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Tawhid (Monothéisme), le principe primordial de la Croyance Chiite
La reconnaissance de DIEU – Exalté soit-IL – dans le Chiisme
Tant qu’une personne ne reconnaîtra pas son Créateur et sa place devant ce Créateur, elle ne sera pas capable d’établir un lien approprié avec LUI ou de L’adorer d’une manière dont IL est Digne. La première étape de la religiosité est d’avoir la Ma‘rifat ou reconnaissance de DIEU Exalté soit-IL.[1]
Toutefois, selon les Chiites, le prérequis pour cette reconnaissance est de se reconnaître soi-même. Le Prophète Mohammad (PSLF) a déclaré :
« Celui qui se connaît alors connaît certes son Seigneur (Nourricier/Educateur) [DIEU] »[2].
Que signifie se reconnaître soi-même ?
La reconnaissance de soi dans le Chiisme
« Je » possède des mains, des jambes, des yeux, des oreilles, un cœur, un foie et un cerveau, de même que des désirs, des sentiments, de l’amour, de la raison et de la curiosité. Mais suis-« je » la somme de toutes ces choses ?
Lorsque la durée de vie de mon corps arrive à son terme, est-ce que « je » n’existe plus ?
Serait-il possible de répondre à la question ci-dessus sans les propos des Guides Divins ? Serait-on capable de dire avec assurance que les humains possèdent une âme qui continue à vivre après la mort physique ?
Ces questions rendent plus clair le challenge auquel nous sommes confrontés. Nous n’avons que peu de conscience de notre être. Nous sommes incapables de décrire notre propre nature sans émettre le moindre doute. Dans ces conditions, comment pouvons-nous reconnaître DIEU – Exalté soit-IL, Qui nous a non seulement créés mais aussi les Cieux, la Terre et toutes les créatures ? Revenons à la connaissance de nous-mêmes.
Qui suis-je ?
Puisque je sais que mon être ne dépend pas de mon corps, puis-je dire que la nature du « moi » est l’âme ?
Faisons référence au vrai « moi », et répondons à la question suivante :
Suis-« je » l’âme ? Ou est-ce que « je » possède une âme ?
« Je » suis un être qui a été créé à partir du néant par La Volonté et La Grâce de mon Créateur. Après avoir reçu la bénédiction de la vie, d’autres bénédictions m’ont été données telles que le corps, les sentiments, l’âme, l’Ilm, l’Aql et le libre arbitre. Le vrai « moi » n’a rien de lui-même et n’est aucune de ces choses. Il s’agit plutôt de toutes les dispositions que DIEU – Exalté soit-IL – m’a accordéeset qu’IL peut reprendre à l’instant où IL le veut.
(Parvenir au Wejdan que tout ce que nous avons vient de DIEU – Exalté soit-IL, et qu’IL peut le reprendre à l’instant où IL le veut, est un exemple du véritable Ilm dont il a été question dans le chapitre précédent).
Sans les chosesque mon Créateur m’a accordées, « je » ne suis rien ! Absolument déficient !
Je suis une personne complètement dépendante qui compte sur quelqu’un d’autre pour ma subsistance, une chose impotente complètement incapable qui s’est connectée à une Puissance Qui n’a aucun besoin et se repose sur Elle. Je n’ai rien par moi-même.
Par conséquent, séparons-nous de ce monde trompeur dans lequel nous nous sommes noyés, dont nous continuons à boire l’eau salée pour se libérer de la soif que nous en avons.
Ne voyons-nous pas que nous sommes créés, nourris, serviteurs et dans le besoin ?
Ne voyons-nous pas et ne ressentons-nous pas notre pauvreté et notre incapacité inhérentes ?
Notre Créateur, Sustentateur, Maître et Seigneur, n’est-IL pas Puissant, Indulgent, Généreux, Bon, Grand et sans aucun besoin ?
Voyons comment Ali ibn Abi Talib (AS) exprime magnifiquement la connaissance de soi dans l’ombre de la connaissance de DIEU Exalté soit-IL :
« […]
مَوْلايَ يا مَوْلايَ اَنْتَ الْمالِكُ وَاَنَا الْمَمْلُوكُ وَهَلْ يَرْحَمُ الْمَمْلُوكَ اِلاَّ الْمالِكُ
Mon Maître, ô mon Maître ! TU es Le Possesseur et je suis le possédé. Et qui fera miséricorde au possédé si ce n’est Le Possesseur ?
[…]
مَوْلايَ يا مَوْلايَ اَنْتَ الْقَوِيُّ وَاَنَا الضَّعيفُ وَهَلْ يَرْحَمُ الضَّعيفَ اِلاَّ الْقَوِيُّ
Mon Maître, ô mon Maître ! TU es Le Fort et je suis le faible. Et qui fera miséricorde au faible si ce n’est Le Fort ?
مَوْلايَ يا مَوْلايَ اَنْتَ الْغَنِيُّ وَاَنَا الْفَقيرُ وَهَلْ يَرْحَمُ الْفَقيرَ اِلاَّ الْغَنِيُّ
Mon Maître, ô mon Maître ! TU es Le Riche et je suis le pauvre. Et qui fera miséricorde au pauvre si ce n’est Le Riche ?
[…]
مَوْلايَ يا مَوْلايَ اَنْتَ الْباقي وَاَنَا الْفاني وَهَلْ يَرْحَمُ الْفانيَ اِلاَّ الْباقي
Mon Maître, ô mon Maître ! TU es Le Subsistant et je suis le périssable. Et qui fera miséricorde au périssable si ce n’est Le Subsistant ?
[…]
مَوْلايَ يا مَوْلايَ اَنْتَ الْهادي وَاَنَا الضّالُّ وَهَلْ يَرْحَمُ الضّالَّ اِلاَّ الْهادي
Mon Maître, ô mon Maître ! TU es Le Guide et je suis l’égaré. Et qui fera miséricorde à l’égaré si ce n’est Le Guide ? […] »[3]
C’est de cette manière que, dans l’École de Pensée Chiite, nous pouvons atteindre la reconnaissance de DIEU – Exalté soit-IL – par la reconnaissance (état conscient) de nous-mêmes. Une telle connaissance et une telle reconnaissance, que tous les êtres humains possèdent et avec lesquels ils viennent au monde sont appelées, par les Chiites, « Ma‘rifat Fitri » (la reconnaissance innée).
(Dès lors que nous prenons conscience (Wejdan) et comprenons les points mentionnés ci-dessus, et que nous réalisons, par exemple, que nous avons un Créateur Puissant Qui possède tout ce que nous avons et peut le reprendre à tout moment, en réalité, notre être a été illuminé par la lumière de l’Ilm. Notez bien que nous n’avons le Wejdan de cet Ilm que lorsque nous prêtons attention à cette vérité. Dès que notre attention se porte ailleurs, nous n’avons plus le Wejdan).
Ma‘rifat Fitri (reconnaissance innée)
Par Sa Grâce et Sa Miséricorde Infinies, DIEU – Exalté soit-IL – a accordé à Ses serviteurs la connaissance et la reconnaissance de LUI-Même[4]. Sans cela, nous n’aurions aucun moyen de LE comprendre par notre nature faible et insignifiante[5]. Lorsque nous affirmons que DIEU est Un et Unique, Capable de toute chose et Conscient de tous nos états, nous faisons cela en fonction de la reconnaissance de LUI-Même qu’IL a placée en nous. Cette reconnaissance primitive, avec laquelle tous les humains viennent au monde, est appelée « Ma‘rifat Fitri »[6].
La négligence, le péché, le refus de la vérité et l’esquive de l’Aql conduisent à ce que l’attention d’une personne envers cette reconnaissance diminue progressivement et à ce qu’un voile et une barrière couvrent sa Ma‘rifat (reconnaissance). Dans un premier temps, l’une des missions des Messagers Divins est d’éliminer cet obstacle de la Ma‘rifat Fitri des gens, en leur rappelant la déficience de leur être ainsi que Le Pouvoir et La Gloire de DIEU Tout-Puissant. Dans un deuxième temps, les Messagers Divins approfondissent cette Ma‘rifat (reconnaissance)[7] en introduisant d’autres caractéristiques et particularités du Créateur et augmentent la connaissance du peuple ainsi que sa reconnaissance de DIEU Tout-Puissant.
Ces caractéristiques comprennent la miséricorde, la compassion, la couverture des erreurs, l’acceptation du repentir et la guérison. Chacun de ces Noms et Attributs Divins possède intrinsèquement une Ma‘rifat (reconnaissance) spécifique de DIEU – Exalté soit-IL – ne pouvant être trouvée dans les autres Noms et Attributs.
Ma‘rifat venant des Noms Divins
Un « nom » est un signe ou un indicateur pour une chose particulière[8]. Dans l’École Chiite basée sur les enseignements du Sceau des Prophètes (le Prophète Mohammad, PSLF) et de ses 12 successeurs estimés (AS), DIEU Tout Puissant possède 1001 noms[9]. Les Noms Divins ont des significations plus profondes et plus singulières que la traduction littérale des mots. Ils ne peuvent être reconnus et compris qu’en se référant à un Guide désigné par DIEU Exalté soit-IL.
Chacun de ces Noms a une Ma‘rifat unique et précise qui est indépendante de la Ma‘rifat des autres Noms Divins. Les êtres humains peuvent atteindre un nouvel état de Ma‘rifat en prêtant une attention particulière à la signification et à l’importance de ce Nom Divin particulier, étanchant ainsi la soif de leur âme.
Par exemple, il existe une Ma‘rifat particulière dans le nom Raḥman, qui est différente de la Ma‘rifat du nom Raḥim. Raḥman est un être qui a fait preuve de bienveillance, de grâce et de générosité envers ce qu’il a créé, de telle sorte qu’il ne coupera pas la subsistance à ses créatures même si chacune d’entre elles lui tourne le dos[10].
Raḥim est un être qui se comporte avec gentillesse et pardon envers ceux qui s’en remettent à la vérité. Ceci au point que le Prophète de la Miséricorde (PSLF) et ses successeurs purs (AS) ont expliqué que toute la bonté, l’affection, la compassion entre toutes les créatures, y compris les mères envers leurs enfants, ne représentent qu’un pour cent de La Bonté, de L’Affection et de La Compassion de DIEU Exalté soit-IL. IL a gardé 99 autres parties de Sa Miséricorde pour les croyants, afin que dans l’Au-delà, IL les traite avec le plus haut niveau de bonté, d’affection et de miséricorde[11].
C’est pourquoi, des Noms comme Raḥman, Raḥim, Jawad, Ra’ouf, Moḥsin et Karim ont tous des significations qui touchent à La Bonté, L’Affection et La Compassion de DIEU – Exalté soit-IL, tandis que chacun d’eux met en évidence une dimension particulière de la Ma‘rifat de DIEU qui n’est pas dans les autres [Noms]. Cependant, la somme de toutes les Ma‘rifat de ces Noms Divins est réunie dans le Nom « ALLAH ».
Notes:
[1]L’Imam Ali Al-Redha (AS), le huitième successeur du Prophète Mohammad (PSLF), a déclaré que :
« أَوَّلُ عِبَادَةِ اللَّهِ مَعْرِفَتُهُ وَ أَصْلُ مَعْرِفَةِ اللَّهِ تَوْحِيدُه »
« Le début de l’adoration de DIEU est de LE reconnaître (Ma‘rifat de DIEU) ; la base de la reconnaissance de DIEU est de témoigner de Son Unité/Unicité ». Dans : Sheikh Saduq, Al-Tawhid, p. 34.
Le Commandeur des Fidèles, Imam Ali (AS) a également déclaré que :
« أَوَّلُ الدّینِ مَعرِفَتُهُ »
« Le début de la religion est de LE reconnaître (Ma‘rifat de DIEU) ». Dans : Bihar al-Anwar, Volume 2, p. 32.
« مَن عَرَفَ نَفسَهُ فَقَد عَرَفَ رَبّهُ »
Dans : Bihar al-Anwar, Volume 2, p. 32.
[3]Extrait de la Munajat (Entretien intime) de l’Imam Ali (AS) dans la Mosquée de Kufa. Dans : Bihar al-Anwar, Volume 91, p. 109.
[4]Voir la note explicative numéro 6.
« إِنَّ الْخَالِقَ لَا يُوصَفُ إِلَّا بِمَا وَصَفَ بِهِ نَفْسَه »
Autrement dit : En vérité, Le Créateur ne peut être décrit d’une manière autre que celle par laquelle IL s’est LUI-Même décrit. Dans : Sheikh Saduq, Al-Tawhid, p. 61.
[6]Fitra vient de la racine arabe Fatara (فَطَرَ), qui signifie “première création”.Dans : Lisan al-Arab, Entrée pour al-Fatara.
– La Fitra n’est pas la même chose que l’instinct. L’instinct est un guide général qui a été mis dans la nature des humains et des animaux par DIEU Exalté soit-IL (comme l’instinct de manger quand on a faim), mais la Fitra est limitée aux humains et source de croissance et de perfection humaines.
– La Fitra n’est pas la capacité de connaître DIEU Exalté soit-IL. En effet, cette capacité est donnée à quelqu’un lorsqu’il manque de reconnaissance de DIEU Exalté soit-IL. Cependant, en nous référant à nous-mêmes, nous constaterons qu’il y a un DIEU Qui pardonne, Qui est Capable, Qui connaît et Qui est Généreux. Cette compréhension n’est pas le résultat de nos propres efforts ou capacités.
– La Fitra n’est pas la croyance en DIEU – Exalté soit-IL, car la croyance est une action volontaire qu’une personne peut choisir librement et en connaissance de cause après reconnaissance.
– Au contraire, la Fitra est la Ma‘rifat primitive à propos de DIEU – Exalté soit-IL, de Ses Signes et de l’Aql, [reconnaissance innée] qui a été placée dans l’être de tous les humains par DIEU Tout-Puissant.
[7]Le Commandeur des Fidèles, l’Imam Ali (AS), déclare que :
« فَبَعَثَ فِیهِمْ رُسُلَهُ وَ وَاتَرَ إِلَیهِمْ أَنْبِیاءَهُ لِیسْتَأْدُوهُمْ مِیثَاقَ فِطْرَتِهِ »
Autrement dit : [DIEU] a envoyé les Prophètes parmi les peuples. Ils sont venus les uns après les autres pour demander aux peuples de remplir le serment sur lequel leur Fitra a été modelée. Dans : Nahj al-Balagha (numérotation de Subhi Saleh), Sermon 1, p. 43.
De plus, l’Imam Ja‘far Al-Sadeq (AS), le sixième successeur du Prophète Mohammad (PSLF), a dit :
« الْأَوْصِيَاءُ هُمْ أَبْوَابُ اللَّهِ عَزَّ وَ جَلَّ الَّتِي يُؤْتَى مِنْهَا وَ لَوْلَاهُمْ مَا عُرِفَ اللَّهُ عَزَّ وَ جَلَّ »
Autrement dit : Les gardiens [اوصياء] sont les portes de DIEU Exalté soit-IL. On atteint DIEU par ces portes, et si elles n’existent pas, DIEU – Exalté soit-IL – ne sera pas connu. Dans : Sheikh Saduq, Al-Tawhid, p. 290.
[8]Dans : Qamoos al-Quran, volume 4, p. 328 [Farsi], (Entrée pour Samoo).
[9]Se référer « Du‘a Jawshan al-Kabir » dans le livre Mafatih al-Jinan.
[10]L’Imam Hassan Al-Askari (AS), onzième successeur du Prophète Mohammad (PSLF), a déclaré :
« الرَّحْمَنُ الْعَاطِفُ عَلَى خَلْقِهِ بِالرِّزْقِ لَا يَقْطَعُ عَنْهُمْ مَوَادَّ رِزْقِهِ وَ إِنِ انْقَطَعُوا عَنْ إِطَاعَتِهِ »
Autrement dit : Al-Raḥman est celui qui est extrêmement enclin à accorder sa subsistance à ses serviteurs, et qui ne leur coupera pas sa subsistance même s’ils ne lui obéissent pas. Dans : Bihar al-Anwar, Volume 4, p. 183.
[11]L’Imam Hassan Al-Askari (AS), onzième successeur du Prophète Mohammad (PSLF), a dit :
»رَحِيمٌ بِعِبَادِهِ الْمُؤْمِنِينَ وَ مِنْ رَحْمَتِهِ أَنَّهُ خَلَقَ مِائَةَ رَحْمَةٍ جَعَلَ مِنْهَا رَحْمَةً وَاحِدَةً فِي الْخَلْقِ كُلِّهِمْ فَبِهَا يَتَرَاحَمُ النَّاسَ وَ تَرْحَمُ الْوَالِدَةُ وَلَدَهَا وَ تَحْنُو الْأُمَّهَاتِ مِنَ الْحَيَوَانَاتِ عَلَى أَوْلَادِهَا فَإِذَا كَانَ يَوْمُ الْقِيَامَةِ أَضَافَ هَذِهِ الرَّحْمَةَ الْوَاحِدَةَ إِلَى تِسْعٍ وَ تِسْعِينَ رَحْمَةً فَيَرْحَمُ بِهَا أُمَّةَ مُحَمَّدٍ ص ثُمَّ يُشَفِّعُهُمْ فِيمَنْ يُحِبُّونَ لَهُ الشَّفَاعَةَ مِنْ أَهْلِ الْمِلل«
Autrement dit : IL est Raḥim avec Ses fidèles serviteurs. C’est de Sa Miséricorde que sont nées cent miséricordes. De ces cent miséricordes, IL en a placé une dans toute la création grâce à laquelle les gens sont devenus gentils et empathiques les uns envers les autres, et la mère est devenue bienveillante envers son enfant. C’est pourquoi, dans le monde des animaux, toutes les femelles ont de la tendresse pour leur progéniture. Lorsque viendra le temps de la Résurrection, quatre-vingt-dix-neuf autres miséricordes s’ajouteront à cette seule miséricorde et seront accordées à la grande nation de Mohammad (PSLF). Dans : Bihar al-Anwar, Volume 4, p. 183.
Le Saint Prophète Mohammad (PSLF) a également déclaré :
»اِنَّ لِلّهِ عَزَّوَجَلَّ مِاَهَ رَحْمَه، وَ اِنَّهُ اَنْزَلَ مِنْها واحِدَهً اِلَى الاَرْضِ فَقَسَمَها بَیْنَ خَلْقِهِ بِها یَتَعاطَفُونَ وَ یَتَراحَمُونَ، وَ اُخَرُ تِسْعَ وَ تِسْعِیْنَ لِنَفْسِهِ یَرْحَمُ بِها عِبادَهُ یَوْمَ الْقِیامَهِ«
Autrement dit : DIEU Tout-Puissant a cent portes de miséricorde, dont l’une a été révélée à la Terre et répartie entre [les créatures de] Sa Création. Toute la tendresse et toute la bonté qui existent entre les différents êtres proviennent de celle-ci, mais IL a gardé quatre-vingt-dix-neuf parts pour LUI-Même. Au Jour du Jugement, Ses serviteurs (ceux qui L’adoraient) y seront soumis. Dans : Raudhah al-Muttaqin (Ancienne édition), Volume 2, p. 318.