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L’anniversaire de la bienheureuse naissance de la Dame Zaynab (P)
Cinq Jumâdâ al-Ûlâ Naissance de Zaynab fille de l’Imam Ali (a) et de Fatima Zahra (a), 5 H.
La sixième année après la migration du Prophète et le cinquième de Joumada Al-Ula, la maison de la prophétie a célébré une occasion propice et heureuse ; la naissance bénie de Dame Zaynab (que la paix soit sur elle), qui est née dans une maison desservie par les anges vertueux, et a grandi entourée des cinq d’As’hab Al-Kisaa ; sa mère Dame Fatima Az-Zahra (la paix soit sur elle) son grand-père le Maître de tous et le Saint Prophète (les prières d’Allah soient sur lui et sa sainte famille), son père le Commandeur des Croyants (que la paix soit sur lui) et ses deux frères Imam Al-Hassan et Imam Al-Hussein (que la paix soit sur eux deux). Tous ont accueilli le nouveau bébé avec joie et grand plaisir car elle était la première fille du Commandeur des Croyants (la paix soit sur lui).
Zaynab bint Ali b. Abi Talib (a), appelée aussi Zaynab al-Kubrâ est née à Médine la cinquième ou sixième année de l’Hégire.
Zaynab est le nom le plus connu et peut avoir deux sens :
Le premier : Zaynab est un mot composé en deux parties « zayn » et « ab » qui signifie l’ornement de son père.
Le deuxième : Zaynab est un mot simple qui signifie un arbre odorant. [1]
Il est rapporté dans les récits que lorsque, Zaynab est venue au monde, sa mère Fatima (a) l’a emmenée auprès de son père Ali (a) et lui dit :
“Donne un nom à ce nouveau-né”.
Il répondit :
“Il est hors de question que je le fasse avant l’arrivée du Prophète (s) – qui était en voyage – “.
Et lorsque le Prophète (s) revint, on lui demanda de nommer ce nouveau-né, il répondit :
“Je ne peux pas le faire avant Dieu – Tous Puissant –”.
Alors l’ange Gabriel descendit du ciel est dit :
“Dieu te salue et te dit de nommer cette fille « Zaynab », c’est lui qui a choisi ce nom”. [2]
Lorsque Zaynab est née, le Prophète (s) l’a prise dans ses bras, l’embrassa, puis demanda de lui témoigner du respect et de lui porter de l’attention pour sa ressemblance à sa grand-mère Khadija (a). [3] La ressemblance de Zaynab (a.s.) à Khadidja (a.s.) n’était pas uniquement physique, et tout comme sa grand-mère qui avait subi énormément de difficultés au début de l’islam et avait fait preuve d’une vaillance et de dévouement exceptionnels pour soutenir autant que possible la nouvelle religion, Zaynab aussi fit pareil, et par la patience et le sacrifice qu’elle s’imposa, contribua à protection de l’islam.
On trouve parmi les descriptions faites d’elle :
De point de vue de caractère, elle tenait de sa grand-mère Khadidja (a.s.) et
de point de vue de chasteté, elle ressemblait à sa mère Zahra (a.s.)
Titres
Zaynab (a) avait plusieurs titres, signe de respect, de considération et de la grandeur de sa personnalité ; parmi ses titres on trouve :
‘Aquîlat banî Hâshim
‘Alîma Ghayr Mu’alama
‘Ârifa
Muwaththaqa
Fâdila
Kâmila
‘Abidat Âl Ali
Ma’sûma Sughrâ
Amînat Allah
Nâ’ibat az-Zahra
Nâ’ibat al-Husayn
Sharîkat ash-Shuhadâ’
Balîgha, Fasîha[4]
La dame Zeinab (S) fut surnommée Umm Al-`Awâjiz (La Mère des indigents), en raison de sa miséricorde envers les pauvres et les démunis. Elle fut aussi surnommée Umm Hachim (Mère des Hachémites), car suite au drame de Karbalâ’, elle veilla sur la descendance du Prophète — paix et bénédictions sur lui et sa descendance— et sur son neveu `Alî Zayn Abidîn, le seul survivant de la bataille parmi la progéniture de l’Imâm Al-Husayn. Montagne de bravoure et de foi, elle fut le symbole de la patience dans l’adversité et de la vérité face au despotisme.
Elle fut surnommée Umm al-Maça’ib, parce que la tragédie du martyre de son grand-père, le Prophète (sawas), de sa mère Fâtimah az-Zâhra (as), de son père le Prince des Croyants (as), et de ses frères les Imams Al-Hassan (as) et Al-Hussein (as) se sont déroulés sous ses yeux.
Caractéristiques, Qualités et Vertus
Savoir
Zaynab (a) a pris son savoir et sa connaissance de la maison prophétique dont son grand-père – le Prophète (s) – est la cité du savoir et son père – l’Imam Ali (a) – en est la porte, et sa mère Fatima Zahrâ (a) est la maitresse des Dames de tous les temps. puis elle passa le reste de sa vie avec ses deux frères l’Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a) et l’Imam al-Husayn (a).[5]
On peut relever ceci dans ses sermons et ses paroles à Koufa devant ‘Ubayd Allah b. Zîyâd ou à Châm dans la cour de Yazid b. Muawiya. Ainsi que dans les hadiths rapportés de son père ou de sa mère[6], sans oublier qu’elle tenait des séances d’apprentissage et de compréhension du Coran pour les femmes pendant la période du califat de son père à Koufa. [7].
Parmi les narrateurs qui ont rapporté ses hadiths on trouve ; Fatima bint al-Husayn (a), Abd Allah b. Abbâs, Muhammad b. ‘Amr, ‘Atâ’ b. Sâ’ib et ainsi que d’autres. [8].
Éloquence
Zaynab bint Ali (a) avait atteint un haut niveau d’éloquence et de volubilité, au point de l’assimiler à l’éloquence de son père Ali b. Abi Taleb (a) et la volubilité de sa mère Fatima Zahra (a) dans son discours “Fadakiyya”. [9]
Un de ceux qui ont entendu ses prêches et observé leur influence sur les gens raconte: ” Je jure par Dieu, que j’ai vu les gens pleurer et mettre leurs mains dans leurs bouches…”[10]
Adoration
Il est dit que dans son adoration, elle ressemblait à sa mère Fatima az-Zahra (a), elle passait la majorité de ses nuits dans la prière et l’invocation et la lecture du saint Coran, elle ne manquait aucune des prières surérogatoires au point de la surnommée « ‘Âbidat Âl-Muhammad » [11], ou l’Adoratrice de la famille de Mohammad (p.s.l).
Fatima fille de l’Imam al-Husayn (a) dit :
” Ma tante Zaynab (a) est restée la nuit de Achoura debout invoquant Dieu et demandant son aide et son assistance “[12].
Il est rapporté aussi que lorsque, l’Imam al-Husayn (a) voulu lui faire ses derniers adieux, il lui dit :
” Oh, sœur ne m’oublie pas lors de tes prières nocturnes “. [13]
Vertu et Pureté
Pour ce qui est de la vertu de Zaynab (a) et de sa pureté, les références historiques qui parlent de la vie de Zaynab (a) disent : lorsqu’elle voulait sortir pour faire Zîyârat de la tombe de son grand-père le Prophète (s), elle ne sortait qu’accompagnée de ses deux frères Hasan (a) et Husayn (a) et de son père l’Imam Ali (a) qui s’empressait d’éteindre l’ensemble des chandelles illuminant la tombe ; pour éviter d’être aperçu par des étrangers. [14]
Yahya Mâzinî dit :
” j’étais voisin du commandeur des croyants (a) à Médine pendant longtemps, et près de la maison de sa fille Zaynab (a), je jure par Dieu que je ne l’ai jamais vu, ni entendu sa voix “. [15].
Patience et Droiture
Zaynab (a) était un exemple pour tout le monde dans la patience et la droiture, elle avait fait front à différentes tragédies avec une étonnante patience dont beaucoup de gens ne pourront les supporter. Lorsqu’elle est arrivée au chevet du corps de son frère l’Imam al-Husayn (a), dont des conditions difficiles et douloureuses elle mit ses mains sous le corps et le souleva et dit :
” Oh, Dieu, accepte notre offrande “.[16]
Elle avait surtout le grand rôle de préserver la vie de l’Imam as-Sajjâd (a), en lui sauvant la vie à plusieurs reprises. Une fois, lorsque l’armée de Koufa avait attaqué le camp de l’Imam al-Husayn (a) et Shimr b. Dhi al-Jawshan voulait tuer l’Imam as-Sajãd (a) ; alors Zaynab (a) s’agrippa sur l’Imam et dit :
” Tu ne le tueras que si tu me tues “.
Une autre fois, dans la cour d’Ibn Ziyad lorsque l’Imam as-Sajãd (a) lui répondit, tout en colère, il ordonna de l’exécuter. Zaynab (a) s’agrippa sur l’Imam et dit :
” Ô, Ibn Ziyad ; ne te suffit-il pas ce que tu as fait de notre sang, je jure par Dieu que je ne le quitterai pas, si toutefois tu es déterminé à le tuer, tues-moi avant lui “.[17]
Son rôle à Karbala:
Sayeda Zainab (la paix soit sur elle) a enseigné au monde entier le sens de la patience dans l’adversité, et les fatalités elle est restée comme une montagne se dressant inébranlable face à l’incrédulité et l’injustice après les événements de l’intemporel At-Taff, et elle était le meilleur partenaire de cette grande révolution.
Elle eut un rôle très important dans la tragédie de Karbala, elle s’occupa de l’Imam Zayn al-Abidin (as), contrôla les états de son frère, l’Imam Al-Hussein (as), de temps en temps, et géra les affaires familiales. Et ce qui est remarquable, c’est qu’à l’époque bien qu’elle soit mariée avec Abdullah Ibn Ja’far ibn Abî Tâlib, elle avait choisi de rester aux côtés de son frère Al-Hussein (as), et son mari, qui regrettait de ne pouvoir se joindre à lui du fait qu’il était aveugle, l’avait accepté et proposé d’envoyer ses fils Muhammad et ‘Awn auprès de leur oncle, avec elle, ce qu’elle avait accepté.
Là où son âme se repose
En Sha`bân de l’an 61 A.H., six mois après le martyr de son frère, Dame Zaynab arriva dans son pays d’accueil. Elle fut accueillie par une fine délégation qui pleura en essayant de la consoler. Dame Zaynab ne put alors empêcher ses larmes de couler et récita le verset : ” Ceci est ce que le Tout Miséricordieux avait promis et les Messagers avaient dit vrai. ” La grande dame s’installa finalement honorée et respectée. Les musulmans ne cessèrent d’affluer vers sa noble demeure, lui demandant des invocations et écoutant les hadiths qu’elle narrait et les bonnes mœurs qu’elle prêchait.Dame Zaynab resta dans sa demeure pendant moins d’un an au cours duquel on ne la vit que dévouée à son adoration, son jeûne, son dhikr et sa récitation du Coran. Elle tomba ensuite malade et sut par la lumière de son Seigneur qu’il s’agissait de la maladie de sa mort. On proposa de lui convoquer un médecin mais elle répondit : ” ô gens ! Nous ne sommes pas de ceux qui aspirent à l’ici-bas et souhaitent y rester. La meilleure rencontre pour nous, descendants du Prophète – paix et bénédictions sur lui et sa descendance- est la rencontre avec notre Seigneur. En plus, le médecin n’avancera ni ne reportera ma fin. Son remède n’est qu’un tranquillisant alors que la fin prédestinée devra arriver “.
La veille du dimanche 15 Rajab 63 A.H., l’âme de Dame Zaynab abandonna l’ici-bas pour rejoindre un horizon plus vaste et plus clément. Les musulmans la pleurèrent de leurs larmes et de leurs paroles. On dit à son sujet :ô Umm Hâshim, cet amour est porté, par un passionné épris comme il ne l’a jamais été ! Dans tes jardins, on le voit étreignant les portes, collant à ses murs et touchant ses pierres ! Me voici venu présenter la quintessence de mon cœur, chez toi sans récompense ni ennui !Au fond du cœur, voici mon amour infini, qui restera entier tant que je serai vivant !
Notes:
1-Jobrãne Massoud, Al Rãïd, T 1, p 924.
2-Baqir Sharîf Qurayshî, Sayyida Zaynab, p 39.
3-Abu al-Qâsim Dîbâjî, Zaynab Kubrâ Batalat al-Hurîyya, p 15.
4-Noureddine Jazaïri, Khaçaïçe Zaynabiya, p 52-53.
5-Faraj Al ‘Imrãn Qatîfî, Wafayât Aïma, Wafat Sayyida Zaynab, p 437-438.
6- Ibn ‘Asâkir, A’lãm An-Nisãe, p 189.
7 -Tabarî, Dalâ’il al-Imâmat, T 3.
8 -Ibn Abi al-Hadîd, Nahj al-Balâgha, T 16, p 210; Cheikh Hur al-‘Amilî, Wasâ’il ash-Shî’a, T 1, p 13.
9- Sayed Kadhem Arfar, Hazrat Zaynab, Sireyeh Amali Ahl Beit, p 88.
10- Sayed Ibn Tawous, al Louhouf, p 179; Majlissi, Mohammad Baqer, Bihar al Anwãr, T 45, p 110.
11- Jarfar Naqdi, Zaynab Kobrã bint al Imam, p 61.
12 -Ardastani, Ahmad Sadeqi, Zaynab Qahramãn dokhter Ali (a), p 106.
13 -Mahalati, Dhabih-Allah, Rayahîne chari’a, T 3, p 62.
14-Sayyid ‘Abd al-Husayn, Dastgheib, Zandegani Hazrat Zaynab, p 19.
15- Ishtahardi, Mohammad Mohammadi, Hazrat Zaynab Forough Tabãne Kawtar, p 99.
16- Sayed Ali Naqiye Faydh Islam, Khatoun doussara, p 185.
17 -Majlissi, Muhammad Bâqir, Bihar al-Anwãr, T 45, p 117.ً