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Sayyida Fatima Al Maâsouma est la fille du 7ème Imam, l’Imam Moussa Al Kâdhem (as), elle fait partie de la lignée pure du Prophète Mohammed (saw), et elle est une branche parmi les jeunes branches de l’arbre ‘Alaouite(en référence à l’Imam ‘Ali (as)) béni, et la petite fille de la véridique notre maîtresse Fatima Azahra (as).
C’est par la Faveur et la Grâce d’Allah (swt) que cette dame fut une descendante de la pure et sainte famille du Prophète (saw).
Et il est rapporté selon certain récit historique, que l’Imam Al Redha (as) (8ème Imam) la surnomma « Al Maâsouma » (L’infaillible).
Elle est née à Médine dans les débuts du mois de « Dhoul Qi’da » de l’année 173 de l’Hégire selon les récits historiques les plus fiables.
Elle vit le jour dans la demeure de l’Imam Moussa Al Kâdhem (as), et elle hérita de lui la lumière des Ahl Al Bayt (as), de leur guidance, de leurs sciences dans la Théologie et l’adoration et de leur chasteté. Elle était connue sous le nom de « la fille (Karîmat) des Ahl Al Bayt (as) ».
Elle grandit sous la tutelle de son frère l’Imam Al Redha (as), car le calife Abbaside de l’époque a ordonné que son père l’Imam AL Kâdhem (as) soit emprisonné, il le transféra d’une prison épouvantable à l’autre, jusqu’à l’avoir empoisonné en 183 de l’Hégire.
Sayyida Al Maâsouma vécut alors avec ses frères et ses sœurs au côté de l’Imam Al Redha (as).
Les historiens sont tous d’accord pour dire que les enfants de l’Imam Al Kâdhem (as) étaient des références en matière d’adoration, de piété et d’ascétisme.
L’auteur du livre « Karâmât Maâsouma»
(Les vertus maâsoumiennes) rapporte le récit d’un émigré irakien : Ma mère était malade, et j’ai conduis ma mère chez ce médecin afin qu’il la diagnostique.
Il lui a donné un traitement à suivre, j’ai alors ramené ma mère à la maison et j’ai commencé à me mettre à la recherche des médicaments que le médecin lui avait prescrits. Après peine et fatigue j’ai enfin pu trouver les médicaments nécessaires.
Lorsque j’étais sur le chemin du retour vers la maison, mon regard a été attiré par le dôme de l’endroit où est enterré Sayyida Maâsouma (as).
J’ai senti alors que mon cœur éprouvait l’envie de la visiter et d’invoquer Allah par son intermédiaire. Je suis rentré dans l’enceinte pure, j’ai mis les médicaments sur le côté et j’ai dit à cette sainte avec un cœur sincère et désireux :
Ô ma maîtresse, nous étions en Irak et nous étions en Irak et nous avions recours à ton père
« Bâb Al Hawâij » (la porte des besoins ou demandes) dans tous nos problèmes et difficultés. Et nous invoquions Allah par son intermédiaire afin qu’Il réponde à nos demandes et nous ne sortions pas de là sans que nos difficultés et problèmes ne soient résolus. Et ici nous n’avons pas d’autre recours à part toi et je viens te demander d’invoquer pour moi Allah afin qu’Il guérisse ma mère de ce qui lui fait mal.
Et le même jour Allah a donné la guérison à ma mère par la faveur de la fille de l’imam Al Kâdhem (as), et nous n’avions plus besoin des médicaments prescrits par le médecin.
Sayyida Fatima Al Maâsouma est née à l’époque du calife abbaside « Al Rashîd », depuis qu’elle est petite elle a ouvert les yeux dans un environnement autoritaire et terrifiant. Il faut savoir que le gouvernement abbasside s’est édifié sur les ruines du gouvernement omeyyade. Afin d’arriver à leur but les abbasides se ont cachés leur véritable ambition derrière un slogan qui était « Pour la satisfaction de la famille du Prophète » afin de tromper et de donner des illusions à une petite partie des musulmans qui soutenaient cette noble famille.
Mais une fois qu’ils sont arrivés à leur fin, et qu’ils se sont emparés du pouvoir et que les évènements ont pris plus ou moins leur cours normal, ils se sont retournés contre
Les Ahl Al Bayt (as) et se sont mis à tuer, torturer et à réprimer tous ceux qui avaient une relation quelconque avec cette noble famille et ils ont persécuté, tué et emprisonné les Imams (as) de cette noble famille.
Sayyida Al Maâsouma, ainsi que sa famille paternelle, ressentaient une vive inquiétude concernant le sort de l’Imam Al Redha (as) depuis que Al Ma’moun (Calife abbaside à ce moment-là) le fit venir à Khorasan (Ville de l’actuel Iran).
Lorsque son frère l’Imam Al Redha (as) les a informés qu’il allait mourir en martyr durant ce voyage vers Toûs (Actuelle Machhad en Iran) ils ont été envahis par un sentiment de peur, surtout que leurs cœurs étaient encore blessés par la mort de son père l’Imam Al Kâdhem (as), qui avait été conduit à Baghdâd et est sorti de ses prisons mort empoisonné.
Tout ceci nous donne un aperçu de ce qui préoccupait le cœur de Sayyida Maâsouma et ce qui l’aurait amené à rejoindre son frère l’Imam Al Redha (as) à tout prix.
Sayyida Maâsouma s’est mise en route sur les traces de son frère, en espérant pouvoir le retrouver vivant. Mais les difficultés du voyage, avec lesquelles elle n’était pas habituée, l’ont très vite empêché de poursuivre son voyage à pied.
Elle s’est donc arrêté et a demandé (à ceux qui l’accompagnaient) quelle est la distance qui les sépare de Qom, on lui a répondu environ 7O km, elle demanda alors qu’on l’y emmène. Une fois arrivée à Qom elle a été accueilli par les personnalités connues de Qom à leur tête Moussa Ibn Khazraj, lorsque ce dernier vint vers elle, il prit la corde de sa monture et la guida vers sa demeure. Sayyida Maâsouma resta dans la maison de ce dernier jusqu’à son décès en l’an 201 de l’Hégire.
Moussa Ibn Khazraj ordonna qu’on lui fasse le bain rituel et qu’elle soit vêtue de son linceul, il pria sur elle et l’enterra dans une terre qui lui appartenait et c’est à cet endroit que se situe son mausolée actuellement. Il fit construire un toit au-dessus de sa tombe et Zeyneb la fille de l’Imam Al Jawad (as) fils de l’Imam Al Redha, fit construire un dôme sur celle-ci.
Le surnom de Maâsouma (infaillible) lui a été donné par son frère l’imam Al Redha (as) qui a dit : « Celui qui visite Al Maâsouma à Qom, c’est comme s’il m’avait visité ».
Comme on le sait tout comme le Prophète, un Imam ne dit rien sous l’effet de la passion et n’exagère pas dans ses paroles. S’il a qualifié sa sœur de la sorte, c’est parce qu’elle a atteint un niveau de perfection très élevé au point de ne plus commettre de pêchés et de négliger aucun acte d’adoration obligatoire. Elle a atteint un niveau d’infaillibilité mais qui est inférieur au niveau des 14 infaillibles et des Prophètes de Dieu qui sont les seuls à bénéficier de ce niveau. Et la parole de l’Imam Al Redha (as) suffit comme preuve de son infaillibilité.