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Les femmes musulmanes de Grande-Bretagne affluent en nombre croissant vers l’islam et s’attachent à ses enseignements
Les Britanniques s’interrogent sur les motifs qui poussent les femmes de leur pays à se convertir à l’islam en de nombres croissants. D’aucuns ont même été stupéfaits devant son ampleur. Ils ont vu, tout au long de ce siècle, la femme lutter pour son indépendance au sein de la famille et dans son milieu professionnel. Et ne voilà-t-il pas que ce sont ces mêmes femmes qui se tournent volontairement vers l’islam longtemps considéré – à tort – comme une entrave à la liberté de la femme. C’est donc avec stupéfaction qu’ils voient croître le nombre de femmes britanniques adhérant à l’islam, évaluées à quelque 20.000 au cours de ces dernières années, selon des statistiques non officielles, la plupart étant des femmes instruites ou de la classe moyenne.
Ruquiya Maqsud, de son vrai nom Roseline Rushbrooke, est chef du Département des Etudes islamiques dans un lycée pour garçons à Hull, en Angleterre ; elle a grandi dans la ville de Kent, au Sud de l’Angleterre. Son père est patron d’une petite entreprise. Elle a poursuivi ses études à l’Université de Hull avant son mariage avec le poète George Kendrick dont elle a eu deux enfants. Divorcée après un mariage de 23 ans, elle s’est convertie à l’islam et épousé par la suite Wareth, un pakistanais musulman.
Ses parents, qui n’étaient pas foncièrement religieux, l’ont envoyée dans une école dominicale religieuse pour lui enseigner les valeurs et les préceptes chrétiens, et renforcer ses liens avec la religion chrétienne.
Ruquiya dit qu’elle avait une prédilection pour l’enseignement religieux, ce qui la conduisit à obtenir un diplôme universitaire en théologie de l’université de Hull.
“J’avais des relations innocentes avec les garçons à l’école, raconte-t-elle. Mais dès mon admission à l’université, je me suis mise à boire, à fumer et assister aux dancings partis. J’ai eu des amis mais aussi des amants. Après l’université, j’ai épousé George, un camarade de classe. Malgré nos 23 années de mariage, notre vie n’était pas heureuse. Nous avions donc décidé de divorcer. Pour honorer la valeur mensuelle de mon hypothèque, j’ai dû louer des chambres à des étudiants, dont certains étaient musulmans. Je connaissais l’islam en vertu de l’enseignement que je dispensais en matière de théologie. Mais c’est la première fois qu’il m’était donné d’observer le culte religieux pratiqué par mes étudiants locataires musulmans. J’ai été étonnés par leur calme ainsi que par la sécurité qu’ils m’inspiraient, car ils ne voulaient pas et ne faisaient rien de nuisible.
“Ils m’ont beaucoup appris sur l’islam. C’est à travers nos discussions que j’ai su ce que sont les valeurs familiales, la probité et l’honneur, et l’intérêt que cela revêt à leurs yeux. Leur attitude me rappelait ce qu’étaient les gens en Grande Bretagne il y a 50 ans. Plus j’apprenais à chacune de nos conversations, plus je sentais grandir ma conviction. Je me suis ainsi rendu compte que l’islam soutient toutes les valeurs inculquées par le Christ à ses disciples, qu’il reconnaît d’ailleurs comme un grand prophète envoyé par Dieu. L’islam n’admet pas que Jésus soit le fils de Dieu, mais simplement un Envoyé de Dieu, tout comme Mohamed (PSL). A l’église, en assistant à la messe, je ressentais aux tréfonds de mon être le désir d’être musulmane. Il devenait évident qu’il me fallait prendre la décision qui régulariserait ma vie et qu’il ne m’était plus possible de contenir plus longtemps mes sentiments. C’est ainsi que j’ai invité un jour les étudiants musulmans chez moi et, dans le salon, j’ai déclaré solennellement devant eux ma conversion à l’islam en prononçant les deux chahadat (actes de foi). Ce fut un étrange moment qui se distinguait par son côté, ô combien magique. C’était comme si pour la première fois, je réintégrais ma propre vie.”
Poursuivant sa saga, Ruquiya explique : “Le lendemain de ma conversion, il fallait que je renonce à l’alcool et au porc. En réalité, je devais revoir tout mon système alimentaire. La viande devait être halal, tout comme les ingrédients de certains produits alimentaires qui doivent être exempts de graisses ou d’huiles animales. Je devais également porter le voile et l’habit long, et me débarrasser des vieux vêtements incompatibles avec ma nouvelle religion, vêtements dont j’ai faits don à l’organisation caritative Oxfam. Je ne vois pas d’objection à me vêtir d’un habit qui me couvre jusqu’aux chevilles, mais il est difficile pour une anglaise de sacrifier ses cheveux. J’ai toujours pris soin de mes cheveux, allant souvent chez le coiffeur. Mais cela n’aurait plus aucun sens avec le voile. Au départ, le port du voile me mettait mal à l’aise, mais avec le temps, je me suis acclimatée au point d’éprouver par la suite une certaine délectation. L’islam procure à la femme une sensation de sécurité et de protection, contrairement à la société occidentale. Les musulmans ne contraignent pas la femme à faire étalage de ses atours et de son maquillage, et ne critiquent pas ses habits dans la mesure où ils sont décents. Je n’étais pas obligée de changer mon nom après ma conversion, mais soucieuse de renouveau, j’ai choisi celui de Ruquiya, que je trouvais très beau. Mes parents, qui avaient de la difficulté à le prononcer, continuèrent de m’appeler “Rose”. Au début, ils voyaient dans ma conversion une trahison au Christ, mais maintenant qu’ils comprennent mieux l’islam, ils sont heureux de mon islamité.
“C’est au cours d’un voyage de recherche au Pakistan, dans le cadre d’un projet de livre que j’écrivais, que j’ai rencontré Warith, l’homme qui allais devenir mon mari. A mon retour en Angleterre, je priais Dieu pour que ce mariage s’accomplisse. On se parlait au téléphone par le biais d’interprètes. Nous nous sommes mariés pendant le mois de Ramadan, c’est-à-dire mois où l’on ne peut manger, boire, fumer pendant les heures de la journée, et encore moins jouir de quelques instants d’intimité, ce qui est pénible pour de nouveaux mariés. J’ai appris qu’il était honteux pour un musulman de ne pas accueillir les gens et de les nourrir, quel que soit le prix de leur restauration. Lorsque des réfugiés bosniaques venaient à Hull pendant la guerre en Bosnie-Herzégovine, Warith supposait que je serais heureuse d’accueillir quelques-uns parmi nous. Ce fut très épuisant, car Warith ne concourt pas aux travaux domestiques, ceci étant ma responsabilité, mais de voir la manière dont les musulmans sont toujours prêts à secourir les gens dans les moments difficiles me remplit d’admiration.
Si le mariage en islam se caractérise par la continuité, poursuit Ruquiya, c’est parce qu’il suggère la cohérence entre les gens. Il ne s’appuie pas sur les prévisions romantiques pour assurer sa pérennité. L’on n’est peut-être pas heureux à 100%, mais il nous incombe de faire en sorte que le mariage perdure, alors que dans la société occidentale, il suffit d’une moindre discorde pour le faire éclater. Lorsque, dans les moments de lassitude, j’éprouve parfois l’envie d’aller au restaurant ou au bar, je chasse ces idées hérétiques de mon esprit en conjurant le diable et en invoquant Dieu. Le fait d’être devenue musulmane a radicalement changé ma vie. Outre la paix spirituelle, l’Islam a donné un sens à ma vie. Le fait d’être britannique et musulmane n’est pas chose inconciliable et je m’attends à ce que, d’ici 20 ans, le nombre de britanniques musulmans égalise le nombre des immigrés. Devenir une musulmane ne signifie pas revenir en arrière, car, pour moi, c’est la liberté intégrale que j’ai gagnée”.
Pour sa part, Houda Khattab raconte : “Je suis née à Blackpool, sous le prénom de Samantha, fille d’un contrôleur d’une centrale nucléaire. J’ai embrassé l’islam alors que j’étais encore étudiante à l’Université et épousé Nasser, ingénieur civil syrien ; nous avons deux enfants et vivons à Milton Keynes où je m’adonne à l’élaboration d’ouvrages sur l’islam. Ma famille n’est pas pratiquante, mais malgré cela, on nous envoya, mes frères et moi-même, pendant nos premières années d’école, à l’enseignement religieux dominical. Nous avons été ainsi élevés à la manière des familles anglaises respectables. A l’âge de douze ans, mes parents ont divorcé, ce qui m’a profondément bouleversé. Bien que j’étais la première en classe, l’école ne m’apportait aucun plaisir. J’avais un petit cercle d’amis, et en dépit de l’insistance de mes camarades de classe, je n’assistais pas aux surprises parties, pas plus que je ne me livrais à l’alcool, à la cigarette ou à la drogue, quoique j’avais essayé de boire de l’alcool à un certain moment de mes études.
“Ma vie sociale se limitait au Club de la Jeunesse, relevant de l’église. J’allais aux surprises parties mais je n’avais pas d’amant, préférant la compagnie des filles. Ce n’était pas vraiment par timidité, car j’aimais sortir et m’amuser, mais j’avais le sentiment instinctif qu’il n’était pas sain pour une fille d’avoir des amants, d’autant que j’étais convaincue qu’il était essentiel que je conserve ma virginité jusqu’au mariage.
“Je me suis inscrite après mes études au lycée – qui ont été sanctionnées par de très bonnes notes – à l’Institut des Etudes orientales et africaines de l’Université de Londres pour étudier la langue arabe. A ce moment, mes idées sur l’islam étaient encore confuses. Mais à peine avais-je amorcé l’étude de la langue arabe que je me suis trouvé attirée par la méthode islamique. L’un de mes encadrants était un musulman. Je commençais à rencontrer des musulmans, à voir leur mode de vie, ce qui m’a vraiment impressionnée. J’ai constaté la manière de vivre des familles musulmanes, même lorsqu’elles sont dispersées à travers le monde, ce qui m’amena à faire la comparaison avec ma propre famille. Si leur mode de vie m’a séduite, les valeurs morales du système islamique m’ont fascinée, et j’étais d’autant plus aisé d’apprendre que les relations sexuelles prénuptiales sont interdites, car cela raffermissait ma propre conviction en la matière. Mais ce qui me plaisait le plus en l’Islam était le voile que les femmes musulmanes portent en présence d’hommes étrangers, en ce sens qu’il écarte la fatuité de concentration sur le corps de la femme, ce dont j’ai longtemps souffert pendant mes années d’études.”
Houda souligne que le regard que porte l’islam sur le corps de la femme est différent de celui de la culture occidentale qui, d’une part, incite la femme à mettre en exergue son sex-appeal et, d’autre part, l’accuse d’exciter les hommes au point de la violer. Or le voile est une indication on ne peut plus catégorique que la femme n’a pas été créée pour le culte de son corps. ” Après les vacances des premières Pâques suivant ma conversion, je suis parvenue à la conviction que j’en savais beaucoup sur l’islam, mais je me rends compte que tous les jours j’en apprends de nouveau. Je me suis rendue à la mosquée de Regent Park de Londres (mosquée du Centre culturel islamique) où j’ai rencontré Youssef Islam, ancien chanteur de pop (Cat Stevens) et une femme américaine qui a embrassé l’islam et avec lesquels j’ai passé de longs moments. Deux mois après notre rencontre, j’ai décidé d’annoncer à la mosquée ma conversion à l’islam en présence d’un groupe de femmes que j’ai connues à la mosquée entre-temps.
“J’ai donc prononcé les deux chahadat, qui ne sont tout simplement que l’acte de foi qui consacre la conversion à l’islam. J’ai été invitée ensuite par l’une des femmes qui voulut célébrer mon islamité, mais aussi exprimer la joie de m’accueillir comme une nouvelle musulmane. Les sentiments que j’éprouvais étaient un mélange d’éblouissement et de satisfaction, semblables à ceux qu’éprouve celui qui rentre chez lui après une longue absence. Après cet événement, j’ai déménagé dans une résidence de femmes musulmanes, où j’ai appris à vivre comme elles.”
Houda poursuit en précisant : “J’ai trouvé certaines choses pratiques en islam plus faciles que d’autres. Par exemple, faire les cinq prières quotidiennes n’était pas chose ardue, alors que l’adaptation au port du voile a réclamé six mois. J’étais inquiète de ce que les gens allaient penser, mais j’ai graduellement repris confiance au point que mon habillement (voilée) fait désormais partie de mon paysage vestimentaire habituel. J’ai changé mon nom, devenu Houda, c’est-à-dire la guidance et la bonne voie, ce qui correspond à mon impression que ma vie recommence à nouveau après mon islamité. Ma famille, pour qui ma conversion fut perçue comme un choc, continue cependant de m’appeler Sam.
“Mon père voyait en tout cela une main étrangère et ma famille, qui éprouvait le sentiment que l’islam m’a éloigné d’eux, continuait à penser que ce n’était qu’une velléité passagère. Mais progressivement, ils ont appris à s’acclimater avec mon islamité.
“C’est après ma conversion que j’ai pu distinguer mes vrais amis. Quelques-uns s’étaient étonnés, mais m’ont conservé leur amitié, alors que d’autres étaient totalement indifférents. Mon mariage, quant à lui, date de la période universitaire. Je voulais un mariage islamique traditionnel, mais j’ai renoncé à cette idée ayant remarqué que certains musulmans me considéraient comme un visa d’entrée pour leurs proches parents en Angleterre. Je me suis alors adressée à une amie de confiance pour m’aider à trouver un époux musulman convenable.
“C’est ainsi que j’ai rencontré Nasser, un ingénieur civil syrien qui habite en Grande-Bretagne. J’étais ce jour sous l’effet d’une vive tension. J’ai pris cependant soin de paraître élégante et belle, et cette soirée a été, pour nous deux, le point de départ d’une rencontre durable. Je cherchais un homme musulman qui serait à la fois l’époux et l’ami qui m’inciterais intellectuellement à mieux connaître l’islam.
“Nous nous sommes quittés ce jour, chacun de nous pensant à l’autre. J’éprouvais déjà de l’amour pour lui, et le lendemain j’appris que c’était réciproque. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois par la suite, avant de nous fiancer. Six mois après, c’était le mariage. Je pense qu’un mariage pareil suscitera une grande inquiétude chez les femmes occidentales dans la mesure où les relations sexuelles avec leurs partenaires ne sont pas établies au préalable pour garantir, selon elles, la pérennité potentielle du mariage. Moi je m’inquiétais surtout au plan de l’affinité avec Nasser, quand bien même il fut captivé par mon charme dès notre première rencontre. Toujours est-il que le mariage fut une étape que nous traversâmes ensemble. Mais comme dans toute vie conjugale, nous sommes passés par des hauts et des bas, et nous avons œuvré conjointement à rendre notre mariage heureux et vivre dans l’intimité autant que faire se peut. Mon mari était gracieux et attentionné, bien que je ne m’imaginais pas épouser un homme corpulent. Il était cependant beaucoup plus important pour moi qu’il soit davantage un ami qu’un simple époux.
“Nasser ne m’a jamais vue sans le hijab, jusqu’au jour de nos noces, et j’ignorais s’il avait une quelconque idée de mes qualités. Nous avons vogué, fort heureusement, dans le bonheur. Mais comme toute épouse, il fallait que je fasse la cuisine, surtout pour nos invités. Nasser ignorait tout de la cuisine bien qu’il m’ait suggéré certains plats syriens.
“Notre vie a été organisée à la manière traditionnelle. Il travaillait à plein temps, et moi à temps partiel, de sorte que je m’occupais du ménage. C’est ainsi que se déroulait notre vie, chacun de nous appréciant le rôle de l’autre. Evidemment, j’eusse souhaité qu’il change plus souvent les couches des bébés, mais sur ce terrain, mon frère n’est pas meilleur…”