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Fond historique
Conceptions, analyses et réflexions erronées sur la situation des femmes dans l’Histoire de l’humanité
Je suis étonné qu’à part quelques exceptions, cela a été le cas partout. Pourquoi l’humanité insiste-t-elle sur cette conception erronée sur l’homme et la femme. A part dans les enseignements des prophètes divins, toutes les interprétations, les analyses et les pensées humaines ont une conception erronée du statut de l’homme et de la femme. La conception de la relation entre les hommes et les femmes est aussi une conception erronée. Même dans les grandes civilisations antiques comme les civilisations romaines et perses, la conception de la femme était erronée[1].
Droit de vote et de propriété pour les femmes, et préparation pour leur présence sur la scène politique et sociale après l’émergence de l’Islam
Dans l’Islam, les femmes jouissent du droit de propriété et de vote, et de la possibilité d’une présence dans les domaines politiques et sociaux.
Ô Prophète ! Quand les croyantes viennent te prêter serment d’allégeance, [et jurent] qu’elles n’associeront rien à Allah, qu’elles ne voleront pas, qu’elles ne commettront pas d’adultère, qu’elles ne tueront pas leurs enfants, qu’elles ne commettront aucune infamie ni avec leurs mains ni avec leurs pieds, et qu’elles ne rejetteront pas ce qui est convenable, alors accepte leur serment d’allégeance et implore Allah pour leur pardon. Allah est certes, Pardonneur et Très Miséricordieux. [Coran 60: 12.]
Les femmes se rendaient auprès du Saint Prophète (SAWA) afin de lui prêter serment d’allégeance. Le Saint Prophète (SAWA) n’a jamais dit que seuls les hommes devaient lui prêter serment d’allégeance et forcer leurs épouses à accepter leur avis. Il a annoncé que les femmes elles aussi, pouvaient lui prêter serment d’allégeance. Il a annoncé que les femmes devaient aussi exprimer leur avis sur le gouvernement islamique et le nouveau système social et politique. Les Occidentaux ont 1300 ans de retard par rapport à l’Islam à cet égard, malgré toutes leurs prétentions. Il en est de même pour la question de la propriété privée et certaines autres questions sociales et politiques.[2]
Participation des femmes aux batailles après l’émergence de l’Islam, à côté de l’éducation des enfants et du respect du Hijab
Les premières années après l’introduction de l’Islam, les femmes soignaient les soldats blessés, cette charge était principalement assumée par les femmes, et le visage couvert elles se battaient même parfois à l’épée, au milieu du champ de bataille. Elles prenaient également soin de leurs enfants dans l’environnement familial, et les élevaient de manière islamique, sans manquer d’observer les règles du Hijab parce que ces tâches ne sont absolument pas contradictoires[3].
Les progrès scientifiques des femmes
Jusqu’en 1947 en Angleterre, les femmes qui avaient terminé leurs études n’étaient pas autorisées à obtenir des diplômes. On disait que les femmes ne devaient pas recevoir de diplômes officiels. Ces mêmes états aujourd’hui, prétendent défendre les droits des femmes et accusent la République islamique. Pendant les années où la culture occidentale humiliait les femmes de cette manière, dans l’Iran islamique « Banuye Isfahani » [la Dame d’Ispahan] recevait des plus grands jurisconsultes islamiques de son temps la permission de donner des avis en jurisprudence islamique, et enseignait la philosophie et le fiqh à Ispahan. Voilà les positions de l’Islam à cet égard[4].
Injustices et violation des droits des femmes dans les sociétés européennes
Bien entendu, dans l’Histoire de l’Europe, des femmes sont devenues reine ou faisaient partie de la noblesse.
Mais la question de la femme ne se limite pas à la situation de certaines femmes ou à celle des femmes qui venaient de familles ou de classes sociales privilégiées. Les discriminations ont toujours existé. Il y a eu des femmes qui ont atteint des postes élevés. Par exemple, elles sont devenues reine d’Angleterre et ont légué ces avantages à leur famille et leurs descendants mais ce n’est pas le cas de toutes les femmes.
Les femmes ne jouissaient d’aucun droit dans la société, ce qui est contraire aux points de vue des religions divines y compris l’Islam qui est resté intact[5].
Privation des droits humains les plus fondamentaux jusqu’au début du XXème siècle
En dépit de toutes les prétentions de l’Occident avec cette culture de la nudité généralisée et croissante, et l’encouragement à une mixité sans limites et sans contrôle, présentés comme des signes de respect envers les femmes, les femmes n’avaient pas le droit de disposer de leurs richesses jusqu’au début du XXème siècle. C’était leurs maris qui avaient le plein contrôle sur leurs richesses. Quand une femme se mariait, ses biens passaient à son mari et elle perdait tous ses droits de propriété. Ce n’est qu’au début du XXème siècle que les femmes ont acquis le droit de propriété et d’emploi. Les femmes se sont vu refuser les droits humains les plus fondamentaux jusqu’au début du XXème siècle.[6]
Les femmes étaient privées du droit de vote et de propriété jusqu’au milieu du XXème siècle
Aujourd’hui les Européens affirment que les femmes sont libres en Europe alors qu’elles n’avaient pas le contrôle de leur fortune personnelle il y a seulement un demi-siècle. Par exemple, il y a 50 ou 60 ans, une européenne ou une américaine millionnaire n’avait pas le droit de disposer de sa fortune. Elle devait donner sa fortune à son mari, son père ou son frère qui l’utilisaient comme ils le souhaitaient.
Jusqu’aux 2èmes et 3èmes décennies du XXème siècle, les femmes ne jouissaient pas du droit de propriété dans les pays occidentaux. Une femme qui se mariait ne pouvait disposer de ses biens sans la permission de son mari. Comparez cela avec les principes de l’Islam où les femmes jouissent d’une totale indépendance économique.[7]
Dans le monde occidental et les pays européens qui se prétendent les avocats des droits des femmes, non seulement les femmes n’avaient pas le droit de voter et d’exprimer leurs opinions mais elles étaient également privées du droit de propriété jusqu’aux premières décennies du XXème siècle. Les femmes n’avaient même pas le droit de disposer de leur héritage et c’était leur mari qui disposait de leurs biens[8].
Le monde occidental a traîné des femmes dans la décadence. Il y a 60 ou 70 ans, dans toute l’Europe et dans les pays occidentaux, les femmes ne pouvaient vivre que sous la domination des hommes, leurs maris ou les propriétaires d’usines et de fermes. Les femmes n’avaient aucun des droits fondamentaux dont l’être humain doit jouir dans une société civilisée. Elles n’avaient ni le droit de vote ni le droit de propriété ni le droit de s’engager dans le commerce. Plus tard, ils ont entraîné des femmes dans le travail et les activités sociales et les ont abandonnées sans aucune protection, au milieu d’une société où tout était prêt pour leur chute[9].
Vous savez que dans toute l’Europe jusqu’à la deuxième décennie de ce siècle, aucune femme n’a eu le droit de vote ni le droit de profiter de ses richesses dans ces soi-disant démocraties.
A partir des années 1916-1918, les pays européens ont progressivement décidé de donner aux femmes le droit d’exprimer leurs opinions, de gérer leurs biens et de jouir des mêmes droits sociaux que les hommes.
Par conséquent, l’Europe s’est réveillée très tard. L’Europe a très tard compris la vérité et il semble que l’Europe par ce tumulte et ces mensonges, cherche à réparer ou cacher le temps perdu[10].
L’industrialisation et le besoin de main-d’œuvre à bon marché derrière le slogan de « la libération des femmes »
Avec l’industrialisation dans les premières décennies du 19ème siècle en Europe, les capitalistes occidentaux ont créé de grandes usines et ressenti le besoin d’une main-d’œuvre moins chère, moins exigeante et plus docile.
Ils ont par conséquent, commencé à parler de « la liberté des femmes » pour sortir les femmes du milieu familial et les envoyer dans les usines en tant que main-d’œuvre moins couteuse, pour se remplir les poches et faire perdre aux femmes leur dignité et leur amour-propre.
Aujourd’hui le slogan de « la liberté des femmes » dans le monde occidental, n’est qu’un effort pour continuer dans la même voie. Par conséquent, l’oppression dont les femmes occidentales ont été victimes et la conception erronée de la femme dans la culture et la littérature occidentale, sont sans précédent dans toute l’Histoire de l’humanité. Auparavant, les femmes étaient opprimées partout dans le monde, mais cette oppression généralisée et globale, est un phénomène de l’époque contemporaine et le résultat de la civilisation occidentale[11].
La culture de la nudité et la mixité incontrôlée et sans limites, au début du XXème siècle
En Europe, une fois qu’une femme se mariait et s’installait chez son mari, non seulement son corps mais aussi ses richesses et les biens qu’elle avait reçus de son père ou de sa famille, devenaient la possession de son mari. C’est une vérité que les Occidentaux ne peuvent nier. Quand un mouvement cherche à promouvoir les droits des femmes dans une telle atmosphère extrémiste, d’autres forces extrémistes vont naturellement apparaitre. C’est ainsi que la corruption et l’immoralité se sont introduites dans les sociétés occidentales au nom de « la libération des femmes » qui ont terrifié les intellectuels occidentaux. Aujourd’hui, certains réformateurs et sages occidentaux, et ceux qui se soucient du bien-être de la société occidentale, sont terrifiés et inquiets de ce qui s’y passe, sans pouvoir y faire face[12].
Le manque d’attention à la famille et à l’éducation des enfants
La situation des femmes occidentales était différente dans le passé. Depuis 30, 40 ou 50 ans, la situation des femmes occidentales en particulier aux Etats-Unis et dans certains pays européens, s’est aggravée de jour en jour.
Le jour où les femmes occidentales ont pris ce mauvais chemin [en négligeant la famille et l’éducation des enfants], elles ne pensaient pas que leur société et leur pays atteindraient une telle situation en 30, 40, 50 ans, et que des enfants de 12 ans porteraient des armes et des couteaux dans leurs poches pour tuer les gens en plein jour ou la nuit, dans différents quartiers de New York, de Londres ou d’autres villes occidentales, sans aucun scrupules. C’est leur situation actuellement et c’est ce qui arrive lorsque le foyer familial est détruit[13].
La destruction de la dignité, de l’honneur et de la vertu des femmes
Aujourd’hui il y a une grande différence entre la situation de nos femmes et la situation de celles qui vivaient sous le règne du régime oppressif des Pahlavis. Il ne restait plus rien de la personnalité des femmes à cette époque. Ils avaient détruit tout ce qui touchait à leur honneur, leur hijab, leur dignité et leur pureté, en particulier dans les grandes villes. Aujourd’hui, la situation n’a rien de comparable mais nous avons besoin de l’améliorer bien que ce que nous avons atteint, n’ait rien de comparable avec la situation à cette époque[14].
Les excès de l’Occident dans la promotion de la corruption morale et du manque de pudeur
Avant la Révolution au cours des années 1340 et 1350 [1960-70], j’ai prouvé clairement à nos jeunes au cours de mes discours, que notre situation était pire que celle des pays européens en termes d’immoralité, de corruption morale et de laxisme vestimentaire. C’était la vérité. J’en étais bien informé[15].
J’ai connu la situation de notre société avant la Révolution. A cette époque, notre pays, notre société et nos femmes avançaient sur une pente horrible et dangereuse. Etant donné qu’à cette époque, les femmes de notre pays imitaient aveuglement les Européennes, dans certains cas, leur situation était pire que la situation des femmes européennes d’après ce que nous avons vu sur les photos, tiré de nos entretiens avec ceux qui avaient voyagé en Europe ou des rapports sur la situation des femmes européennes. C’est ce genre de situation qu’ils cherchaient à promouvoir dans notre société. [16]
L’encouragement au luxe et au consumérisme, et la transformation des femmes en produit de consommation
Il y a des oppressions qui ont été imposées aux femmes et sont reconnues comme telles mais aussi d’autres oppressions qui ne sont pas reconnues comme telles mais en font partie comme la publicité du luxe, du consumérisme et de maquillages inutiles et coûteux, et la transformation de la femme en un produit de consommation qui constitue une grande oppression envers les femmes.
Aucun modèle d’oppression n’est plus grave que ce dernier car il aboutit à faire oublier aux femmes l’objectif de la vie et l’idéal de perfection, en les occupant à des affaires banales et sans valeur. C’est ce que le régime de la monarchie faisait et qu’il fallait arrêter. Bien sûr, la situation s’est beaucoup améliorée au début de la Révolution mais cette question plus tard, a été négligée et il est nécessaire de planifier avec précision à cet égard.[17]
C’est cette mauvaise éducation occidentale qui a développé chez les femmes iraniennes une tendance au maquillage, à un mode de vie luxueux, aux ornements inutiles et à l’exhibitionnisme.[18]
Sortie des filles et des femmes de l’environnement sain de la famille pour le bourbier de la perversion morale
A l’époque du Shah (Taghut), des femmes accompagnaient les différentes délégations mais leur présence n’avait qu’un usage protocolaire. Le but était de montrer leur visage et leur corps aux autres. Aujourd’hui, la présence des femmes musulmanes dans les différentes réunions et conférences internationales, et dans les différents centres scientifiques et universitaires, a des objectifs scientifiques, politiques et sociaux. Ces acquis sont précieux. A cette époque, ils sortaient les filles de leur famille chaleureuse et sécurisante, et sous couvert d’appellations comme « Miss Iran », les noyaient dans le cloaque de la perversion[19].
Reza Khan quand il revint de ses périples en Occident, nous apporta comme cadeaux les vêtements occidentaux et l’interdiction du Hijab. Il imposa ces nouveaux comportements au peuple d’Iran par la force des baïonnettes et la répression pour laquelle il était renommé. Il força les gens à porter des vêtements courts et un modèle spécial de chapeau, et plus tard changea d’avis et ordonna le port de ce qui était connu à cette époque sous le nom de chapeau Pahlavi. Si quelqu’un osait porter un autre chapeau ou une femme des vêtements longs, ils étaient bastonnés ou exilés. C’est ce que l’Occident nous a apporté. Les femmes n’étaient plus autorisées à porter le hijab, pas seulement le tchador qui avait déjà été interdit mais elles étaient aussi frappées pour avoir porté un foulard trop serré. Pourquoi ? Parce que les femmes occidentales se promenaient la tête nue. C’est tout ce qu’ils avaient appris et apporté de l’Occident[20].
Ebranlement des fondements moraux du pays et anéantissement du Hijab, de la morale et des limites entre hommes et femmes
Savez-vous quelle était la situation de notre pays avant la Révolution ? Savez-vous comment ils ont sapé les fondements moraux de cette nation en cinquante ans, de manière délibérée et programmée ? Savez-vous ce qu’ils ont fait avec les femmes et les filles iraniennes ? Si vous connaissiez ces réalités, vous comprendriez à quel point des jeunes purs et croyants, filles ou garçons, aux différents niveaux de la société, ont de la valeur.[21]
Aujourd’hui, le nombre absolu et proportionnel des femmes dans la recherche, des professeures, des femmes scientifiques dans différents domaines, des intellectuelles, des écrivaines, des poétesses, des femmes artistes et peintres, est beaucoup plus élevé qu’à l’époque du Taghut (le régime du shah), où le hijab, la chasteté et les limites entre hommes et femmes, avaient été totalement détruites, au nom du soutien aux femmes, et où ils encourageaient des comportements immoraux. Dans certains cas, leur attitude était encore pire et plus radicale que dans certains pays européens[22].
La décadence des femmes obligées de choisir une fausse personnalité par le biais de l’exhibitionnisme et d’occupations futiles
Ils ont forcé les femmes à se créer une fausse personnalité et des comportements exhibitionnistes. Ce fut une décadence pour les femmes et non une amélioration ou un progrès. Existe-t-il un plus grand crime contre une femme que de l’occuper avec des produits cosmétiques, la mode, son apparence physique, les vêtements, les bijoux et les ornements, et de l’utiliser comme instrument pour atteindre des objectifs différents, en lui fermant les portes de la politique, de la morale et de l’éducation ? C’est ce qui a été progressivement accompli sous le régime des Pahlavi conformément à un plan précis[23].
Des vêtements et des comportements féminins anti-islamiques
Chaque fois qu’on visitait un endroit pendant le régime de Taghut, nous sentions que tout était anti-islamique. Les gens pieux et religieux étaient traités avec méchanceté, froideur ou mépris. Le comportement des femmes, leurs vêtements, le comportement des hommes et des comportements indécents de la part de certains hommes et de certaines femmes étaient tous anti-islamiques[24].
L’entrée dans le domaine scientifique exigeait le renoncement à la religion, à la piété, à la chasteté et à la dignité islamique
Dans la société intoxiquée du système monarchique maléfique, les femmes étaient vraiment opprimées. Si une femme voulait entrer dans les activités scientifiques, elle devait renoncer à sa religion et à sa vertu. Il était impossible pour une femme musulmane, d’observer le hijab et de préserver sa dignité dans les universités, les milieux éducatifs et les centres scientifiques et culturels. Cela n’était pas possible. Il était impossible pour une femme religieuse de se promener librement dans les rues de Téhéran et d’autres villes, en préservant sa dignité islamique et avec un hijab même partiel. Elle ne pouvait pas sortir sans être attaquée verbalement ou physiquement, par des individus immoraux ou des gens attirés par la corruption et le comportement immoral importés de l’Occident. Ils avaient rendu impossible pour la plupart des femmes, la possibilité d’acquérir des connaissances dans ce pays. Je ne parle pas des exceptions. En général, il n’était pas possible pour les femmes d’entrer dans le domaine scientifique à moins de renoncer à leur hijab, à leur piété et à leur dignité islamique[25].
C’était la même chose dans les domaines politiques et les activités sociales. Si une femme souhaitait atteindre une position sociale ou politique à l’époque des monarchies iraniennes, elle devait renoncer à son hijab, à sa pudeur et à sa dignité islamique. Bien entendu, cela dépendait du caractère et des capacités de la femme[26].
Les femmes qui observaient le hijab étaient exposées à des moqueries et des traitements inhumains
A l’époque du Taghut (la monarchie), un nombre limité de femmes et de filles portaient le hijab dans les universités. Elles étaient la cible des moqueries. Ce comportement est inhumain, indécent et erroné car il ne faut pas se moquer des gens qui sont différents ou les trainer dans la boue comme le font les médias occidentaux aujourd’hui[27].
Dans nos universités et en particulier à l’Université Shahid Beheshti, il y avait un certain nombre de jeunes religieux et pratiquants. Vous les reconnaîtriez si je mentionnais leur nom. Certains d’entre eux étaient mes amis ou mes proches. Les étudiants pratiquants de cette université qui s’appelait à l’époque, « L’université nationale d’Iran », me racontaient certaines choses sur les conditions des universités. Tout d’abord, il n’y avait aucun lieu pour la prière et encore moins pour les cérémonies religieuses. Ils avaient eux-mêmes ramassé une somme d’argent et avaient construit une petite salle de prière. Mais le gouvernement ne permettait pas de telles choses. C’était le cas à l’Université Shahid Beheshti dont les étudiants étaient principalement issus de familles riches et aristocratiques. Cette université était devenue un centre de corruption et d’immoralité ainsi que les autres universités. Les étudiants et les professeurs croyants et pratiquants, étaient vraiment sous pression dans les universités. La situation était la même dans notre société dans son ensemble. Une femme qui voulait observer son hijab sans porter le tchador ni se couvrir le visage, en portant un hijab partiel et normal, ne pouvait pas se déplacer dans les rues en sécurité. [28]
Notes:
[1]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d’une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[2]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Septembre 2000, lors d’une réunion avec un grand nombre de femmes iraniennes
[3]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d’une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[4]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 4 Juin 1997, au sanctuaire de l’imam Khomeiny (ra)
[5]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d’une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[6]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 25 Décembre 1991, lors d’une réunion avec un groupe de femmes à l’occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[7]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 4 Juin 1997, au sanctuaire de l’imam Khomeiny (ra)
[8]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Septembre 2000, lors d’une réunion avec un grand nombre de femmes iraniennes
[9]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d’une réunion avec un groupe de femmes iraniennes
[10]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d’une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[11]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Décembre 1992, lors d’une réunion avec les femmes iraniennes à l’occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[12]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Octobre 1997 à l’occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (SA) au stade d’Azadi à Téhéran
[13]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d’une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[14]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Septembre 1991 à la séance inaugurale du 7ème sommet des dirigeants de la prière du vendredi
[15]. Partie de sermons du Guide suprême, prononcé lors de la prière du vendredi le 1 Octobre, 1999
[16]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d’une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[17]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 6 Janvier 1991, lors d’une réunion avec les membres du Conseil socioculturelle pour les femmes
[18]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Octobre 1997 à l’occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (SA) au stade d’Azadi à Téhéran
[19]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Octobre 1994, lors d’une réunion avec un groupe d’infirmières
[20]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 2 Mai 2001, lors d’une réunion avec la jeunesse iranienne et les enseignants dans la ville de Rasht
[21]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Mai 2003, lors d’une réunion avec des étudiants de l’Université Shahid Beheshti
[22]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 4 Juillet 2007, lors d’une réunion avec les femmes saillantes iraniennes à la veille de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[23]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d’une réunion avec un groupe de femmes iraniennes
[24]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 26 Août 1992, lors d’une réunion avec les membres d’associations islamiques des universités iraniennes
[25]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d’une réunion avec un groupe de femmes iraniennes
[26]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d’une réunion avec un groupe de femmes iraniennes
[27]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d’une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[28]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Mai 2003, lors d’une réunion avec des étudiants de l’Université Shahid Beheshti