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La bataille d’Uhud (partie I)
Elle s’appelle de cette manière car cela correspond au mont Ouhoud (ou Uhud). Ce dernier se situe à 3 kilomètres de Médine au nord. La bataille d’Ouhoud se déroule la journée du 7 du mois de chawal juste après le ramadan.
Bataille d’Uhud fut l’une des célèbre Razzia (Ghazwa) du Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) contre les polythéistes de La Mecque, et elle a eu lieu en l’an 3 H.L / 625, près de la montagne d’Uhud.
Suite à la bataille de Badr, les gens de Quraysh, se préparèrent pour une nouvelle bataille afin de venger leurs pertes, sous la direction de Abû Sufyân, le commandant de l’armée. Le Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) et les membres supérieurs d’ Ansâr et de Muhâjirûn prévoyaient de se battre contre les Quraysh à l’intérieur de la ville de Médine; tandis que les jeunes musulmans ainsi que Hamza b. Abd al-Muttalib, l’oncle du Prophète, avaient l’intention de se battre en dehors de la ville. Finalement, le Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) a décidé d’accepter l’avis de ces derniers et de sortir de la ville.
Résumé:
Au cours de la troisième année de l’Emigration, les infidèles mecquois préparèrent une armée forte de trois mille hommes (cinq mille selon certaines sources), sous le commandement d’Abû Sufiyân, et envahirent Médine, et livrèrent bataille aux Musulmans dans un endroit aride, Ohod, situé à l’extérieur de la ville.
Au cours de cette bataille, le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) commandait une armée de sept cents Mujâhidîne (combattants) musulmans. Là encore, les Musulmans furent victorieux au début mais, en raison de la défaillance de certains d’entre eux, les forces de l’Islam durent essuyer des revers, les infidèles les ayant attaqués de tous côtés, et à un moment ils furent complètement encerclés.
Dans cette bataille, les pertes subies par les Musulmans furent très lourdes. En effet, Hamzah, l’oncle paternel du Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille), ainsi qu’environ soixante-dix Compagnons, en majorité des Ançâr, tombèrent en Martyrs. Le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) lui-même fut blessé au front, et l’une de ses dents de devant fut cassée. Un infidèle qui toucha le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) s’écria : «J’ai tué Muhammad !» Sur ce, la panique s’empara de l’armée musulmane, et le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) fut abandonné avec ‘Alî et un petit nombre de fidèles lesquels, excepté celui-ci, tombèrent tous en martyrs.
Seul l’Imam ‘Alî (Paix et salut sur lui et sa sante famille) continua à défendre le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille), en affrontant, au péril de sa vie, l’armée ennemie. Abû Sufiyân, content de ce succès initial, se résolut à se retirer et à regagner La Mecque. Les déserteurs de l’armée musulmane retournèrent enfin vers le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) et exprimèrent leur souhait de combattre à nouveau.
Après s’être éloignés de plusieurs kilomètres d’Ohod, les incroyants regrettèrent d’avoir abandonné le champ de bataille sans avoir obtenu une victoire totale sur les Musulmans. Ils n’avaient ni pris les enfants et les femmes comme prisonniers de guerre, ni pillé les biens de l’ennemi. Ils décidèrent donc de revenir à Médine dans ce but. Mais ils reçurent entre-temps des nouvelles faisant état du rassemblement et de la réorganisation des combattants musulmans en vue de les pourchasser et d’obtenir sur eux une victoire décisive. Effrayés par ces nouvelles, ils abandonnèrent l’idée d’attaquer à nouveau Médine.
Evidemment, ce qu’ils avaient entendu à propos des intentions des Musulmans était vrai. Sur Ordre d’Allah, le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) avait, en effet, réorganisé son armée qu’il avait placée sous le commandement de l’Imam ‘Alî (Paix sur lui), et il avait demandé à celui-ci d’aller à la poursuite des infidèles. Car bien que les Musulmans aient subi de lourdes pertes dans cette bataille, leur défaite eut plutôt un effet très bénéfique pour eux car elle leur servit de leçon : la défaite était une punition pour avoir désobéi au Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille).
Finalement, les deux armées prirent rendez-vous pour une nouvelle bataille, l’année suivante, dans la plaine de Badr.
Le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) se présentera au rendez-vous, à Badr, à la tête de son armée, mais l’ennemi y sera absent…
Après cette bataille, les Musulmans progressèrent partout dans la péninsule Arabique, à l’exception de la région de La Mecque et de Tâ’if.
Détaille:
Le contexte de la bataille d’Uhud
La bataille de Badr est vécue comme une grande honte, un déshonore pour les Qorayshites. Ils ne supportent pas cette défaite et ils veulent se venger.
Ce fut une honte car le camp mecquois a perdu plusieurs hommes dont des notables de premier ordre dont leur chef Amr ibn Hisham (Abou Jahl).
Abou Sufyan est devenu le chef des mecquois suite à cet événement où plusieurs dirigeants sont décédés. Lui et les mecquois voulaient lancer un raid contre la ville de Médine directement. Pour cela, il fallait préparer un plan de bataille qui n’échouera pas. Pour financer cette campagne militaire, il a été décidé de recourir aux bénéfices tirés de la caravane qui avait été sauvée de la bataille de Badr. Le Coran mentionne cet aspect dans la sourate le Butin (Al Anfal) verset 36 :
إِنَّ الَّذِينَ كَفَرُوا يُنفِقُونَ أَمْوَالَهُمْ لِيَصُدُّوا عَن سَبِيلِ اللَّـهِ ۚ فَسَيُنفِقُونَهَا ثُمَّ تَكُونُ عَلَيْهِمْ حَسْرَةً ثُمَّ يُغْلَبُونَ ۗ وَالَّذِينَ كَفَرُوا إِلَىٰ جَهَنَّمَ يُحْشَرُونَ
“Les infidèles dépensent leurs richesses pour détourner les autres de la voie de Dieu ; ils les dépenseront toutes. Un regret très amer en sera le fruit, et ils seront vaincus. Les infidèles seront réunis enfin dans l’enfer. ”
Dans ce verset, le saint Coran indique que les païens de la Mecque avaient dépensé leurs richesses pour entraver la mission divine du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), afin que les gens ne l’écoutent pas.
Ils faisaient des propagandes contre le messager de Dieu et contre l’Islam.
Ils essayaient de décourager le vénéré messager de Dieu et de détourner les gens qui avaient cru en Islam du chemin qui les conduirait vers le salut et la grâce du Seigneur.
Après l’hégire du Prophète et de ses adeptes de la Mecque à Médine, les païens dépensèrent leurs richesses pour mener la guerre contre les musulmans et pour détruire la communauté islamique qu’ils avaient créée à Médine.
Entre ces 2 batailles, il y a eu plusieurs escarmouches dont en internes à Médine. La voie commerciale pour remonter vers le nord en Syrie était devenue difficile car il fallait passer près la place forte des musulmans. Ces derniers pouvaient se déplacer et envoyer une expédition contre les caravanes. Ce qui inquiéta les mecquois. Ils ne pouvaient plus tolérer cet état de fait. Il fallait réagir.
. Pour ce faire, Abu Sufyân persuada Amr b. Al-‘Âs, Ibn. Zuba’ri et Abû Azza pour motiver et recueillir d’autres tribus à son armée pour la nouvelle bataille.[1] Puis ils commencèrent leur campagne vers Médine avec environ trois mille soldats. Selon la narration de Vaqidî, le Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sante famille) avait été secrètement informé de l’arrivée de l’armée de Quraysh vers Médine, par une lettre de la part de ‘Abbâs b. Abd al-Muttalib, son oncle, à Quba près de Médine.[2] Mais d’autres hadiths n’ont pas mentionné cette lettre adressée au Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sante famille).[3]
Le 5ème jour de Shawwâl, l’armée Mecquoise est arrivée à la région d’Urayd près du mont Uhud.[4] Un des compagnons du prophète l’informa du nombre et de leur équipement de la guerre. Il est rapporté que quelques membres supérieurs de Banû Khazraj et de Banû Aws dont Sa’d b. Ma’âdh, Usayd b. Hudayr et Sa’d b. ‘Ubâda, veillaient toute la nuit jusqu’au matin du vendredi dans une mosquée, dans la crainte de l’attaque de Quraysh.[5]
Consultation du prophète (Paix et salut sur lui et sa sante famille) avec Sahaba
Vendredi, le Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sante famille) se réunit sur la meilleure façon de se défendre contre les ennemis. Le Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sante famille) et beaucoup de membres supérieurs d’Ansâr et Muhâjirûn ont suggéré qu’il serait plus sûr de lutter contre eux dans Médine, tandis que les jeunes musulmans et aussi Hamza b. Abd al-Muttalib discutaient pour se battre avec eux en dehors de Médine. Finalement, le Prophète décida d’accepter les vœux de ce dernier.[6]
Sortie du Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sante famille) de Médine
Le Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sante famille) a préparé son armée et a marché vers Uhud avec mille soldats.[7] Ils passèrent la nuit à Chaykhan, à mi-chemin entre Médine et Uhud, et continuèrent leur route le matin.[8]
Avant la bataille d’Ohod
La tension entre les 2 camps est palpable. La bataille d’Ohod est proche. Alors que les musulmans étaient sortis avec une armée de 1000 hommes, un événement se produisit. Après la prière de l’aube, l’hypocrite Abdoullah ibn Ubayy fit volte-face en se retirant lui et ses partisans. 300 combattants manquaient et l’armée se retrouva à 700 hommes contre 3000 hommes de l’armée adverse.
Ce personnage voulait accélérer la chute du Prophète car il avait perdu sa position de leader à Médine avant sa venue. Par cette action de traîtrise il voulait saper le moral du reste des forces musulmanes. Cela aurait pu réussir car d’autres groupes voulaient les imiter. Finalement, cela n’a pas eu lieu et Allah dit dans la Sourate Al-imran
(La famille d’imran) verset:122 :
إِذْ هَمَّت طَّائِفَتَانِ مِنكُمْ أَن تَفْشَلَا وَاللَّـهُ وَلِيُّهُمَا وَعَلَى اللَّـهِ فَلْيَتَوَكَّلِ الْمُؤْمِنُونَ
“Rappelle lorsque deux de vos troupes pensèrent fléchir alors que Dieu était leur protecteur, Il les a détournés de leur fausse décision. Les croyants doivent s’en remettre à Dieu.“
Ce verset fait allusion à la décision des deux tribus de Médine, celles d’Owsse et de Khazradj, qui disaient que l’armée des musulmans devait rester dans la ville et attendre l’arrivée des troupes des païens.
Lorsque les autres votèrent pour aller faire la guerre au pied du mont d’Ohud, les hommes des deux tribus d’Owsse et de Khazradj décidèrent d’abord de ne pas accompagner l’armée du messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). Mais grâce à Dieu ils changèrent d’avis et partirent à la guerre avec les autres compagnons du prophète.
Concernant le comportement de ces hypocrites Allah dit la sourate Imran (La famille d’imran) verset:167 :
وَلِيَعْلَمَ الَّذِينَ نَافَقُوا وَقِيلَ لَهُمْ تَعَالَوْا قَاتِلُوا فِي سَبِيلِ اللَّـهِ أَوِ ادْفَعُوا قَالُوا لَوْ نَعْلَمُ قِتَالًا لَّاتَّبَعْنَاكُمْ هُمْ لِلْكُفْرِ يَوْمَئِذٍ أَقْرَبُ مِنْهُمْ لِلْإِيمَانِ يَقُولُونَ بِأَفْوَاهِهِم مَّا لَيْسَ فِي قُلُوبِهِمْ وَاللَّـهُ أَعْلَمُ بِمَا يَكْتُمُونَ
Et qu’Il distingue ceux qui agirent avec hypocrisie, et auxquels il avait été dit : Venez combattre sur le chemin de Dieu, ou au moins défendez-vous vous-mêmes, ils dirent : Si nous savions qu’un combat va commencer, ou si nous savions combattre, nous vous aurions suivis. Ils étaient, ce jour-là, plus proche de la mécréance que de la foi en Dieu. Leur bouche exprimait ce qui n’était pas en leurs cœurs. Mais Dieu connaît mieux que quiconque ce qu’ils cachent dans leurs pensées les plus secrètes. (3:167)
Avant la guerre d’Ohud, lorsque les habitants de Médine comprirent que l’armée des païens de la Mecque s’approchait de la ville, le prophète réunit ses compagnons dans la mosquée et leur demanda de donner leur avis sur la stratégie qu’il fallait adopter pour défendre la ville. Certains croyaient comme le prophète lui-même qu’il faudrait rester dans la ville et attendre que les païens y entrer pour pouvoir les surprendre. Mais les autres, surtout les jeunes, disaient il faudrait sortir de la ville, comme un an plus tôt pendant la guerre de Badr, pour affronter l’armée des païens cette fois-ci au pied du mont d’Ohud. Ils étaient majoritaires et le messager de Dieu finit par accepter leur avis. Cependant, lorsque les musulmans sortir peu à peu de Médine pour se rendre au pied du mont d’Ohud, il y eut certains qui s’opposèrent de nouveau à la décision finale et décidèrent de quitter l’armée des musulmans et de rentrer à Médine. Leur comportement laissa donc un très mauvais impact sur le moral des compagnons du prophète.
Préparation à la bataille
Le Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sante famille) a stationné des soldats musulmans sur les pentes du Mont Uhud et face à Médine afin qu’ils puissent faire face à des ennemis tout en étant protégés par le mont Uhud. Il a assigné un groupe d’archers sur le Mont Aynayn avec ‘Abd Allah b. Jubayr comme leur commandant.[9] L’armée de la Mecque s’est positionnée face aux soldats musulmans, Khalid b. Al-Walîd et ‘Akramah b. Abî Jahl étaient commandants des côtés droit et gauche de leur armée.[10] Avant le commencement de la bataille, le Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sante famille) a prononcé un discours[11] à des soldats musulmans et a ordonné aux archers de ne jamais quitter leurs positions en aucune circonstance et seulement de protéger les autres soldats.[12]
Victoire initiative des musulmans
Au début Talha b. Abî Talha, a avancé et a défié les musulmans à un duel, puis ‘Ali b. Abî Tâlib (a) se précipita et frappa Talha vers le bas. Ensuite, les musulmans sont devenus joyeux et ont attaqués aux lignes des Mecquois.[13] L’armée de la Mecque fut repoussée et ils s’enfuirent.[14]
Echec des musulmans
Les archers musulmans qui ont été positionnés sur le flanc gauche ont désobéi aux ordres du Prophète et ils ont couru en descente pour charger le butin. ‘Abd Allah b. Jubayr a essayé de les faire revenir à leurs postes, mais il n’a pas réussi. Plus tôt, Khâlid b. Walîd a eu quelques attaques inefficaces sur le flanc gauche de l’armée musulmane.[15]
Quand ils ont remarqué que les soldats musulmans ont été égarés, ils ont attaqué de nouveau sous la direction d’Akrama b. Abi Jahl aux soldats restants sur la colline et l’arrière.[16] Des rumeurs circulaient, disant que le Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sante famille) fut tué.[17] Il a apporté le désordre à l’armée musulmane, ils ont dispersé partout, mais certains ont réussi à se retirer et se regrouper sur les collines.[18] Le Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sante famille) a été blessé en raison des pierres qui lui ont été jetées, qui lui ont causé des blessures sur le front et la dent.[19] Le Prophète et quelques compagnons, restés seuls et ont essayé de trouver et se retirer un endroit sûr, sur la montagne.[20]
Comme Cheikh al-Mufîd a narré d’Abd Allah b. Mas’ûd :
« Des soldats musulmans ont été dispersés et ils ont essayé de s’enfuir, mais Ali b. Abî Tâlib est resté près du Prophète Muhammad pour le protéger et d’autres musulmans se sont joints aux Prophètes, dont ‘Asim b. Thâbit,Abû Dujâna et Sahl b. Hanîf » .[21]
Notes:
- Ibn Ishâq, al-siyar va al-maghâzî, p 322-323; Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p201; Tabarî, Târîkh, v2, p500
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p203-204
- Ibn Hishâm, as-Sîra al-Nabavîya, v2, p62; Tabarî, Târîkh, v2, p502
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p206-207
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p208
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p210-213; ‘Urva b. Zubayr, Maghâzî Rasûl allâh, p168-169
- Ibn Hishâm, as-Sîra al-Nabavîya, v2, p63; Ibn Ishâq, al-siyar va al-maghâzî, p 326
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p216-218
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p219-220
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p220
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p221-223
- Ibn Ishâq, al-siyar va al-maghâzî, p 326; Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p224-225; Ibn Hishâm, as-Sîra al-Nabavîya, v2, p65-66; Bukhârî, Sahîh, v5, p29; Tabarî, Târîkh, v2, p509
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p225-226
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p229; Ibn Sa‘d, al-Tabaqât al-Kubrâ, v2, p40-41
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p229
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p232; Ibn Sa‘d, al-Tabaqât al-Kubrâ, v2, p41-42
- Zuhrî, al-maghâzî al-nabavîya, p77; Ibn Ishâq, al-siyar va al-maghâzî, p 27; Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p232
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p235
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p244; Zuhrî, al-maghâzî al-nabavîya, p77; Tabarî, Târîkh, v2, p519
- Ibn Ishâq, al-siyar va al-maghâzî, p 230; Ibn Hishâm, as-Sîra al-Nabavîya, v2, p83; Tabarî, Târîkh, v2, p518
- Âyatî, Târîkh Payâmbar Islâm, p256