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Le Trois Rajab, Martyre d’Imam al-Hadi (p)
Introduction:
Imam al-Hâdî (a) Le dixième Imam des chiites
Muhammad al-Jawâd b. Ali b. Mûsâ (a), est le fils de l’Imam al-Jawâd (a) et le dixième Imam des chiites duodécimains. Il est connu sous le nom de l’Imam Hâdî (a), et fut pendant 34 ans, l’Imam des chiites (entre 220 H. et 254 H).
Surnom(s): Abu al-Hasan (ath-thâlith)
Naissance: Le 15 Dhu al-Hijja 212 H/ 812 C Médine
Martyre: Le 3 Rajab 254 H/854 C
Sépulture: Samarra
Age: 42
Imamat Durée: 34 ans
Titre(s): Al-Hâdî • An-Naqî • Al-Murtada • Al-‘ lim • Al Faqih • Al-Amîn • At-Tayyib
Père: Imam al-Jawâd (a)
Mère: Samâna al-Maghribîyya
Femme(s): Hudayth
Enfant(s): • Al-Hasan (Imam alHasan al-‘Askarî (a)) Muhammad •Husayn • Ja’far
L’imam Ali ben Mohamed Al Hadi (as) est né au deuxième jour du mois Rajab, 212 de l’hégire, il est le dixième parmi les douze imams infaillibles. Son père est Imam Mohamed ben Ali Jawad, enterré à Bagdad, sa mère est Sayyida Soumana Al Magribiya. Il a reçu l’imamat à l’âge de huit ans, il a vécu avec son père Imam Jawad (as) dans la première partie de sa vie , et l’autre partie il l’a vécu avec six rois d’Abbasside avec beaucoup de souffrances et d’injustices. Et malgré tout ça, il vivait dans l’isolement en raison de la politique de l’état Abbasside, mais il a réussi à jouer son rôle d’imamat avec précaution. Selon des sources historiques, il utilisait un groupe de représentants qui vivaient avec l’imam Sadiq (as) pour donner à ses partisans de l’indépendance totale.
En 220 de l’hégire, Imam Al Hadi ( as ) a exercé ses devoirs apostoliques et leadership dans la gouvernance de Mouhtassim AL Abbassi. il est mourut en martyre le 3 du mois Rajab.
\l’effondrement de l’Etat et sa transformation en structures dispersés L’imam a été témoin de la détérioration de la situation politique, la faiblesse de l’état et la création des entités sporadiques qui ont contribué au déclin de la civilisation islamique. Sur le plan culturel et intellectuel de la société à l’époque, l’imam avait vécu l’expansion du mouvement de traductions des livres grecs, indiens et persans, et ce qui n’étaient pas compatibles avec la culture islamique. Et particulièrement, l’affliction de la création du Coran , la tension et la controverse qui ont duré plus de trois décennies, à cause des idées philosophiques grecs et indiens qui sont entrées dans l’esprits des musulmans.
Sur le plan économique, l’imam a vécu l’effondrement de l’économie abbasside, l’apparition de famines et la hausse des prix ceux qui ont conduit à la perturbation de la situation du sécurité et de la perte de contrôle de l’état, et les turcs viennent en profitant de cette occasion pour prendre les choses à mains.
Le dixième Imam était contemporain de sept calife Abbassides : Ma’mûn, Mu’tasim, Wâthiq, Mutawakkil, Muntasir, Musta’in et Mu’tazz. Ce fut sous le règne de Mu’tasim que son noble père mourut empoisonné à Bagdad. A ce moment, Ali Ibn Mohammad Naqî se trouvait à Médine.
Il y devint Imam par Ordre divin et par décret des Imams précédents. Il demeura à Médine, y enseignant les sciences religieuses jusqu’à l’époque de Mutawakkil. En 243/857, à la suite de fausses accusations lancées contre lui, Mutawakkil ordonna à l’un de ses officiers d’inviter l’Imam à Samarra qui était alors la capitale.
L’Imâm al-Hâdî (p) face au pouvoir politique injuste des Abbassides
Nous constatons aussi que, craignant les Gens de la Maison (p), le pouvoir ne pouvait cependant pas nier leurs mérites, leur haut rang et leur sainteté. Nombreux sont les exemples qui le prouvent :
Le premier exemple : Les historiographes disent que al-Mutawakkil était atteint d’un abcès dont il a failli mourir. Mais personne n’osait le lui crever avec un couteau. Sa mère a fait le vœu de donner à Abû al-Hassan, ‘Alî Ibn Muhammad al-Hâdî, une grande somme d’argent si son fils en arrivait à se rétablir. Après ce vœu, al-Mutawakkil se rétablit et la nouvelle fut annoncée à sa mère qui a envoyé à Abû al-Hassan (p) toute sellée une somme de dix mille dinars. Quelques jours plus tard, al-Bathânî, qui était un laquais du pouvoir, a calomnié Abû al-Hassan (p) l’accusant à tort de cacher des armes et de l’argent. Sur-ce, al-Mutawakkil ordonne Sa’îd, l’un de ses officiers, de faire une descente pendant la nuit chez Abû al-Hassan (p) et de lui apporter ce qu’il trouverait chez lui en fait d’armes et d’argent. A ce propos, Ibrâhîm Ibn Muhammad, qui le rapporte de Sa’îd, l’officier, dit : Arrivé en plein nuit chez Abû al-Hassan (p), j’ai utilisé une échelle pour monter sur les toits. Mais l’obscurité m’a empêché de savoir comment me diriger. Tout à coup Abû al-Hassan (p) m’a interpellé et m’a demandé de rester là où j’étais et m’a dit qu’on va m’apporter une bougie. On n’a pas tardé de me l’apporter et, descendant, je l’ai vu habillé d’une cape en laine et d’un bonnet en laine, et il était debout face à la Qibla (en direction de la Mecque) sur son tapis de prière étendu sur une natte. Il m’a dit : ‘Va inspecter les pièces’. J’y suis entré et j’ai inspecté, mais je n’ai rien trouvé en dehors de la bourse scellée du sceaux de la mère de al-Mutawakkil posée à côté d’un sac lui aussi scellé. Abû al-Hassan (p) m’a dit alors : ‘Inspecte l’endroit de la prière’. Je l’ai inspecté et j’ai trouvé une épée dans son fourreau. J’ai tout apporté à al-Mutawakkil qui, voyant le sceau de sa mère sur la bourse, a envoyé la chercher. Un serviteur de l’intérieur du palais m’a appris qu’elle était venue et, interrogée par lui au sujet de la bourse, elle l’a mis au courant du vœu qu’elle avait fait lors de sa maladie et qu’elle lui a offert cette bourse qui était toujours scellée. Il a ouvert l’autre sac et y a trouvé quatre cent dinars. Alors, il a ajouté à la bourse une autre bourse et m’a ordonné d’aller les porter à Abû al-Hassan avec l’épée fourré. J’y suis allé et lui est dit avec embarras : ‘ Ô mon maître ! Je regrette de m’être introduit dans ta maison sans ton autorisation. Mais j’avais l’ordre de le faire’. Il m’a répondu : ((Pour ceux qui commettent l’iniquité, ils sauront bientôt quel destin sera le leur)) (Coran XXVI, 227) ».
Ainsi, nous remarquons que, dans toute la société islamique, la Mère de al-Mutawakkil, n’ait pu trouver quelqu’un se rapprocher grâce à lui de Dieu afin d’intercéder auprès de Lui autre que l’Imâm al-Hâdî (p). Cela nous prouve que sa sainteté était vivante dans les consciences des Musulmans et même à l’intérieur de la famille califale opposée à la ligne des Imâms (p). Ce récit nous renseigne aussi sur la vie de l’Imâm al-Hâdî (p) telle qu’elle se présentait à l’intérieur de sa maison : Habillement dur, modestie devant Dieu sur son tapis de prière, bibliothèque remplie de recueils du Coran et de livres de science.
Le deuxième exemple : Yahyâ Ibn Harthama, la personne que al-Mutawakkil avait dépêchée à Médine pour conduire l’Imâm (p) à Sâmurrâ’, a dit : « Je suis donc allé à Médine. Y entrant, ses habitants ont fait un vacarme inouï tellement ils craignaient pour sa vie. Tout les gens étaient dehors et complètement abasourdis, car l’Imâm al-Hâdî (p) était un homme charitable. Il ne quittait pas la mosquée et ne manifestait aucun penchant pour la vie de ce bas monde. Je me suis donc mis en devoir de les calmer. Je leur ai juré que je n’ai pas l’ordre de lui nuire et qu’il n’a rien à craindre. Puis j’ai inspecté sa maison et n’ai rien trouvé que des recueils du Coran, des copies d’invocations et des livres de science. Alors j’étais pris envers lui d’un sentiment d’estime et, l’accompagnant avec bonté, je me suis mis personnellement à le servir ».
Le troisième exemple : Le Même Yahyâ raconte ce qui suit : « Arrivé à Bagdad, j’ai commencé par consulter Ishâq Ibn Ibrâhîm at-Tâhirî qui était le gouverneur de la ville. Il m’a dit : ‘Cet homme est un descendant du Messager de Dieu (P) et tu connais bien al-Mutawakkil. Si tu le dresses contre lui, il le tueras et tu seras l’adversaire du Messager de Dieu au Jour du Jugement’. Je lui ai répondu que je l’ai traité très convenablement. Après quoi, je me suis rendu à Sâmurrâ’ où j’ai commencé par m’entretenir avec Wassîf, le Turc, qui était un grand fonctionnaire au service de al-Mutawakkil, et je l’ai informé de l’arrivée de Abû al-Hassan. Il m’a dit : ‘S’il perd ne serait-ce qu’un cheveu tu en seras le seul responsable’. J’étais étonné de ses propos conformes à ceux de Ishâq. Arrivée, enfin chez al-Mutawakkil, il m’a interrogé à son sujet et je lui ai dit qu’il était un homme de bien, droit, pieux et ascète et comment j’ai fouillé chez lui pour ne rien trouver en dehors des recueils du Coran et des livres de science. Je lui ai dit aussi comment les habitants de Médine avaient peur pour lui. Al-Mutawakkil l’a bien traité, lui a offert beaucoup de présents et lui a donné domicile avec lui à Sâmurrâ’.
Nous pouvons nous constituer une idée de la vénération que les gens vouaient à Abû al-Hassan (p) à travers un récit rapporté par Muhammad Ibn al-Hassan Ibn al-Ashtar al-‘Alawî qui a dit : « Tout jeune, je me trouvais avec mon père devant la porte de al-Mutawakkil avec une foule de gens dont des Talibides, des Abbassides, des soldats et autres. Les gens avaient l’habitude de descendre de leurs montures chaque fois que Abû al-Hassan arrivait et de le rester jusqu’à ce qu’il entrait. Les gens se sont dit les uns aux autres : ‘Pourquoi mettons-nous pied à terre par respect à ce garçon alors qu’il n’est pas le plus noble, le plus âgé, le plus puissant ou le plus versé dans la science parmi nous ?’. Les Gens ont fini donc de ne plus descendre de leurs montures. Alors Abû Hâshim al-Ja’farî leur a dit : ‘Par Dieu ! Vous ne ferez que descendre de vos montures dès que vous le verrez’. Abû al-Hassan (p) n’a pas tardé de se présenter et voilà que toute l’assistance met pied à terre. Abû Hâshim leur a rappelé ce qu’ils venaient de dire et ils ont répondu qu’en le voyant, ils l’ont fait malgré eux.
Ces faits prouvent que la grandeur de l’Imâm (p), sa majesté et sa sainteté étaient reconnues non seulement par ses partisans mais aussi par ses ennemis, ses adversaires qui le traitaient injustement. Cela n’est pas le lot de tout le monde. Il est l’apanage seulement de ceux qui s’ouvrent à Dieu, de ceux dont Dieu implante l’amour dans les cœurs, de ceux qui mettent leurs potentialités au service des gens et qui sont respectés par les gens en réponse à leurs services et à la science qu’ils leur prodiguaient, science dont les savants eux-mêmes en avaient besoin.
Les Imâms vivaient avec le peuple, sur le terrain. Aucun d’entre eux ne vivait dans une tour d’argent. Pour cette raison, ils étaient craints par les califes qui ne possédaient point une telle popularité. Les califes ne voulaient voir aucune grande personnalité islamique jouir d’une telle confiance bien enracinée dans la réalité musulmane, surtout lorsque le peuple croit à l’Imâmat de ces personnalités, car cela constitue un danger qui menace leur pouvoir.
C’est pour cette raison que nous remarquons, lorsque nous étudions l’histoire des Imâms (p), qu’ils étaient de toute part entourés d’espions qui rapportaient des renseignements vrais ou faux, et que les gouverneurs étaient tyranniques dans leurs conduites envers eux. Ils emprisonnaient un Imâm par-ci, assignaient un autre à résidence par-là, ou obligeaient un troisième de quitter son domicile pour venir vivre près d’eux afin de pouvoir toujours contrôler ses faits et gestes. Mais toutes ces mesures n’ont pas empêchés leurs partisans, les Chiites, de les contacter, de participer avec eux à la direction des affaires et de profiter de leurs sciences et de leurs enseignements, et ce en dépit de toutes les difficultés. Cela n’a non plus empêché les Imâms (p) d’être actifs dans la société et d’acquérir la confiance du peuple.
La science d’Imam
Comme nous avons précédemment dit, la maitrise des sciences de la religion et l’expertise dans la jurisprudence font partie des conditions nécessaires de l’Imamat. La raison d’être la plus importante d’un Imam et sa responsabilité la plus grande est la sauvegarde des savoirs de la religion et sa distribution. Il n’y a aucune différence à cet égard entre les Imams. Les ressources des savoirs de la religion ont été à la disposition de chacun d’entre eux qui était assidu pour accomplir cette tâche. Si certains ont été moins proliférant sur la question de la diffusion des hadiths, c’était plutôt pour les conditions du temps et les obstacles créés par les gouverneurs oppressants et les ennemis d’Ahl al-Bayt.
Tout comme ses ancêtres vénérables, Imam Hâdi (p) était un homme parfait qui, collectionnant toutes les vertus humaines et ayant les savoirs de la religion à sa disposition, il s’efforçait de diffuser ces connaissances. Malheureusement ; il était dans une situation difficile et confronté à des obstacles abondants qui le rendaient incapable d’accomplir ses devoirs selon son vœu.
Cet Imam vénérable vécut environ 42 ans, étant confié de l’Imamat à huit ans. La durée de son Imamat fut environ 33 ans, au début de laquelle il habita à la Médine pour 22 ans presque. L’Histoire se rappelle que les agents recrutés par les gouverneurs de Bagdad le surveillaient en permanence. Des chiites et des étudiants avaient naturellement des difficultés et des obstacles à connaître. Mutawakil, le calife abbaside ne s’en tint pas à seulement le surveiller à distance et appuyé par la persévérance des agents en Médine, le convoqua à Bagdad pour le replacer à Samara et dans la région « Askar » qui servait de demeure pour les militaires. Depuis ce temps (l’an 243 de l’hégire), il fut sous la surveillance intensifiée des agents secrets et des militaires et ses contacts avec les chiites furent interrompus ou réduits au minimum. Sous ces conditions, qui avait donc la témérité, de lui livrer des sommes ou profiter de ses savoirs ? Pour cette raison même, les hadiths narrés de Son Eminence ne sont pas abondants. Pourtant, un nombre d’hadiths de lui nous est arrivé concernant les principes de la religion et l’idéologie, la morale et les oraisons, les écoles différentes de la jurisprudence, ont été narré de Son Eminence et enregistrés dans les livres d’hadith. L’étude de ces livres nous mène à connaître le niveau de la maîtrise de Son Eminence.
Son Eminence a élevé un grand nombre d’étudiants dont les noms ont été enregistrés dans les livres d’hadith, les livres d’histoire et les livres des célébrités. L’auteur du livre Manaqîb a énuméré les compagnons de Son Eminence comme tel : Davoud bin Zaïd Abu Salim Zankân, Hussein bin Muhammad Madaêni, Ahmad bin Ismaïl bin Yaqtin, Bashr bin Bachar Neyshabouri Shadhani, Sulaiman bin Jafar Marwzi, Fat’h bin Zaïd Jurjani, Muhammad bin Saïd bin Kulthum (un orateur), Muawiya bin Hakim Koufi, Ali bin Muhammad bin Muhammad Bagdadi, Abu Al-Hassan bin Rajâ Ibratâ’ï.
Martyre
Selon les récits rapportés par Cheikh al-Mufîd et d’autres, l’Imam al-Hâdî (a) a été mort en martyr, au mois de Rajab de l’an 254 H, soit le mois de juillet, de l’an 868 C, après vingt ans et neuf mois de détention à Samarra(1)Certaines sources ont mentionné la date de son martyre comme le 3 Rajab (2 Juillet) (2) tandis que d’autres ont mentionné la date du 25 ou du 26 Jumâdâ al-ÂKhira (25 ou 26 juin) (3), sous le règne d’al-Mutazz, le treizième calife abbasside.
Selon certaines informations, al-Mutazz Abbassi aurait empoisonné l’Imam al-Hâdî (a) et il a tombé en martyre(4). Lors des funérailles de l’Imam al-Hâdî (a), les gens se donnaient des claques et se grattaient le visage. Ils ont pris le corps de l’Imam (a) hors de sa maison et l’ont placé devant la maison de Mûsâ b. Bagha (le commandant de l’armée abbasside). Quand al-Mutazz Abbasi les a vus, il a décidé de faire la prière funèbre sur le corps de l’Imam (a).
Il a ensuite ordonné que le peuple place le corps sur le sol et il a prié devant le corps de l’Imam (a), même si l’Imam al-Hasan al-‘Askarî (a) et quelques chiites avaient déjà fait la prière sur le corps de l’Imam (a). Par la suite, ils ont enterré l’Imam (a) dans la même maison où il avait été emprisonné. La foule était si nombreuse que l’Imam al-‘Askari (a) s’est déplacé dans la foule avec beaucoup de difficulté. Puis, un jeune homme apporta un cheval pour l’Imam (a) et les gens l’accompagnèrent chez lui (5).
Sanctuaire d’al-Askarîyayn
L’Imam al-Hâdî (a) a été enterré dans la même maison où il vivait à Samarra(6). La lieu de l’enterrement de l’Imam al-Hâdî (a) et de son fils, l’Imam al-Hasan al-‘Askarî est connu sous le nom d’al-Askarîyayn.
En l’an 333 H, Nâsir ad-Dawla Hamdânî a construit un dôme pour le sanctuaire, ainsi qu’un lieu d’hébergement pour les pèlerins. Durant l’époque Bouwayhides, Mu’iz ad-Dawla et Azd ad-Dawla ont construits d’autres équipements pour le sanctuaire, et ont réaménagé le dôme et la châsse placée sur le la tombe. finalement ce fut en 1335 HS/1956 c, qu’une châsse faite de l’or et de l’argent a été mise sur leur tombeau (7).
Destruction du sanctuaire et sa reconstruction
Durant les dernières années, des groupes extrémistes terroristes (takfiri) ont attaqué le sanctuaire de Samarra. La plus destructrice de ces attaques a été celle du 22 février 2006 C, dont Al-Qaïda a revendiqué la responsabilité. Il a été survenu par 200 kg d’explosifs qui avaient été placé au centre de la coupole ; et a ainsi détruit les minarets du sanctuaire. Deux ans plus tard, le 13 mars 2008 C, la deuxième attaque contre le sanctuaire a causé la destruction complète des minarets restants. Le 6 juin 2014 C, de nouveau une vaste attaque a été lancée contre Samarra en direction de ce sanctuaire.
Après la destruction de la coupole et des minarets du sanctuaire, un projet de reconstruction de la coupole a commencé, en 2010 C à Qom sous la supervision de Sayyid Jawad Shahrestani. En outre, la châsse du sanctuaire a été réalisée grâce aux dons de l’ayatollah Sayyid Ali Sîstânî.
Notes:
1-Cheikh al-Mufîd, al-Irshad, vol 2, p 311-312, 1413 H
2-An-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî’a, p 134, 1361 HS
3-Irbilî, Kashf al-Ghumma, vol 4, p 7, 1426 H
4-At-Tabarî ash-Shî’î, Dalâ’il al-Imâma, p 212, 1408 H
5-Al-Mas’ûdî, Ithbât al-Wasîyya, p 243, 1426 H
6-Cheikh at-Tûsî, Tahdhîb al-Ahkâm, vol 6, p 104, 1418 H
È)Muntazar al-Qâ’im, Târîkh Imâmat, p 253