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La vie de l’Imam Ali al-Hâdî (p)
L’Imam Ali Al–Naqi (Que le salut de Dieu soit sur lui), naquit le quinzième jour du mois de Zil–Haje, ou selon certains historiens, le deuxième jour du mois de Rajab, de l’année 212 de l’Hégire, à Siera, aux environs de Médine.
Imam Ali al-Naqi (P) connu sous le nom de Hadi (guide), le dixième imam des musulmans chiites, est né en l’an 212 de l’hégire lunaire (828 après JC) dans la ville de Médine, dans la péninsule arabique du martyre de son père, Mohamad al-Taqi (P), a assumé la responsabilité de guider la communauté musulmane.
Titres et sa lignée
L’Imam al-Hâdî (p) est le dixième Imam des chiites, son père est l’Imam Muhammad al-Jawâd (p), le neuvième Imam des chiites, et sa mère une servante(1)nommée Samâna al-Maghribîyya (2)ou Sûsan(3).
Les titres les plus connus du dixième Imam des chiites sont : an-Naqî et al-Hâdi(4). On l’appela al-Hâdî (celui qui guide) parce qu’à son temps, il était considéré comme le meilleur des guides vers le bien(5). Il eut d’autres titres aussi comme : an-Najîb, aal-Murtadâ, al-‘Âlim, al-Faqîh, al-Amîn, at-Tayyib, al-Mutiwakkil, al-Khâlis, an-Nâsih(6).
Le dixième Imam et son fils, l’Imam al-Hasan al-‘Askarî (p), sont connus sous le nom d’al-‘Askarîyayn(7) (: les deux ‘Askarî). Cela parce que les califes abbassides les avaient enfermés, à partir de l’an 233 H, à Samarra, jusqu’à la fin de leurs vies, dans un endroit nommé ‘Askar(8).
Son kunya (surnom) est : Abu al-Hasan(9), et dans les sources chiites on l’appelle Abu al-Hasan al-Thâlith, ou le troisième Abu al-Hasan(10), pour ne pas le confondre avec le premier Abu al-Hasan, à savoir l’Imam al-Kâzim (p), et le deuxième Abu al-Hasan, l’Imam ar-Ridâ(11).
Les preuves de son Imamat
Il a précédemment été dit que pour prouver l’authenticité de chaque imam, on peut utiliser des preuves et des raisonnements divers dont les uns sont ceux qu’un Imam exprime pour son successeur. Ici, on s’en tient à énumérer ces preuves :
Ismaïl bin Mehran a dit d’avoir adressé cette parole à Son Eminence Abu Jafar (p) dans son premier voyage à Bagdad : Que je sois un sacrifice pour vous ! J’ai peur qu’il vous une chose dans ce voyage. Qui sera l’imam d’après vous ? Son Eminence se tourna vers moi et dit : Ce dont tu as peur n’arrivera pas cette année.
Je me suis rendu chez lui à l’époque où Al-Mutassam le convoqua à Bagdad pour lui dire : On vous emmène à Bagdad, qui sera donc l’imam d’après vous ? Son Eminence pleura tellement que sa barbe fut mouillée et il dit : Maintenant, il y a le péril. L’imam passera après moi à mon enfant Ali. (12)
Kheirani a transmis cette parole de son père : Pour accomplir une mission, je tenais compagnie de Son Eminence Abu Jafar (p). Ahmad bin Issa Ashâri venait chaque nuit, à l’approche du bon matin, pour prendre des nouvelles de l’état de santé de Son Eminence Abu Jafar. On avait plané que si l’envoyé de Son Eminence Abu Jafar venait voir mon père, Ahmad bin Issa se levait pour qu’ils puissent parler en privée.
Kheirani a dit : Dans une de ces nuits où l’envoyé de Son Eminence Abu Jafar (p) entra chez mon père, moi et Ahmad bin Muhammad sommes sortis pour qu’ils puissent parler en privée. Ahmad marchait en écoutant leurs paroles. L’envoyé de Son Eminence s’adressa à mon père : Ton Seigneur te salua et dit : Ma mort s’approche. L’Imamat passera à mon enfant Ali. Vous aurez les mêmes devoirs à son égard que jusqu’ici envers moi.
L’envoyé d’Imam sortit. Ahmad bin Issa retourna et dit à mon père : Quel était le message de l’envoyé d’Imam ? Il dit que c’était bénéfique. Ahmad dit : J’ai tout entendu. Et puis, il a raconté tout ce qu’il avait entendu. Mon père dit : Tu as commis une chose interdite ! Ne sais-tu pas que le Coran a dit : N’espionnez jamais ? Maintenant que tu as entendu la parole, tiens-la dans ta mémoire car on en peut-être aura un jour besoin, mais n’en parle à personne.
Kheirani dit : Le matin du même jour, mon père copia le message de Son Eminence Abu Jafar (p) dans dix versions, confiant chacune chez l’un des compagnons. Il dit : Si ma mort survient, ouvrez les lettres et agissez d’après les commandes contenues.
Mon père a dit : Quand Son Eminence Abu Jafar (p) fit son passage, je n’ai pas sorti de chez moi jusqu’à ce que j’aie appris que les séniors de la famille sont réunis chez Muhammad ibn Faradj pour parler la question de l’Imamat. Muhammad ibn Faradj me transmit ces savoirs et sollicita que j’aille aussitôt à sa rencontre. J’ai monté à mon cheval pour me rendre chez Muhammad ibn Faradj. Il y avait chez lui, un groupe des séniors discutant les moyens de faire le contact avec l’Imam. La plupart d’entre eux, doutaient sur la question. Je me suis adressé à ceux chez qui j’avais confié une copie du message d’Imam pour dire : Apportez les lettres. Ils apportèrent. Je me tourné vers la foule présente : C’est un message que Son Eminence Abu Jafar (p) m’a commandé de vous transmettre. Certains ont dit : Si seulement il y avait un autre pour authentifier vos paroles. J’ai dit : Par hasard, le Dieu Eminent en a préparé les moyens. Abu Jafar Ashâri a aussi entendu ce message et il peut attester. Demandez-le-lui. Les présents ont demandé cette chose à lui, mais Abu Jafar refusa d’apporter son témoignage. Je l’ai invité à un Mubahala (maudire mutuellement pour que le fautif perde) mais il eut peur de Mubahala et dit : Oui, j’ai aussi entendu ce message, mais je voulais le garder pour moi car ce serait un honneur pour moi en tant qu’un homme arabe et que vu le Mubahala, j’ai décidé de ne plus le cacher. Après la fin de ces choses, tout le monde fut d’accord avec Son Eminence Abalhassan.
Cheikh Mofide (Que Dieu Bénisse) a écrit, après avoir raconté l’histoire ci-dessus : Il existe abondamment de choses à dire sur cette question. Il sera long à écrire s’il faut tout raconter. L’accord parmi les compagnons sur l’Imamat d’Abalhassan (p) et l’absence d’autres prétendants nous enlève le besoin d’apporter d’avantage de témoignages. (13)
Saqr ibn Abidalf a dit d’avoir entendu de Son Eminence Abu Jafar Muhammad bin Ali (p) : L’Imam d’après moi sera mon fils Ali. Sa commande sera comme la mienne et sa parole ma parole et il faut se soumettre à lui comme vous aviez l’habitude de m’entendre. Après lui, l’Imamat arrivera à son fils Hassan. (14)
Muhammad bin Uthman Koufi a dit d’avoir adressé cette parole à Son Eminence Abu Jafar (p) : S’il vous arrive (à Dieu ne plaise) un accident, à qui devrons-nous nous référer ? Il dit : A mon fils Abalhassan. Puis, il dit : Il arrivera bientôt un temps dur. J’ai demandé : Où est-ce qu’il faut aller pendant ce temps ? Il me dit : En Médine. J’ai demandé : En quelle ville de Médine ? Il répondit : En la Médine du Prophète. (15)
Umayya bin Ali Qeïssi a dit d’avoir adressé cette parole Abu Jafar le second (p) : Qui sera votre successeur ? Il dit : Mon fils Ali. Puis, il ajouta : Il y aura bientôt un temps de difficultés surprenantes. (16)
Muhammad bin Ismaïl bin Yazâ a transmis cette parole de Son Eminence Abu Jafar (p) : L’Imamat passera à mon enfant Abalhassan, bien qu’il ait sept ans. Puis, il ajouta : Oui, de sept ans et encore moins comme il était tel pour Jésus. (17)
Haroun bin Fazl a dit : J’ai rencontré Abalhassan (p) au jour de la mort de son père. Il m’a dit : A Dieu nous sommes et à lui nous retournons. Mon père Abu Jafar (p) a fait son passage. J’ai demandé : Comment savez-vous qu’il a fait son passage ? Il dit : J’ai senti une certaine modestie sans précédente envers Dieu Eminent. (18)
Un groupe d’habitants d’Ispahan comme Abulabbas, Ahmad bin Nazr et Abu Jafar Muhammad bin Alavieh, ils ont dit qu’il y avait un homme chiite en Ispahan nommé Abdalrahman à qui on a demandé : Pourquoi as-tu accepté l’Imamat d’Ali Naqî parmi tous les prétendants ? Il dit d’avoir constaté une chose chez lui qui fut une preuve consolidant sa foi : J’étais un homme pauvre mais téméraire au moment de parler. Les habitants d’Ispahan m’ont confié en compagnie d’un groupe, la mission de porter plainte chez Mutawakil le calife. Un jour quand j’étais chez le calife, celui-ci ordonna qu’un certain Ali bin Muhammad-Ridha se présente. J’ai demandé à quelqu’un qui était cet homme qu’on a convoqué, ayant l’impression qu’on avait l’intention de le tuer. Il dit : Cet homme est un Alawite dont les apostats croient à l’imamat. Je me suis dit : Je reste ici-même pour connaître cet homme.
Entre temps, Ali bin Naqî arriva, monté sur un cheval. La foule lui a ouvert un passage, le regardant. Dès que je l’ai vu, j’ai senti dans mon cœur une certaine affection pour lui, priant Dieu de le débarrasser du mal qui allait lui arriver de Mutawakil. Quand il passait près de moi, il me regarda et me dit : Dieu accepta ta prière ; ta vie sera longue et tu auras abondamment de biens et d’enfants.
De ces mots, j’ai eu un frisson mais je n’ai rien déclaré à mes compagnons.
Puis, j’ai retourné à Ispahan. J’ai eu des biens foisons. Seulement dans ma maison, je possède des biens équivalents d’un millions drachmes, à part ma richesse en dehors de la maison. Dieu m’a accordé dix enfants. Maintenant, j’ai soixante-dix ans et quelques. Je crois à l’Imamat d’un homme qui savait ce qu’il y avait dans mon cœur et dont Dieu a accepté la prière à mon encontre. (19)
L’Imam Hadi était très populaire
L’Imam Hadi était très populaire et a servi comme scientifique, spirituelle et politique de référence de la communauté islamique, un fait qui n’aimait pas les gouvernants abbassides, de sorte que, comme ses honorables ancêtres ne sont pas morts de causes naturelles et a été empoisonné année lunaire 254 AH pendant le califat d’al-Mu’tazz al-Abassi.
La période de l’Imamat de Hazrat Ali al-Naqi a coïncidé avec la période de six califes de l’usurpatrice dynastie abbasside. Motavakel gouvernement abbasside déplacé pour forcer l’Imam Hadi de Médine au centre du califat de ces jours, cet est à Samarra (situé en Irak), et eu cette immaculée sous surveillance totale.
La qualité morale notre Imam(p) est typique de celle des membres de cette maison sacrée. Même emprisonné, en confinement ou en liberté, ces âmes sacrées ont toujours voué leur existence à l’adoration d’Allah et à la défense de cette religion. La vie de notre Imam(p) fût à l’image de ces qualités.
L’Imâm al-Hâdî(p) a fait face à beaucoup de problèmes intellectuels qui s’étaient imposés sur la mentalité musulmane et qui l’avaient fait dévier loin du droit chemin. A son époque a sévi le problème de ceux qui prônaient le déterminisme, un dogme selon lequel Dieu aurait déterminé les actions des hommes et que ceux-ci ne sont pas libres d’obéir ou de désobéir car, selon les tenants de ce dogme, l’obéissance et la désobéissance sont déterminées par Dieu.
La qualité morale Imam Hadi(p) est typique de celle des membres de cette maison sacrée. Même emprisonné, en confinement ou en liberté, ces âmes sacrées ont toujours voué leur existence à l’adoration d’Allah et à la défense de cette religion.
La vie de Imam Hadi(p) fût à l’image de ces qualités.
L’Imam Hadi était très populaire et a servi comme scientifique, spirituelle et politique de référence de la communauté islamique, un fait qui ne aimait pas les gouvernants abbassides, de sorte que, comme ses honorables ancêtres ne sont pas morts de causes naturelles et a été empoisonné année lunaire 254 AH pendant le califat d’al-Mu’tazz al-Abassi. (20)
Communications avec les chiites
L’Imam al-Hâdî (p) entretenait ses relations avec les chiites à travers des lettres et un réseaux de ses représentants qu’on appelait l’Organisation de la wikâlat.
Selon Ja’faryân durant l’époque de l’Imam al-Hâdî, la ville de Qom était le foyer le plus important des chiites iraniens, et il y avait des relations très solides entres les chiites de Qom et les Imams (p) (21)
Muhammad b. Dâwûd al-Qummî et Muhammad Talha étaient des représentants qui rassemblaient les lettres, les cadeaux et les Khums des chiites de Qom et de son alentour et les transmettaient à l’Imam al-Hâdî (p) (22)
Durant l’Imamat de l’Imam al-Hâdî (p), malgré la répression des abbassides, l’Imam al-Hâdî (p) avait une bonne relation avec les chiites de l’Irak, de l’Egypte, de Yemen, etc.
Selon Ja’fariyân, les représentants de l’Imam jouaient aussi des rôles dans la résolution des problèmes juridiques et théologiques des gens, et dans la confirmation de l’Imamat de l’Imam suivant (23)
Ali b. Ja’far al-Hamânî, Abû Ali ar-Râshid et Hasan b. ‘Abd Rabba et son fils Ali (selon certains rapports) faisaient également parties des représentants de l’Imam al-Hâdî (p) (24) Selon certains rapports de Muhammad b. Umar al-Kashshî, le savant de la science des Rijâl chiite du 4e siècle de l’hégire, Ahmad b. Is’hâq était aussi l’un des représentants de l’Imam al-Hâdî (p). (25)
Problème de l’invention du Coran et la position de l’Imam al-Hâdî
L’une des questions les plus importantes du troisième siècle de l’hégire (neuvième siècle a.c.) qui préoccupé beaucoup l’école de la pensée sunnite, était la dispute sur la question du Hudûth et du Qidam (création ou éternité) du Coran, ce qui a créé des divisions et les différents courant de l’Islam.
Les chiites ont gardé le silence en suivant les instructions des Imams (p) sur cette question. Dans une lettre alors l’Imam al-Hâdi (p) a ordonné à l’un des chiites de ne pas se prononcer sur cette question et de ne pas faire preuve de partialité à l’égard des opinions concernant la création ou l’éternité du Coran (26)
Science de Kalâm (théologie) de l’Imam (p)
En raison des divergences d’opinion entre les différentes sectes chiites, il était difficile pour l’Imam (p) de diriger le peuple. Les chiites étaient dispersés dans différentes régions, ce qui signifiait que de temps en temps, ils étaient influencés par des opinions différentes. Dans cette confusion, les groupes non chiites et les oppositions anti-chiites ont provoqué ces désaccords et les ont faussement projetés, plus profondément qu’ils ne l’étaient réellement.
Il y a une narration d’al-Kashshî qui montre explicitement une personne composée de trois sectes appelées Zurariyya,’Ammariyya, et Ya’furiyya et attribuée à chacun des grands compagnons de l’Imam as-Sâdiq (p) (Zurâra b. A’yan, ‘Ammâr as-Sâbâtî, et Ibn Abî Ya’fûr).
Les Imams (p) des chiites ont parfois été confrontés à des questions, dont l’origine de certains étaient ces désaccords entre chercheurs chiites – qui étaient parfois simplement axés sur la discussion ou parfois plus profonds – et les Imams (p) devaient alors juger ou arbitrer ces questions.
Un de ces questions était Tashbih et Tanzih des attributs Divins. Depuis le début, les Imams (p) des chiites ont insisté sur la vérité de la théorie de Tanzih.
Les discussions sur Hishâm b. al-Hakam et Hishâm b. Sâlim sur Tashbih et Tanzih ont provoqué des désaccords entre les chiites et les Imams (p) ont fréquemment rencontré des questions sur ces sujets.
Par conséquent, plus de vingt et une (21) narrations sont rapportées par l’Imam al-Hâdî (p) sur le Tanzih dont certaines sont très complètes et indiquent toutes que l’Imam (p) a approuvé Tanzih (27)
En ce qui concerne les opinions des Imams (p) sur la prédestination et le libre arbitre, il existe un traité complet attribué à l’Imam al-Hâdî (p). Dans ce traité, les principes théologiques chiites concernant la prédestination et le libre arbitre sont expliqués selon le Coran et l’interprétation du Hadîth, La jabr wa la tafwîd bal amrun bayn al-amrayn (il n’y a ni prédestination ni libre arbitre, mais un décret entre ces deux questions) rapportée de l’Imam as-Sâdiq (p) (28)
Parmi les récits rapportés par l’Imam al-Hâdî (p) avec le titre de Ihtijajat, la plupart concerne la prédestination (jabr) et le le libre arbitre (ikhtiyâr) (29)
Hadiths
Dans divers livre de compilation de Hadiths chiites, comme : les quatre livres, Bihâr al-Anwâr, Tuhaf al-‘Uqûl, al-Ihtijâj, et Tafsir de ‘Ayyâshî, certains hadiths sont rapportés de l’Imam al-Hâdî (p).
Dans Musnad al-Imam al-Hâdî près de 350 hadiths sont attribués à l’Imam Hâdî (p). Les hadiths qui sont rapporté de lui sont moins nombreux que les hadiths rapportés des autres Imams chiites. Certains considèrent que cela était à cause de la résidence surveillée et forcée de l’Imam à Samarra sous le gouvernement abbassyde.
Les hadiths attribués à l’Imam Hâdî concernent différentes thématiques comme : at-Tawhid (Unicité Divine), Imamat, Ziyarat (Visite Pieuse), Tafsir (interprétation coranique), et divers chapitres juridiques (pureté et propreté, prière, jeûne, aumône, mariage, adab). Plus de 21 hadiths attribué à l’Imam Hâdî (p) concernent at-Tawhid et le at-Tanzih (30)
Précisons également que dans les hadiths attribués à l’Imam Hâdî (p), il est appelé par divers titres et noms, dont : Abi al-Hasan al-Hâdî, Abi al-Hasan at-Thalith, Abi al-Hasan al-Akhîr, Abi al-Hasan al-‘Askarî, al-Fagih al-‘Askarî, ar-Rajul, al-Tayyib, al-Akhîr, as-Sâdiq b. Sâdiq, ou al-Faqih tout court. Certains pensent que la raison de toutes ces diverses appellations était la dissimulation pieuse (taqiyya) (31)
Invocations
L’Imam al-Hâdî (p) a fait de grands efforts pour éduquer et familiariser les musulmans chiites avec les enseignements chiites par le biais des Du’a (invocation) et de pratiques de la Zîyârat (notamment visite pieuse par la lecture de texte). Ces points ont eu une grande influence dans le domaine chiite et ont régulièrement inspiré certains concepts au sein de la société chiite.
Ainsi les deux textes de la Zîyârat al-Jâmi’at al-Kabîra (32)et de la Zîyârat al-Ghadîrîya sont de l’Imam Hâdî (p).
Le texte de la Zîyârat al-Jâmi’at est connu pour être un texte imamologique. Le texte de la Zîyârat alGhadîrîya est axé sur le double principe chiite d’at-Tawallâ et d’at-Tabbarâ, et les vertus de l’Imam Ali (p).
Notes:
1-Cheikh al-Mufîd, al-Irshad, vol 2, p 297, 1413 H ; al-Mas’ûdî, Ithbât al-Wasîyya, p 228, 1426 H
2-Cheikh al-Mufîd, al-Irshad, vol 2, p 297, 1413 H
3-An-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî’a, p 135, 1361 HS
4-Ibn Shahrâshûb, Manâqib Âl Abî Tâlib, vol 4, p 401, 1379 H
5-Al-Qarashî, Hayât al-Imam Ali al-Hâdî (p), p 21, 1429 H
6-Ibn Shahrâshûb, Manâqib Âl Abî Tâlib, vol 4, p 401, 1379 H
7-Sibt b. al-Jawzî, Tadhkirat al-Khawâs, vol 2, p 492, 1426 H
8-Al-‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 50, p 113, 1403 H ; Cheikh as-Sadûq, ‘Ilal ash-Sharâyi’, vol 1, p 241, 1385 H
9-Ibn Shahrâshûb, Manâqib Âl Abî Tâlib, vol 4, p 401, 1379 H, Cheikh at-Tûsî, Tahdhîb al-Ahkâm, vol 6, p 104, 1418 H
10-Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî, vol 1, p 97 et 341, 1407 H
11-Al-Qarashî, Hayât al-Imam Ali al-Hâdî (p), p 21, 1429 H
12- Kafi, V1, P497. Al-Irshad, V2, P297. Behar al-Anwar, V50, P113. Al-Fusul al-Muhimmah, P259. Matalib al-Suul, V2, P144.
13- Al-Irshad, V2, P298.
14- Kafi, V1, P324. Al-Irshad, V2, P300.
15-Behar al-Anwar, V50, P118.
16- Ithbat al-Wathiah, P193.
17-Ithbat al-Alhida, V6, P209.
18-Idem, P211.
19-Behar al-Anwar, V50, P138.
20-Biharul Anvar, V.50, P,117
21-Ja’farîyân, Hayâti Fikrî Sîyâsî Imâmâni Shî’a, p 654
22-Atârudî, Musnad al-Imam al-Hâdî (p), p 45, 1410 H
23-Ja’farîyân, Hayâti Fikrî Sîyâsî Imâmâni Shî’a, p 631
24-Jabbârî, Sâzimân Vikâlat, p 513-514 et 537, 1382 HS
25-Jabbârî, Sâzimân Vikâlat, p 650, 1382 HS
26- Cheikh as-Sadûq, at-Tawhîd, p 224, 1398 H ; Ibn Shahrâshûb, Mutishâbih al-Qur’ân wa al-Mukhtalafa, vol 1, p 61, 1369 H
27-Atârudî, Musnad al-Imam al-Hâdî (p), p 48-94, 1410 H
28-Atârudî, Musnad al-Imam al-Hâdî (p), p 198-213, 1410 H
29-Atârudî, Musnad al-Imam al-Hâdî (p), p 198-227, 1410 H
30-Atârudî, Musnad al-Imam al-Hâdî (p), p 84-94, 1410 H
31-Atârudî, Musbad al-Imam al-Hâdî (p), p 10, 1410 H
32Chiekh as-Sadûq, Man Lâ Yahdurhu al-Faqîh, vol 2, p 609