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La nourriture de l’âme humaine : les éléments essentiels dans la vie de l’Homme
– L’homme avec soi-même : l’homme est un être honoré tout en étant une préférence parmi pas mal de créatures, sous une forme parfaite, et nous en trouvons l’illustration dans le Saint Coran : « Certes, Nous avons honoré les fils d’Adam, Nous les avons transportés sur terre et sur mer, leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures », (17 :70). « Nous avons certes créé l’homme dans la forme la plus parfaite* Ensuite, Nous l’avons ramené au niveau le plus bas* Sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres : ceux-là auront une récompense jamais interrompue », (95 :4,5,6). En dépit de toutes ces faveurs (l’honneur, la préférence, la perfection en terme de création) l’inverse est probable, toutefois la probabilité de cette vicissitude s’attache toujours à la volonté de l’homme : le maintien et le développement de ces dons divins se placent entre ses mains, de même qu’il est le responsable de leur rabaissement. Donc, pour que l’homme fasse preuve de justice avec soi-même, il doit tout d’abord faire montre de respect à l’égard des grâces accordées en sa faveur (l’honneur, la préférence, la perfection en terme de création), si bien qu’il ne serait point juste s’il ne respecte pas ses dons divins. Ceci constitue la première étape vers la perfection et le bonheur. En conséquence, on déduit que l’homme perdant de ses dons divins, par l’omission, se rabaissent au niveau le plus bas, celui des animaux, car l’honneur de l’homme réside dans sa faculté de distinction par rapport aux individus de même espèce que lui en tant qu’être animal. Et cette faculté s’agit de la ‘’raison’’ qui cristallise l’ensemble des grâces divines allouées à l’homme. De ce fait s’il omet cette faculté, il devient égale aux autres individus de la même espèce (espèce animale : être vivant hétérotrophe) vu qu’il n’y a point d’une distinction essentielle hormis le facteur corporel, voire plus bas qu’eux, en effet les animaux (le reste du monde animal des humains), répondent à leurs instincts librement sans aucun facteur naturel de régulation, à la différence de l’être humain qui jouit d’un système de régulation exceptionnel par rapport à ses instincts, et ce système se reflète sur sa ‘’raison’’, tellement que s’il ne l’utilise pas positivement il serait un instrument au service de ses instincts. Dans ce cas, il serait plus dangereux que les animaux, car il a à sa disposition un immense outil dont sa mise en service lui faciliterait à atteindre ses objectifs animés par des penchants instinctifs. Bref, l’accès de l’homme à la sphère de la perfection qui est la dune du bonheur reste dans le monde chimérique si sa faculté de distinction par rapport aux autres existants ne fonctionne pas correctement étant donné que cette faculté constitue l’échelle primordiale pour son ascension, c’est-à-dire le miroir de l’humanisme.
– L’homme avec son prochain : l’être humain est un animal social dans la proportion où sa vie s’attache à celle des autres. En conséquence, les conditions de sa vie individuelles et sociales se caractérisent de la nature de ses relations avec les autres individus de sa société. Car, la vie se base naturellement sur un système d’interaction entre des différents éléments ; et cette réalité établit un ordre de dépendance entre la qualité de la vie et le bon fonctionnement de l’interaction parmi les différents éléments qui sont nécessaires pour l’activité de la substance organisée. Et cette règle ne comporte pas des exceptions à l’égard de la vie de l’homme que ce soit sa vie individuelle en tant que tel ou sa vie sociale basée sur des relations interactionnelles avec les autres individus. Alors, le bon fonctionnement de ces relations requiert un élément libellé ‘’la justice’’. Et maintenant la question qui se pose s’agit comment peut-on mettre en pratique cet élément dans les relations entre les individus ? Tout d’abord l’être humain doit savoir qu’il y a deux points communs entre lui et l’autrui : le désir du bien conformément à l’intérêt personnel et l’aversion pour le mal et la lésion. Dans ces conditions, il est évident que la première étape de la mise en œuvre de la justice s’agit d’aimer pour l’autrui ce qu’on aime pour soi, et détester pour lui ce qu’on déteste pour soi. Dans ce cas, les cœurs seraient en conformité de sentiment, puisque l’antagonisme, la haine et la guerre résultent de la disparité des cœurs : une personne désire quelque chose conformément à son intérêt personnel au moment où la même chose constitue l’aversion de l’autre à cause de son caractère contradictoire à l’encontre de son intérêt. Et cette disparité génère graduellement une rivalité, car chacun des deux penchent à son intérêt personnel au détriment de l’autre, par conséquent la haine se développe davantage jusqu’à ce que la situation se termine par violence… effectivement la nature de l’homme exige la résistance et la défense au moment de danger, de même qu’elle exige de s’approcher de tout ce qui se trouve dans le cercle de ses intérêts. Et due à l’opposition de ces deux natures une force négative naît ‘’inimitié’’, puisque ce que l’un considère comme intérêt l’autre le considère comme danger. Et la contradiction de ses deux natures qui s’appliquent sur un même sujet découle de l’absence de la conformité de sentiment entre les cœurs, et ceci provient de l’omission portant sur les deux points communs entre les individus : (le désir du bien conformément à l’intérêt personnel et l’aversion pour le mal et la lésion). En fait, si cette réalité était prise en compte, il n’y aurait pas de l’inimitié entre les individus, parce que c’est un principe qui exige à aimer pour l’autrui ce qu’on aime pour soi et détester pour lui ce qu’on déteste pour soi. Et le fait de mise en œuvre ce principe, la société baigne dans le bonheur vu que l’individu est animé d’un amour réciproque vis-à-vis des autres étant donné que la nature de l’Homme l’invite à l’aimer celui qui l’aime et détester celui qui le déteste. Donc, la cohérence entre les cœurs est en parfaite concordance avec la nature de la vie basée sur le système de l’interaction, et ce système réclame une harmonie et un accord parmi ses différents éléments pour assurer le bon fonctionnement de la substance. Alors, à la suite de la première étape de la justice entre les individus on va évoquer la deuxième étape qui s’agit de la ‘’considération positive’’. En fait, la nature du traitement entre les individus se caractérise par la nature de la considération que les uns ont pour les autres, c’est-à-dire, celui qui est considéré comme une bonne personne son traitement serait différent au traitement de celui qui est considéré comme une mauvaise personne. Ainsi, cette considération doit être réciproquement positive (la confiance en l’autre), et ceci nécessite à savoir le standard essentiel de l’homme dans ses jugements qui constituent la moelle de la considération dont il a pour l’autrui : en réalité, ce standard s’agit des ‘’actes’’, c’est- à-dire il se réfère aux actes de l’autrui afin qu’il puisse donner un jugement portant sur la nature de sa personnalité, ce qui veut dire que la nature des actes de l’individu donnent l’image de sa personnalité. Par ailleurs, il y a une relation de subordination entre la considération positive et la façon dont on apprécie les actes de l’autre, de sorte qu’une telle considération nous exige de baser notre relation avec l’autre sur ses bonnes actions tout en essayant que son aspect négatif ne soit pas un facteur qui détermine le mode du traitement dont il devrait faire l’objet, puisque l’être humain naturellement n’est pas parfait encore moins infaillible, c’est-à- dire qu’il est un être exposé à l’erreur. Et l’erreur ou la justesse issues de lui s’attachent étroitement à sa personnalité, et cette dernière soumet à l’influence de trois facteurs très déterminants dans la vie de l’être humain :
– l’hérédité ou l’environnement familial.
– l’environnement social.
– l’école.
D’où, les gens sont différents à fonction du niveau de leur soumission à ces trois éléments. Et cette perception permet à comprendre que celui qui est sujet à l’erreur est une victime des facteurs qui forgent sa personnalité, dans ce cas il serait inutile de formuler des blâmes à l’encontre de l’autrui, surtout si on sait que l’erreur commise n’est pas issue d’un dessein délibéré. Mais, si l’erreur est le fruit d’une préméditation, on doit tout d’abord s’interroger : est-ce que j’ai commis quelque chose pareille dans le passé ? Et si la réponse est affirmative, je n’ai pas le droit d’adresser un blâme à lui, puisque j’ai eu droit à des excuses au moment où j’ai commis la même erreur, dans ces conditions la raison m’invite à chercher des excuses en faveur de l’autrui, comme l’Imam Jafar Al-Sadiq (as) disait : « Si quelque chose te parvient sur ton frère et que cela te paraît étrange alors trouve à ton frère des excuses jusqu’à 70 excuses ! Soit tu lui trouves une excuse ; soit dis-toi : peut-être a-t-il une excuse que je ne connais pas ». Mais, si tel n’est pas le cas, je n’ai commis aucune erreur similaire à la sienne, je dois me poser une question portant sur les motifs et les circonstances qui l’ont conduit d’avoir fait un pas de clerc, l’action est-elle due à l’ignorance ? si la réponse est affirmative serait absurde de formuler des blâmes à son encontre, puisque l’intelligence exige de faire preuve de compassion et de clémence à l’égard de l’ignorant, car l’ignorance s’égale à la pauvreté, et l’intellect et le savoir s’égalent à la richesse, en effet l’Imam Ali (as) dit : « Il n’y a pas de richesse plus grande que l’intelligence, ni de pauvreté plus grande que l’ignorance… », Et Il dit également : « la richesse par excellence est l’intelligence, et l’extrême pauvreté est la sottise ». En conséquence, l’homme qui jouit de l’intelligence est dans l’obligation morale, sociale et religieuse d’aider l’ignorant en le remettant sur le bon chemin par sagesse conformément à la méthode coranique : « Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon », (16 :125). « Allez vers Pharaon, il s’est vraiment rebellé* Puis, parlez-lui gentiment, peut-être se rappellera-t-il ou [Me] craindra-t-il ? », (20 :43,44). Donc, en aucun cas, les blâmes et les réprimandes ne sont pas efficaces. Alors, la mise en œuvre de cette méthode dans les relations sociales propage le spirit de sympathie, d’amour et d’amitié parmi les individus, ainsi la paix, la justice sociale et le bonheur règnent en maitre, car le système d’interaction, qui régit le fonctionnement des êtres vivants, requiert de l’harmonie parmi ses différents éléments pour que la performance attendue soit réalisée, et cette harmonie subordonne à la considération positive que l’un porte pour l’autre. C’est qu’en effet, l’être humain naturellement aspire aux honneurs tout en gagnant le respect de ses semblables. Et le sentiment de l’honneur anime son intérieur au moment où quelqu’un témoigne du respect à son endroit. Et cette atmosphère instaure le règne de sympathie, d’amour, et de paix. Car, l’âme humaine voue un certain amour à celui qui répond à ses aspirations et exigences. Et il est évident que cette âme est à la recherche perpétuelle de l’honneur et du respect, et quiconque lui accorde une aide à les retrouver, il gagnera, en retour, son amour.
– L’homme avec son Seigneur : l’être humain est une créature forgée par le Tout-Puissant qui lui accorde une multitude innombrable de faveurs durant tout son séjour dans cette sphère mondaine. D’un autre côté, la raison exige de faire preuve de reconnaissance à l’endroit du bienfaiteur. Cependant, il est obligatoire de connaitre le bienfaiteur qui est la source des grâces, sinon le témoignage de la reconnaissance ne serait pas possible, étant donné que cette reconnaissance est son droit le plus strict. Donc, la Justesse invite le profitant à s’acquitter de ce qu’il doit à son bienfaiteur. C’est pourquoi, la reconnaissance de l’être humain à l’égard de son Créature détermine sa justesse. En d’autres termes, l’être humain ne serait jamais dans le juste tant qu’il ne fasse pas preuve de reconnaissance envers son Seigneur, « Si Dieu vous accorde une grâce, soyez-en reconnaissants », aurait dit l’Imam Ali (as). Néanmoins, le piédestal de cette obligation s’agit de la connaissance portant sur le Tout-Puissant. Mais, la question qui se pose s’agit-elle comment peut-on avoir l’accès à cette connaissance sacrée ? En fait, cette connaissance est due à la connaissance de soi dans la mesure où si l’être humain ne connait pas parfaitement son essence, il ne pourra jamais connaitre son Seigneur, comme le hadith l’indique : « celui qui se connait soi-même connait son Seigneur ». Parce que l’être humain est le centre de l’univers « tu te prends pour un petit corps, alors que t’as en toi le grand univers», disait l’Imam Ali (as). En réalité, l’homme est un être de deux dimensions: une dimension spirituelle et une dimension corporelle, et chacun des deux dispose des droits et des exigences; ce qui fait que la première exige, conformément à ses droits, une protection contre les attaques et les tentations des penchants instinctifs qui visent toujours de le maîtriser en le mettant sous son contrôle de sorte qu’il ne soit plus capable de jouer son rôle de régulateur. En ce qui concerne la seconde, elle dispose sept droits conformément aux sept membre corporels, comme l’Imam Zeyn Al-Abidine les indiqua : « Le droit de ta personne sur toi-même c’est que tu te charges d’obéir totalement à Dieu et que tu respectes le droit de ta langue, le droit de tes oreilles, le droit de tes yeux, le droit de tes mains, le droit de tes pieds, le droit de ton ventre, le droit de tes parties génitales, et demande à Dieu qu’Il t’aide pour cela » (Epître sur les droits en Islam, l’Imam Zeyn al-Abidine) :
1- le droit de la langue : ‘’Le droit de ta langue c’est que tu évites les grossièretés par respect pour elle, que tu l’habitues aux bonnes paroles, que tu la rendes cultivées, que tu la laisses en repos sauf en cas de nécessité et d’utilité religieuse ou mondaine, que tu l’exemptes de toute parole inutile et de tout radotage dont on est pas à l’abri du mal qu’il pourrait apporter, et qui a peu de bénéfice. La langue dévoile le degré de raison et elle en est la preuve, et la valeur du sage est par sa raison et ses bonnes paroles’’ (Epître sur les droits en Islam, l’Imam Zeyn al-Abidine). En effet, l’Imam Ali (as) dit sur ce propos : « la langue du sage se trouve derrière son cœur [elle est contrôlée par l’examen attentif], et le cœur du sot se trouve derrière sa langue ».
2- le droit des oreilles : ‘’Le droit de tes oreilles c’est que tu les préserves en y ouvrant un chemin à ton cœur, qui enrichissent ton caractère par la morale, car les oreilles sont les portes du cœur, elles transmettent toutes sortes de pensées autant bonnes que mauvaises’’ (Epître sur les droits en Islam, l’Imam Zeyn al-Abidine)
3- le droit des yeux : ‘’Le droit de tes yeux c’est que tu les baisses devant ce qui t’est interdit, et que tu ne laisses pas traîner ton regard sauf pour prendre une leçon que ce soit en voyant ou en apprenant quelque chose, car la vue est la porte de la réflexion et du savoir’’ (Epître sur les droits en Islam, l’Imam Zeyn al-Abidine).
4- Le droit des mains : ‘’Le droit de tes mains c’est que tu ne les tendes pas vers ce qui t’est interdit (car tu ne pourrais obtenir par cela que le châtiment dans l’autre monde et les reproches des gens dans ce monde), et que tu ne les fermes pas lorsque Dieu t’ordonne de les ouvrir, et que tu les respectes en les fermant absolument devant ce qui est interdit… Si elles sont utilisées avec raison et respect dans ce monde, elles seront obligatoirement récompensées dans l’au-delà’’ (Epître sur les droits en Islam, l’Imam Zeyn al-Abidine).
5- Le droit des pieds : ‘’Le droit de tes pieds c’est que tu ne marches pas vers ce qui t’est interdit, et que tu ne les entraînes pas vers une voie qui te conduirait à la bassesse, car les pieds doivent t’amener vers le succès et le progrès’ (Epître sur les droits en Islam, l’Imam Zeyn al-Abidine).
6- Le droit du ventre : Le droit de ton ventre c’est que tu n’en fasses pas un récipient de ce qui est illicite, et que tu lui donnes ce qui est licite à sa mesure, et que tu ne deviennes pas gourmand et inhumain en désirant te fortifier, que tu te contrôles au moment de la faim ou de la soif, car le fait d’être repu excessivement conduit à la fainéantise et à la paresse…’’ (Epître sur les droits en Islam, l’Imam Zeyn al-Abidine).
7- le droit des parties génitales : Le droit de des parties génitales s’agit de s’abstenir de la fornication, et de satisfaire la libido licitement et moralement (de manière adéquate à l’honneur humain pour rester dans le cercle des humains).
Ceci constitue les droits fondamentaux des membres corporels de l’homme. C’est qu’en effet, ces membres ce sont les instruments mis à la disposition de l’homme pour l’exécution de ses actions. Si bien que, les actions ce sont le piédestal de la réalisation de l’objectif ultime de l’homme (connaitre son Seigneur), dans la mesure où elles sont en posture d’être le catalyseur qui rythme l’opération qui mène au succès (à l’objectif). Mais, cela nécessite de prendre l’engagement de mettre en œuvre les droits des membres corporelles qui sont les socles de toute action quel que soit sa nature et sa fin. En d’autres termes, sans le respect de ces droits, toute l’action humaine sera vouée à l’échec. Par ailleurs, le respect de ces droits s’avère une marque de reconnaissance à l’endroit du Tout-Puissant.
Puisque, tous ces membres constituent une sorte de consignation divine au profit de l’homme, ce qui fait que l’homme doit en faire preuve de l’honnêteté et de loyauté. Et les pratiques du loyal se soumettent entièrement à la volonté du propriétaire de la consignation et non pas à la sienne. En conséquence, la notice de cette consignation (les sept membres) conformément à la volonté divine est en parfaite harmonie avec ces droits.
Enfin, celui qui applique à la lettre la guide pratique -conçue par le Propriétaire Absolu- de cette consignation est dans le juste. Et cette justesse se traduit en amour, amitié, et connexité divine en faveur du loyal. Et cette relation étroite avec la Divinité consiste en un pont direct au sommet des objectifs qui s’agit de la ‘’connaissance de Dieu’’. Et ce stade définit le rôle décisif de l’homme dans sa vie, étant donné qu’il est créé pour un seul et unique objectif (l’adoration de son Seigneur), comme le hadith révélé directement de l’Ange Gabriel (as) nous l’indique : « Ô Mohammad ! Le Prééminent Suprême adresse un Salut à Toi, en disant : Je fus un Trésor dérobé, et je voulus d’être connu, alors Je créai les créatures pour qu’ils me connaissent, donc quiconque me connait, il M’adore et M’obéit, et quiconque M’ignore, il M’abjure et Me désobéit ».
Conclusion
En somme, ceux-ci sont les éléments nécessaires dans la vie de l’homme, et qui constituent sa nourriture spirituelle durant toute son existence terrestre. Car, le chemin dont l’homme doit parcourir est une sphère obscure étant remplie de toute sorte de danger qui pourrait le conduire à un échec lamentable. Dans ces conditions, il a besoin des armes, de provision et de lumière afin de se mettre à l’abri des difficultés et des obstacles dispersées sur tout au long de son chemin. C’est pourquoi, ces éléments sont le support idéal et indispensable pour franchir ce trajet dans le but d’accéder à la cime (la perfection).