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La traduction et l’exégèse de la Sourate Al-A’râf
وَاتَّخَذَ قَوْمُ مُوسَىٰ مِن بَعْدِهِ مِنْ حُلِيِّهِمْ عِجْلًا جَسَدًا لَّهُ خُوَارٌ ۚ أَلَمْ يَرَوْا أَنَّهُ لَا يُكَلِّمُهُمْ وَلَا يَهْدِيهِمْ سَبِيلًا ۘ اتَّخَذُوهُ وَكَانُوا ظَالِمِين
Le peuple de Moïse prit, pendant son absence, pour objet de son culte, une statue de veau, formée de ses ornements, et qui mugissait. Ne voyaient-ils pas qu’il ne pouvait pas leur parler ni les diriger dans le chemin droit ? Ils prirent ce veau pour objet de leur culte, et ils agirent avec iniquité. (7:148)
Comme nous l’avons dit, Dieu appela le vénéré Moïse (béni soit-il) au Mont Sinaï. Avant de quitter son peuple, Moïse demanda à son frère Aaron de le remplacer pendant son absence auprès des Israélites.
Mais lorsque Dieu donna l’ordre à Moïse de rester dix jours de plus au Mont Sinaï, les Israélites crurent que Moïse était mort au Mont Sinaï. Ils oublièrent leur pacte avec Dieu et devinrent ingrats et se souvinrent des idoles en forme animale qu’ils avaient vus en Egypte.
Ils se servirent alors des parures de leurs femmes pour fabriquer un veau en or et se mirent à l’adorer.
Dans le verset 148 de la sainte sourate Al-A’râf, Dieu blâme ces égarés et leur demande si ce veau qu’ils avaient fabriqué eux-mêmes pouvait leur parler ou les diriger vers le droit chemin.
وَلَمَّا سُقِطَ فِي أَيْدِيهِمْ وَرَأَوْا أَنَّهُمْ قَدْ ضَلُّوا قَالُوا لَئِن لَّمْ يَرْحَمْنَا رَبُّنَا وَيَغْفِرْ لَنَا لَنَكُونَنَّ مِنَ الْخَاسِرِينَ
Et lorsqu’ils se furent repentis, et qu’ils eurent reconnu leur égarement, ils s’écrièrent : Si notre Seigneur n’a pas pitié de nous, et s’il ne nous pardonne nos péchés, nous sommes perdus. (7:149)
Le vénéré Moïse (béni soit-il) rentra enfin du Mont Sinaï. Il blâma son peuple et leur demanda de se repentir. Son peuple lui obéit et demanda au Seigneur de pardonner son péché.
Le vénéré Moïse fit casser l’idole, le fit brûler dans le feu et demanda aux Israélites d’en détruire les cendres pour qu’aucune trace ne reste du péché qu’avaient commis les Israélites.
وَلَمَّا رَجَعَ مُوسَىٰ إِلَىٰ قَوْمِهِ غَضْبَانَ أَسِفًا قَالَ بِئْسَمَا خَلَفْتُمُونِي مِن بَعْدِي ۖ أَعَجِلْتُمْ أَمْرَ رَبِّكُمْ ۖ وَأَلْقَى الْأَلْوَاحَ وَأَخَذَ بِرَأْسِ أَخِيهِ يَجُرُّهُ إِلَيْهِ ۚ قَالَ ابْنَ أُمَّ إِنَّ الْقَوْمَ اسْتَضْعَفُونِي وَكَادُوا يَقْتُلُونَنِي فَلَا تُشْمِتْ بِيَ الْأَعْدَاءَ وَلَا تَجْعَلْنِي مَعَ الْقَوْمِ الظَّالِمِين
Moïse revenu au milieu de son peuple, rempli de colère et de dépit, s’écria : Détestable action que celle que vous avez commise pendant mon absence ! Voulez-vous hâter la vengeance de Dieu ? Il jeta les tables, saisi son frère par la tête et l’attira vers lui. Aaron lui dit : O fils de ma mère ! reprit Aaron, le peuple m’a ôté toute force : peu s’en est fallu qu’il ne m’ait tué ; ne va pas réjouir mes ennemis en me punissant, et ne me mets pas au nombre des pervers. (7:150)
Lorsque le vénéré Moïse (béni soit-il) rentra du Mont Sinaï et quand il apprit que pendant son absence prolongée, son peuple s’était égaré et qu’il s’était mis à adorer une idole en forme de veau, il se mit vivent en colère.
Il reprocha aux Israélites d’avoir commis un grand péché détestable, et il leur dit qu’ils risquaient d’être frappés par la vengeance du Seigneur. Il prit son frère Aaron par la tête et lui demanda des explications, car il l’avait chargé de le remplacer pendant le temps où il se rendait au Mont Sinaï.
Aaron lui dit que pendant l’absence de son frère, les Israélites étaient devenus rebelles. Ils n’écoutaient plus Aaron, et ils l’avaient même menacé de la mort.
Ce verset nous apprend que les dirigeants de la communauté des croyants doivent régir avec vigueur contre toute dérive, et demander compte même à leurs plus proches compagnons.
قَالَ رَبِّ اغْفِرْ لِي وَلِأَخِي وَأَدْخِلْنَا فِي رَحْمَتِكَ ۖ وَأَنتَ أَرْحَمُ الرَّاحِمِينَ
Seigneur ! s’écria Moïse, pardonne-moi et à mon frère. Donne-nous une place dans Ta miséricorde, car tu es le plus miséricordieux. (7:151)
Lorsqu’il revint à lui et il arriva à maîtriser, le vénéré Moïse se tourna vers Dieu, il leva les bras vers le ciel et demanda pardon au Seigneur et invoqua Sa miséricorde pour lui, pour son frère et pour son peuple qui avait commis ce grand péché. En effet, lorsque le fidèle ou la communauté des croyants commet un péché il faut se repentir et demander pardon à Dieu, nous apprend le noble Coran.
إِنَّ الَّذِينَ اتَّخَذُوا الْعِجْلَ سَيَنَالُهُمْ غَضَبٌ مِّن رَّبِّهِمْ وَذِلَّةٌ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا ۚ وَكَذَٰلِكَ نَجْزِي الْمُفْتَرِينَ
Ceux qui adorèrent le veau encourront Sa colère et l’ignominie dans ce monde. C’est ainsi que Nous rétribuerons ceux qui forgent des mensonges. (7:152)
Le vénéré Moïse blâma son peuple de s’être égaré pendant son absence. Mais certains d’entre eux restèrent idolâtres et ne revinrent plus aux rangs des croyants.
Alors ce verset nous dit que ces ignorants furent frappés aussitôt par la colère divine. Ils avaient vu la vérité et ils n’avaient nié, en attribuant des mensonges au Seigneur. Dieu les châtia et leur réserva aussi un châtiment dans l’au-delà. Ce verset nous dit que ceux qui mettent en colère Dieu et Ses messagers doivent attendre la vengeance divine.
وَالَّذِينَ عَمِلُوا السَّيِّئَاتِ ثُمَّ تَابُوا مِن بَعْدِهَا وَآمَنُوا إِنَّ رَبَّكَ مِن بَعْدِهَا لَغَفُورٌ رَّحِيمٌ
Ceux qui, après avoir commis une mauvaise action et un péché, reviennent à Dieu, se repentissent et croient, Dieu sera pour eux indulgent et miséricordieux. (7:153)
Ce verset nous indiquent que les adorateurs du veau se repentirent, après le retour du vénéré Moïse (béni soit-il) du Mont Sinaï. Dieu accepta la prière de Moïse et leur repentance, et leur accorda de nouveau Son indulgence et Sa clémence.
Ce verset nous apprend que la porte du repentir est toujours ouverte sur la personne qui une fois égarée dans les ténèbres du péché, pourra toujours espérer la bonté du Seigneur et invoquer Son aide pour le sauver de sa perte. Le Coran nous apprend don qu’il ne faut jamais se désespérer de la grâce divine.
وَلَمَّا سَكَتَ عَن مُّوسَى الْغَضَبُ أَخَذَ الْأَلْوَاحَ ۖ وَفِي نُسْخَتِهَا هُدًى وَرَحْمَةٌ لِّلَّذِينَ هُمْ لِرَبِّهِمْ يَرْهَبُونَ
Lorsque le courroux de Moïse se calma, il ramassa les tables de la loi. Les caractères qui y étaient tracés renfermaient la direction et la grâce pour ceux qui redoutent leur Seigneur. (7:154)
Ce verset nous relate que lorsque sa colère se calma, le vénéré Moïse (béni soit-il) prit les tablettes sur lesquelles étaient gravés les commandements du Seigneur.
Moïse demanda aux Israélites de se réunir, et il leur présenta les lois et les commandements de Dieu. Ce verset nous dit que la Thora, comme les autres Livres sacrés révélés par Dieu à Ses messagers étaient porteur des vérités pour ceux qui croient en Dieu.
Dans la vision coranique, le Livre, qu’il soit la Thora, l’Evangile ou le Coran, est le guide des êtres humains vers la lumière de la clémence et de la grâce, pour ceux surtout qui craignent le Seigneur.
وَاخْتَارَ مُوسَىٰ قَوْمَهُ سَبْعِينَ رَجُلًا لِّمِيقَاتِنَا ۖ فَلَمَّا أَخَذَتْهُمُ الرَّجْفَةُ قَالَ رَبِّ لَوْ شِئْتَ أَهْلَكْتَهُم مِّن قَبْلُ وَإِيَّايَ ۖ أَتُهْلِكُنَا بِمَا فَعَلَ السُّفَهَاءُ مِنَّا ۖ إِنْ هِيَ إِلَّا فِتْنَتُكَ تُضِلُّ بِهَا مَن تَشَاءُ وَتَهْدِي مَن تَشَاءُ ۖ أَنتَ وَلِيُّنَا فَاغْفِرْ لَنَا وَارْحَمْنَا ۖ وَأَنتَ خَيْرُ الْغَافِرِينَ
Moïse prit dans le peuple soixante-dix hommes pour les faire comparaître au rendez-vous avec Dieu. Un violent tremblement de terre les frappa et les engloutit. Moïse s’écria : Seigneur ! Tu aurais pu les anéantir avant ce jour, et moi avec eux. Nous feras-Tu périr tous à cause des crimes de quelques insensés ? Ce n’était qu’une de ces épreuves par lesquelles Tu égares ou Tu diriges ceux que Tu veux. O Dieu, Tu es notre protecteur. Pardonne-nous nos fautes et aie pitié de nous ; car Tu es le meilleur de ceux qui pardonnent. (7:155)
Malgré tous les miracles que le vénéré Moïse avait réalisé, grâce à la volonté et à a puissance du Seigneur, pour montrer aux gens les signes de la grandeur de Dieu, il y avait encore, parmi les Israélites, des gens qui demandaient à Moïse de leur montrer Dieu qu’ils souhaitaient voir de leurs propres yeux
Le verset 155 de la sourate VII nous relate que le vénéré Moïse (béni soit-il) choisit alors soixante-dix hommes parmi eux et qui conduisit vers le Mont Sinaï, pour qu’ils puissent rencontrer le Seigneur, le voir par leurs yeux ou l’encontre par leurs oreilles.
Les récits nous disent que Dieu se fit entendre par ces gens. Mais ces dernières insistèrent encore et demandèrent la rencontre du Seigneur.
Là un violent tremblement de terre les frappa et les moururent tous de peur.
Le verset 155 de la sainte sourate Al-A’râf nous dit que le vénéré Moïse, le seul survivant de cet événement, leva les bras vers le Ciel et demanda au Seigneur de pardonner son peuple et de ne pas le punir en raison des péchés commis par certains d’entre eux.
Alors Dieu clément et miséricordieux, ressuscita ces morts et les permit de rentrer auprès de leurs siens. C’était certes une épreuve pour les gens pour qu’ils craignent le Seigneur.
وَاكْتُبْ لَنَا فِي هَـٰذِهِ الدُّنْيَا حَسَنَةً وَفِي الْآخِرَةِ إِنَّا هُدْنَا إِلَيْكَ ۚ قَالَ عَذَابِي أُصِيبُ بِهِ مَنْ أَشَاءُ ۖ وَرَحْمَتِي وَسِعَتْ كُلَّ شَيْءٍ ۚ فَسَأَكْتُبُهَا لِلَّذِينَ يَتَّقُونَ وَيُؤْتُونَ الزَّكَاةَ وَالَّذِينَ هُم بِآيَاتِنَا يُؤْمِنُونَ
Moïse dit : Assigne-nous une belle portion dans ce monde et dans l’autre ; nous sommes dans le chemin droit qui conduit à Toi. Mon châtiment, dit Dieu, tombera sur quiconque Je voudrai ; Ma miséricorde embrasse toutes choses ; Je la destine à ceux qui craignent, qui font la zakat et qui croient en Mes signes. (7:156)
Ce verset relate la prière du vénéré Moïse, après avoir vu ses compagnons ressuscités par Dieu. Il demanda alors, pour lui et pour son peuple, une bonne part dans ce monde et dans l’au-delà.
Dieu lui dit que le pardon et le châtiment appartiennent à Lui. C’est Dieu qui décide de pardonner ceux qu’Il veut, et de châtier ceux qu’Il veut. Dieu dit à Moïse que Sa miséricorde et Sa grâce seront réservés à ceux qui craignent leur Créateur qui croient en Ses signes et qui font la zakat.
En répondant ainsi la prière de Moïse, Dieu apprend à Son messager et aux autres humains que Sa clémence embrasse toutes choses, mais que pour espérer la clémence de leur Seigneur, les gens doivent respecter les lois divines, craindre le Seigneur, se soumettre à Sa volonté, et être charitables envers le prochain.
الَّذِينَ يَتَّبِعُونَ الرَّسُولَ النَّبِيَّ الْأُمِّيَّ الَّذِي يَجِدُونَهُ مَكْتُوبًا عِندَهُمْ فِي التَّوْرَاةِ وَالْإِنجِيلِ يَأْمُرُهُم بِالْمَعْرُوفِ وَيَنْهَاهُمْ عَنِ الْمُنكَرِ وَيُحِلُّ لَهُمُ الطَّيِّبَاتِ وَيُحَرِّمُ عَلَيْهِمُ الْخَبَائِثَ وَيَضَعُ عَنْهُمْ إِصْرَهُمْ وَالْأَغْلَالَ الَّتِي كَانَتْ عَلَيْهِمْ ۚ فَالَّذِينَ آمَنُوا بِهِ وَعَزَّرُوهُ وَنَصَرُوهُ وَاتَّبَعُوا النُّورَ الَّذِي أُنزِلَ مَعَهُ ۙ أُولَـٰئِكَ هُمُ الْمُفْلِحُونَ
Qui suivent l’envoyé, le prophète illettré qu’ils trouveront indiqué dans leurs livres : dans la Thora et dans l’Evangile ; qui leur commande le bien et leur interdit le mal ; qui leur permet l’usage des aliments excellents et leur défend les aliments impurs ; ceux qui croiront en lui, et qui l’assisteront, qui suivront la lumière descendue avec lui ; ces hommes-là sont bienheureux. (7:157)
Nous avons lu des versets qui nous relataient que lorsque Dieu avait frappé par Sa colère les Israélites qui s’étaient égarés dans le péché, le vénéré Moïse (béni soit-il) leva les bras vers le ciel et sollicita le Seigneur pour pardonner son peuple. Dieu lui répondit que Son pardon et Sa clémence ne seront réservés que pour les gens purs qui croient en Dieu.
Dans le verset 157 de la sainte sourate Al-A’râf, Dieu dit que parmi les gens du Livre, les Juifs et les Chrétiens, il y aura ceux qui profiteront de la grâce du Seigneur, à condition qu’ils se convertissent à la religion musulman et au message du “prophète illettré” ce qui veut dire le noble prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). Ce verset nous indique également que les signes de la prophétie du vénéré Mohammad, en tant que le sceau des prophètes avait été déjà indiqués dans la Thora et dans l’Evangile.
Ce verset présente le “prophète illettré”, à savoir le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) comme le messager qui appelle les gens à la bonté. Il leur commande le bien et leur interdit le mal. Il leur permet l’usage des aliments purs et leur défend les aliments impurs.
Ce verset confirme que les prophètes d’antan avaient porté la nouvelle de la venue du sceau des prophètes et que les signes de son apparition avaient été décrits dans la Thora et l’Evangile.
قُلْ يَا أَيُّهَا النَّاسُ إِنِّي رَسُولُ اللَّـهِ إِلَيْكُمْ جَمِيعًا الَّذِي لَهُ مُلْكُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ ۖ لَا إِلَـٰهَ إِلَّا هُوَ يُحْيِي وَيُمِيتُ ۖ فَآمِنُوا بِاللَّـهِ وَرَسُولِهِ النَّبِيِّ الْأُمِّيِّ الَّذِي يُؤْمِنُ بِاللَّـهِ وَكَلِمَاتِهِ وَاتَّبِعُوهُ لَعَلَّكُمْ تَهْتَدُونَ
Dis aux gens : O hommes ! Je suis le messager de Dieu envoyé vers vous tous. De ce Dieu à qui les cieux et la terre appartiennent ; il n’y a point d’autre Dieu que Lui ; Il donne la vie et fait mourir. Croyez en Dieu et en Son envoyé, le prophète illettré, qui croit, lui aussi, en Dieu et en Sa parole. Suivez-le et vous serez dans le droit chemin. (7:158)
Selon les exégètes du Livre saint, ce verset confirme l’aspect universel de l’appel lancé par le messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Le prophète de l’Islam est, en réalité, le messager de Dieu pour tous les hommes et pour tous les temps, au-delà de toutes considérations historiques, culturelles, ethniques ou raciales.
Le messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) appela l’humanité tout entière à la vérité et à la religion véridique. Avec l’arrivée de l’Islam, il incombe, selon la vision coranique, à tous les adeptes des religions d’antan de se convertir à l’Islam. En effet, le Coran considère cette conversion comme une obligation religieuse des gens du Livres.
Dans le verset 158 de la sainte sourate Al-A’râf, le noble Coran insiste également sur l’importance de la prophétie du messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). En réalité, le vrai musulman doit obéit à la fois à Dieu et à Son messager, en respectant surtout les traditions du prophète.
وَمِن قَوْمِ مُوسَىٰ أُمَّةٌ يَهْدُونَ بِالْحَقِّ وَبِهِ يَعْدِلُونَ
Il y a dans le peuple de Moïse un certain nombre d’hommes qui prennent la vérité pour leur guide et qui pratiquent l’équité. (7:159)
Après avoir relaté l’histoire du vénéré Moïse et des Israélites, ce verset nous rappelle qu’il y a parmi les adeptes d’autres religions, des gens justes qui se soumettent à la justice et qui prennent la vérité pour leur guide. Dans ce verset, le noble Coran donne l’exemple de ceux parmi les juifs qui sont de vrais croyants et qui pratiquent l’équité et la justice dans leurs affaires.
وَقَطَّعْنَاهُمُ اثْنَتَيْ عَشْرَةَ أَسْبَاطًا أُمَمًا ۚ وَأَوْحَيْنَا إِلَىٰ مُوسَىٰ إِذِ اسْتَسْقَاهُ قَوْمُهُ أَنِ اضْرِب بِّعَصَاكَ الْحَجَرَ ۖ فَانبَجَسَتْ مِنْهُ اثْنَتَا عَشْرَةَ عَيْنًا ۖ قَدْ عَلِمَ كُلُّ أُنَاسٍ مَّشْرَبَهُمْ ۚ وَظَلَّلْنَا عَلَيْهِمُ الْغَمَامَ وَأَنزَلْنَا عَلَيْهِمُ الْمَنَّ وَالسَّلْوَىٰ ۖ كُلُوا مِن طَيِّبَاتِ مَا رَزَقْنَاكُمْ ۚ وَمَا ظَلَمُونَا وَلَـٰكِن كَانُوا أَنفُسَهُمْ يَظْلِمُونَ
Nous avons partagé les enfants d’Israël en douze tribus, formant autant de nations, et Nous avons révélé à Moïse, implorant la pluie pour son peuple, ces paroles : Frappe le rocher de ta baguette ; et le rocher se fendit en douze sources. Chaque tribu savait laquelle elle devait boire. Puis, nous fîmes planer sur eux un nuage, et nous leur envoyâmes la manne et les cailles. Nourrissez-vous des délices que Nous vous accordons. Ce n’est pas à Nous qu’ils ont fait du mal ; c’est à eux-mêmes. (7:160)
Le vénéré Jacob, Israël (béni soit-il), avait douze fils. Dieu partagea les Israélites en douze tribus. Lorsque le vénéré Moïse avait demandé à Dieu de l’eau pour son peuple, le Seigneur lui dit de frapper le rocher par sa baguette. Douze sources d’eau jaillirent du rocher et chaque source appartenait à l’une des douze tribus.
Pendant une période de quarante ans, les douze tribus vécurent dans le désert, près de ces sources. Pour les protéger contre la chaleur et la sécheresse, Dieu envoya des nuages pour couvrir le ciel du désert, et il fit descendre “la manne et les cailles” pour nourrir les Israélites. Cependant, pendant cette période, les Israélites restèrent ingrats et ils désobéirent aux commandements divins. Ce verset nous dit qu’en devenant rebelles, ils ne faisaient pas de mal au Seigneur, mais à eux-mêmes, car ils se privaient ainsi de la grâce divine et de la Miséricorde du Seigneur.
وَإِذْ قِيلَ لَهُمُ اسْكُنُوا هَـٰذِهِ الْقَرْيَةَ وَكُلُوا مِنْهَا حَيْثُ شِئْتُمْ وَقُولُوا حِطَّةٌ وَادْخُلُوا الْبَابَ سُجَّدًا نَّغْفِرْ لَكُمْ خَطِيئَاتِكُمْ ۚ سَنَزِيدُ الْمُحْسِنِينَ
On leur disait : Habitez ce village et nourrissez-vous de ses produits tant qu’il vous plaira. Mais en entrant dans le village, demandez l’absolution de vos péchés et prosternez-vous pour adorer Dieu. Alors, Nous vous pardonnerons vos péchés, et nous augmenterons les richesses de ceux qui font le bien. (7:161)
فَبَدَّلَ الَّذِينَ ظَلَمُوا مِنْهُمْ قَوْلًا غَيْرَ الَّذِي قِيلَ لَهُمْ فَأَرْسَلْنَا عَلَيْهِمْ رِجْزًا مِّنَ السَّمَاءِ بِمَا كَانُوا يَظْلِمُونَ
Mais les oppresseurs et les méchants parmi eux ont substitué d’autres paroles à celles qui leur furent dites. Alors, Nous envoyâmes contre eux un châtiment du ciel pour prix de leur méchanceté et de leur oppression. (7:162)
Après une longue période de vie difficile dans le désert, les Israélites eurent enfin la permission d’entrer dans la ville sainte de Jérusalem que ces versets appellent “le village”. Mais avant de les laisser entrer dans la ville, Dieu leur demanda de se repentir et de demander pardon à leur Seigneur. Dieu leur demanda de se prosterner et de prononcer des mots pour demander pardon.
Cependant, ces versets nous disent que les Israélites désobéirent à l’ordre du Seigneur et que lorsqu’ils entraient dans la ville, ils prononcèrent d’autres mots que ceux que Dieu leur avait dits. Au lieu de repentir, ils se mirent à se moquer de l’ordre de Dieu.
وَاسْأَلْهُمْ عَنِ الْقَرْيَةِ الَّتِي كَانَتْ حَاضِرَةَ الْبَحْرِ إِذْ يَعْدُونَ فِي السَّبْتِ إِذْ تَأْتِيهِمْ حِيتَانُهُمْ يَوْمَ سَبْتِهِمْ شُرَّعًا وَيَوْمَ لَا يَسْبِتُونَ ۙ لَا تَأْتِيهِمْ ۚ كَذَٰلِكَ نَبْلُوهُم بِمَا كَانُوا يَفْسُقُونَ
Interroge-les sur cette ville située sur le bord de la mer, dont les habitants transgressaient le sabbat, lorsque, le jour du sabbat, les poissons venaient paraître à la surface de l’eau et qu’ils disparaissaient les autres jours. C’est ainsi que Nous les éprouvions, parce qu’ils étaient des prévaricateurs. (7:163)
Les Israélites avaient reçu l’ordre, de la part du Seigneur, de respecter le sabbat et de ne pas travailler le jour que Dieu avait désigné comme le jour de repos et de prière. Cependant, un groupe d’Israélites qui vivait au bord de la mer ne respectait pas l’ordre divin et faisait la pêche le sabbat.
En effet, ils voyaient que le sabbat il y avait pleins de poissons dans la mer, tandis que les poissons ne s’approchaient pas de la côte les autres jours de la semaine. Pour pêcher les poissons du sabbat, sans transgresser pour autant l’ordre du Seigneur qui leur interdisait le travail le sabbat, les Israélites se livrèrent à une ruse. Ils creusèrent des petits bassins au bord de la mer pour que les poissons du sabbat y soient enfermés. Les Israélites rentraient le lendemain pour les pêcher.
Dans ce verset coranique, Dieu considère cette entreprise comme une transgression de Ses ordres. En effet, le verset 163 de la sainte sourate Al-A’râf nous dit clairement que le fait que les poissons s’approchaient de la côte le sabbat et s’en éloignaient pendant les autres jours de la semaine était une épreuve pour les Israélites pour qu’ils choisissent entre la pêche des poissons et l’obéissance à l’ordre du Seigneur.
Ce verset nous apprend aussi que la transgression de l’ordre divin est un grand pêche surtout si elle soit accompagné par la ruse. Car celui qui se livre à cette sorte de ruse ne croit pas avoir commis un péché et il ne ressent pas la nécessité de se repentir.
وَإِذْ قَالَتْ أُمَّةٌ مِّنْهُمْ لِمَ تَعِظُونَ قَوْمًا ۙ اللَّـهُ مُهْلِكُهُمْ أَوْ مُعَذِّبُهُمْ عَذَابًا شَدِيدًا ۖ قَالُوا مَعْذِرَةً إِلَىٰ رَبِّكُمْ وَلَعَلَّهُمْ يَتَّقُونَ
Une partie d’entre eux disait alors à ceux qui exhortaient les méchants : Pourquoi prêchez-vous un peuple que Dieu exterminera ou châtiera d’un châtiment terrible ? Ils répondirent : – C’est pour nous disculper devant Dieu et afin qu’ils le craignent. (7:164)
Dans ces versets, le noble Coran divise les Israélites en trois groupes : d’abord ceux qui transgressaient les lois divines, ensuite ceux qui conseillaient les autres à ne pas sortir du droit chemin, et enfin ceux qui étaient indifférents à ce qui se passaient autour d’eux.
Dans ce verset, le saint Coran dit que les indifférents s’adressaient à ceux qui donnaient des conseils aux autres pour leur dire qu’il était inutile d’essayer de corriger les pécheurs qui seront finalement châtiés par le Seigneur. Les bienveillants leur répondaient qu’il fallait en tout cas essayer de sauver les pécheurs, car il y a des cas où une leçon morale peut convaincre les gens à cesser leurs péchés et à se retourner vers le Créateur.
فَلَمَّا نَسُوا مَا ذُكِّرُوا بِهِ أَنجَيْنَا الَّذِينَ يَنْهَوْنَ عَنِ السُّوءِ وَأَخَذْنَا الَّذِينَ ظَلَمُوا بِعَذَابٍ بَئِيسٍ بِمَا كَانُوا يَفْسُقُونَ
Et lorsque les ingrats et les méchants ont oublié ces exhortations, Nous sauvâmes ceux qui défendaient de faire le mal, et nous surprîmes les ingrats et les méchants par un châtiment terrible, pour prix de leur impiété. (7:165)
فَلَمَّا عَتَوْا عَن مَّا نُهُوا عَنْهُ قُلْنَا لَهُمْ كُونُوا قِرَدَةً خَاسِئِينَ
Lorsqu’ils franchirent ce qu’on leur avait défendu de franchir, Nous leur dîmes : soyez changés en singes, repoussés de la communauté des hommes. (7:166)
Parmi les trois groupes d’Israélites, le noble Coran nous dit que seul ceux qui interdisait le mal fut sauvé par le Seigneur. Les versets 165 et 166 de la sainte sourate Al-A’râf nous disent que les indifférents étaient considérés alors comme complices des pécheurs et des transgresseurs.
En effet, ces versets nous apprennent que le silence face au mal est considéré dans l’optique coranique comme complicité avec les pécheurs.
وَإِذْ تَأَذَّنَ رَبُّكَ لَيَبْعَثَنَّ عَلَيْهِمْ إِلَىٰ يَوْمِ الْقِيَامَةِ مَن يَسُومُهُمْ سُوءَ الْعَذَابِ ۗ إِنَّ رَبَّكَ لَسَرِيعُ الْعِقَابِ ۖ وَإِنَّهُ لَغَفُورٌ رَّحِيمٌ
Ton Seigneur déclara qu’avant le jour de la résurrection, Il enverra contre ces méchants et ces transgresseurs une nation qui leur fera éprouver des maux terribles, car ton Seigneur est prompt dans ses châtiments, mais Il est indulgent et miséricordieux pour ceux qui se repentissent. (7:167)
Dans ce verset, Dieu s’adresse à Son noble messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) pour lui dire qu’avant le jour de la résurrection et avant que ces transgresseurs soient châtié dans l’au-delà, Dieu fera dominé ces pécheurs par un peuple qui leur fera subir de terribles maux.
En effet, dans ce verset, le noble Coran nous apprend qu’outre le châtiment réservé aux méchants dans l’au-delà, ces derniers subiront également la colère du Seigneur dans ce bas monde.
Cependant, le verset indique que Dieu est indulgent et miséricordieux pour les pécheurs qui se repentissent et qui demandent pardon à leur Seigneur
Les exégètes du Livre saint disent que ce verset nous apprend que la peur du châtiment divin, comme l’espoir de la grâce de Dieu, peut amener les humains à s’abstenir du péché et les conduire vers le droit chemin.
وَقَطَّعْنَاهُمْ فِي الْأَرْضِ أُمَمًا ۖ مِّنْهُمُ الصَّالِحُونَ وَمِنْهُمْ دُونَ ذَٰلِكَ ۖ وَبَلَوْنَاهُم بِالْحَسَنَاتِ وَالسَّيِّئَاتِ لَعَلَّهُمْ يَرْجِعُونَ
Nous les avons dispersés sur la terre, formant plusieurs peuples distincts. Il y en a qui sont vertueux, et d’autres qui ne le sont pas. Nous les avons éprouvés par le bien et par le mal, afin qu’ils reviennent à Nous. (7:168)
Dans ce verset, le noble Coran indique que Dieu dispersa les Israélites sur la terre pour qu’ils ne forment plus un peuple uni. Certains groupes étaient composés de gens vertueux, tandis que certains autres étaient composés de pécheurs. Dieu décida aussi de les éprouvés les uns comme les autres pour qu’ils reviennent à Dieu et qu’ils se repentissent pour leur désobéissance aux ordres du Seigneur.
Les épreuves sont l’une des traditions les plusieurs importantes du Seigneur, mais la porte de la repentance est toujours ouverte sur les gens.
فَخَلَفَ مِن بَعْدِهِمْ خَلْفٌ وَرِثُوا الْكِتَابَ يَأْخُذُونَ عَرَضَ هَـٰذَا الْأَدْنَىٰ وَيَقُولُونَ سَيُغْفَرُ لَنَا وَإِن يَأْتِهِمْ عَرَضٌ مِّثْلُهُ يَأْخُذُوهُ ۚ أَلَمْ يُؤْخَذْ عَلَيْهِم مِّيثَاقُ الْكِتَابِ أَن لَّا يَقُولُوا عَلَى اللَّـهِ إِلَّا الْحَقَّ وَدَرَسُوا مَا فِيهِ ۗ وَالدَّارُ الْآخِرَةُ خَيْرٌ لِّلَّذِينَ يَتَّقُونَ ۗ أَفَلَا تَعْقِلُونَ
Après ceux-ci vinrent leurs successeurs ; ils ont reçu l’héritage du Livre. Mais ils étaient ingrats et ils reçoivent à titre de corruption les biens de ce monde, et disent : Cela nous sera pardonné ; et puis, si on leur en offre de nouveaux, ils les reçoivent encore, comme si l’on n’avait point d’eux l’alliance du Livre, lorsqu’il leur fut dit : Ne dites que la vérité sur le compte de Dieu ; vous, étudiez cependant le Livre. Le séjour de l’autre monde a plus de valeur pour ceux qui craignent Dieu ; Ne le comprendrez-vous pas ? (7:169)
Dans ce verset, le noble Coran rappelle l’histoire du peuple israélite pour indiquer que ce peuple avait vu que Dieu leur avait révélé des prophètes fin de les guider. Ils avaient vu les messagers du Seigneur. Ils les avaient entendus, mais la plupart d’entre eux s’étaient obstinés dans leur égarement. Ils se moquaient des prophètes et ils désobéissaient aux commandements de Dieu.
Ils avaient reçu, de la part du Seigneur, le Livre, c’est-à-dire la Thora, et ils avaient fait un pacte avec leur Créateur, cependant, ils étaient infidèles et ils brisèrent leur pacte avec le Seigneur. Ce verset nous dit que ces gens-là qui avaient connu la vérité devinrent aveugles et préférèrent les biens éphémères de ce monde au salut éternel.
وَالَّذِينَ يُمَسِّكُونَ بِالْكِتَابِ وَأَقَامُوا الصَّلَاةَ إِنَّا لَا نُضِيعُ أَجْرَ الْمُصْلِحِينَ
Ceux qui s’attachent fermement au Livre, et qui observent la prière ; doivent savoir que Nous ne ferons point périr la récompense des justes. (7:170)
Dieu réserve un châtiment à ceux qui deviennent rebelles et qui désobéissent aux ordres divins. Par contre, dans le verset 170 de la sainte sourate Al-A’râf, le noble Coran nous indique que les fidèles qui respectent les enseignements du Livre saint et qui font l’office, seront très généreusement récompensés par Dieu Clément et Miséricordieux.
Selon les exégètes du Livre saint, dans ce verset, le saint Coran insiste tout particulièrement sur l’importance de la prière. En effet, la prière est le pilier important de toutes les religions.
D’après un hadith du noble prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) la prière est le vrai visage de la religion.
وَإِذْ نَتَقْنَا الْجَبَلَ فَوْقَهُمْ كَأَنَّهُ ظُلَّةٌ وَظَنُّوا أَنَّهُ وَاقِعٌ بِهِمْ خُذُوا مَا آتَيْنَاكُم بِقُوَّةٍ وَاذْكُرُوا مَا فِيهِ لَعَلَّكُمْ تَتَّقُونَ
Quand Nous élevâmes la montagne de Sinaï comme un ombrage au-dessus de leurs têtes, les enfants d’Israël croyaient qu’elle allait tomber sur eux ; alors Nous leur dîmes : Recevez ces tables que Nous vous donnons, avec une ferme résolution de les observer, et souvenez-vous de ce qu’elles contiennent, afin que vous craigniez le Seigneur. (7:171)
Le verset 171 est le dernier verset de la sainte sourate Al-A’râf qui parle des enfants d’Israël.
Dans ce verset, le saint Coran fait allusion à un miracle réalisé au moment où le vénéré Moïse (béni soit-il) rentrait du mont Sinaï. Il portait sur lui les tables sur lesquelles étaient gravés les commandements du Seigneur.
Il y avait parmi les Israélites des gens qui voyaient de leurs propres yeux les tables mais qui n’y croyaient pas et cherchaient un prétexte pour refuser de se soumettre aux commandements de Dieu. Pour leur punir et pour leur faire peur, Dieu éleva le mont Sinaï et le mit au-dessus de leurs têtes.
Les Israélites se prosternèrent pour se repentir et demandèrent à Dieu de les pardonner. Cependant, certains d’entre eux se rendirent rebelles plus tard et désobéirent de nouveau aux commandements du Seigneur.