- Islam
- Le Saint Coran
- Prophète et Ahl-ul-Bayt (P)
- À propos d’Ahl al-Bayt (P)
- L’Imam Ali (P)
- La vénérée Fatima Zahra (P)
- L’Imam Hassan (P)
- L’Imam Hussein (P)
- L’Imam al-Sajjad (P)
- L’Imam al-Baqir (P)
- L’Imam al-Sadiq (P)
- L’Imam al-Kadhim (P)
- L’Imam al-Ridha (P)
- L’Imam al-Jawad (P)
- L’Imam al-Hadi (P)
- L’Imam al-Askari (P)
- L’Imam al-Mahdi (P)
- Les prophètes d’Allah
- Les imamzadehs honorés
- Hadiths thématiques
- Al -Shia
- À propos du Chiisme
- Histoire du chiisme
- Géographie chiite
- Les chiites dans les hadiths
- Gouvernements chiites
- Les particularités du chiisme
- Rationalisme
- L’Imâmat et l’Obéissance envers Ahlul-Bayt
- Le refus de l’injustice
- Compassion et bienveillance
- L’ijtihâd
- Éthique et mysticisme
- À propos de l’éthique
- Les vertus moraux
- Les vices moraux
- Mysticisme et Spiritualité
- Culture et civilisation chiites
- Tafsïr et les sciences du Coran
- Hadithologie
- Jurisprudence et Ilm Oṣûl al-fiqh
- Histoire 23
- Éthique et mystique
- dogme
- Littérature
- Sciences expérimentales
- L’art et l’architecture
- Centres scientifiques
- Mosquées
- Personnalités
- Les Érudits religieux
- Les poètes
- Les convertis
- Orientalistes
- Scientifiques
- Personnalités du rapprochement
- La famille et la société
- L’institution Familiale
- Femme et Hidjab
- Droits et devoirs des parents
- Droits et devoirs des époux
- Droits et devoirs des enfants
- Conflits familiaux
- Éducation islamique
- Mode de vie
- Sectes et religions
- Le besoin humain de religion
- Critique du pluralisme
- Religions Généralités
- Étude comparative des religions
- L’Islam et les autres religions
- L’athéisme
- Judaïsme
- Christianisme
- Zoroastrisme
- Bouddhisme
- Hindouisme
- Bahaïsme
- Autres religions
- Sectes Généralités
- Étude comparative des Sectes
- Chiisme et les autres sectes
- Sunnite
- Wahhabisme
- Ismaélisme
- Soufisme
- Critique du faux mysticisme
- Critiques de Pensées
- Frères musulmans
- Takfirisme
- Le rapprochement des écoles islamiques
- Questions et réponses
- Nos questions
- Dogmatique 221
- Historique 123
- Hadith 123
- Coranique 123
- Dogmatique 123
- Réponses aux ambiguïtés 123
- Historique 123
- Hadith 123
- Coranique 123
- Juridique 123
- Juridique 123
- Temps d'étude: 18 minutes
- 0 Avis
La traduction et l’exégèse de la Sourate Al-Anfal (Le Butin)
وَاذْكُرُوا إِذْ أَنتُمْ قَلِيلٌ مُّسْتَضْعَفُونَ فِي الْأَرْضِ تَخَافُونَ أَن يَتَخَطَّفَكُمُ النَّاسُ فَآوَاكُمْ وَأَيَّدَكُم بِنَصْرِهِ وَرَزَقَكُم مِّنَ الطَّيِّبَاتِ لَعَلَّكُمْ تَشْكُرُونَ
Souvenez-vous que faibles et en petit nombre dans cette contrée vous craigniez d’être exterminés par vos ennemis ; mais Dieu vous a donné un asile et protégés par son secours, et Il a pourvu à votre subsistance. Peut-être Lui rendrez-vous des actions de grâces. (8:26)
Dans ce verset, le noble Coran fait allusion à l’époque où les musulmans, faibles et très peu nombreux, vivaient à la Mecque et subissaient tout le temps les harcèlements que les païens leurs infligeaient. Ce fut donc avant l’hégire du messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) de la Mecque à Médine.
Pour sauver les musulmans de la Mecque, le Prophète avait décidé de les encourager à immigrer dans les pays où ils n’auraient plus à subir les harcèlements des Mecquois. Ce fut ainsi qu’un groupe des musulmans de la Mecque immigrèrent en Abyssinie, au Yémen et à Taef.
Lorsque les musulmans de la Mecque s’immigrèrent en groupe à Médine, ils eurent laisser derrière eux, leurs parents, leurs maisons et leurs biens, et devaient contenter d’une vie très modeste à Médine.
Dans ce verset, Dieu leur rappelle les conditions déplorables dans lesquelles ils vivaient à la Mecque, avant de les protéger ensuite à Médine où ils trouvèrent la protection du Seigneur et le secours de leurs frères et sœurs musulmans.
A la fin de ce verset, Dieu appelle les fidèles à être reconnaissants envers leur Créateur.
Ce verset nous apprend que la faiblesse matérielle ne doit jamais décourager les croyants et qu’ils doivent espérer toujours le secours du Seigneur.
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا تَخُونُوا اللَّـهَ وَالرَّسُولَ وَتَخُونُوا أَمَانَاتِكُمْ وَأَنتُمْ تَعْلَمُونَ
O Croyants ! Gardez-vous de tromper et de trahir Dieu et le Prophète. N’usez pas de fraude dans vos engagements, puisque vous êtes instruits. (8:27)
Après avoir rappelé l’hégire du messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et les musulmans de la Mecque à Médine, le verset 27 de la sainte sourate Al-Anfâl dit que les musulmans qui s’étaient réunis à Médine et qui y avait établit les premiers piliers de l’Etat islamique, devaient rester reconnaissant envers le Seigneur, et de ne se laisser jamais tromper par Satan pour trahir Dieu et Son messager et la communauté des fidèles.
Selon les récits historiques, lorsque la guerre d’éclatait entre les musulmans de Médine d’une part et les tribus juives de la région de l’autre, il y eut un musulman qui avait trahi son camp en révélant aux ennemis le plan de guerre des troupes des musulmans de Médine. Après la guerre, cet homme alla auprès du messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) pour repentir et ce dernier lui dit que Dieu avait accepté sa repentance.
Dans la culture islamique, l’engagement peut avoir une signification très large pour comprendre les engagements d’un individu musulman, envers son Dieu, ses semblables, sa famille, ses amis et ses coreligionnaires. C’est une obligation religieuse pour tout musulman de respecter les engagements qu’il fait envers le Seigneur, mais aussi envers les autres humains. Le respect envers les engagements est donc considéré, comme nous le dit explicitement ce verset, un signe de la foi en Dieu.
Le verset 28 de la sourate VIII du noble Coran qui nous explique comment les richesses matérielles le sort des enfants peuvent devenir des objets de tentation et d’épreuve pour tout individu musulman :
وَاعْلَمُوا أَنَّمَا أَمْوَالُكُمْ وَأَوْلَادُكُمْ فِتْنَةٌ وَأَنَّ اللَّـهَ عِندَهُ أَجْرٌ عَظِيمٌ
Songez que vos richesses et vos enfants sont un sujet de tentation et d’épreuve, et que la récompense que Dieu vous prépare est magnifique. (8:28)
Après avoir mis en garde contre la trahison à l’égard de Dieu et de Son messager, dans le verset 28 de la sainte sourate Al-Anfâl, Dieu Tout-Puissant s’adresse aux fidèles pour leur dire que les richesses matérielles et les enfants risquent de devenir pour les croyants un objet de tentation les poussant à désobéir Dieu et le Prophète.
Dans ce verset, Dieu dit aux fidèles de ne pas sacrifier les intérêts de la communauté musulmane pour obtenir un quelconque intérêt matériel ou pour assurer les intérêts des leurs enfants.
Dans de nombreux versets du Livre saint des musulmans, il est dit que l’attachement aux enfants et l’intérêt pour l’accumulation des richesses risquent de mener certains croyants à connaître des péchés, à bafouer les droits de leurs frères et sœurs musulmans, à mentir, à fuir les devoirs religieux tels que le Djihad ou la zakat, Etc.
C’est pourquoi le verset 28 de la sourate VIII appelle les fidèles à la vigilance face à ces deux grandes épreuves, à savoir la richesse et les enfants.
Il est à noter que dans cinq versets du noble Coran, la richesse et les enfants sont mentionnés ensemble, ce qui indique l’importance que le Livre saint des musulmans accorde à ces grandes épreuves pour les fidèles. Un intérêt excessif pour la richesse ou pour les enfants peuvent, en réalité, devenir la source de la trahison et de la désobéissance envers Dieu et Son messager. C’est pourquoi le Coran appelle les croyants à ne jamais s’éloigner de Dieu pour leurs enfants et pour les richesses matérielles.
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِن تَتَّقُوا اللَّـهَ يَجْعَل لَّكُمْ فُرْقَانًا وَيُكَفِّرْ عَنكُمْ سَيِّئَاتِكُمْ وَيَغْفِرْ لَكُمْ ۗ وَاللَّـهُ ذُو الْفَضْلِ الْعَظِيمِ
O croyants ! Si vous craignez le Seigneur, Il vous séparera des méchants, Il expiera vos fautes, Il vous les pardonnera, car Il est généreux et dispensateur de grâces. (8:29)
Ce verset dit aux croyants de craindre Dieu et d’être pieux. Dans ce cas, comme nous le dit ce verset, Dieu protégera les pieux contre mes méchants et les injustes, Il sera indulgent envers leurs erreurs, et Il pardonnera leurs fautes. En effet, Dieu est généreux et accorde Sa grâce à Ses vrais serviteurs.
وَإِذْ يَمْكُرُ بِكَ الَّذِينَ كَفَرُوا لِيُثْبِتُوكَ أَوْ يَقْتُلُوكَ أَوْ يُخْرِجُوكَ ۚ وَيَمْكُرُونَ وَيَمْكُرُ اللَّـهُ ۖ وَاللَّـهُ خَيْرُ الْمَاكِرِينَ وَإِذَا تُتْلَىٰ عَلَيْهِمْ آيَاتُنَا قَالُوا قَدْ سَمِعْنَا لَوْ نَشَاءُ لَقُلْنَا مِثْلَ هَـٰذَا ۙ إِنْ هَـٰذَا إِلَّا أَسَاطِيرُ الْأَوَّلِينَ
O Prophète ! Souviens-toi, quand les infidèles tramaient un complot contre toi, quand ils voulaient te saisir, te tuer ou te chasser de la ville. Dieu à son tour complota contre eux, et certes Dieu est le plus habile à nouer un complot. (8:30)
Treize ans après la révélation du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad ‘que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), son influence parmi les habitants de la Mecque, notamment parmi les jeunes, devenait de plus en plus grande. Les chefs de la Mecque, décidèrent alors d’organiser une réunion afin d’en finir avec le messager de Dieu. Pendant cette réunion, les Mecquois proposèrent trois plans : certains voulaient que le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) soit emprisonner, certains autres proposaient qu’il soit exilé à une contrée lointaine, tandis que plusieurs autres exigeait l’assassinat du messager de Dieu.
Finalement, les chefs de la Mecque se mirent d’accord sur le troisième plan, c’est-à-dire le meurtre du Prophète.
Ils décidèrent alors qu’un groupe exécute ce plan et qu’un homme de chaque famille et tribus de la Mecque y participent, pour que la famille du vénéré Messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) ne puisse pas se venger des assassins.
Dieu envoya l’archange Gabriel d’informer le messager de Dieu de ce complot. Alors le Prophète quitta la même nuit la ville de la Mecque. Pour induire les païens de la Mecque en erreur, le vénéré Imam Ali (béni soit-il) resta à la maison du messager de Dieu, et il dormit la nuit au lit du vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), afin que le messager de Dieu ait assez de temps pour s’éloigner de la ville.
En évoquant cette histoire, le verset 30 de la sainte sourate Al-Anfâl dit que les ennemis de Dieu et de Son messager ne doivent jamais croire que leurs complots et leurs desseins seraient supérieurs à la volonté du Seigneur.
En plus, ce verset apprend aux vrais serviteurs du Seigneur qu’ils ne doivent jamais se désespérer et croire que Dieu les abandonnerait seul devant les complots des mécréants. Ce verset nous apprend que quiconque s’opposera aux vrais croyants, s’opposent en réalité à Dieu.
وَإِذَا تُتْلَىٰ عَلَيْهِمْ آيَاتُنَا قَالُوا قَدْ سَمِعْنَا لَوْ نَشَاءُ لَقُلْنَا مِثْلَ هَـٰذَا ۙ إِنْ هَـٰذَا إِلَّا أَسَاطِيرُ الْأَوَّلِين
Quand on leur relit Nos enseignements, ils disent : Nous les avons déjà entendus. Il ne tiendrait qu’à nous d’en produire de semblables. Ce n’est qu’un tissu de rêveries des anciens. (8:31)
Quand les ennemis de Dieu entendaient le Coran, ils disaient qu’ils avaient entendu ces messages et qu’ils seraient parfaitement capables de faire des paroles semblables à la parole divine. Pour se moquer du Coran et du messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), ils traitaient le Livre saint des musulmans d’une série d’histoire et de légendes des anciens.
Il est vrai que dans certaines parties du Livre saint, Dieu relate l’histoire des peuples anciens ou des prophètes, mais le Coran n’est pas du tout un livre d’histoire. En effet, ceux qui traitaient le Coran de livre l’histoire et de légende, voulaient minimiser l’importance du Livre saint des musulmans.
وَإِذْ قَالُوا اللَّـهُمَّ إِن كَانَ هَـٰذَا هُوَ الْحَقَّ مِنْ عِندِكَ فَأَمْطِرْ عَلَيْنَا حِجَارَةً مِّنَ السَّمَاءِ أَوِ ائْتِنَا بِعَذَابٍ أَلِيمٍ
Les ennemis disaient : Dieu Tout-Puissant ! Si le Coran est réellement la vérité, et que le Coran vient de Toi, fais pleuvoir du ciel les pierres sur nos têtes ; fais-nous éprouver quelque châtiment douloureux. (8:32)
Dans ce verset, le noble Coran relate que les ennemis de Dieu et de Son messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) disaient aux musulmans que si le Coran était réellement la parole de Dieu et que le vénéré Mohammad était vraiment révélé par Dieu, ils seraient prêts à recevoir les durs châtiments de la part du Seigneur.
En effet, en disant ces choses, ils voulaient qu’ils ne croyaient absolument pas au message que leur portait le vénéré Prophète de l’Islam, et ils voulaient se moquer des musulmans, en mettant en doute l’origine céleste du Livre saint.
Pari ailleurs, ce verset nous indique que parmi les ennemis du Prophète et des musulmans, il y en avait certains qui croyaient en Dieu et qu’ils comptaient parmi les gens du Livre, mais qu’ils s’abstenaient à croire en l’Islam.
وَمَا كَانَ اللَّـهُ لِيُعَذِّبَهُمْ وَأَنتَ فِيهِمْ ۚ وَمَا كَانَ اللَّـهُ مُعَذِّبَهُمْ وَهُمْ يَسْتَغْفِرُونَ
O Prophète ! Dieu ne les punit pas, tant que tu es au milieu d’eux ; il ne les punit pas non plus pendant qu’ils demandent pardon et qu’ils se repentissent. (8:33)
Le verset 33 de la sainte sourate Al-Anfâl nous dit clairement que si Dieu ne punissait pas les mécréants, c’était en raison de la présence parmi eux du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
La présence d’un messager de Dieu est un bienfait du Seigneur pour les humains. Dans plusieurs autres versets, le noble Coran relate qu’à l’époque des prophètes d’antan, lorsque Dieu voulait punir un peuple, Il demandait à Son messager et aux croyants de quitter leur peuple et sortir de la ville, avant que la colère du Seigneur frappe les pécheurs.
Par ailleurs, il est évident que les prophètes n’étaient pas constamment présents parmi les humains. Dans ce cas – comme c’est le cas de notre époque, c’est-à-dire après l’époque du dernier envoyé de Dieu – ce qui retarde le châtiment divin pour les mécréants et les pécheurs, c’est l’éventualité de leur repentance. En d’autres termes, Dieu retard leur châtiment, afin qu’ils aient le temps de se repentir.
Après le trépas du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), le vénéré Imam Ali (béni soit-il) dit : “Après le trépas du Prophète, nous avons perdu l’un de nos deux protecteurs devant la colère divine. Il ne nous reste alors que la repentance.”
وَمَا لَهُمْ أَلَّا يُعَذِّبَهُمُ اللَّـهُ وَهُمْ يَصُدُّونَ عَنِ الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ وَمَا كَانُوا أَوْلِيَاءَهُ ۚ إِنْ أَوْلِيَاؤُهُ إِلَّا الْمُتَّقُونَ وَلَـٰكِنَّ أَكْثَرَهُمْ لَا يَعْلَمُونَ
Mais rien n’empêchera Dieu de les châtier quand ils éloigneront les fidèles de la mosquée sacrée de La Mecque, quoiqu’ils n’en soient pas les gardiens, car les gardiens de la mosquée sont ceux qui craignent Dieu ; la plupart d’entre eux l’ignorent. (8:34)
La semaine dernière, nous avons lu des versets de la sainte sourate Al-Anfâl qui nous relataient que la présence des messagers de Dieu parmi les gens était une grande bénédiction pour la communauté.
Lorsqu’un prophète était présent parmi les gens, Dieu les épargnait de sa malédiction et retardait leur châtiment. Quand le Seigneur voulait frapper un peuple par sa colère, il demandait d’abord à Son messager de quitter la ville et de s’éloigner de son peuple, pour qu’il ne soit pas présent au moment du châtiment.
Dans le verset 34 de la sourate VIII du noble Coran, Dieu dit que Son châtiment frappera les gens qui prennent injustement en main le contrôle de la maison de Dieu et de la mosquée de la Mecque, alors qu’ils ne le méritent absolument pas.
Ce verset indique explicitement que les gardiens de la maison de Dieu et de la mosquée de la Mecque doivent être des gens pieux qui craignent Dieu. Selon les exégètes du Livre saint, cette condition est également valable en ce qui concerne la mosquée d’al-Aqsa, en Palestine.
Les païens et les hypocrites n’ont donc pas le droit de prendre en main le contrôle de la mosquée de la Mecque et de Qods. Les commentateurs du Livre saint des musulmans sont majoritairement d’avis que cet ordre divin ne concerne pas seulement ces deux mosquées mais l’ensemble de la terre de l’Islam.
En d’autres termes, les mécréants et les hypocrites n’ont pas le droit de contrôler les terres qui appartiennent aux fidèles.
وَمَا كَانَ صَلَاتُهُمْ عِندَ الْبَيْتِ إِلَّا مُكَاءً وَتَصْدِيَةً ۚ فَذُوقُوا الْعَذَابَ بِمَا كُنتُمْ تَكْفُرُونَ
Leur prière à la maison sainte n’était qu’un sifflement et un battement de mains. En raison de leur égarement, ils entendront ces mots : Goûtez la punition de votre impiété. (8:35)
Après avoir relaté que la maison de Dieu et la mosquée de la Mecque étaient entre les mains des païens, à l’époque du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), le verset 35 de la sourate VIII nous rappelle que les païens ne pratiquaient pas la prière et n’établissaient pas l’officie devant la maison de Dieu, comme le vénéré Abraham (béni soit-il) et le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) avaient appris aux gens.
Ce verset dit que les païens de la Mecque se réunissaient devant la maison de Dieu et qu’ils pratiquaient leurs rites erronés qui ne consistaient qu’en les sifflements et les battements de mains, alors que les messagers de Dieu leur avaient déjà appris à adorer le Dieu unique et à établir les prières d’après les rites que les prophètes leur avaient appris.
Dans ce verset, le noble Coran rejette alors toutes les pratiques erronées et superstitieuses que certaines gens introduisent dans les rites et les cérémonies religieuses.
En effet, l’Islam condamne toutes les pratiques superstitieuses et le sectarisme sous toutes ses formes.
إِنَّ الَّذِينَ كَفَرُوا يُنفِقُونَ أَمْوَالَهُمْ لِيَصُدُّوا عَن سَبِيلِ اللَّـهِ ۚ فَسَيُنفِقُونَهَا ثُمَّ تَكُونُ عَلَيْهِمْ حَسْرَةً ثُمَّ يُغْلَبُونَ ۗ وَالَّذِينَ كَفَرُوا إِلَىٰ جَهَنَّمَ يُحْشَرُونَ
Les infidèles dépensent leurs richesses pour détourner les autres de la voie de Dieu ; ils les dépenseront toutes. Un regret très amer en sera le fruit, et ils seront vaincus. Les infidèles seront réunis enfin dans l’enfer. (8:36)
Dans ce verset, le saint Coran indique que les païens de la Mecque avaient dépensé leurs richesses pour entraver la mission divine du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), afin que les gens ne l’écoutent pas.
Ils faisaient des propagandes contre le messager de Dieu et contre l’Islam.
Ils essayaient de décourager le vénéré messager de Dieu et de détourner les gens qui avaient cru en Islam du chemin qui les conduirait vers le salut et la grâce du Seigneur.
Après l’hégire du Prophète et de ses adeptes de la Mecque à Médine, les païens dépensèrent leurs richesses pour mener la guerre contre les musulmans et pour détruire la communauté islamique qu’ils avaient créée à Médine.
Le verset 36 de la sourate VIII dit clairement que les richesses de ce monde ne suffiraient jamais à détourner les vrais serviteurs du Seigneur, du chemin qu’ils ont choisi pour s’approcher de leur Créateur.
En réalité, Dieu récompensera dans ce monde et à l’au-delà Ses vrais serviteurs, tandis qu’Il réservera un très dur châtiment pour aux infidèles et Il les placera dans l’enfer à l’au-delà.
Le message que ce verset apporte aux croyants est d’être toujours vigilant face aux desseins et les complots des infidèles qui utilisent tous leurs moyens matériels pour détruire les fidèles.
En outre, ce verset appelle les serviteurs de Dieu à ne jamais se désespérer du soutien et du secours du Seigneur qui les protégera toujours devant le mal.
لِيَمِيزَ اللَّـهُ الْخَبِيثَ مِنَ الطَّيِّبِ وَيَجْعَلَ الْخَبِيثَ بَعْضَهُ عَلَىٰ بَعْضٍ فَيَرْكُمَهُ جَمِيعًا فَيَجْعَلَهُ فِي جَهَنَّمَ ۚ أُولَـٰئِكَ هُمُ الْخَاسِرُونَ
Dieu séparera le pur de l’impur, le bon du méchant. Il entassera les méchants les uns sur les autres, les liera en faisceau et les précipitera ensuite dans l’enfer. (8:37)
Le verset 37 de la sourate VIII nous apprend l’une des grandes traditions divines qui consiste en la séparation, par le Seigneur, entre les fidèles et les infidèles, entre les partisans du camp du juste et de ceux du camp de l’injuste.
En réalité, les gens qui croient en Dieu, qui se soumettent à sa volonté du Seigneur, et qui se servent de leur liberté pour choisir le camp du juste n’auront pas, d’après cette tradition divine, le même sort que infidèles et des mécréants qui seront logé tous dans l’enfer.
قُل لِّلَّذِينَ كَفَرُوا إِن يَنتَهُوا يُغْفَرْ لَهُم مَّا قَدْ سَلَفَ وَإِن يَعُودُوا فَقَدْ مَضَتْ سُنَّتُ الْأَوَّلِينَ
O Prophète ! Dis aux infidèles que s’ils mettent fin à leur impiété, Dieu leur pardonnera le passé ; mais s’ils y retombent, ils ont devant eux l’exemple des anciens peuples qui furent châtié selon les traditions du Seigneur. (8:38)
Dans ce verset, le noble Coran indique que l’un des plus grands bienfaits du Seigneur pour les humains, c’est de leur accorder le temps et la possibilité de se repentir après avoir commis des péchés.
Dans le verset 38 de la sainte sourate Al-Anfâl, comme dans plusieurs autres versets coraniques, Dieu indique que les portes de la repentance sont ouvertes aux pécheurs, sans qu’il y ait de distinction, dans ce domaine, entre les fidèles ou les infidèles.
Par ailleurs, Dieu dit dans le Coran que le retour vers le droit chemin et le repentir sont acceptables à tout moment et dans toute condition.
Par Son immense clémence, Dieu accepte le repentir de tous Ses créatures. En plus, lorsqu’il s’agit de la repentance des mécréants qui se convertissent à l’Islam, Dieu leur pardonne leur passé infidèle.
Le verset 38 de la sourate VIII précise toutefois que si les convertis rejettent de nouveau la foi et qu’ils reprennent la pratique erronée du passé, ils auront, comme l’indique ce verset, le même sort que les peuples d’antan châtiés le Seigneur pour leur égarement et leur désobéissance.
Le verset 38 de la sainte sourate Al-Anfâl nous apprend que le jugement se fonde sur les conditions actuelles des humains, et non pas leur situation antérieure. En outre, ce verset montre clairement que la position de l’Islam par rapport aux impies est essentiellement celle de la guidance et du pardon.
وَقَاتِلُوهُمْ حَتَّىٰ لَا تَكُونَ فِتْنَةٌ وَيَكُونَ الدِّينُ كُلُّهُ لِلَّـهِ ۚ فَإِنِ انتَهَوْا فَإِنَّ اللَّـهَ بِمَا يَعْمَلُونَ بَصِيرٌ
Combattez les ennemis jusqu’à ce que la sédition soit anéantie, et que toute croyance devienne celle de Dieu ; s’ils mettent un terme à leurs impiétés : certes Dieu voit tout. (8:39)
Dans le verset précédent, Dieu appelait les impies à se repentir et à se convertir, pour profiter de la clémence divine et du pardon, mais dans le verset 39 de la sourate VIII, le noble Coran s’adresse aux croyants pour leur dire que si les impies insistent dans leur égarement et que s’ils veulent se battre contre la communauté des croyants, ces derniers devront se battre contre eux jusqu’à ce que les impies mettent fin à leur hostilité.
La guerre sainte devra se poursuivre, selon ce verset coranique, jusqu’à ce que les hommes croient en Dieu unique et qu’ils deviennent tous musulmans.
En effet, la guerre sainte musulmane, c’est-à-dire le Djihad n’est rien moins qu’une guerre offensive pour conquérir les terres et les pays. Dans la culture islamique, le Djihad est un effort pour anéantir l’oppression et l’injustice, et pour établir la paix, la sécurité et la justice sur la terre, dans le cadre des principes et les règles de la religion divine.
Par contre, ce sont les mécréants et les infidèles qui voient leur survie dans la guerre. Selon les hadiths du noble Prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), viendra avant la fin des temps, le vénéré Mahdi le promis (que Dieu hâte sa venue) pour établir, grâce à Dieu, la paix et la justice sur la terre et pour anéantir les mécréants et les oppresseurs.
وَإِن تَوَلَّوْا فَاعْلَمُوا أَنَّ اللَّـهَ مَوْلَاكُمْ ۚ نِعْمَ الْمَوْلَىٰ وَنِعْمَ النَّصِيرُ
Si les ennemis tournent le dos à Dieu, sachez que Dieu est votre protecteur. Quel protecteur, et quel défenseur ! (8:40)
Le verset 40 de la sourate VIII du saint Coran nous met en garde contre le grand danger de l’instabilité et de l’indécision en ce qui concerne les croyances et la foi. Il s’agit surtout de la pratique de beaucoup de gens qui sont croyants un jour et qui deviennent mécréant le lendemain.
Dans ce verset, Dieu s’adresse à Ses vrais serviteurs pour leur dire de ne pas se laisser emporter par cette attitude erronée, et qu’ils apprennent la leçon de ce qui arrive à ces gens-là. Ce sont les impies et les mécréants qui tournent le dos à leur Seigneur, tandis que les vrais fidèles restent loyaux à l’égard de leur Créateur. Dieu restera toujours le protecteur de Ses humbles serviteurs.
Comme de nombreux versets coraniques, le verset 40 de la sainte sourate Al-Anfâl nous apprend que les musulmans doivent se soumettre entièrement à la volonté du Seigneur et qu’ils souhaitent tout le temps l’aide et le secours de Dieu. Celui qui se donne entièrement à Dieu n’aura point besoin d’aide et su soutien d’autres divinités ou d’autres puissances.
وَاعْلَمُوا أَنَّمَا غَنِمْتُم مِّن شَيْءٍ فَأَنَّ لِلَّـهِ خُمُسَهُ وَلِلرَّسُولِ وَلِذِي الْقُرْبَىٰ وَالْيَتَامَىٰ وَالْمَسَاكِينِ وَابْنِ السَّبِيلِ إِن كُنتُمْ آمَنتُم بِاللَّـهِ وَمَا أَنزَلْنَا عَلَىٰ عَبْدِنَا يَوْمَ الْفُرْقَانِ يَوْمَ الْتَقَى الْجَمْعَانِ ۗ وَاللَّـهُ عَلَىٰ كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ
Sachez que lorsque vous avez un butin, la cinquième part en revient à Dieu, au Prophète, aux parents, aux orphelins, aux pauvres et aux voyageurs ; si vous croyez en Dieu, à ce que nous révélâmes à notre serviteur dans la journée de la Distinction entre le bien et le mal, dans la journée où les deux armées se rencontrèrent. Dieu est Tout-Puissant. (8:41)
Dans ce verset, le saint Coran rappelle encore une fois l’histoire de la guerre de Badr qui eut lieu en l’an 2 de l’Hégire entre les païens de la Mecque et les musulmans qui s’étaient réunis à Médine autour du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). Dans cette première guerre entre les musulmans et les infidèles, les musulmans vainquirent les impies, et ils obtinrent des butins.
Après la guerre Dieu révéla ce verset à Son messager pour qu’il dise aux musulmans qu’un cinquième des butins de guerre appartient à Dieu, à Son messager, ainsi qu’aux parents des combattants, aux orphelins, aux pauvres et aux voyageurs, bref aux nécessiteux.
Certes, les vrais fidèles ne participent pas à la guerre sainte pour obtenir quelconque intérêt matériel, mais pour se soumettre à la volonté du Seigneur et pour défendre la religion et la communauté des croyants. Ils sont prêts à sacrifier leur existence pour bien accomplir cette obligation religieuse qu’est le Djihad.
Cependant, ce verset nous apprend que même les vrais combattants du camp du juste peuvent faire l’objet de la tentation et vouloir par exemple de se donner une part plus importante des butins de guerre.
C’est la raison pour laquelle le verset 41 de la sainte sourate Al-Anfâl dit qu’un cinquième des butins de la guerre doit être réservé à Dieu, au Prophète et aux nécessiteux.
Selon les hadiths des Imam immaculés, les saints descendants du vénéré Prophète (que la paix soit sur eux tous), ce verset indique que tout individu musulman doit consacrer un cinquième de ses revenus annuels à cette même cause.
Après le trépas du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), cette cinquième des revenues reviendrait aux descendants de la sainte famille prophétique qui sont devenus des guides spirituels de la communauté musulmane.
إِذْ أَنتُم بِالْعُدْوَةِ الدُّنْيَا وَهُم بِالْعُدْوَةِ الْقُصْوَىٰ وَالرَّكْبُ أَسْفَلَ مِنكُمْ ۚ وَلَوْ تَوَاعَدتُّمْ لَاخْتَلَفْتُمْ فِي الْمِيعَادِ ۙ وَلَـٰكِن لِّيَقْضِيَ اللَّـهُ أَمْرًا كَانَ مَفْعُولًا لِّيَهْلِكَ مَنْ هَلَكَ عَن بَيِّنَةٍ وَيَحْيَىٰ مَنْ حَيَّ عَن بَيِّنَةٍ ۗ وَإِنَّ اللَّـهَ لَسَمِيعٌ عَلِيمٌ
Lorsque vous étiez campés en deçà de la vallée, et que vos ennemis en occupaient le côté opposé, la caravane se tenait au-dessous de vous. Si vous aviez pris des engagements mutuels, vous y auriez manqué, effrayés du nombre de l’ennemi ; mais vous vous y êtes trouvés réunis, afin que Dieu accomplît l’œuvre décrétée dans ses destins. Afin que celui qui devait périr pérît par un signe évident du ciel, et que celui qui devait survivre vécut par le même signe. Dieu sait tout et entend tout. (8:42)
Dans ce verset, le saint Coran décrit la situation du champ de la bataille au jour de la guerre de Badr. Les musulmans avaient pris position auprès des puits d’eau de Badre, tandis que le camp des païens de la Mecque se trouvait devant celui des musulmans. Par ailleurs, ce verset nous indique que la caravane commerciale des Mecquois passait par une route qui se trouvait derrière le camp des musulmans de Médine campés près des puits de Badr.
L’après les descriptions de ce verset, la troupe des musulmans de Médine se situait alors entre l’armées des païens de la Mecque et la caravane commerciale des Mecquois.
Un certain nombre des musulmans préféraient attaquer la caravane commerciale, plutôt que les troupes des Mecquois, parce qu’ils trouvaient la caravane plus vulnérable et ils espéraient gagner ainsi des butins, avant de regagner aussitôt Médine.
Mais la volonté du Seigneur était que les musulmans se battent contre les troupes des Mecquois qui était supérieur à la troupe des musulmans en nombre et en équipement.
Grâce à Dieu, le noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et les combattants musulmans sortirent vainqueur de cette guerre.
Le verset 42 de la sainte sourate Al-Anfâl dit que Dieu voulut que cette victoire renforce la foi dans le cœur des musulmans, et qu’elle les encouragent en leur donnant plus de moral et de confiance en soi.
Ce verset dit qu’au jour de la guerre de Badr, en l’an 2 de l’hégire, les gens des deux camps s’étaient opposés les uns aux autres avec une parfaite conscience par rapport à leur position : les vainqueurs, c’est-à-dire les musulmans savaient qu’ils se battaient pour Dieu, tandis que les vaincus, à savoir les impies savaient qu’ils désobéissaient à Dieu et à Sa volonté.
Dans la vision coranique, la victoire des musulmans dans la guerre de Badr était un signe évident de la supériorité de la foi musulmane et de la religion musulmane.
إِذْ يُرِيكَهُمُ اللَّـهُ فِي مَنَامِكَ قَلِيلًا ۖ وَلَوْ أَرَاكَهُمْ كَثِيرًا لَّفَشِلْتُمْ وَلَتَنَازَعْتُمْ فِي الْأَمْرِ وَلَـٰكِنَّ اللَّـهَ سَلَّمَ ۗ إِنَّهُ عَلِيمٌ بِذَاتِ الصُّدُورِ
O Prophète ! Souviens-toi que Dieu te montra en songe l’armée ennemie peu nombreuse. S’il te l’eût montrée plus forte, toi et les autres, vous auriez tous perdu courage, et vous auriez soulevé à ce propos des disputes. Dieu a voulu vous en préserver. Il connaît ce que recèlent les cœurs des hommes. (8:43)
Ce verset nous relate qu’avant la guerre de Badr, le noble prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) eut un rêve dans lequel le Seigneur lui montra que les troupes des païens de la Mecque serait peu nombreux pendant la guerre.
Ce verset dit que ce rêve était un miracle pour encourager le prophète. Selon le verset 43 de la sainte sourate Al-Anfâl, ce rêve a empêchait qu’il y ait des disputes parmi les musulmans sur le bien-fondé de la guerre de Badr, car à partir de ce moment, le nombre des troupes des païens de la Mecque ne faisait plus peur aux musulmans qui étaient moins nombreux et moins équipés que leurs adversaires.
Ce verset nous apprend que le rêve nocturne est l’un des moyens de la communication entre le Créateur et les vrais serviteurs du Seigneur.
وَإِذْ يُرِيكُمُوهُمْ إِذِ الْتَقَيْتُمْ فِي أَعْيُنِكُمْ قَلِيلًا وَيُقَلِّلُكُمْ فِي أَعْيُنِهِمْ لِيَقْضِيَ اللَّـهُ أَمْرًا كَانَ مَفْعُولًا ۗ وَإِلَى اللَّـهِ تُرْجَعُ الْأُمُورُ
Quand vous vous trouvâtes en face des ennemis, Dieu les fit voir peu nombreux à vos yeux ; il en diminua le nombre à vos yeux pour accomplir l’œuvre décrétée dans Ses destins. Dieu est le terme de toutes choses. (8:44)
Suite au verset précédent qui parlait du rêve nocturne du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), le verset 44 de la sainte sourate Al-Anfâl nous dit que comme dans le rêve du Prophète de l’Islam, lorsque les musulmans se trouvèrent devant les troupes des païens de la Mecque, Dieu fit que ennemis soient peu nombreux aux yeux des musulmans.
Cela encouragea les musulmans et leur donna plus de confiance et de courage pour se battre contre les impies.
Dans le même temps, lorsque les mécréants regardaient les musulmans réunis auprès des puits d’eau de Badr, ils trouvaient qu’ils étaient moins nombreux qu’eux. Certes, ils étaient incapables de saisir qu’ils se trouvaient devant des gens peu nombreux mais croyants en Dieu qui profitaient du secours divin. Par conséquent, ils croyaient qu’ils pourraient très facilement vaincre les musulmans sans avoir besoin de troupes supplémentaires ou d’une tactique de guerre particulière.