- Islam
- Le Saint Coran
- Prophète et Ahl-ul-Bayt (P)
- À propos d’Ahl al-Bayt (P)
- L’Imam Ali (P)
- La vénérée Fatima Zahra (P)
- L’Imam Hassan (P)
- L’Imam Hussein (P)
- L’Imam al-Sajjad (P)
- L’Imam al-Baqir (P)
- L’Imam al-Sadiq (P)
- L’Imam al-Kadhim (P)
- L’Imam al-Ridha (P)
- L’Imam al-Jawad (P)
- L’Imam al-Hadi (P)
- L’Imam al-Askari (P)
- L’Imam al-Mahdi (P)
- Les prophètes d’Allah
- Les imamzadehs honorés
- Hadiths thématiques
- Al -Shia
- À propos du Chiisme
- Histoire du chiisme
- Géographie chiite
- Les chiites dans les hadiths
- Gouvernements chiites
- Les particularités du chiisme
- Rationalisme
- L’Imâmat et l’Obéissance envers Ahlul-Bayt
- Le refus de l’injustice
- Compassion et bienveillance
- L’ijtihâd
- Éthique et mysticisme
- À propos de l’éthique
- Les vertus moraux
- Les vices moraux
- Mysticisme et Spiritualité
- Culture et civilisation chiites
- Tafsïr et les sciences du Coran
- Hadithologie
- Jurisprudence et Ilm Oṣûl al-fiqh
- Histoire 23
- Éthique et mystique
- dogme
- Littérature
- Sciences expérimentales
- L’art et l’architecture
- Centres scientifiques
- Mosquées
- Personnalités
- Les Érudits religieux
- Les poètes
- Les convertis
- Orientalistes
- Scientifiques
- Personnalités du rapprochement
- La famille et la société
- L’institution Familiale
- Femme et Hidjab
- Droits et devoirs des parents
- Droits et devoirs des époux
- Droits et devoirs des enfants
- Conflits familiaux
- Éducation islamique
- Mode de vie
- Sectes et religions
- Le besoin humain de religion
- Critique du pluralisme
- Religions Généralités
- Étude comparative des religions
- L’Islam et les autres religions
- L’athéisme
- Judaïsme
- Christianisme
- Zoroastrisme
- Bouddhisme
- Hindouisme
- Bahaïsme
- Autres religions
- Sectes Généralités
- Étude comparative des Sectes
- Chiisme et les autres sectes
- Sunnite
- Wahhabisme
- Ismaélisme
- Soufisme
- Critique du faux mysticisme
- Critiques de Pensées
- Frères musulmans
- Takfirisme
- Le rapprochement des écoles islamiques
- Questions et réponses
- Nos questions
- Dogmatique 221
- Historique 123
- Hadith 123
- Coranique 123
- Dogmatique 123
- Réponses aux ambiguïtés 123
- Historique 123
- Hadith 123
- Coranique 123
- Juridique 123
- Juridique 123
- Temps d'étude: 20 minutes
- 0 Avis
La traduction et l’exégèse de la Sourate Ar-Ra’d (Le Tonnerre)
Au nom de Dieu, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux. Louange au prophète de la paix et de la clémence, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Nous commençons l’exégèse des versets du chapitre XIII du noble Coran, la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre»). Cette sourate a été révélée à la Mecque au noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). La sourate XIII du noble Coran comprend 43 versets.
La sainte sourate «Le Tonnerre» nous parle de la création des cieux et de la terre, de la soumission des corps célestes, de la lune et du soleil, à la volonté et au pouvoir du Seigneur, de la création des plantes et des arbres, et de la louange que les créatures rendent au Seigneur, dans les cieux et sur la terre.
Ce verset nous donne, aussi, la leçon d’acquérir le calme et la sérénité, grâce à la foi et à la croyance en Dieu le Très-haut.
Au nom de Dieu, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux.
المر تِلْكَ آيَاتُ الْكِتَابِ وَالَّذِي أُنزِلَ إِلَيْكَ مِن رَّبِّكَ الْحَقُّ وَلَـٰكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لَا يُؤْمِنُونَ
Alif, Lam, Mim, Ra . Voici les versets du Livre ; et ce que t’a été révélé par ton Seigneur est la vérité ; mais la plupart des gens ne croient pas. (13:1)
À l’instar de 28 autres sourates du noble Coran, la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») commence par des lettres de l’alphabet arabe. Selon les exégètes du noble Coran, ces lettres de l’alphabet, à la tête des sourates coraniques, sont des codes secrets, et dans la plupart des cas, ces lettres sont suivies par le nom du Coran ou une allusion directe au Livre céleste et à sa révélation au noble Messager de Dieu, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Les exégètes du Livre saint estiment, souvent, que ces lettres de l’alphabet sont des codes secrets qui font allusion au fait que le saint Coran est le miracle le plus somptueux et le plus parfait que le vénéré Prophète de l’Islam apporta aux humains, grâce à la volonté du Seigneur. D’autant plus que la répétition des lettres de l’alphabet arabe à la tête de plusieurs sourates coraniques est également un défi lancé à l’adresse de ceux qui nient le caractère miraculeux du Coran, pour qu’ils sachent qu’ils ne seront jamais capable de faire un Livre semblable au Coran, qui est le Verbe du Seigneur, révélé à Son plus noble messager.
Le verset 1 de la sainte sourate «Le Tonnerre» s’adresse, ensuite, au Messager de Dieu et aux fidèles, pour leur dire qu’ils ne doivent jamais douter que Le livre soit révélé de la part du Créateur, bien que beaucoup de gens n’y croient pas. Autrement dit, le fait que beaucoup de gens nient le noble Coran ne signifie pas du tout que la vérité céleste qui est exprimée, dans ce Livre, soit imparfaite ou défectueuse.
Voici, maintenant, le verset 2 de la sourate XIII du noble Coran :
اللَّـهُ الَّذِي رَفَعَ السَّمَاوَاتِ بِغَيْرِ عَمَدٍ تَرَوْنَهَا ثُمَّ اسْتَوَىٰ عَلَى الْعَرْشِ وَسَخَّرَ الشَّمْسَ وَالْقَمَرَ كُلٌّ يَجْرِي لِأَجَلٍ مُّسَمًّى يُدَبِّرُ الْأَمْرَ يُفَصِّلُ الْآيَاتِ لَعَلَّكُم بِلِقَاءِ رَبِّكُمْ تُوقِنُونَ
Dieu est Celui qui a élevé bien haut les cieux sans piliers visibles. Il S’est établi sur le Trône et a soumis le soleil et la lune, chacun poursuivant sa course vers un terme fixé. Il règle l’Ordre de tout et expose en détail les signes afin que vous ayez la certitude de la rencontre de votre Seigneur. (13:2)
Après le verset 1 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre»), qui présente le noble Coran, comme le plus grand bienfait du Seigneur, pour Ses créatures, le verset 2 évoque la grandeur et la puissance du Créateur des cieux et des corps célestes.
Ce verset nous révèle deux vérités : d’abord, il nous apprend que les corps célestes sont infinis, et jamais l’homme ne pourra saisir l’immensité du ciel. Chaque astre tourne sur son orbite déterminé et fixé par le Créateur et se dirige vers la destination que Dieu Tout-Puissant lui a fixée.
Ensuite, ce verset nous apprend que Dieu n’a pas abandonné le monde de la création, et qu’Il dirige, perpétuellement, Ses créatures. Le ciel repose sur des piliers invisibles aux humains. Par cette expression, le noble Coran fait allusion à l’Ordre général que Dieu a établi, pour l’univers, et aux lois divines qui dominent les créatures et déterminent leur sort.
Le verset 2 de la sourate XIII du noble Coran nous dit que l’univers est, perpétuellement, en mouvement, et que ce mouvement s’oriente vers la destination que Dieu le Très-haut lui a déterminée.
Voici, enfin, le verset 3 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre»):
وَهُوَ الَّذِي مَدَّ الْأَرْضَ وَجَعَلَ فِيهَا رَوَاسِيَ وَأَنْهَارًا وَمِن كُلِّ الثَّمَرَاتِ جَعَلَ فِيهَا زَوْجَيْنِ اثْنَيْنِ يُغْشِي اللَّيْلَ النَّهَارَ إِنَّ فِي ذَٰلِكَ لَآيَاتٍ لِّقَوْمٍ يَتَفَكَّرُونَ
Et c’est Lui qui a étendu la terre et y a placé montagnes et fleuves. Et de chaque espèce de fruits, Il en a établi deux éléments de couple. Il fait que la nuit couvre le jour. Voilà bien là des preuves pour des gens qui réfléchissent. (13:3)
Après avoir fait allusion à la création du ciel et des corps célestes, dans le verset 2, le noble Coran fait allusion, dans le verset 3, de la sainte sourate «Le Tonnerre», à la création de la terre et des êtres qui vivent sur la terre.
Dieu créa sur la surface du globe terrestre les montagnes et il fit couler les fleuves et les rivières, pour arroser la terre.
En outre, l’alternance entre le jour et la nuit organise, sur ordre de Dieu, l’ordre général de la vie de toutes les espèces qui vivent sur la Terre. Dieu a créé les plantes, les arbres et les fruits.
Selon le verset 3 de la sourate XIII, ce sont des signes évidents de la grandeur et de la sagesse du Seigneur, pour ceux qui y réfléchissent, et qui s’inclinent devant la sagesse de leur Créateur.
Dans ce verset, le noble Coran énumère les éléments fondamentaux de l’existence de la vie sur la terre : l’eau, l’air, la terre et le cycle des espèces.
Mais le Livre saint nous apprend, aussi, que ce monde terrestre n’est pas un système clos, faisant partie de l’immense univers céleste que Dieu a créé, pour que les gens y évoluent et y trouvent le droit chemin qui les conduira vers leur élévation, dans l’autre monde.
وَفِي الْأَرْضِ قِطَعٌ مُّتَجَاوِرَاتٌ وَجَنَّاتٌ مِّنْ أَعْنَابٍ وَزَرْعٌ وَنَخِيلٌ صِنْوَانٌ وَغَيْرُ صِنْوَانٍ يُسْقَىٰ بِمَاءٍ وَاحِدٍ وَنُفَضِّلُ بَعْضَهَا عَلَىٰ بَعْضٍ فِي الْأُكُلِ إِنَّ فِي ذَٰلِكَ لَآيَاتٍ لِّقَوْمٍ يَعْقِلُونَ
Et sur la terre il y a des parcelles voisines les unes des autres, des jardins plantés de vignes, et des céréales et des palmiers, en touffes ou espacés, arrosés de la même eau, cependant Nous rendons supérieurs les uns aux autres quant au goût. Voilà bien là des preuves pour des gens qui raisonnent. (13:4)
Comme nous l’avons constaté, dans les trois premiers versets de la sainte sourate «Raad» (« Le Tonnerre »), le noble Coran décrit la création des cieux, de la terre, des mers et des montagnes, grâce à la puissance divine. Le verset 4 de la sourate XIII nous dit que la terre offre aux humains les nourritures et les richesses, les plus variées.
Ce verset évoque des arbres et des plantes de différentes espèces et des nourritures offertes par la nature aux humains. Le verset 4 de la sainte sourate «Raad» (« Le Tonnerre ») nous dit que Dieu, le Très-haut, arrose ces plantes et arbres par l’eau, la même eau qui fait vivre toutes ces espèces végétales. En effet, il arrive, souvent, que, dans un jardin, il existe une dizaine d’espèces d’arbres, mais ils sont nourris, tous, par la même terre, et arrosés par la même eau. Cependant, ces arbres d’espèces différentes apportent des fruits différents les uns des autres. N’est-ce pas un signe évident de la puissance et de la générosité du Seigneur, nous dit le verset 4 de la sourate XIII ? Ce verset nous apprend que la proximité n’est pas une raison suffisante, pour l’uniformité et la ressemblance. En outre, nous apprenons qu’il existe, parmi les créatures du Seigneur, certaines qui sont supérieures aux autres, en raison de ce qu’elles apportent comme fruit et résultat.
Les ignorants ne voient, dans les bienfaits de la nature, qu’une source de plaisir et de bien-être. Or, les sages y contemplent et y trouvent des signes de la grandeur et de la sagesse du Seigneur.
Voici, maintenant, le verset 5 de la sainte sourate «Raad » (« Le Tonnerre »):
وَإِن تَعْجَبْ فَعَجَبٌ قَوْلُهُمْ أَإِذَا كُنَّا تُرَابًا أَإِنَّا لَفِي خَلْقٍ جَدِيدٍ أُولَـٰئِكَ الَّذِينَ كَفَرُوا بِرَبِّهِمْ وَأُولَـٰئِكَ الْأَغْلَالُ فِي أَعْنَاقِهِمْ وَأُولَـٰئِكَ أَصْحَابُ النَّارِ هُمْ فِيهَا خَالِدُونَ
Ô Prophète ! Et si tu dois t’étonner, rien de plus étonnant que les dires des mécréants : “Quand nous seront poussière, reviendrons-nous vraiment à une nouvelle création ? ” Ceux-là sont ceux qui ne croient pas en leur Seigneur. Et ce sont eux qui auront des jougs à leur cou. Et ce sont eux les gens du Feu, où ils demeureront éternellement. (13:5)
Dans le verset 5 de la sourate XIII, Dieu le Très-haut s’adresse à Son noble Messager, le très vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), pour lui dire que la parole la plus étonnante qu’il aurait pu jamais entendre serait celle des mécréants, qui niaient la puissance du Seigneur, en rejetant la possibilité de la vie, après la mort.
En effet, c’était leur obstination à nier la vérité qui les a amenés à réfuter l’appel divin. Par la suite, ils nient, également, la prophétie et la résurrection.
À ces mécréants, Dieu réserve un dur châtiment, dans l’Au-delà, où ils demeureront, éternellement, dans le feu de l’enfer. Les pécheurs, qui nient la Résurrection, se condamnent à ce douloureux châtiment, car, même s’ils font de bonnes œuvres, dans leur vie terrestre, ils n’en fixent aucune perspective, pour leur vie éternelle, dans l’Au-delà, où ils se retrouveront les mains vides.
Écoutons, maintenant, le verset 6 de la sainte sourate «Raad» (« Le Tonnerre ») :
وَيَسْتَعْجِلُونَكَ بِالسَّيِّئَةِ قَبْلَ الْحَسَنَةِ وَقَدْ خَلَتْ مِن قَبْلِهِمُ الْمَثُلَاتُ وَإِنَّ رَبَّكَ لَذُو مَغْفِرَةٍ لِّلنَّاسِ عَلَىٰ ظُلْمِهِمْ وَإِنَّ رَبَّكَ لَشَدِيدُ الْعِقَابِ
Et ils te demandent de hâter la venue du malheur plutôt que celle du bonheur. Certes, il s’est produit avant eux des châtiments exemplaires. Ton Seigneur est Détenteur du pardon, pour les gens, malgré leurs méfaits. Et ton Seigneur est, assurément, dur en punition. (13:6)
Le verset 6 de la sourate XIII dit que les mécréants sont pressés de voir leur triste sort, dans l’Au-delà, au lieu d’essayer de croire en Dieu, pendant leur vie, sur la terre, et d’obéir à Dieu et à Son messager, pour mériter le paradis.
Ils se dépêchent, donc, d’être frappés par la colère divine, tant sur la terre que dans l’autre vie, car, comme nous le souligne ce verset coranique, Dieu réserve des châtiments exemplaires aux mécréants.
Cependant, ce verset précise que, malgré le châtiment réservé aux pécheurs, Dieu réserve, aussi, Son pardon aux gens qui regrettent d’avoir commis des péchés et qui font preuve de repentance.
Le verset 6 de la sainte sourate «Raad» (« Le Tonnerre ») appelle les hommes, – qu’ils soient croyants ou mécréants – d’étudier l’histoire des peuples d’antan, pour y tirer leçon : ces peuples infidèles furent châtiés, sur la terre, et ils seront, également, condamnés, au jour du Jugement dernier.
Pourtant, comme nous le dit, clairement, ce verset coranique, la voie est toujours ouverte, pour que les pécheurs se retournent vers Dieu, le Très-haut, par la repentance, car Dieu est Clément et Pardonneur.
وَيَقُولُ الَّذِينَ كَفَرُوا لَوْلَا أُنزِلَ عَلَيْهِ آيَةٌ مِّن رَّبِّهِ إِنَّمَا أَنتَ مُنذِرٌ وَلِكُلِّ قَوْمٍ هَادٍ
Et ceux qui ont mécru disent : “Pourquoi n’a-t-on pas fait descendre sur celui-ci, ce prophète, un miracle venant de son Seigneur ? ” Ô Prophète ! Tu n’es qu’un avertisseur, et à chaque peuple un guide. (13:7)
Les mécréants s’obstinaient, dans leur égarement, et ils disaient au noble Messager de Dieu, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) que, s’il était, véridiquement, un Prophète et un messager, de la part de son Dieu, pourquoi, son Maître ne lui avait pas donné la force de faire des miracles, comme les autres messagers, dont les vénérés Moïse ou Jésus (bénis soient-ils).
La réponse que ce verset de la sainte sourate «Raad» (Le Tonnerre) donne aux mécréants qui niaient la prophétie du très vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), est claire et simple : À chaque peuple, Dieu envoyait un guide, et lui accordait une mission, en fonction des conditions culturelles et sociales de chaque peuple.
Le vénéré Moïse, (béni soit-il), avait affaire, en Égypte, au Pharaon et à ses magiciens. C’était pourquoi Dieu avait donné au vénéré Moïse – béni soit-il – la force de faire des miracles, par lesquels, il devait vaincre les magiciens de la cour du pharaon.
Quant au vénéré Jésus –béni soit-il –, qui vivait à l’époque où les hommes avaient fait des progrès considérables, dans la médecine, Dieu le Très-haut accorda le pouvoir de ressusciter les morts et de guérir les maladies incurables.
Quand au noble Prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), Dieu accorda le miracle de Son verbe divin, c’est-à-dire le noble Coran, car le messager de Dieu vivait parmi le peuple arabe qui se vantait, particulièrement, pour son art poétique. Ainsi, le miracle divin s’est manifesté, sous forme de l’éloquence parfaite et sans égale du noble Coran.
La dernière phrase de ce verset indique que, pour chaque peuple, Dieu avait envoyé un guide et que les Messagers de Dieu n’avaient d’autres missions que d’avertir les gens, sans jamais les obliger à croire en Dieu, car la foi en Dieu doit être le fruit de la volonté et de la conviction profonde de chaque individu.
Écoutons, maintenant, le verset 8 de la sourate XIII du noble Coran :
اللَّـهُ يَعْلَمُ مَا تَحْمِلُ كُلُّ أُنثَىٰ وَمَا تَغِيضُ الْأَرْحَامُ وَمَا تَزْدَادُ وَكُلُّ شَيْءٍ عِندَهُ بِمِقْدَارٍ
Dieu sait ce que porte chaque femelle, et de combien la période de gestation dans la matrice est écourtée ou prolongée. Et toute chose a auprès de Lui sa mesure. (13:8)
Le verset 8 de la sainte sourate «Raad», (Le Tonnerre), donne un exemple du savoir infini de Dieu, le Très-haut : le Créateur a donné à Ses créatures la faculté de reproduire leur espèce. La femelle porte son enfant, pendant une période déterminée, dans son ventre. Pour certaines espèces, cette période est longue, et pour certaines autres, elle est courte. Ce ne sont pas le fruit du hasard, mais de la science divine, qui a créé le monde, en lui offrant une mesure parfaite. Dans le verset 8 de la sourate XIII du noble Coran, l’allusion a été, donc, faite à une grande tradition divine, selon laquelle, Dieu a créé l’univers et ne cesse pas de le guider, pendant toutes les étapes de ses évolutions. Autrement dit, les lois ont été établies, pour le monde, et la guidance divine est perpétuelle. Écoutons, enfin, les versets 9 et 10 de la sainte sourate «Raad», (Le Tonnerre) :
عَالِمُ الْغَيْبِ وَالشَّهَادَةِ الْكَبِيرُ الْمُتَعَالِ
Le Connaisseur de ce qui est caché et de ce qui est apparent, Le Grand, Le Sublime. (13:9)
سَوَاءٌ مِّنكُم مَّنْ أَسَرَّ الْقَوْلَ وَمَن جَهَرَ بِهِ وَمَنْ هُوَ مُسْتَخْفٍ بِاللَّيْلِ وَسَارِبٌ بِالنَّهَارِ
Sont égaux pour Lui, celui parmi vous qui tient secrète sa parole, et celui qui se montre au grand jour. (13:10)
Après avoir donné l’exemple des femelles, dans le verset précédent, les versets 9 et 10 de la sainte sourate «Raad» (Le Tonnerre) nous disent que Dieu est, aussi, le Connaisseur de tous les secrets, dont les choses qui passent dans l’esprit et le cœur des humains.
Comme nous le soulignent ces deux versets, pour Dieu ce qui est caché et ce qui est montré au grand jour sont égaux. C’est-à-dire que Dieu connaît, indifféremment, ce que les humains disent à haute voix et ce qu’ils cachent, comme secret, dans leur cœur.
Ainsi les versets 9 et 10 de la sourate XIII du noble Coran donnent une très grande leçon aux hommes :
Nous sommes, perpétuellement, vus et entendus, par Dieu Tout-Puissant. Ceux qui croient en Dieu, prennent conscience de cette vérité, et ils savent que, s’ils commettent un péché ou un acte vicieux, ils le font, en présence du Seigneur, qui voit tout et entend tout.
لَهُ مُعَقِّبَاتٌ مِّن بَيْنِ يَدَيْهِ وَمِنْ خَلْفِهِ يَحْفَظُونَهُ مِنْ أَمْرِ اللَّـهِ إِنَّ اللَّـهَ لَا يُغَيِّرُ مَا بِقَوْمٍ حَتَّىٰ يُغَيِّرُوا مَا بِأَنفُسِهِمْ وَإِذَا أَرَادَ اللَّـهُ بِقَوْمٍ سُوءًا فَلَا مَرَدَّ لَهُ وَمَا لَهُم مِّن دُونِهِ مِن وَالٍ
L’homme a par devant lui et derrière lui des Anges qui se relaient et qui veillent sur lui par ordre de Dieu. En vérité, Dieu ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les individus qui le composent ne modifient pas ce qu’est en eux-mêmes. Et lorsque Dieu veut infliger un mal à un peuple, nul ne peut le repousser : ils n’ont en dehors de lui aucun protecteur. (13:11)
Dans les passages précédents, nous avons lu le verset 10 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre»), qui nous a dit que Dieu était conscient de tout ce qui est évident et de tout ce qui est caché. Le verset suivant, c’est-à-dire, le verset 11 de la sourate XIII du noble Coran, nous indique que, pour chaque être humain, Dieu a chargé des anges qui veillent sur lui et le surveillent.
Ces anges protègent les humains contre le mal, contre les dangers et contre les événements naturels catastrophiques. Evidemment, la nature est, elle aussi, créée par Dieu et c’est Lui qui dirige et contrôle tout ce qui se produit dans la nature.
C’est pourquoi le Coran appelle les événements qui se produisent, dans la nature, les «ordres de Dieu». De même, si les anges protègent les humains, face aux catastrophes naturelles, c’est toujours sur ordre du Seigneur, et en dehors de la volonté des humains.
La suite du verset nous indique que les humains n’ont aucun contrôle sur les événements naturels, tandis qu’ils ont un pouvoir sur leur propre sort, tant individuel que collectif. Là, le verset 11 se la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») nous dit que Dieu a accordé le libre arbitre aux êtres humains, et que ces derniers ne doivent pas s’attendre à ce que les anges veillent sur eux, dans tous les cas et en toutes circonstances.
Si des changements se produisent, dans la vie sociale des hommes, si la corruption se répand, dans leur vie collective, les humains ne doivent, donc, pas attendre qu’il y ait un miracle, de la part du Seigneur et des Ses anges, pour rétablir la justice parmi eux. Par contre, ce sont eux-mêmes, nous apprend ce verset coranique, qui doivent agir, dans le cadre de leur liberté et de leur volonté de modifier la donne et d’améliorer leur situation.
Le verset 11 de la sourate XIII du noble Coran nous décrit, enfin, une tradition divine : si les humains n’agissent pas eux-mêmes, pour améliorer les conditions de leur vie individuelle et sociale, non seulement, ils en subiront les mauvaises conséquences matérielles et psychiques, mais encore, ils feront, également, l’objet de la colère divine et du châtiment, dans ce monde et dans l’au-delà.
هُوَ الَّذِي يُرِيكُمُ الْبَرْقَ خَوْفًا وَطَمَعًا وَيُنشِئُ السَّحَابَ الثِّقَالَ
C’est lui qui vous fait voir l’éclair qui vous inspire crainte et espoir ; et Il crée les nuages lourds. (13:12)
وَيُسَبِّحُ الرَّعْدُ بِحَمْدِهِ وَالْمَلَائِكَةُ مِنْ خِيفَتِهِ وَيُرْسِلُ الصَّوَاعِقَ فَيُصِيبُ بِهَا مَن يَشَاءُ وَهُمْ يُجَادِلُونَ فِي اللَّـهِ وَهُوَ شَدِيدُ الْمِحَالِ
Le tonnerre Le glorifie par Sa louange, et aussi les Anges, sous l’effet de Sa crainte. Et Il lance les foudres dont Il atteint qui Il veut. Or ils disputent au sujet de Dieu alors qu’il est redoutable en Sa force. (13:13)
L’éclair et le tonnerre sont des phénomènes naturels et des signes de la grandeur et de la puissance du Seigneur. Dans le cœur des humains, ils peuvent créer de la crainte, d’une part, mais aussi, de l’espoir, car ils envoient sur la terre l’eau de la pluie qui la fertilisera. Ces phénomènes naturels sont, donc, des bénédictions célestes, pour les humains et pour tous les habitants de la terre.
Dans l’optique coranique, le tonnerre est considéré comme le chant de la nature, pour rendre louange à Dieu, le Très-haut. Il y a, aussi, des anges que Dieu a chargés de veiller sur les nuages et la pluie.
Même ces anges, quand ils entendent le tonnerre, le craignent, car ils savent que la colère du Seigneur sera foudroyante, à l’égard des désobéissants. Dans le monde de la matière, rien ne se produit, sans l’ordre du Seigneur. La foudre n’atteint personne, sauf si c’est la volonté du Seigneur. Les humains peuvent voir ces signes de la grandeur de Dieu, dans la nature, alors comment les mécréants peuvent-ils douter de l’existence de Dieu ? Croient-ils que ce sont eux qui contrôlent les forces de la nature ? Ou associent-ils d’autres forces à Dieu ?
Dans le noble Coran, la foudre est, parfois, évoquée, comme le signe de la colère divine. C’est par la foudre que le Seigneur châtia certains peuples d’antan.
Selon certains récits, lorsque le noble Messager de Dieu, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soir sur lui et sur ses descendants), entendait le tonnerre, il interrompait son discours et il priait. En effet, cela nous apprend que les grands événements de la nature sont des signes de la grandeur de Dieu, et que cela doit amener l’homme à faire louange à son Dieu.
La connaissance de la nature doit conduire l’homme à mieux connaître le Créateur. Ces grands événements naturels indiquent les différents aspects de l’Ordre par lequel Dieu dirige l’univers.
لَهُ دَعْوَةُ الْحَقِّ وَالَّذِينَ يَدْعُونَ مِن دُونِهِ لَا يَسْتَجِيبُونَ لَهُم بِشَيْءٍ إِلَّا كَبَاسِطِ كَفَّيْهِ إِلَى الْمَاءِ لِيَبْلُغَ فَاهُ وَمَا هُوَ بِبَالِغِهِ وَمَا دُعَاءُ الْكَافِرِينَ إِلَّا فِي ضَلَالٍ
À Lui l’appel de la Vérité ! Ceux que les mécréants invoquent en dehors de Lui ne leur répondent d’aucune façon ; semblables à celui qui étend ses deux mains vers l’eau pour la porter à sa bouche, mais qui ne parvient jamais à l’atteindre. L’invocation des mécréants n’est que vanité. (13:16)
Dans les passages précédents, nous avons lu des versets qui nous ont parlé de la création des cieux et de la terre par le Seigneur, et des lois, par lesquelles, Dieu Tout-Puissant veille sur le monde. La nature se prosterne devant Dieu et fait louange à Sa grandeur.
Quant aux humains, le verset 14 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») évoque le sort des mécréants, qui invoquent l’aide et le soutien des éléments et des forces autres que la force divine.
Certes, c’est, uniquement, Dieu le Très-haut qui domine le destin des humains. Le verset 14 de la sourate XIII dit que les mécréants sont comme une personne assoiffée qui tend la mains vers l’eau, qui essaie de la retenir entre ses doigts, mais qui n’arrive pas, finalement, à la porter jusqu’à sa bouche.
En réalité, les humains, qu’ils soient croyants ou mécréants, sont assoiffés de vérité. Mais les uns trouvent le bon chemin qui les conduit à la source de la vérité, tandis que les autres se perdent dans les ténèbres de l’ignorance, en invoquant de fausses divinités, au lieu d’invoquer l’aide et le secours du Seigneur.
Au lieu de se diriger vers la source limpide de la vérité, ils s’orientent, donc, vers des mirages.
Voici, maintenant, le verset 15 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») :
وَلِلَّـهِ يَسْجُدُ مَن فِي السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ طَوْعًا وَكَرْهًا وَظِلَالُهُم بِالْغُدُوِّ وَالْآصَالِ
Et c’est à Dieu que se prosternent, bon gré mal gré, tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre, ainsi que leurs ombres, au début et à la fin de journée. L’Enfer sera leur refuge. Quel détestable lit de repos ! (13:15)
À l’instar du verset 49 de la sainte sourate «Les Abeilles», le verset 15 de la sourate «Raad» («Le Tonnerre») nous dit que toutes les créatures, dans les cieux et sur la terre, se prosternent, qu’elles le veuillent ou non, devant le Créateur.
Le verset 14 de la sourate XIII nous dit que même les ombres des objets, se prosternent devant Dieu, lorsqu’elles tombent sur la terre. Il y a, pourtant, parmi les humains, ceux qui ne croient pas en Dieu et qui refusent de faire louange au Seigneur.
À ces mécréants, Dieu réserve un douloureux châtiment, et Il les logera, éternellement, dans le feu de l’enfer.
Le verset 15 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») fait, implicitement, la distinction entre deux prosternations : l’une faite, avec conscience, au moment où l’homme célèbre l’office, pour adorer le Seigneur, l’autre, au moment où le malheur frappe l’homme, qui, privé de tout secours, se tourne vers le Créateur, pour invoquer son soutien.
La prosternation devant Dieu n’est pas propre aux humains, car toutes les créatures, ainsi que les anges, se prosternent devant le Seigneur.
قُلْ مَن رَّبُّ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ قُلِ اللَّـهُ قُلْ أَفَاتَّخَذْتُم مِّن دُونِهِ أَوْلِيَاءَ لَا يَمْلِكُونَ لِأَنفُسِهِمْ نَفْعًا وَلَا ضَرًّا قُلْ هَلْ يَسْتَوِي الْأَعْمَىٰ وَالْبَصِيرُ أَمْ هَلْ تَسْتَوِي الظُّلُمَاتُ وَالنُّورُ أَمْ جَعَلُوا لِلَّـهِ شُرَكَاءَ خَلَقُوا كَخَلْقِهِ فَتَشَابَهَ الْخَلْقُ عَلَيْهِمْ قُلِ اللَّـهُ خَالِقُ كُلِّ شَيْءٍ وَهُوَ الْوَاحِدُ الْقَهَّارُ
Ô Prophète ! Dis : “Qui est le Seigneur des cieux et de la terre ? ” Dis : “Dieu”. Dis : “Et prendrez-vous en dehors de Lui, des maîtres qui ne détiennent pour eux-mêmes égales, les ténèbres et la lumière ? Ou donnent-ils à Dieu des associés qui créent comme Sa création au point que les deux créations se soient confondues à eux ? Dis : “Dieu est le Créateur de toute chose, et c’est Lui l’Unique, le Dominateur suprême”. (13:16)
Dans le verset 16 de la sourate XIII, Dieu s’adresse à Son messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), pour lui dire de poser plusieurs questions aux associationnistes : Qui est le créateur des cieux et de la terre ? En effet, ces gens-là croyaient en Dieu, mais ils associaient au Créateur d’autres forces et d’autres divinités.
Alors, Dieu dit à Son messager de leur demander pourquoi ils associaient d’autres forces au Seigneur ? Ces fausses divinités étaient-elles capables de créer quoi que ce soit, comme le Créateur unique des deux mondes ?
En effet, ces fausses divinités étaient souvent des forces de la nature qui dépendaient, elles-mêmes, de la volonté du Seigneur, et qui se soumettaient, comme les humains, à l’ordre divin.
Dans le verset 16 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre»), Dieu compare les croyants et les associationnistes, aux voyants pour les premiers, et aux aveugles, pour les seconds, à la lumière, pour les premiers, et aux ténèbres, pour les seconds.
Celui qui voit la lumière de la vérité trouve son chemin, tandis que celui qui est aveugle se perdra dans l’égarement.
أَنزَلَ مِنَ السَّمَاءِ مَاءً فَسَالَتْ أَوْدِيَةٌ بِقَدَرِهَا فَاحْتَمَلَ السَّيْلُ زَبَدًا رَّابِيًا وَمِمَّا يُوقِدُونَ عَلَيْهِ فِي النَّارِ ابْتِغَاءَ حِلْيَةٍ أَوْ مَتَاعٍ زَبَدٌ مِّثْلُهُ كَذَٰلِكَ يَضْرِبُ اللَّـهُ الْحَقَّ وَالْبَاطِلَ فَأَمَّا الزَّبَدُ فَيَذْهَبُ جُفَاءً وَأَمَّا مَا يَنفَعُ النَّاسَ فَيَمْكُثُ فِي الْأَرْضِ كَذَٰلِكَ يَضْرِبُ اللَّـهُ الْأَمْثَالَ
Dieu a fait descendre une eau du ciel à laquelle des vallées servent de lit, selon leur grandeur. Le flot débordé a charrié une écume flottante; et semblable à celle-ci est l’écume provenant de ce qu’on porte à fusion, dans le feu, pour fabriquer des bijoux et des ustensiles. Ainsi Dieu représente en va, au rebut, tandis que l’eau et les objets utiles aux hommes demeurent sur la terre. Ainsi Dieu propose des paraboles. (13:17)
Pour permettre aux humains de mieux comprendre les moyens qui les conduisent à connaître les secrets de la création, le noble Coran donne des exemples concrets, en utilisant des paraboles que les gens peuvent comprendre plus facilement.
Dans le verset 17 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre»), le saint Coran compare la vérité à l’eau et le mensonge à l’écume qui flotte sur l’eau. Dieu fait descendre l’eau du ciel, pour donner la vie à la terre et aux espèces vivantes.
Mais lorsque l’eau coule sur la terre, les écumes flottent sur la surface de l’eau. Mais ces écumes sont éphémères et ne durent pas.
Le verset 17 de la sourate XIII donne, ensuite, l’exemple de l’écume qui couvre la surface du métal fondu. Cette écume est le mensonge qui peut couvrir, quelques brefs instants, la vérité, mais le mensonge ne durera pas longtemps, tandis que la vérité est éternelle.
Voici, maintenant, le verset 18 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») : (ARABE)
لِلَّذِينَ اسْتَجَابُوا لِرَبِّهِمُ الْحُسْنَىٰ وَالَّذِينَ لَمْ يَسْتَجِيبُوا لَهُ لَوْ أَنَّ لَهُم مَّا فِي الْأَرْضِ جَمِيعًا وَمِثْلَهُ مَعَهُ لَافْتَدَوْا بِهِ أُولَـٰئِكَ لَهُمْ سُوءُ الْحِسَابِ وَمَأْوَاهُمْ جَهَنَّمُ وَبِئْسَ الْمِهَادُ
La meilleure fin est pour ceux qui répondent à l’appel de leur Seigneur. Et quand à ceux qui ne Lui répondent pas, s’ils avaient tout ce qui est sur la terre, et autant encore, ils l’offriraient en rançon. Ceux-là auront le détestable rendement de compte et l’Enfer sera leur refuge. Quel détestable lit de repos ! (13:18)
Le verset 18 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») présente une autre comparaison, celle entre le sort réservé aux croyants et aux mécréants.
Pour ceux qui croient en Dieu, qui obéissent à Dieu et à Son messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), Dieu réserve des récompenses célestes, tandis que pour ceux qui n’ont pas cru en Dieu et qui ont désobéi à Dieu et à Son messager, Dieu réserve un mauvais sort, dans l’au-delà.
Le châtiment divin est si douloureux que ces pécheurs auraient souhaité, comme nous le dit ce verset, posséder toutes les richesses de la terre, pour pouvoir les donner en échange de la rédemption.
Or, dans l’au-delà, rien ne pourra les sauver du mauvais sort qu’ils se sont forgés eux-mêmes. Rien ne pourra, donc, les sauver du feu de l’enfer où ils seront logés, éternellement.
Il y a plusieurs hadiths, qui affirment la même vérité qui est exprimée, dans le verset 18 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») : au jour du jugement dernier, Dieu sera sévère avec les pécheurs et avec les gens qui étaient sévères, dans ce monde, avec leurs semblables. Or, Dieu sera indulgent avec les pieux, qui étaient indulgents, à leur tour, avec leur prochain.
أَفَمَن يَعْلَمُ أَنَّمَا أُنزِلَ إِلَيْكَ مِن رَّبِّكَ الْحَقُّ كَمَنْ هُوَ أَعْمَىٰ إِنَّمَا يَتَذَكَّرُ أُولُو الْأَلْبَابِ
Celui qui sait que ce qui t’est révélé de la part de ton Seigneur est la vérité, est-il semblable à l’aveugle ? Seuls les gens doués d’intelligence réfléchissent bien. (13:19)
Dans de nombreux versets du noble Coran, les gens, qui connaissent la vérité et qui y croient, sont comparés aux voyants, et les gens qui ne connaissent pas la vérité et qui refusent de croire en Dieu et en la vérité, sont comparés aux aveugles.
De même, dans le verset 19 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre»), Dieu s’adresse à Son noble messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), pour lui dire que ceux qui connaissent la vérité et qui y croient sont des gens sages et ils ont des yeux pour voir la vérité, tandis que ceux qui refusent de croire en Dieu, sont des aveugles, incapables de voir la vérité. Ce verset du noble Coran nous apprend que la vraie sagesse est celle qui amène l’homme à croire en Dieu.
الَّذِينَ يُوفُونَ بِعَهْدِ اللَّـهِ وَلَا يَنقُضُونَ الْمِيثَاقَ
Les sages sont ceux qui remplissent leur engagement envers Dieu et ne violent pas le pacte, (13:30)
وَالَّذِينَ يَصِلُونَ مَا أَمَرَ اللَّـهُ بِهِ أَن يُوصَلَ وَيَخْشَوْنَ رَبَّهُمْ وَيَخَافُونَ سُوءَ الْحِسَابِ
qui unissent ce que Dieu a commandé d’unir, redoutent leur Seigneur et craignent une malheureuse reddition de compte. (13:21)
Dans les passages précédents, nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre»), qui disaient que les vrais sages étaient ceux qui croyaient en Dieu et qui obéissaient à Son messager.
Les versets 20 et 21 de la sourate XIII ajoutent que les sages restent fidèles à leur pacte avec le Seigneur et ne le violent pas. Les vrais serviteurs de Dieu craignent le jugement dernier et s’abstiennent du péché et des vices.
Les pactes auxquels ces deux versets de la sourate «Raad» font allusion sont multiples. Il s’agit, d’abord, des pactes de foi, dont la croyance à l’unicité de Dieu, la prophétie et la résurrection. Il y a, ensuite, des pactes portant sur le respect de la loi divine qui gère la vie des humains.
L’un des pactes que les sages renouent avec le Seigneur consiste à ne jamais se soumettre aux rebelles et à soutenir le camp du Juste. Les fidèles s’engagent, aussi, à respecter leurs parents, à être amis avec leurs frères et sœurs, à aider leur prochain, et à faire la charité.
Les versets 20 et 21 de la sourate XIII nous apprennent que les vrais fidèles sont des personnes sages, qui s’engagent à respecter leurs pactes avec Dieu et leurs pactes avec les membres de leur communauté, leur famille et leurs frères et sœurs coreligionnaires.
وَالَّذِينَ صَبَرُوا ابْتِغَاءَ وَجْهِ رَبِّهِمْ وَأَقَامُوا الصَّلَاةَ وَأَنفَقُوا مِمَّا رَزَقْنَاهُمْ سِرًّا وَعَلَانِيَةً وَيَدْرَءُونَ بِالْحَسَنَةِ السَّيِّئَةَ أُولَـٰئِكَ لَهُمْ عُقْبَى الدَّارِ
Et ce sont ceux qui endurent dans la recherche de l’agrément de Dieu, accomplissent l’Office et dépensent dans le bien, en secret et en public, de ce que Nous leur avons attribué, et repoussent le mal par le bien. A ceux-là, la bonne demeure finale. (13:22)
Le verset 22 de la sourate XIII énumère d’autres caractéristiques du vrai croyant. Ils sont des gens patients et endurants, qui résistent aux maux et vicissitudes, et qui accomplissent leurs devoirs, pour obtenir la satisfaction du Seigneur, car Dieu aime les patients.
Pour faire preuve de patience, les fidèles doivent apprendre l’importance de la prière. Le noble Coran insiste, toujours, sur le fait que c’est la prière et l’adoration de Dieu qui donnent aux fidèles la force de résister aux problèmes.
Le verset 22 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») souligne, également, l’importance de la charité et de la bonté envers les semblables. Les vrais fidèles sont ceux qui oeuvrent, constamment, pour le bien-être de leurs frères et sœurs et qui aident les nécessiteux.
Le saint Coran insiste, toujours, sur les effets individuels et sociaux de la charité. Les vrais croyants sont indulgents avec leurs proches et les membres de leurs familles. Ils font, également, preuve d’affection envers les membres de la société islamique. Face aux rebelles et aux corrompus, les fidèles sont fermes et résistent à l’oppression et à la tyrannie.