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La traduction et l’exégèse de la Sourate Al-Kahf (La caverne)
Voici maintenant le verset 29 de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) :
وَقُلِ الْحَقُّ مِن رَّبِّكُمْ فَمَن شَاءَ فَلْيُؤْمِن وَمَن شَاءَ فَلْيَكْفُرْ إِنَّا أَعْتَدْنَا لِلظَّالِمِينَ نَارًا أَحَاطَ بِهِمْ سُرَادِقُهَا وَإِن يَسْتَغِيثُوا يُغَاثُوا بِمَاءٍ كَالْمُهْلِ يَشْوِي الْوُجُوهَ بِئْسَ الشَّرَابُ وَسَاءَتْ مُرْتَفَقًا
Et dis : “La vérité émane de votre Seigneur”. Quiconque le veut, qu’il croit, et quiconque le veut qu’il mécroie”. Nous avons préparé pour les injustes un Feu dont les flammes les cernent. Et s’ils implorent à boire on les abreuvera d’une eau comme du métal fondu brûlant les visages. Quelle mauvaise boisson et quelle détestable demeure ! (18:29)
Quelle différence aux yeux de Dieu entre les riches et les pauvres ? N’est-ce pas que toutes les richesses et tous les pouvoirs du monde d’ici-bas sont éphémères ? L’unique chose qui compte pour les hommes c’est la foi en Dieu. La vérité émane du Seigneur et elle est exposée aux humains par la guidance du Seigneur. Que les gens y croient ou qu’ils n’y croient pas, cela ne change en rien la vérité absolue.
La différence sera connue des humains au jour du jugement dernier. Là où une récompense infinie sera réservée aux croyants, et un dur châtiment aux mécréants qui demeureront éternellement dans l’enfer.
Le verset 29 de la sourate XVIII décrit la demeure éternelle des mécréants et des méchants : les injustes seront constamment cernés par le feu. Ils imploreront à boire, mais au lieu de l’eau, ils auront un liquide comme du métal fondu qui brûlera leurs visages.
Là, toutes les richesses et tout le confort qu’ils avaient autrefois sur la terre, ne leur serviront à rien.
إِنَّ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ إِنَّا لَا نُضِيعُ أَجْرَ مَنْ أَحْسَنَ عَمَلًا
Ceux qui croient et font de bonnes œuvres… vraiment Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien. (18:30)
أُولَـٰئِكَ لَهُمْ جَنَّاتُ عَدْنٍ تَجْرِي مِن تَحْتِهِمُ الْأَنْهَارُ يُحَلَّوْنَ فِيهَا مِنْ أَسَاوِرَ مِن ذَهَبٍ وَيَلْبَسُونَ ثِيَابًا خُضْرًا مِّن سُندُسٍ وَإِسْتَبْرَقٍ مُّتَّكِئِينَ فِيهَا عَلَى الْأَرَائِكِ نِعْمَ الثَّوَابُ وَحَسُنَتْ مُرْتَفَقًا
Voilà ceux qui auront les jardins du séjour éternel sous lesquels coulent les ruisseaux. Ils y seront parés de bracelets d’or et se vêtiront d’habits verts de soie fine et de brocart, accoudés sur des divans bien ornés. Quelle bonne récompense et quelle belle demeure ! (18:31)
Dans l’Au-delà, si les mécréants et les méchants demeureront éternellement dans le feu, les pieux et les croyants seront logés dans le paradis céleste. Les versets 30 et 31 de la sourate XVIII décrivent ainsi leur demeure : des jardins du séjour éternel sous lesquels coulent les ruisseaux. Les habitants du paradis portent des bracelets d’or et portent des habits en soie verts. Grâce à Dieu, leur récompense sera donc toutes les richesses du paradis.
Dans les passages précédents, nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) qui ont décrit la demeure éternelle des mécréants et des méchants dans l’Au-delà : les injustes seront constamment cernés par le feu. Ils imploreront à boire, mais au lieu de l’eau, ils auront un liquide comme du métal fondu qui brûlera leur visage. Dans l’Au-delà, si les mécréants et les méchants demeureront éternellement dans le feu, les pieux et les croyants seront logés dans le paradis céleste. Leur demeure sera des jardins du séjour éternel sous lesquels coulent les ruisseaux. Les habitants du paradis portent des bracelets d’or et portent des habits en soie verts. Grâce à Dieu, leur récompense sera donc toutes les richesses du paradis.
وَاضْرِبْ لَهُم مَّثَلًا رَّجُلَيْنِ جَعَلْنَا لِأَحَدِهِمَا جَنَّتَيْنِ مِنْ أَعْنَابٍ وَحَفَفْنَاهُمَا بِنَخْلٍ وَجَعَلْنَا بَيْنَهُمَا زَرْعًا
Ô Prophète ! Donne-leur l’exemple de deux hommes : à l’un d’eux Nous avons assigné deux jardins de vignes que Nous avons entourés de palmiers et Nous avons mis entre les deux jardins des champs cultivés. (18:32)
كِلْتَا الْجَنَّتَيْنِ آتَتْ أُكُلَهَا وَلَمْ تَظْلِم مِّنْهُ شَيْئًا وَفَجَّرْنَا خِلَالَهُمَا نَهَرًا
Les deux jardins produisaient leur récolte sans jamais manquer. Et Nous avons fait jaillir entre eux un ruisseau. (18:33)
Dans ces versets, le Coran donne l’exemple de deux groupes de gens : les premiers sont ceux qui profitent des bienfaits de ce monde que Dieu leur a donné. Mais ces richesses matérielles les rendent orgueilleux, arrogants et avares. L’autre groupe est celui des gens pauvres et démunis qui font toujours l’objet des railleries des premiers qui les méprisent en raison de leur pauvreté. Or, parmi ces gens pauvres, il y a des pieux qui, au lieu de s’occuper vainement des choses de ce bas monde, cherchent l’agrément de leur Seigneur. Ce verset nous apprend que Dieu distribue les richesses matérielles parmi Ses créatures d’après Sa sagesse. Mais cette différence ne doit pas rendre les riches orgueilleux et arrogants, tandis que les pauvres et les démunis n’ont pas à se désespérer. Voici maintenant les versets 34 et 35 de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) :
وَكَانَ لَهُ ثَمَرٌ فَقَالَ لِصَاحِبِهِ وَهُوَ يُحَاوِرُهُ أَنَا أَكْثَرُ مِنكَ مَالًا وَأَعَزُّ نَفَرًا
Et il avait des fruits et dit alors à son compagnon avec qui il conversait : “Je possède plus de bien que toi, et je suis plus puissant que toi grâce à mon clan”. (18:34)
وَدَخَلَ جَنَّتَهُ وَهُوَ ظَالِمٌ لِّنَفْسِهِ قَالَ مَا أَظُنُّ أَن تَبِيدَ هَـٰذِهِ أَبَدًا
Il entra dans son jardin coupable envers lui-même par sa mécréance ; il dit : “Je ne pense pas que ceci puisse jamais périr. (18:35)
Le premier dit qu’il possède plus de bien, qu’il est plus puissant et a plus d’hommes dans son clan. Il en devint arrogant, et son arrogance le conduisit vers la mécréance et la désobéissance envers le Seigneur, en pensant que son jardin verdoyant ne pourrait jamais périr.
Ce verset nous donne ainsi l’exemple de l’ingratitude des humains envers leur créateur. La possession des richesses matérielles les fait oublier la miséricorde de Dieu le Très-Haut.
Ce verset nous apprend en fait que la cupidité est une source d’oppression envers soi et autrui, mais aussi source de désobéissance au Créateur. Celui qui raille ses semblables et les méprisent s’éloigne en fait de Dieu Tout-Puissant.
Voici enfin le verset 36 de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) :
وَمَا أَظُنُّ السَّاعَةَ قَائِمَةً وَلَئِن رُّدِدتُّ إِلَىٰ رَبِّي لَأَجِدَنَّ خَيْرًا مِّنْهَا مُنقَلَبًا
Et il dit : “ Je ne pense pas que l’Heure viendra. Et si on me ramène vers mon Seigneur, je trouverai, certes, meilleur lieu de retour que ce jardin.” (18:36)
Il prend pour éternel ce qui ne dure que dans ce monde d’ici-bas, et se vante avec excès de ce qui ne lui servira nullement dans l’Au-delà.
Il s’enfonce alors dans sa vanité jusqu’à nier l’Heure, c’est-à-dire la fin du monde et la Résurrection.
Et il croit vainement que s’il lui arrive de mourir et être ressuscité dans l’Au-delà, il aura certainement une demeure plus riche et plus grandiose que son jardin terrestre.
Il nie ainsi le jugement de Dieu, et croit qu’au lieu de ses actes, sa foi et sa piété, il sera jugé par Dieu selon sa richesse et son pouvoir matériels. Il oublie alors la miséricorde et la magnanimité de Dieu qui l’a fait profiter dans le monde d’ici-bas des bienfaits de la nature.
Le verset 36 de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) nous apprend donc que si les hommes ne profitent pas de la richesse et du pouvoir matériel pour rendre service à leurs semblables et pour obtenir l’agrément de leur Créateur, ils perdront la foi et figureront parmi les mécréants et les rebelles.
Dans les passages précédents, nous avons lu ensemble les versets de la sainte sourate « Al-Kahf » (la caverne) qui ont donné l’exemple allégorique de deux groupes de gens : les premiers sont ceux qui profitent des bienfaits de ce monde que Dieu leur a donné. Mais ces richesses matérielles les rendent orgueilleux, arrogants et avares. L’autre groupe est celui des gens pauvres et démunis qui font toujours l’objet des railleries des premiers qui les méprisent en raison de leur pauvreté. Or, parmi ces gens pauvres, il y a des pieux qui, au lieu de s’occuper vainement des choses de ce bas monde, cherchent l’agrément de leur Seigneur. Le premier dit qu’il possède plus de bien, qu’il est plus puissant et a plus d’hommes dans son clan. Il en devint arrogant, et son arrogance le conduisit vers la mécréance et la désobéissance envers le Seigneur, en pensant que son jardin verdoyant ne pourra jamais périr. Il prend pour éternel ce qui ne dure que dans ce monde, et se vante avec excès de ce qui ne lui servira nullement dans l’au-delà. Il s’enfonce alors dans sa vanité jusqu’à nier l’Heure, c’est-à-dire la fin du monde et la Résurrection. Et il croit vainement que s’il lui arrive de mourir et être ressuscité dans l’Au-delà, il aura certainement une demeure plus riche et plus grandiose que son jardin terrestre. Il nie ainsi le jugement de Dieu, et croit qu’au lieu de ses actes, sa foi et sa piété, il sera jugé par Dieu selon sa richesse et son pouvoir matériels. Il oublie alors la miséricorde et la magnanimité de Dieu qui l’a fait profiter dans ce monde des bienfaits de la nature.
قَالَ لَهُ صَاحِبُهُ وَهُوَ يُحَاوِرُهُ أَكَفَرْتَ بِالَّذِي خَلَقَكَ مِن تُرَابٍ ثُمَّ مِن نُّطْفَةٍ ثُمَّ سَوَّاكَ رَجُلًا
Son compagnon lui dit, tout en conversant avec lui : “Serais-tu mécréant envers Celui qui t’a créé de terre, puis d’un caillou de sang et enfin t’a façonné en homme ? (18:37)
لَّـٰكِنَّا هُوَ اللَّـهُ رَبِّي وَلَا أُشْرِكُ بِرَبِّي أَحَدًا
Quant à moi, c’est Dieu qui est mon Seigneur ; et je n’associe personne à mon Seigneur. (18:38)
Dans les versets 37 et 38 de la sourate XVIII, nous entendons l’autre homme, le pauvre qui dit à son riche voisin qu’il était devenu mécréant envers Dieu qui l’a créé de rien.
N’oublions pas que le riche n’avait pas nié l’existence de Dieu dans ses propos, et qu’il avait douté seulement de la Résurrection et de la vie éternelle. Pourtant, ce verset nous apprend que le rejet de la Résurrection est en réalité le déni de la sagesse et de la puissance du Créateur. Ces versets nous apprennent donc que l’amour des biens matériels et du pouvoir est le premier pas vers la mécréance.
وَلَوْلَا إِذْ دَخَلْتَ جَنَّتَكَ قُلْتَ مَا شَاءَ اللَّـهُ لَا قُوَّةَ إِلَّا بِاللَّـهِ إِن تَرَنِ أَنَا أَقَلَّ مِنكَ مَالًا وَوَلَدًا
En entrant dans ton jardin, que ne dis-tu : “Telle est la volonté et la grâce de Dieu ! Il n’y a de puissance que par Dieu”. Si tu me vois moins pourvu que toi en biens et en enfants, (18:39)
فَعَسَىٰ رَبِّي أَن يُؤْتِيَنِ خَيْرًا مِّن جَنَّتِكَ وَيُرْسِلَ عَلَيْهَا حُسْبَانًا مِّنَ السَّمَاءِ فَتُصْبِحَ صَعِيدًا زَلَقًا
il se peut que mon Seigneur, bientôt, me donne quelque chose de meilleur que ton jardin, qu’Il envoie sur ce jardin, du ciel, quelque calamité, et que son sol devienne glissant, (18:40)
أَوْ يُصْبِحَ مَاؤُهَا غَوْرًا فَلَن تَسْتَطِيعَ لَهُ طَلَبًا
ou que son eau tarisse de sorte que tu ne puisses plus la retrouver”. (18:41)
L’homme pauvre mais pieux dit à son voisin riche qu’il oubliait toujours de rendre hommage à son Créateur chaque fois qu’il entrait dans son jardin verdoyant, et ne se sentait point reconnaissant envers la miséricorde divine, comme s’il était lui-même le vrai maître de ces biens terrestres.
Or le vrai maître de l’univers et de ses biens est Dieu unique qui en donne à qui Il veut.
« Si Dieu m’a donné moins de biens et moins d’enfants dans mon clan, il se peut qu’Il me donne bientôt quelque chose de meilleur que ton jardin. » dit-il.
Il rappelle ensuite à son voisin que son jardin peut se détruire, si Dieu le veut, et qu’il n’en resterait que de terre stérile et aride.
Ces versets de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) nous apprennent d’être toujours reconnaissants envers les bienfaits du Seigneur, et de ne nous désespérer jamais, puisque le Seigneur, par Sa sagesse, nous en prive d’une partie, pour nous donner de Ses bienfaits spirituels.
Voici maintenant les versets 42 à 44 de la sourate XVIII du noble Coran :
وَأُحِيطَ بِثَمَرِهِ فَأَصْبَحَ يُقَلِّبُ كَفَّيْهِ عَلَىٰ مَا أَنفَقَ فِيهَا وَهِيَ خَاوِيَةٌ عَلَىٰ عُرُوشِهَا وَيَقُولُ يَا لَيْتَنِي لَمْ أُشْرِكْ بِرَبِّي أَحَدًا
Et sa récolte fut détruite et il se mit alors à se tordre les deux mains à cause de ce qu’il y avait dépensé, cependant que ses treilles étaient complètement ravagées. Et il disait : “Que je souhaite n’avoir associé personne à mon Seigneur ! ”. (18:42)
وَلَمْ تَكُن لَّهُ فِئَةٌ يَنصُرُونَهُ مِن دُونِ اللَّـهِ وَمَا كَانَ مُنتَصِرًا
Il n’eut aucun groupe de gens pour le secourir contre la punition de Dieu. Et il ne put se secourir lui-même. (18:43)
هُنَالِكَ الْوَلَايَةُ لِلَّـهِ الْحَقِّ هُوَ خَيْرٌ ثَوَابًا وَخَيْرٌ عُقْبًا
En l’occurrence, la souveraine protection appartient à Dieu, le Vrai. Il accorde la meilleure récompense et le meilleur résultat. (18:44)
Le riche n’écouta point les conseils de son voisin, et s’obstina comme avant dans sa mécréance et son orgueil. Mais pour le châtier, Dieu fit détruire sa récolte. Le riche se mit alors à regretter tout ce qu’il avait dépensé, et à regretter d’avoir associé des fausses divinités à son Créateur. Il n’avait personne qui puisse le secourir, et il ne pouvait rien faire non plus pour sortir de sa misère. Or, la protection ne vient que de Dieu qui récompense les œuvres bonnes de Ses serviteurs, et châtie les rebelles pour leur orgueil.
Dans les passages précédents, nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Kahf » (la caverne) qui donnaient l’exemple allégorique de deux personnes : le riche mécréant, et le pauvre croyant. Ce dernier dit à son riche voisin qu’il était devenu rebelle envers Dieu qui l’avait créé de rien, car le rejet de la Résurrection est en réalité le début de la sagesse et de la puissance du Créateur. L’amour des biens matériels et du pouvoir est le premier pas vers la mécréance. Or le vrai maître de l’univers et de ses biens est Dieu unique qui en donne à qui Il veut. « Si Dieu m’a donné moins de biens et moins d’enfants dans mon clan, il se peut qu’Il me donne bientôt quelque chose de meilleur que ton jardin. » dit-il. Il dit ensuite à son voisin que son jardin pouvait se détruire, si Dieu le veut, et qu’il n’en resterait que de terre stérile et aride. Le riche n’écouta pas les conseils de son voisin, et s’obstina comme avant dans sa mécréance et son orgueil. Mais pour le châtier, Dieu fit détruire sa récolte. L’homme riche se mit alors à regretter d’avoir associé des fausses divinités à son Créateur. Il n’avait personne pour le secourir, et il ne pouvait rien faire non plus pour sortir de sa misère.
وَاضْرِبْ لَهُم مَّثَلَ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا كَمَاءٍ أَنزَلْنَاهُ مِنَ السَّمَاءِ فَاخْتَلَطَ بِهِ نَبَاتُ الْأَرْضِ فَأَصْبَحَ هَشِيمًا تَذْرُوهُ الرِّيَاحُ وَكَانَ اللَّـهُ عَلَىٰ كُلِّ شَيْءٍ مُّقْتَدِرًا
(Et propose-leur l’exemple de la vie ici-bas. Elle est semblable à une eau que Nous faisons descendre du ciel ; la végétation de la terre se mélange à elle. Puis elle devient de l’herbe desséchée que les vents dispersent. Dieu est, certes, Puissant en toutes choses ! 18:45)
Après l’exemple allégorique du riche et du pauvre, le verset 45 de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) compare le monde d’ici-bas à une plante sans racine qui est détruite quand la pluie tombe du ciel et elle devient ainsi de l’herbe desséchée que le vent disperse partout. La vie terrestre est donc comparée à une plante qui est verdoyante au printemps, mais qui se dépérit en hiver. Est-il nécessaire pour l’homme de perdre toute sa vie pour comprendre son aspect éphémère, alors qu’il est toutes les années, lui-même témoin de la vie ô combien courte des plantes ?
En effet, le saint Coran est le Livre de l’éducation de l’humanité, et se sert des récits allégoriques les plus parfaits pour apprendre aux hommes le vrai sens de leur existence. Il nous apprend donc à ne pas nous attacher avec excès aux biens de ce monde, et à penser à notre sort dans l’Au-delà où nous demeurerons éternellement.
Voici maintenant le verset 46 de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) :
الْمَالُ وَالْبَنُونَ زِينَةُ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَالْبَاقِيَاتُ الصَّالِحَاتُ خَيْرٌ عِندَ رَبِّكَ ثَوَابًا وَخَيْرٌ أَمَلًا
Les biens et les enfants sont l’ornement de la vie de ce monde. Cependant, les bonnes œuvres qui persistent ont auprès de ton Seigneur une meilleure récompense et suscitent une belle espérance. (18:46)
Cependant, il ne faut pas croire que l’Islam prône pour un rejet total de la vie matérielle et de ses plaisirs. En effet, le verset 46 de la sourate XVIII dit que les biens et les enfants sont « les ornements » de la vie dans ce monde. Tout le monde souhaiterait naturellement et légitimement profiter des biens matériels et avoir des enfants.
Cependant, ce verset nous dit clairement que dans l’Au-delà, personne ne sera récompensé par Dieu le Très-Haut pour ses parures d’ici-bas. Les biens et les enfants ne pourront aider personne au jour du jugement dernier. Ce qui comptera ce jour-là, ce ne sont que les œuvres bonnes que les hommes auraient accomplies sur la terre. Les bienfaiteurs pourraient alors espérer une récompense de la part de leur Seigneur, récompense qui serait « meilleure » comme nous le dit ce verset.
Ce verset nous apprend donc qu’au lieu de s’occuper des futilités de ce monde, les fidèles devraient profiter de leur existence terrestre pour gagner l’agrément de Dieu le Très-Haut, car ce sont seulement leurs œuvres bonnes qui les aideront dans la vie éternelle.
Rien ne restera de ce monde et de tout ce qui s’y trouve, le jour où le temps s’arrêtera sur ordre du Seigneur, et les gens se présenteront au pied du trône céleste pour répondre de leurs bons et mauvais actes.
Voici enfin les versets 47 à 49 de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) :
وَيَوْمَ نُسَيِّرُ الْجِبَالَ وَتَرَى الْأَرْضَ بَارِزَةً وَحَشَرْنَاهُمْ فَلَمْ نُغَادِرْ مِنْهُمْ أَحَدًا
Le jour où Nous ferons marcher les montagnes et où tu verras la terre nivelée comme une plaine et Nous les rassemblerons sans en omettre un seul. (18:47)
وَعُرِضُوا عَلَىٰ رَبِّكَ صَفًّا لَّقَدْ جِئْتُمُونَا كَمَا خَلَقْنَاكُمْ أَوَّلَ مَرَّةٍ ۚ بَلْ زَعَمْتُمْ أَلَّن نَّجْعَلَ لَكُم مَّوْعِدًا
Et ils seront présentés en rangs devant ton Seigneur. “Vous voilà venus à Nous comme Nous vous avons créés la première fois. Pourtant vous prétendiez que Nous ne remplirions pas Nos promesses”. (18:48)
وَوُضِعَ الْكِتَابُ فَتَرَى الْمُجْرِمِينَ مُشْفِقِينَ مِمَّا فِيهِ وَيَقُولُونَ يَا وَيْلَتَنَا مَالِ هَـٰذَا الْكِتَابِ لَا يُغَادِرُ صَغِيرَةً وَلَا كَبِيرَةً إِلَّا أَحْصَاهَا وَوَجَدُوا مَا عَمِلُوا حَاضِرًا وَلَا يَظْلِمُ رَبُّكَ أَحَدًا
Et on déposera le livre de chacun. Alors tu verras les criminels, effrayés à cause de ce qu’il y a dedans, dire : “Malheur à nous, qu’a donc ce livre à n’omettre de mentionner ni pêché véniel ni pêché capital ? ” Et ils trouveront devant eux tout ce qu’ils ont œuvré. Et ton Seigneur ne fait du tort à personne. (18:49)
Dans ces trois versets, le saint Coran présente une vision apocalyptique de la fin du monde :
Arrivera le jour où Dieu fera trembler les montagnes et les hommes verront la terre nivelée comme une plante. Dieu ressuscitera les morts et les fera rassembler en rangs devant Lui. Les voilà tous revenus vers leur Créateurs, comme Il les avait créés la première fois. Ils seront tous jugés d’après le livre de leur existence qui porte toutes leurs actes et toutes leurs croyances.
Les criminels paniqueront car ils savent eux-mêmes que de leurs livres ne ressortiront que des crimes et des péchés. Et ils verront de leurs propres yeux tout ce qu’ils avaient fait pendant leur vie terrestre.
وَإِذْ قُلْنَا لِلْمَلَائِكَةِ اسْجُدُوا لِآدَمَ فَسَجَدُوا إِلَّا إِبْلِيسَ كَانَ مِنَ الْجِنِّ فَفَسَقَ عَنْ أَمْرِ رَبِّهِ أَفَتَتَّخِذُونَهُ وَذُرِّيَّتَهُ أَوْلِيَاءَ مِن دُونِي وَهُمْ لَكُمْ عَدُوٌّ بِئْسَ لِلظَّالِمِينَ بَدَلًا
Et lorsque Nous dîmes aux Anges : “Prosternez-vous devant Adam”, ils se prosternèrent, excepté Iblis qui était du nombre des djinns et qui se révolta contre le commandement de son Seigneur. Allez-vous cependant le prendre, ainsi que sa descendance, pour alliés en dehors de Moi, alors qu’ils vous sont ennemis ? Quel mauvais échange pour les injustes ! (18:50)
Le saint Coran évoque l’histoire de la création d’Adam à travers des versets de nombreuses sourates, et chaque fois le texte coranique insiste sur un aspect particulier de cette histoire.
Le verset 50 de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) décrit la scène où Dieu dit aux anges de se prosterner devant Adam.
Ils obéirent tous à l’ordre du Seigneur, à l’exception d’Iblis (Satan), qui n’était pas un ange mais un djinn. Il se révolta contre le commandement divin, étant orgueilleux et se croyant supérieur à l’homme. Dieu le chassa de sa cour céleste, mais Satan lui demanda un délai pour tenter ceux parmi les humains qui ne croiraient pas en Dieu et qui ne se confieraient pas à Lui.
Le verset 50 de la sourate XVIII insiste surtout cet aspect de cette histoire pour rappeler aux hommes que dès la création du vénéré Adam (béni soit-il), Satan s’est avéré l’ennemi juré de l’espèce humaine.
Comment les descendants d’Adam pourront-ils alors prendre Satan et sa descendance pour alliés, alors qu’ils sont leurs ennemis ?
Or, l’homme ne peut chercher secours et protection qu’auprès de son Créateur. Ceux qui croient en Dieu, se confient à leur Seigneur, tandis que les hommes qui vendent leur âme à Satan, sont injustes envers eux-mêmes car ils s’allient avec leur ennemi juré. Comment l’homme peut-il être si injuste envers lui-même alors que Dieu l’avait mis à une place si élevée que les anges devaient se prosterner devant lui ?
Ce verset nous apprend que Dieu avait chassé Satan de Sa cour céleste car ce dernier se révolta contre Son commandement et s’abstint de se prosterner devant l’homme. Quel sera le châtiment de ceux qui s’abstiennent à leur tour de se prosterner devant leur Créateur et pactisent avec le diable ?
مَّا أَشْهَدتُّهُمْ خَلْقَ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ وَلَا خَلْقَ أَنفُسِهِمْ وَمَا كُنتُ مُتَّخِذَ الْمُضِلِّينَ عَضُدًا
Je ne les ai pas pris comme témoins de la création des cieux et de la terre, ni de la création de leurs propres personnes. Et Je n’ai pas pris comme aides ceux qui égarent. (18:51)
Pour faire comprendre aux hommes leur supériorité par rapport à Satan et les siens, c’est-à-dire les djinns, le verset 51 de la sourate XVIII dit que les diables n’ont aucune autorité sur eux, et ils n’ont aucun pouvoir pour les forcer à commettre de l’injustice et des crimes.
Ce verset souligne qu’au moment de la création de l’univers, de la terre et des cieux, Dieu n’avait pas pris Satan et les djinns pour témoins. Dieu ne les prit pas non plus pour témoin au moment de leur propre création. Car Dieu ne prend pas pour témoins les égarés.
Satan et les siens sont des créatures faibles qui ne peuvent jamais aider les humains. Ils ne peuvent même pas pousser les hommes à commettre des crimes. Leur seul pouvoir est seulement de tenter les hommes. Dieu est donc la seule autorité qui domine le sort des hommes et de toutes Ses créatures.
وَيَوْمَ يَقُولُ نَادُوا شُرَكَائِيَ الَّذِينَ زَعَمْتُمْ فَدَعَوْهُمْ فَلَمْ يَسْتَجِيبُوا لَهُمْ وَجَعَلْنَا بَيْنَهُم مَّوْبِقًا
Et le jour où Il dira : “Appelez ceux que vous prétendiez être Mes associés”. Ils les invoqueront ; mais eux ne leur répondront pas, Nous aurons placé entre eux une vallée de perdition. (18:52)
وَرَأَى الْمُجْرِمُونَ النَّارَ فَظَنُّوا أَنَّهُم مُّوَاقِعُوهَا وَلَمْ يَجِدُوا عَنْهَا مَصْرِفًا
Et les criminels verront le Feu. Ils seront alors convaincus qu’ils y tomberont et n’en trouveront pas d’échappatoire. (18:53)
La soumission de l’homme à Satan pour s’allier avec lui et demander son secours, l’éloignera certainement de son Créateur. C’est la source de l’associationnisme sous toutes ces formes. Ceux qui se soumettent aux gens riches et puissants, se soumettent en fait aux tentations sataniques et désobéissent à Dieu le Très-Haut.
Les versets 52 et 53 de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) disent qu’au jour de la Résurrection, Dieu dira aux alliés de Satan d’invoquer les fausses divinités qu’ils avaient associées à Lui. Ils le feront, mais personne ne leur répondra.
Les rebelles seront alors châtiés dans le feu et ils comprendront qu’il n’y avait pour eux aucun secours en dehors de Dieu.
Comme le soulignent ces deux versets coraniques, dans l’alliance faite entre Satan et les humains, il n’y a aucune réalité, car Dieu a placé entre Satan et l’homme « une vallée de perdition ».
وَلَقَدْ صَرَّفْنَا فِي هَـٰذَا الْقُرْآنِ لِلنَّاسِ مِن كُلِّ مَثَلٍ وَكَانَ الْإِنسَانُ أَكْثَرَ شَيْءٍ جَدَلًا
Et assurément, Nous avons déployé pour les gens, dans ce Coran, toutes sortes d’exemples. L’homme cependant, est de tous les êtres le plus grand disputeur. (18:54)
Après avoir présenté dans les versets précédents, l’histoire des « Gens de la caverne », le récit allégorique du riche et du pauvre, la parabole de ce monde comparé à une plante sans racine, et enfin l’histoire de la création d’Adam, le verset 54 de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) nous dit que le saint Coran est plein d’exemples édifiants pour les humains, mais que parmi toutes les créatures de Dieu, l’homme est certainement le plus querelleur.
En réalité, dans la sourate XVIII du noble Coran, comme la plupart des chapitres du noble Coran, il y a de nombreux de récits de l’histoire des peuples d’antan pour que les gens en tirent des leçons et connaissent la vérité sur leur propre création.
Pourtant, la plupart des gens ne sont pas prêts à ouvrir leur cœur à la vérité.
Voici maintenant le verset 55 de la sourate XVIII :
وَمَا مَنَعَ النَّاسَ أَن يُؤْمِنُوا إِذْ جَاءَهُمُ الْهُدَىٰ وَيَسْتَغْفِرُوا رَبَّهُمْ إِلَّا أَن تَأْتِيَهُمْ سُنَّةُ الْأَوَّلِينَ أَوْ يَأْتِيَهُمُ الْعَذَابُ قُبُلًا
Qu’est-ce qui a donc empêché les gens de croire, lorsque le guide leur est venu, ainsi que de demander pardon à leur Seigneur, si ce n’est qu’ils veulent subir le sort des Anciens, ou se trouver face à face avec le châtiment ? (18:55)
Le verset 55 de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) évoque le sort des gens qui ont connu la guidance divine, c’est-à-dire le Livre et le messager de Dieu. Pourtant quelque chose semble les empêcher d’avoir foi en Dieu et Lui demander pardon et grâce.
Cette chose qui les prive du salut c’est leur obsession à rejeter l’appel divin, car il y a dans leur cœur l’orgueil et l’arrogance qui les éloignent du Créateur et les empêchent de se soumettre à la volonté du Seigneur.
C’est comme si malgré la guidance qui leur a été offerte, ils s’obstinent à s’enfoncer dans leur perdition, en attendant que le malheur qui avait frappé les mécréants avant eux les frappe à leur tour et que le châtiment que Dieu promet aux rebelles, se réalise.
C’est uniquement à ce moment-là qu’ils seront prêts à reconnaître la vérité et à s’y soumettre. Hélas ! Ce serait trop tard.
Le verset 55 de la sourate XVIII donne aux humains une bonne nouvelle : la porte de la repentance est toujours ouverte pour que les pécheurs puissent se retourner vers leur Seigneur. Mais il porte aussi une triste nouvelle à ceux qui s’enorgueillissent et reportent le repentir à plus tard. Ce verset nous apprend que le Livre et les prophètes ont indiqué aux hommes le chemin du salut. Ceux qui ont connu la guidance divine, n’auront aucun prétexte et seront eux-mêmes responsables de leur égarement.
Pourtant, comme nous l’apprend ce verset, les rebelles et les pécheurs peuvent retourner vers le Créateur en se repentant de leurs crimes. Mais à ceux qui s’obstinent dans leur perdition et qui désobéissent à Dieu avec orgueil et arrogance, un châtiment douloureux sera réservé dans l’Au-delà.
وَمَا نُرْسِلُ الْمُرْسَلِينَ إِلَّا مُبَشِّرِينَ وَمُنذِرِينَ وَيُجَادِلُ الَّذِينَ كَفَرُوا بِالْبَاطِلِ لِيُدْحِضُوا بِهِ الْحَقَّ وَاتَّخَذُوا آيَاتِي وَمَا أُنذِرُوا هُزُوًا
Et Nous n’envoyons les messagers que pour annoncer la bonne nouvelle et avertir. Et ceux qui ont mécru disputent avec de faux arguments, afin d’infirmer la vérité et prennent en raillerie Mes signes ainsi que ce châtiment dont on les a avertis. (18:56)
Pour soulager Son noble messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), Dieu lui rappelle que la mission des messagers de Dieu ne consiste qu’à annoncer aux gens la bonne nouvelle et à les avertir.
Car, Dieu a donné aux humains, le libre-arbitre et la capacité de choisir eux-mêmes leur chemin vers le bien ou vers le mal. Ceux qui croient en Dieu connaîtront le bonheur éternel, tandis que les mécréants qui abusent de leur liberté, choisissent le chemin qui les mènera vers la perdition. Ils avancent de faux arguments pour justifier leur égarement, pour contester la vérité et se railler des croyants. Ils se moquent alors des signes de Dieu le Très-Haut et du châtiment que Dieu leur a promis.
Ce verset nous apprend donc que les messagers divins étaient annonciateurs de la bonne nouvelle aux gens, et que leur mission ne consistait pas à obliger les gens à croire en Dieu, car chacun est libre, aux yeux de Dieu, de choisir lui-même son chemin vers le bonheur éternel ou vers le châtiment dans l’enfer.
Dans les passages précédents, nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) qui nous ont appris que la mission des messagers de Dieu ne consistait qu’à annoncer aux gens la bonne nouvelle et à les avertir. Car, Dieu a donné aux humains le libre-arbitre et la capacité de choisir eux-mêmes leur chemin vers le bien ou vers le mal. Ceux qui croient en Dieu connaîtront le bonheur éternel, tandis que les mécréants qui abusent de leur liberté, choisissent le chemin qui les mène vers la perdition. Ils avancent de faux argumens pour justifier leur égarement, pour nier la vérité et se railler des croyants. Ils se moquent alors des signes de Dieu le Très-Haut et du châtiment que Dieu leur a promis.
وَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّن ذُكِّرَ بِآيَاتِ رَبِّهِ فَأَعْرَضَ عَنْهَا وَنَسِيَ مَا قَدَّمَتْ يَدَاهُ إِنَّا جَعَلْنَا عَلَىٰ قُلُوبِهِمْ أَكِنَّةً أَن يَفْقَهُوهُ وَفِي آذَانِهِمْ وَقْرًا وَإِن تَدْعُهُمْ إِلَى الْهُدَىٰ فَلَن يَهْتَدُوا إِذًا أَبَدًا
Quel pire injuste que celui à qui on a rappelé les versets de son Seigneur et qui en détourna le dos en oubliant ce que ses deux mains ont commis ? Nous avons placé des voiles sur leurs cœurs, de sorte qu’ils ne comprennent pas, et mis une lourdeur dans leurs oreilles. Même si tu les appelles vers la bonne voie, jamais ils ne pourront donc se guider. (18:57)
Selon le verset 57 de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne), la pire injustice est commise de la part de ceux à qui le Livre et les messagers de Dieu ont montré les signes de la grandeurs, de la sagesse et de la miséricorde de son Seigneur, mais ils tournent le dos à la foi et oublient tout ce dont ils sont redevables à leur Créateur.
Ce verset souligne qu’il n’y aura pour eux plus de guidance. Dieu placera des voiles sur leurs cœurs de sorte qu’ils deviennent à jamais incapables de comprendre la vérité. Et Il met dans leurs oreilles une lourdeur pour qu’ils ne puissent plus entendre la parole divine.
Dans ce cas, même les messagers de Dieu ne peuvent plus les guider vers la foi.
Dans ce verset, il s’agit donc de ces gens-là qui ne veulent pas voir les signes évidents de Dieu le Très-Haut. Il est désormais impossible de les guider vers le droit chemin, car ils ne veulent pas être guidés. Il serait inutile de leur parler du Seigneur, car ils ne veulent plus en entendre parler.
Ils seraient comparables alors à une personne endormie. Mais si on peut réveiller une personne endormie, il faut savoir qu’il est impossible de réveiller quelqu’un qui fait semblant de dormir !
وَرَبُّكَ الْغَفُورُ ذُو الرَّحْمَةِ لَوْ يُؤَاخِذُهُم بِمَا كَسَبُوا لَعَجَّلَ لَهُمُ الْعَذَابَ بَل لَّهُم مَّوْعِدٌ لَّن يَجِدُوا مِن دُونِهِ مَوْئِلًا
Et ton Seigneur est le Pardonneur, le Détenteur de la miséricorde. S’il s’en prenait à eux pour ce qu’ils ont acquis. Il leur hâterait, certes, le châtiment. Mais il y a pour eux un terme fixé pour l’accomplissement des menaces contre lequel ils ne trouveront aucun refuge. (18:58)
وَتِلْكَ الْقُرَىٰ أَهْلَكْنَاهُمْ لَمَّا ظَلَمُوا وَجَعَلْنَا لِمَهْلِكِهِم مَّوْعِدًا
Et voilà les villes que Nous avons fait périr quand leurs peuples commirent des injustices et Nous avons fixé un rendez-vous pour leur destruction. (18:59)
Les versets 58 et 59 de la sourate XVIII révèlent une tradition divine selon laquelle, Dieu le Très-Haut accorde, par Sa miséricorde, un délai aux pécheurs et retarde leur châtiment. S’Il le voulait, Il aurait pu, certes, punir les pécheurs dès qu’ils commettent un crime, mais un délai est donné aux pécheurs pour qu’ils se repentissent.
Mais quand le délai fixé est expiré, le châtiment sera accompli et rien ne pourra mettre les condamnés à l’abri.
Ces versets nous apprennent donc que selon cette tradition divine, Dieu accorde toujours Sa miséricorde infinie à Ses créatures et leur donne un délai pour qu’ils se retournent vers Lui. Le châtiment est pourtant à la rencontre de ceux qui s’obstinent jusqu’à ce que le délai fixé arrive à son terme.
Voici enfin les versets 60 et 61 de la sourate XVIII du noble Coran :
وَإِذْ قَالَ مُوسَىٰ لِفَتَاهُ لَا أَبْرَحُ حَتَّىٰ أَبْلُغَ مَجْمَعَ الْبَحْرَيْنِ أَوْ أَمْضِيَ حُقُبًا
Rappelle-toi quand Moïse dit à son valet : “Je n’arrêterai pas avant d’avoir atteint le confluent des deux mers, dussé-je marcher de longues années”. (18:60)
فَلَمَّا بَلَغَا مَجْمَعَ بَيْنِهِمَا نَسِيَا حُوتَهُمَا فَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ سَرَبًا
Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent, ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer. (18:61)
Dans les versets 60 et 61 de la sourate XVIII, le saint Coran relate un épisode de la vie du vénéré Moïse (béni soit-il) et le développe dans les versets suivants.
En effet, c’est le début de la rencontre du vénéré Moïse (béni soit-il) avec le prophète Khidr. L’histoire évoque le jour où le vénéré Moïse dit à son valet qu’il avait décidé d’arriver au confluent des deux mers. Ils prirent ensemble la route, et qu’ils y arrivèrent, ils laissèrent le poisson qu’ils avaient pêché partir librement dans la mer.
En réalité, le vénéré Moïse décida de faire ce long voyage, car Dieu lui avait dit qu’il y avait sur la terre un homme nommé Khidr, qui était plus sage et plus savant que lui. Le vénéré Moïse entreprit son long voyage en quête de cet homme pour qu’il lui apprenne les sciences.
Dieu le Très-Haut révéla à Moïse que le lieu de rencontre avec Khidr serait au confluent de deux mers. Dieu dit à Moïse d’emporter dans un panier un poisson. Là où il verrait le poisson disparaître, c’est le lieu de rencontre avec Khidr.
Moïse et son valet arrivèrent au bord de la mer. Moïse qui se sentait fatigué, décida de se reposer quelques heures. Pendant qu’il dormait, son valet vit le poisson sauter hors du panier et se sauver en se jetant dans la mer. Mais il ne réveilla pas le vénéré Moïse.
Quand Moïse se réveilla, son valet ne lui dit rien. Alors ils reprirent la route, et quand Moïse lui dit de préparer un repas, il lui raconta ce qui était arrivé au poisson. Le vénéré Moïse (béni soit-il) se rappela de ce que Dieu lui avait révélé, et dit qu’ils devaient rentrer à l’endroit où le poisson avait sauté du panier pour retourner à la mer.
Faute du temps, nous vous raconterons la suite de cette histoire dans notre prochain programme.
Dans les passages précédents, nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Kahf » (La caverne) qui nous ont relaté un épisode la vie du vénéré Moïse (béni soit-il), celui de sa rencontre avec le vénéré Khidr. Dieu avait appris au vénéré Moïse qu’il y avait sur la terre un homme nommé Khidr qui était plus sage et plus savant que lui. Le vénéré Moïse souhaitait le rencontrer ; il demanda donc à Dieu de lui indiquer le lieu où il pourrait retrouver Khidr (béni soit-il). Dieu révéla à Moïse qu’il devrait prendre la route pour trouver le confluent des deux mers, et qu’il rencontrerait Khidr à l’endroit où le poisson sauterait de son panier pour se sauver dans la mer. Dans les versets que nous allons lire ensemble, nous apprendrons la suite de cette histoire.
فَلَمَّا جَاوَزَا قَالَ لِفَتَاهُ آتِنَا غَدَاءَنَا لَقَدْ لَقِينَا مِن سَفَرِنَا هَـٰذَا نَصَبًا
Puis, lorsque tous deux eurent dépassé cet endroit, il dit son valet : “Apporte-nous notre déjeuner : nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage”. (18:62)
قَالَ أَرَأَيْتَ إِذْ أَوَيْنَا إِلَى الصَّخْرَةِ فَإِنِّي نَسِيتُ الْحُوتَ وَمَا أَنسَانِيهُ إِلَّا الشَّيْطَانُ أَنْ أَذْكُرَهُ وَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ عَجَبًا
Le valet lui dit : “Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j’ai oublié le poisson – le Diable seul m’a fait oublier de te le rappeler – et il a curieusement pris son chemin dans la mer”. (18:63)
Après s’être reposé quelques heures au pied d’un rocher, le vénéré Moïse reprit le chemin avec son valet, quand ils se sont éloignés un peu de la mer, le vénéré Moïse (béni soit-il) dit à son valet de préparer un repas. Ils avaient marché longtemps et ils étaient fatigués.
Son valet lui demanda pardon et lui dit qu’à l’endroit où Moïse s’était endormi, il avait oublié le poisson dans le panier, et qu’ensuite il avait vu comment le poisson avait sauté hors du panier et s’est sauvé vers la mer. Il jure qu’il avait oublié de le lui dire plus tôt, et que Dieu le lui avait fait oublier.
Il est à noter que dans l’histoire de la vie du vénéré Moïse (béni soit-il), le saint Coran relatent plusieurs épisodes de voyage. Le premier voyage était celui de l’époque où le jeune Moïse avait fui les hommes du pharaon. Il rencontra pendant ce premier voyage le vénéré Choaïb (béni soit-il) et se maria avec l’une de ses filles.
Le vénéré Moïse (béni soit-il) fit son deuxième voyage pour retourner en Egypte. Cette fois-ci, Dieu l’avait désigné comme Son messager et l’avait chargé de rentrer en Egypte et sauver les Israélites.
Dans son troisième voyage, après avoir quitté l’Egypte, le vénéré Moïse (béni soit-il) s’éloigna de son peuple, se retira au Mont Sinaï où Dieu lui donna le décalogue, les dix commandements. Et enfin, le quatrième voyage est celui que le vénéré Moïse entreprit pour rencontrer Khidr. Au cours de ce voyage, le vénéré Moïse rencontra de nombreuses épreuves.
قَالَ ذَٰلِكَ مَا كُنَّا نَبْغِ فَارْتَدَّا عَلَىٰ آثَارِهِمَا قَصَصًا
Moïse dit : “Voilà ce que nous cherchions”. Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces. (18:64)
فَوَجَدَا عَبْدًا مِّنْ عِبَادِنَا آتَيْنَاهُ رَحْمَةً مِّنْ عِندِنَا وَعَلَّمْنَاهُ مِن لَّدُنَّا عِلْمًا
Ils trouvèrent l’un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné une grâce, de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nous. (18:65)
Quand le vénéré Moïse (béni soit-il) entendit son valet, il se souvint de ce que Dieu le Très-Haut lui avait révélé. Il dit à son homme que le rocher au pied duquel il s’était endormi était le lieu de rencontre avec Khidr.
Alors ils firent demi-tour et rentrèrent au bord de la mer. Quand ils arrivèrent au pied du rocher, ils virent l’homme que recherchait le vénéré Moïse. Dans ces versets, le saint Coran présente Khidr comme
« un serviteur de Dieu, à qui Dieu avait donné une grâce de Sa part, et à qui Il avait enseigné une science émanant de Lui ».
Les versets 64 et 66 de la sourate XVIII ne présentent pas le vénéré Khidr comme un messager, mais comme un serviteur du Seigneur. Pourtant il y a certains indices qui nous permettent de croire que le vénéré Khidr pourrait bien être un prophète.
D’abord, dans de très nombreux versets coraniques, les messagers de Dieu sont désignés comme « serviteur du Seigneur ». Ensuite, ces versets indiquent, que Dieu avait donné au vénéré Khidr les sciences qui émanaient de Lui-même. Ce qui nous permet de croire que le vénéré Khidr serait un messager de Dieu.
Ce verset nous apprend aussi que toutes les sciences ne sont pas accessibles aux hommes, par le moyen de l’expérience ou la raison.
En effet, il y a des sciences qui émanent directement de Dieu le Très-Haut et ne sont données qu’aux humains à qui le Seigneur accorde Sa grâce.