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4) Une autre classe de scribes parmi les honorables Chiites
On retrouve parmi eux des gens tels que le fameux Aḥmad Ibn Yûsuf Ibn Ibrâhim. Il fut mentionné par le Cheikh Ibn Chahrâchûb dans son livre portant sur les poètes des Ahl-ul-Bayt (Que la paix soit sur eux tous). Il a une biographie assez détaillée dans l’encyclopédie de Cheikh Yâqût intitulé «mu‘jam al-’udabâ’», sur les célèbres hommes de lettres. Son père Abû Ya‘qûb Yûsuf Ibn Ibrâhim comptait également parmi les honorables scribes. Il servait de secrétaire à Ibrâhim Ibn al-Mahdi, le calife ‘Abbasside. Il était sorti tout droit de l’école du célèbre Cheikh Imâmite du nom d’Ismâ‘îl Ibn Abî Sahl Ibn Nobakht, l’auteur du livre intitulé «al-yâqût fil-kalâm» dans le domaine de la théologie scolastique.
Aḥmad Ibn Moḥammad Ibn Thawâba Ibn Khâlid al-Kâtib
Il était beaucoup plus connu sous le nom d’Abul-‘Abbâs le scribe. Il avait vécu à l’époque Mahdi, le calife ‘Abbasside.
Cheikh Yâqût avait confirmé le chiisme de ce Abul-‘Abbâs dans son livre intitulé «mu‘jam al-’udabâ’».
Selon certains chercheurs, Abul-‘Abbâs serait décédé en l’an 277 de l’Hégire, plutôt en 273 de la même ère selon certains autres. Cheikh Yâqût lui a écrit une biographie assez détaillée dans son «mu‘jam al-’udabâ’»
On a aussi Abu Aḥmad ‘Obeydullâh Ibn ‘Abdullâh Ibn Ṭâhir Ibn al-Ḥussein Ibn Moṣ‘ab Ibn Ruzayq Ibn Mâhâ [Mâhân] al-Khozâ‘i le prince Imâmite de Bagdad. Il était le gouverneur de Bagdad et de Khorasân. C’était un honorable savant, un grand poète, un écrivain de valeur et également un homme très habîle. Et cela était d’ailleurs tout à fait normal étant donné que son père et son grand-père avaient eux aussi les mêmes qualités.
Al-Khaṭîb a dit en parlant de ce Abû Aḥmad:
«C’était un honorable homme de lettres et un poète vraiment éloquent. Son père était un grand poète aussi généreux que charitable. Son grand-père Ṭâhir était un homme dont le degré de perfection ne valait même plus la peine d’être décrit. Il faisait partie des trois personnes que Ma’mûn, le calife ‘Abbasside, avait qualifiées des rois les plus honorables du monde et de la religion qui auraient marqué l’histoire, à savoir, le roi Alexandre le Grand, Abû Muslim Khurassanien et ce Ṭâhir qui était d’ailleurs de tendance chiite autant que son petit-fils Abû Aḥmad…
Abû Aḥmad est décédé la nuit du samedi 12 Chawwâl de l’an 300 de l’Hégire.»
Cette description fut rapportée de al-Khaṭîb par Ḍiyâ’-ud-dîn dans son livre intitulé «nasmat-us-saḥar».
Aḥmad Ibn Ibrâhim Aẓ-Ẓabî qui
Selon le livre intitulé «ma‘âlim-il-‘ulamâ’» de Rachîd-ud-dîn al-Mâzandarâni, était l’un d’honorables scribes.
Ali Ibn Maḥmûd Ibn Ziyâd aṣ-Ṣeymari
Il s’agit du gendre du Vizir Ja‘far Ibn Maḥmûd qui avait épousé sa fille Um Aḥmad. Il comptait parmi les fidèles chiites les plus honorables et les plus équitables.
Selon Cheikh al-Mas‘udi dans son livre intitulé «ithbât-ul-waṣiyya», ‘Ali Ibn Maḥmûd Ibn Ziyâd aṣ-Ṣeymari était le meilleur écrivain et le meilleur savant de tout le califat de al-Musta‘în Billah, le calife ‘Abbasside.
Aḥmad Ibn Alawiyya
Il était beaucoup plus connu sous le nom d’Abul-Aswad, le scribe al-Karrâni al-Iṣfahâni.
Yâqût a dit en parlant de lui:
«C’était un grand linguiste qui s’adonnait à l’enseignement de la littérature. Et il avait à son actif une série d’excellents poèmes. Il avait fait partie des compagnons de Lufdha [abî ‘Ali Lughdha] avant de rejoindre Aḥmad Abû Dalaf…Il avait à son actif une série d’épîtres de haute qualité dont «ach-chayb wal-khiḍâb» en plus d’un poème lyrique aux mille rimes. Ce poème avait tellement impressionné Abû Ḥatam as-Sédjestâni qu’il avait déclaré:
«Ô Peuple de Basra, le peuple de Isfahan vous a dépassé.»
Aḥmad Ibn Alawiyya est décédé après l’an 320 de l’Hégire alors qu’il était âgé de plus de cent ans».
Ibrâhim Ibn Abî [Ḥafṣ], Ja‘far Abû Isḥâq al-Kâtib
Il s’agit en fait du fameux scribe mentionné par Cheikh an-Najâchi dans son livre intitulé «asmâ’ al-muṣannifîne min ach-chi‘a» et qui avait été disciple d’Abû Moḥammad al-Ḥassan Ibn ‘Ali Ibn Moḥammad Ibn Réḍâ (Que la paix soit sur eux tous). Il faisait ainsi donc partie des scribes du troisième siècle de l’Hégire étant donné qu’Abû Moḥammad (Que la paix soit sur lui) est mort exactement en l’an 260 de l’Hégire.
Aḥmad Ibn Moḥammad Ibn Sayyâr Abû ‘Abdullâh
Il s’agit du célèbre scribe de la ville de Basra qui fut l’un des secrétaires de la famille Ṭâhir. Il s’agit en fait de ce scribe beaucoup plus connu sous le nom de Sayyari dont nous avions déjà parlé dans le chapitre consacré au devancement des savants chiites dans les sciences coraniques du présent livre. Il fut tour à tour disciple de l’Imam Abû al-Ḥassan ‘Ali al-Hâdi et de son fils l’Imam Abû Moḥammad al-Ḥassan al-‘Askari (Que la paix soit sur eux tous).
Isḥâq Ibn Nobakht
Il s’agit du scribe qui avait eu l’honneur de voir l’Imam al-Mahdi (Qu’Allah hâte sa réapparition). Il est le fils d’Ismâ‘îl Ibn Isḥâq Ibn Nobakht, l’auteur du livre intitulé «al-yâqût». Ce grand savant avait été l’un des disciples de l’Imam al-Hâdi (Que la paix soit sur lui) et il avait vécu à l’époque du calife ‘Abbasside al-Mutawakkil jusqu’à la fin du troisième siècle de l’Hégire.
Moḥammad Ibn Ibrâhim Ibn Ja‘far Abû ‘Abdullâh
Il s’agit du célèbre écrivain de an-Nu‘mân que nous avons déjà cité parmi les commentateurs du saint Coran.
Abû ‘Abdullâh Moḥammad Ibn ‘Abdullâh ou Moḥammad Ibn Aḥmad
Il s’agit du célèbre écrivain, poète et homme de lettres de Basra connu sous le nom de «al-Mufajja‘», qui signifie «l’affligeant» parce que la plupart de ses poèmes étaient consacrés aux Ahl-ul-Bayt (Que la paix soit sur eux tous). Il se plaignait tellement dans ses poèmes à cause de leur assassinat qu’on l’avait surnommé «l’affligeant».
Son Chiisme a été confirmé par Ibn an-Nadîm dans son livre intitulé «al-fihrist», par Yâqût dans son livre sur les hommes de lettres intitulé «mu‘jam al-’udabâ’», par Jalâl-ud-dîn as-Suyûṭi dans son livre intitulé «aṭ-ṭabaqât» ainsi que par Cheikh an-Najâchi dans son livre sur les écrivains Chiites intitulé «asmâ’ al-muṣannifîne min ach-chi‘a».
Ce grand savant a à son actif un bon nombre de livres parmi lesquels «al-marjân fî ma‘âni ach-Chi‘r», «al-munqadh fil-’îmâne», dans le même genre que le livre de Ibn Dureyd son contemporain intitulé «al-malâḥin», un poème lyrique intitulé «qaṣîda al-achbâh» dans lequel il compare le Commandeur des croyants, l’Imam ‘Ali Ibn Abî Ṭâleb (Que la paix soit sur lui) aux prophètes. Il y a également «suqât [su‘ât] al-‘arab», «gharâ’ib al-majâlis», «at-tarjumân», «sa‘d al-madîḥ», «ḥadd-ul-bukhl», «al-hijâ’», «al-maṭâyâ», «ach-chajar wan-nabât», «al-a‘râb», «al-lugha», «ach‘âr-il-ḥarb» sur les poèmes de guerre, «‘arâ’is-ul-majâlis», «gharîb chi‘ri Zayd-ul-Khayl» sur les étranges poèmes de Zayd Kayl, le commentaire du poème lyrique de Nafṭaweyh sur l’irrégularité de la langue arabe intitulé «charḥ qaṣîda Nafṭaweyh fî gharîb-il-lughat», «ach‘âr al-ḥawâri» ainsi que le livre intitulé ««chi‘ri Zayd-ul-Khayl aṭ-Ṭâ’î».
Ce grand poète est décédé en l’an 320 de l’Hégire.
Al-Iskâfi, Moḥammad Ibn Abî Bakr Hammâm Ibn Sahl
Beaucoup plus connu sous le nom de «al-Kâtib al-Iskâfi» (l’écrivain d’Iskâf), il comptait parmi les grands Cheikhs Chiites versés dans toutes les disciplines de la science. Il a écrit des livres pratiquement dans tous les domaines, et on retrouve sa biographie en détail dans les livres portant sur les rapporteurs chiites.
Il est né le lundi 07 Dhul Qa‘da de l’an 258 de l’Hégire, et il est décédé la nuit du jeudi onze Jumâda II de l’an 336 de la même ère.
Al-Khâzin Abû Moḥammad ‘Abdullâh Ibn Moḥammad, le trésorier
Il s’agit du célèbre poète et écrivain d’Isfahân qui fut le trésorier et le scribe de Ṣâḥeb Ibn ‘Abbâd. Il a une biographie détaillée dans le livre intitulé «nasmat-us-saḥar fî dhikr man tachayya‘à wa cha‘ar» sur les poètes convertis au Chiisme.
Abû Bakr aṣ-Ṣûli
Il s’agit du fameux écrivain du nom de Moḥammad Ibn Yaḥyâ Ibn ‘Abdullâh Ibn ‘Abbâs très célèbre dans le jeu d’échecs.
L’auteur du livre intitulé «riyâḍ-ul-‘ulamâ’» avait parlé de la biographie de cet illustre savant tout en confirmant son Chiisme. Et on retrouve également sa biographie détaillée dans le livre intitulé «târîkh Ibn Khallikân» dans lequel on retrouve le passage suivant:
«Aṣ-Ṣûli est décédé en l’an 335 ou 336 de l’Hégire à Basra où il s’était réfugié après avoir rapporté un hadith en faveur d’Ali Ibn Abî Ṭâleb (Que la paix soit sur lui). Les intégristes avaient vainement tenté de le tuer.»
Quant à nous, nous ajoutons que ceci confirme la déclaration de Rachîd-ud-dîn Ibn Chahrâchûb dans son livre «ma‘âlim al-‘ulamâ’-ich-chi‘a» selon laquelle Abû Bakr était très pieux dans ses poèmes en hommage aux Ahl-ul-Bayt (Que la paix soit sur eux tous).
On a aussi Ibrâhim Ibn ‘Abbâs Ibn Moḥammad Ibn aṣ-Ṣûl Tekkîn aṣ-Ṣûli.
Il s’agit en fait de l’oncle du père d’Abû Bakr aṣ-Ṣûli Moḥammad Ibn Yaḥyâ Ibn ‘Abdullâh Ibn ‘Abbâs dont nous venons de parler. Il était le meilleur physionomiste de toute son époque et même le meilleur poète parmi les écrivains contemporains.
Rachîd-ud-dîn Ibn Chahrâchûb l’a mentionné dans son livre intitulé «ma‘âlim al-‘ulamâ’-ich-chi‘a» parmi les poètes à la cause des Ahl-ul-Bayt.
Ibn Khallikân a rapporté du livre intitulé «al-waraqa» que Ibrâhim Ibn ‘Abbâs était entré en contact avec Dhur Riyâsateyn Faḍl Ibn Sahl. Ce qui lui avait permis d’occuper plusieurs postes dans la cour du Sulṭân jusqu’à la fin de ses jours. Il est décédé le 15 Cha‘bân de l’an 243 de l’Hégire alors qu’il était le chargé de finance de la ville de Samarra.
Le célèbre poète Di‘bal Ibn ‘Ali al-Khuzâ‘i avait déclaré:
«Si Ibrâhim Ibn ‘Abbâs devait subsister grâce à la poésie, nous nous aurions carrément perdu notre moyen de subsistance.»
On a également Abul-‘Abbâs Aḥmad Ibn ‘Obeydullâh Ibn Moḥammad Ibn ‘Ammâr ath-Thaqafi.
Il s’agit du célèbre écrivain qui servait de tuteur à Qâṣim Ibn ‘Obeydullâh et ses enfants. Il s’était allié à Abû ‘Abdullâh Moḥammad Ibn al-Jarrâḥ de qui il avait même rapporté un bon nombre de hadiths.
Il avait à son actif une série d’assemblées et de récits intéressants. Cheikh al-Khaṭîb l’a mentionné dans son livre intitulé «târîkh Baghdâd» tout en confirmant son Chiisme.
Selon Yâqût qui lui a écrit une assez longue biographie, cet Abul-‘Abbâs était beaucoup plus connu sous le nom de «Ḥimâr ‘Uzayr» qui signifie «l’âne de ‘Uzayr».
Ibn an-Nadîm l’a également mentionné dans son livre intitulé «al-fihrist» en disant:
«Il est décédé en l’an 319 de l’Hégire».
Quant à Yâqût, il a dit en parlant de cet illustre personnage:
«Il est décédé en l’an 314 de l’Hégire. Il avait à son actif un bon nombre de livres dont «al-mubyaḍḍa fî akhbâr maqâtil Âl Abî Ṭâleb» sur l’assassinat des membres de la famille d’Abî Ṭâleb, «al-anwâr», «mathâlib Abî Kharâch», «akhbâr Suleymân Ibn Abî Cheikh», «az-ziyâdât fî akhbâr al-wuzarâ’» sur les Vizirs, «akhbâr Ḥujr Ibn ‘Uday», «risâlatuh fî Bani ’Umayya», «akhbâr Abî Nû’âs», «akhbâr Ibn ar-Rûmi wal-ikhtiyârat min chi‘rih» sur Ibn ar-Rûmi en plus d’une collection de ses poèmes, «risâlatuh fî tafḍîl Bani Hâchim wa awliyâ’ihim wa dhammi Bani ’Umayya wa atbâ‘ihim» sur les mérites de Bani Hâchim et leurs partisans et le blâme de Bani Omeyya et leurs adeptes, «risâlatuh fî amr Ibn al-Muḥraz al-maḥddith» sur Amr Ibn al-Muḥriz le rapporteur de hadiths, «akhbâr Abîl-‘Aṭâhiya», «al-munâqiḍât» ainsi que le livre intitulé «akhbâr ‘Abdullâh Ibn Mu‘âwiya Ibn Ja‘far».»
Abul-Qâṣim Ja‘far Ibn Qudâma Ibn Ziyâd al-Kâtib
Il était compté parmi les grands écrivains de son époque et il était vraiment excellent dans la littérature sans compter qu’il avait une très bonne renommée.
Cet illustre cheikh est décédé en l’an 319 de l’Hégire. Et nous allons d’ailleurs parler de son fils Qudâma Ibn Ja‘far dans le chapitre consacré au ‘Ilm-ul-Badî‘ât ou la stylistique.
Cheikh Abû Bakr al-Khawârizmi
Il s’agit en fait de Moḥammad Ibn ‘Abbâs le Cheikh de la littérature. Il était le maître incontesté de son époque dans les différentes disciplines de la langue arabe.
Ath-Tha‘âlibi a écrit dans son livre intitulé «yatîmat-ud-dahr», en parlant de cet illustre savant:
«Il était la grande sommité de son époque et une vraie mer dans le domaine de la littérature, de la poésie, de la prose et de la composition. C’était un homme honorable qui avait pu associer l’éloquence à l’art de s’exprimer. Il tenait des conférences sur les récits des peuples arabes et leurs recueils de poèmes.
Il enseignait également la lexicographie, la grammaire ainsi que la poésie. Et quand il donnait cours, il entrait dans les moindres détails tout en évoquant les points les plus rares en rapport avec le sujet à l’ordre du jour. Ce qui a fait qu’il puisse atteindre le haut sommet de la littérature arabe.»
Ce grand savant est décédé au cours du mois sacré de Ramadan de l’an 383 de l’Hégire.
Voici un extrait de son poème, dans le paragraphe en rapport avec le mot «Âmol» du livre intitulé «mu‘jam al-buldâne»:
فأخوالی ویحکی المرء خـاله | بآمــل مـولدی وبـنو جــریر |
وغـیری رافـضی عـن کـلاله | فـها أنـا رافـضی عـن تـراث |
Abul-Faḍl Badî‘-uz-Zamân
Il s’agit du célèbre savant du nom d’Aḥmad Ibn al-Ḥussein Ibn Yaḥyâ Ibn Sa‘îd al-Hamdhâni, l’une de grandes figures du monde scientifique de son époque. Et selon ce que rapportent les éminents savants dans sa biographie, il était tellement célèbre que ça ne valait même plus la peine de le présenter.
Cheikh Abû ‘Ali a écrit dans son livre intitulé «muntahâ al-maqâl» qu’il était Chiite Imâmite et qu’il était le créateur du style littéraire du genre «Maqâmât»(1). Il est décédé en l’an 378 de l’Hégire.
Al-Qanâni
Il s’agit d’Abul-Ḥassan al-kâtib, l’un de grands maîtres de la lexicographie, de la grammaire et de la littérature arabe.
Le célèbre écrivain avait à son actif un bon nombre de livres dont le livre intitulé «nawâdir al-akhbâr» et un autre sur les 413 voies ayant rapporté le hadith de l’imâmat intitulé «ṭuruq khabar al-wilâya thalâthata ‘achar wa arba‘u mi’ah».
On retrouve sa biographie détaillée dans le «al-fihrist» du Cheikh Abû Ja‘far aṭ-Ṭûsi ainsi que dans «al-fihrist» de Cheikh an-Najâchi. Nous l’avions d’ailleurs reproduite dans notre livre de base intitulé «ta’sîs ach-chi‘a li ‘ulûm al-islâm».
Fakhr-ul-Kuttâb
Il s’agit d’Abû Ismâ‘îl al-Ḥussein Ibn ‘Ali Ibn Moḥammad Ibn ‘Abd-uṣ-Ṣamad al-Iṣfahâni. Il était beaucoup plus connu sous le nom de aṭ-Ṭughrâ’î parce qu’il avait eu recours aux monogrammes dans la préface de son livre intitulé «al-aḥkâm as-sulṭâniyya» à l’époque où il était Vizir du Sulṭân Mas‘ûd Ibn Moḥammad as-Saljûqi à Muṣil au bord du fleuve tigre.
Il sera injustement assassiné par le propre frère de ce même Sulṭân Mas‘ûd en l’an 515 de l’Hégire.
On retrouve sa biographie en détail dans un bon nombre de livres écrits par nos honorables savants chiites, entre autres, «rîyâḍ-ul-‘ulamâ’» et «ṭabaqât ic chi‘a» du Cheikh al-Mar‘achi ainsi que le livre intitulé «’amal-ul-’âmil» du Cheikh al-Ḥurr al-‘Âmili. Il est également l’auteur du célèbre poème rimé intitulé «lâmiyyat al-‘ajam» qu’il a d’ailleurs composé à Bagdad en l’an 505 de l’Hégire alors qu’il était âgé de 57 ans. Ce poème a été cité par Ibn Khallikân dans la biographie qu’il lui avait écrite. Nous avions reproduit le commentaire de ce poème dans notre livre de base intitulé «ta’sîs ach-chi‘a li ‘ulûm al-islâm».
Sa‘d Ibn Aḥmad Ibn Makki an-Nîli
C’était un précepteur et un écrivain très célèbre qui était en même temps poète. Il était très versé dans la littérature, dans la grammaire ainsi que dans la lexicographie arabe.
L’écrivain du nom de al-‘Imâd al-Kâtib a dit en parlant de lui, avant de citer un extrait de son poème:
«C’était un extrémiste Chiite très pieux et vraiment versé dans la littérature. Il enseignait le saint Coran et la langue arabe à l’école primaire. Il était très fanatique et il avait vécu jusqu’à la décrépitude. Il était même devenu aveugle à l’âge de 90 ans. Je l’avais vu pour la toute dernière fois à «Darb Ṣâliḥ» à Bagdad en l’an 592 de l’Hégire.»
Ibn Ziyâda
Il s’agit du célèbre écrivain de Bagdad du nom d’Abû Ṭâleb Yaḥyâ Ibn Abîl-Faraj Sa‘îd Ibn Abîl-Qâṣim Hibbatullah Ibn ‘Ali Ibn Qazzu ‘Ali Ibn Ziyâda ach-Cheybâni.
Ibn Khallikân a dit en parlant de lui:
«Il comptait parmi les grandes figures de la science et les honorables savants qui brillaient dans le domaine de la rédaction, de la composition et de la mathématique. Il avait également des connaissances considérables dans le domaine de Fiqh, d’Uṣûl-ul-fiqh ainsi que dans diverses autres disciplines d’ailleurs.
Il a été cité parmi les savants et les poètes Chiites par l’auteur du livre intitulé «Nasmat-us-saḥar fî dhikr man tachayya‘à wa cha‘ar» avec beaucoup d’éloges.
Et selon ce même Ibn Khallikân, ce grand savant est décédé en l’an 574 de l’Hégire. Il est enterré dans le mausolée de l’Imam Abul-Ḥassan Mûssâ al-Kâẓim (Que la paix soit sur lui).»
Il est né pendant le mois de Ṣafar de l’an 522 de l’Hégire.
‘Ali Ibn ‘Isâ al-Irbili Ibn Abul-Fatḥ
Cet illustre savant était le compagnon du prince Bahâ’-ud-dîne al-Amir Fakhr-ud-dîn al-Irbili.
Comme nous l’avons d’ailleurs déjà mentionné plus haut, Ibn Châkir l’a cité dans son livre intitulé «fawât al-wafayât».
Ce même Ibn Châkir a encore dit toujours en parlant de lui:
«Il avait composé des poèmes et il avait dirigé la bibliothèque du gouvernorat de Irbil Ibn Ṣalâba. Il se rendra par la suite à Bagdad où il dirigera le service de rédaction à l’époque du fameux ‘Alâ’-ud-dîne.
Il est décédé en l’an 692 de l’Hégire.»
Ce grand savant est l’auteur du livre intitulé «kachf al-ghummah fî imâmat-il-A’immah» sur l’Imâmat des Imams infaillibles parmi les Ahl-ul-Bayt (Que la paix soit sur eux tous) édité en Iran. Son tombeau situé dans la partie Ouest de Bagdad est très visité.
‘Alâ’-ud-dîne al-Kondi
Il s’agit d’Ali Ibn al-Muẓaffar, l’auteur du fameux livre intitulé «at-tadhkira» en cinquante tomes. Il a été cité dans le livre intitulé «nasmat-us-saḥar fî dhikr man tachayya‘à wa cha‘ar» parmi les poètes convertis au Chiisme.»
Ibn Châkir a écrit dans son livre intitulé «fawât al-wafayât»:
«Le grand homme de lettres, le grand lecteur du saint Coran, le rapporteur de hadiths et l’écrivain ‘Alâ’-ud-dîne al-Kondi, le célèbre scribe de Ibn Wadâ‘a beaucoup plus connu sous le nom d’al-Wadâ‘i. Il est né en l’an 640 de l’Hégire et est décédé en l’an 716 de la même ère.»
Ibn Châkir a confirmé le Chiisme d’al-Kondi dans ce même livre, autant que aṣ-Ṣafdi dans son livre d’histoire d’ailleurs.
Note:
1-Le Maqâma est une sorte de picaresque en prose rimée.