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قَالُوا بَلْ جِئْنَاكَ بِمَا كَانُوا فِيهِ يَمْتَرُونَ
– Ils dirent : “Nous sommes plutôt venus à toi en apportant le châtiment à propos duquel ils doutaient. (15:63)
وَأَتَيْنَاكَ بِالْحَقِّ وَإِنَّا لَصَادِقُونَ
Et nous venons à toi avec la vérité. Et nous sommes véridiques. (15:64)
En effet, les anges vinrent informer le vénéré Abraham (béni soit-il) du sort que Dieu avait réservé au peuple d’un autre messager de Dieu, c’est-à-dire, le vénéré Loth (béni soit-il), ce qui témoignent, selon cette vision coranique, de la place privilégié que Dieu le Très-haut accordait à Son noble messager, le vénéré Abraham.
Dans les passages précédents nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui nous ont relaté le début d’un épisode du peuple du vénéré Loth (béni soit-il). Dieu avait chargé les anges de châtier le peuple de Loth, qui était un peuple criminel et pécheur. Les anges sont souvent intermédiaires des ordres divins : tantôt ils apportent des bonnes nouvelles aux pieux et aux élus de Dieu, tantôt ils sont chargés d’apporter la malédiction divine sur les pécheurs et les rebelles. Quand il fallait que toute une ville soit anéantie, frappé par la colère divine, il n’y aurait plus aucune différence entre les condamnés. Cependant, la famille du vénéré Loth ne comptait pas parmi les pécheurs, et le Seigneur avait dit aux anges de les épargner du châtiment, à l’exception de son épouse de Loth.
Les anges devaient donc prévenir le vénéré Loth et sa famille, afin qu’ils quittent la ville, avant que le châtiment divin ne frappe les habitants.
Loth et sa famille devaient donc sortir de la ville sans rien dire à la femme de Loth qui pourrait évidemment en prévenir les habitants de la ville. En plus, elle devait rester dans la ville et être châtiée avec les autres criminels.
فَأَسْرِ بِأَهْلِكَ بِقِطْعٍ مِّنَ اللَّيْلِ وَاتَّبِعْ أَدْبَارَهُمْ وَلَا يَلْتَفِتْ مِنكُمْ أَحَدٌ وَامْضُوا حَيْثُ تُؤْمَرُونَ
Ô Loth, pars donc avec ta famille en fin de nuit et suis leurs arrières; et que nul d’entre vous ne se retourne. Et allez là où on vous le commande”. (15:65)
وَقَضَيْنَا إِلَيْهِ ذَٰلِكَ الْأَمْرَ أَنَّ دَابِرَ هَـٰؤُلَاءِ مَقْطُوعٌ مُّصْبِحِينَ
Et Nous lui annonçâmes cet ordre : que ces gens-là, au matin, seront anéantis jusqu’au dernier. (15:66)
Lorsque le délai que Dieu avait accordé au peuple criminel et corrompu de Loth arriva à son terme, le Seigneur appela Son messager, le vénéré Loth (béni soit-il) et lui dit de quitter la ville avec sa famille pendant la nuit.
Dieu dit à Loth que ni lui ni les autres sauvés ne devaient pas tourner la tête et regarder la ville, et qu’ils devaient se diriger vers une destination que Dieu leur avait fixée.
Dieu dit à Son messager que le matin, le peuple de Loth serait anéanti jusqu’au dernier. Un tremblement de terre détruirait la ville, les maisons s’effondreraient et tous les habitants de la ville seraient anéantis. Dans le même temps une pluie de pierre tomberait sur la ville, de sorte qu’en quelques instants aucune trace ne resterait de la ville et de ses habitants.
Les versets 65 et 66 de la sourate XV du noble Coran nous apprennent que lorsque Dieu veut châtier un peuple rebelle et criminel, Il épargne et sauve les fidèles qui vivent parmi ce peuple.
وَجَاءَ أَهْلُ الْمَدِينَةِ يَسْتَبْشِرُونَ
Et les habitants de la ville vinrent devant la maison de Loth dans la joie. (15:67)
قَالَ إِنَّ هَـٰؤُلَاءِ ضَيْفِي فَلَا تَفْضَحُونِ
Loth dit : “Ceux-ci sont mes hôtes, ne me déshonorez donc pas. (15:68)
وَاتَّقُوا اللَّـهَ وَلَا تُخْزُونِ
Et craignez Dieu. Et ne me couvrez pas d’ignominie. (15:69)
La femme de Loth dit aux pécheurs que plusieurs personnes étaient hôtes chez son mari. Une foule de corrompus et de pécheurs se rassemblèrent alors devant la maison du vénéré Loth (béni soit-il). Ils demandèrent à Loth de leur livrer les étrangers. Loth leur dit que ces personnes étaient des hôtes, et il leur dit de craindre Dieu, de ne pas s’approcher de ces jeunes personnes.
En effet, ces versets nous apprennent que dans une société corrompue, les individus se réjouissent de commettre les péchés et qu’ils s’encouragent les uns les autres à s’égarer davantage en commettant de plus en plus de péchés.
قَالُوا أَوَلَمْ نَنْهَكَ عَنِ الْعَالَمِين
Ils dirent : “Ne t’avions-nous pas interdit de recevoir du monde ?” (15:70)
قَالَ هَـٰؤُلَاءِ بَنَاتِي إِن كُنتُمْ فَاعِلِينَ
Loth dit : “Voici mes filles, si vous voulez faire quelque chose ! ” (15:71)
Les habitants de Sodome dirent à Loth qu’il avait tort de cacher les étrangers chez lui, et qu’ils voulaient les avoir et les soumettre à leurs désirs criminels.
Le vénéré Loth (béni soit-il) résista à leur demande et il leur proposa de prendre plutôt ses filles que ses hôtes. En effet, le vénéré Loth demandait à son peuple de cesser leur pratique corrompu et de chercher à satisfaire à leurs désirs sexuels plutôt dans le mariage que dans la sodomie, qui est un très grand péché aux yeux du Seigneur. Pourtant les criminels ne l’écoutèrent pas et s’obstinèrent à répéter leur demande.
Ces versets nous apprennent que l’une des missions des messagers de Dieu consistait à apprendre aux gens les voies licites pour les empêcher de commettre les actes illicites. La vraie religion n’interdit pas la satisfaction des désirs instinctifs, mais elle apprend aux hommes les voies licites qui existent pour eux.
لَعَمْرُكَ إِنَّهُمْ لَفِي سَكْرَتِهِمْ يَعْمَهُونَ
Ô Prophète ! Par ta vie ! Ils se confondaient dans leur délire. (15:72)
فَأَخَذَتْهُمُ الصَّيْحَةُ مُشْرِقِينَ
Alors, au lever du soleil le Cri de la catastrophe les saisit. (15:73)
Ces versets nous dirent que les pécheurs étaient sourds et aveugles. Ils ne virent pas la vérité, et ils n’écoutèrent pas le message que leur donna Loth de la part de Dieu le Très-haut.
Comme les anges l’avaient déjà dit à Loth, la colère divine frappa les criminels au lever de soleil. Un cri se retentit dans le ciel, un tremblement de terre secoua la ville et une pluie de pierre tomba sur Sodome.
Dans les passages précédents nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui nous ont relaté l’histoire du peuple du vénéré Loth (béni soit-il). Dieu avait chargé les anges de châtier le peuple de Loth, qui était un peuple criminel et pécheur. Cependant, la famille du vénéré Loth ne comptait pas parmi les pécheurs, et le Seigneur avait dit aux anges de les épargner du châtiment, à l’exception de l’épouse de Loth. Les anges devaient donc prévenir le vénéré Loth et sa famille, afin qu’ils quittent la ville, avant que le châtiment ne frappe les habitants. Loth et sa famille devaient donc sortir de la ville sans rien dire à la femme de Loth qui pourrait évidemment en prévenir les habitants de la ville. En plus, elle devait rester dans la ville et être châtiée avec les autres criminels. Quand le délai que Dieu avait accordé au peuple criminel et corrompu de Loth arriva à son terme, Dieu dit à Son messager, le vénéré Loth (béni soit-il) de quitter la ville avec sa famille pendant la nuit. Dieu dit à Loth que ni lui ni les autres sauvés ne devaient pas tourner la tête et regarder la ville, et qu’ils devaient se diriger vers une destination que Dieu leur avait fixée. La femme de Loth dit aux pécheurs que plusieurs personnes étaient hôtes chez son mari. Une foule de corrompus et de pécheurs se rassemblèrent alors devant la maison du vénéré Loth (béni soit-il). Ils demandèrent à Loth de leur livrer les étrangers. Loth leur dit que ces personnes étaient ses hôtes, et il les exhorta à craindre Dieu, et il leur demanda de ne pas s’approcher de ces jeunes personnes. Les habitants de Sodome dirent à Loth qu’il avait tort de cacher des étrangers chez lui, et qu’ils voulaient les avoir et les soumettre à leurs désirs criminels. Le vénéré Loth (béni soit-il) résista à leur demande et il leur proposa de prendre plutôt ses filles que ses hôtes. En effet, le vénéré Loth demandait à son peuple de cesser leur pratique corrompus et de chercher à satisfaire à leurs désirs sexuels plutôt dans le mariage que dans la sodomie, qui est un très grand péché aux yeux du Seigneur. Pourtant les criminels ne l’écoutèrent pas et s’obstinèrent à répéter leur demande.
فَجَعَلْنَا عَالِيَهَا سَافِلَهَا وَأَمْطَرْنَا عَلَيْهِمْ حِجَارَةً مِّن سِجِّيلٍ
Et Nous renversâmes la ville de fond en comble et fîmes pleuvoir sur eux des pierres d’argile dure. (15:74)
إِنَّ فِي ذَٰلِكَ لَآيَاتٍ لِّلْمُتَوَسِّمِينَ
Voilà vraiment des preuves, pour ceux qui savent observer ! (15:75)
وَإِنَّهَا لَبِسَبِيلٍ مُّقِيمٍ
Cette ville se trouvait sur un chemin connu de tous. (15:76)
إِنَّ فِي ذَٰلِكَ لَآيَةً لِّلْمُؤْمِنِينَ
Voilà vraiment une exhortation pour les croyants ! (15:77)
Ces versets de la sainte sourate « Al-Hijr » nous relatent que les ruines de cette ville existent encore sur une route caravanière. Parmi les passants, seuls les sages connaissent l’histoire de cette ville disparue. Pour eux, les ruines de la ville de Loth est un signe évident de la puissance du Seigneur et de la réalisation de Ses promesses.
وَإِن كَانَ أَصْحَابُ الْأَيْكَةِ لَظَالِمِينَ
Et les habitants d’al-Aïka étaient aussi des injustes. (15:78)
فَانتَقَمْنَا مِنْهُمْ وَإِنَّهُمَا لَبِإِمَامٍ مُّبِينٍ
Nous Nous sommes donc vengés d’eux. Et ces deux cités, vraiment, sont sur une route bien évidente que vous connaissez. (15:79)
Après avoir relaté l’histoire du peuple de Loth, ces versets font allusion à un autre peuple puni par le Seigneur, celui du vénéré Choaïb (béni soit-il). Le peuple de Choaïb vivait dans une ville appelé Aïka, dans une région verdoyante peuplée de grands arbres.
Ce peuple était un peuple de pécheurs qui fut châtié par Dieu le Très-haut. Ces versets indiquent que comme la ville de Loth, la ville du vénéré Choaïb fut détruite et ses habitants furent tous tués à cause de leurs péchés.
En relatant l’histoire de ces peuples disparus, le noble Coran nous apprend que le péché et l’oppression n’ont d’autres résultats que l’anéantissement et la mort. Comme dans plusieurs autres versets, le Coran appelle les croyants à s’initier à l’histoire les peuples anciens et à en tirer leçon.