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Qualités et vertus de la vénérée Khadija (P)

Qualités et vertus de la vénérée Khadija (P)

Qualités et vertus de la vénérée Khadija (P)

Qualités et vertus de la vénérée Umm al-Mu’minîn Khadija (P)

Umm al-Mu’minîn ou la mère des croyants, est un titre dans le vocabulaire de l’islam qui comprend toutes les épouses du Prophète Muhammad (Paix et salut sur et sa sainte famille).

Ce titre est tiré du verset 6 de la sourate al-Ahzâb qui dit :

« Le Prophète est plus lié aux Croyants qu’ils ne le sont à eux-mêmes. Ses épouses sont leurs mères … »

Après la révélation de ce verset, les musulmans apprécièrent les épouses du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) plus qu’auparavant.

Ce titre impliquait des obligations et des interdictions pour les musulmans qui vivaient à cette époque. Du fait qu’Allah considérait les épouses du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) comme les mères des croyants, après le décès du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille), personne n’eut le droit de les demander en mariage.

Dans cet article nous parlerons des qualités et vertus de la mère des croyants la vénérée Khadija (Que la Paix soit sur elle).

Comme vous le savez la vénérée Khadija (Que la Paix soit sur elle) n’a pas été présentée de façon juste. Sa noblesse en tant qu’épouse du prophète Muhammad (Paix et salut sur et sa sainte famille) a une double valeur. D’autres femmes ont eu l’honneur d’épouser le prophète mais elles n’étaient pas avec le prophète Muhammad (Paix et salut sur et sa sainte famille) dans les épreuves qui ont marqué la quasi-totalité de la période de sa prophétie. Les dix années passées à Médine où il était respecté et honoré, étaient plus faciles que la période passée à la Mecque dont Khadija (Que la Paix soit sur elle)a été témoin et qui a dû supporter cette période difficile de la vie du prophète. Le simple fait de croire au Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) est extrêmement précieux et important. Les premiers croyants furent l’Imam Ali (p) et Khadija (Que la Paix soit sur elle). Renoncer à un mode de vie selon lequel on a vécu pendant de nombreuses années, n’est pas une chose facile. Nous n’avons pas eu cette expérience pour comprendre à quel point cela peut être difficile. Khadijah (Que la Paix soit sur elle) a tout de suite compris la vérité [de l’Islam] grâce à la pureté de son âme. Dès qu’elle a vu le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) revenir de [la grotte de] Harâ dans l’état particulier qui est décrit dans les livres, elle a compris qu’un phénomène important s’était produit, son cœur a été fasciné et elle a cru en lui. Elle a ensuite persévéré dans sa foi en l’islam. Elle a dépensé toutes ses richesses dans la voie de l’Islam. Cela est facile en paroles. Les riches dépensent parfois leur argent mais donner tout son argent et abandonner sa vie confortable pour une cause, n’est pas facile. Par exemple, on dit que l’Imam Hassan Mujtaba (p) a donné une grande partie de son argent durement gagné, à plusieurs reprises, ou qu’il a offert la moitié de ses biens. Cela nécessite une grandeur d’esprit et une grande générosité. La vénérée Khadija (Que la Paix soit sur elle) a donné toutes ses richesses pour soutenir l’islam et le prophète Muhammad (Paix et salut sur et sa sainte famille). Plus tard, elle a supporté d’immenses souffrances et difficultés, dont trois ans d’exil dans la vallée d’Abi Talib. Elle a enduré toutes ces difficultés et a résisté fermement pour préserver sa foi. Le Coran distingue ceux qui donnent leur argent avant la victoire de ceux qui le donnent après : « On ne peut comparer cependant celui d’entre vous qui a donné ses biens et combattu avant la conquête… » [Coran 57 : 10]. Avant la victoire, c’est-à-dire avant l’instauration du gouvernement à Médine, avant l’époque où Médine était sous le contrôle du prophète Muhammad et qu’il possédait un certain pouvoir et un certain confort, Khadija (Que la Paix soit sur elle) a offert tout son argent pour la cause de Dieu, dans les moments les plus difficiles. Elle a renoncé à ses richesses, à sa vie et à son confort. Ce sont donc de grandes vertus qui n’ont pas été assez présentées. Cette personnalité magnanime est restée méconnue.

Généalogie

Khadidja, surnommée Umm Hînd[1] fut la fille de Khuwaylid b. ‘Asad b. ‘Abd Al-‘Uzzâ b. Qusayy Al-Qurashîyya Al-Asadîyya.[2] Son père fut très honoré dans sa tribu.

Titres et ses surnoms

Dans les sources historiques, les titres ci-dessous ont été attribués à Khadidja:

At-Tâhira (Pure)

Az-Zakîyya (Pure, honnête)

Al-Mardîyya (Agréée par Dieu)

As-Siddîqa (Très sincère)

Sayyîdat Nisâ’ Quraysh (la maîtresse des femmes Qurayshites)[3]

Khayr An-Nisâ’ (la meilleure des femmes)[4]

Parmi ses surnoms, on peut citer les suivants:

Umm Az-Zahrâ’ (la mère de Zahrâ’)

Umm al-Mu’minîn (la mère des croyants)[5]

Khadidja avant l’islam

Il n’y a que peu nombreux de rapport à propos de Khadidja avant l’islam dans les sources historiques. D’après les récits, elle fut une riche commerçante. Elle se faisait servir par certains hommes pour faire le commerce.[6]

D’après les sources, elle fut très honorée et eut un statut considérable dans la société.

Il est rapporté d’Ibn Sayyed an-Nâs:

« Elle fut une femme honorée et sage. Allah lui accordait de Ses bienfaits et de Ses grâces. De point de vue de la généalogie, bien qu’elle fit partie des familles moyennées de la société arabe, elle eut une dignité très élevée et fut très riche».[7]

Al-Baladhurî a dit:

« Khadidja bt. Khuwaylid eut une généalogie très honorée et fut très riche ».[8]

Mariage

Mariage avant le Prophète (s)

Il y a de divergences sur le fait qu’elle s’était mariée avant son mariage avec le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille).

La plupart des sources sunnites ont rapporté qu’elle s’était mariée et ont écrit les noms de ses maris et de ses enfants.

Al-Baladhurî a cité le nom de Safwân b. Muhriz comme le mari de Khadidja avant le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille).[9]

Ibn Habîb a mentionné le nom de Nabbâsh comme le mari de Khadidja.[10]

Dans un autre livre, il a écrit le nom de Khadidja parmi les noms de celles qui firent trois fois le mariage. Il a cité les noms : Abû Hâla Hind b. An-Nabâsh Al-Usaydî et ‘Atîq b. ‘Âbid b. Abd Allah b. ‘Umar b. Makhzûm comme ses maris avant le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille).[11]

Mais certains chercheurs ne l’acceptent pas et croient que son mariage avec le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) fut son premier mariage.

Sayyid al-Murtadâ et Cheikh at-Tûsî ont dit qu’elle était vierge lorsqu’elle se maria avec le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille).

Certains ont dit que c’était impossible qu’une femme très riche et honorée comme Khadidja se marie avec deux bédouins surtout à cette époque-là qui était mal vue qu’une femme riche et honorée se marie avec un bédouin.[12]

D’après certaines recherches, deux enfants attribués à Khadidja furent en vérité ceux de Hâlah, la sœur de Khadidja. Selon ces recherches, après le décès du mari de Hâlah, Khadidja prit sous sa propre responsabilité, sa sœur ainsi que ses deux fils. Après la mort de sa sœur, elle se chargea de la responsabilité des enfants de sa sœur, et vu que les arabes considéraient les enfants adoptifs comme les vrais enfants, ils citaient les deux enfants de Hâlah parmi les enfants du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille).[13]

Mariage avec le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille)

Ibn Kathîr a rapporté par Ibn Is’hâq :

« Lorsque Khadidja vit l’honnêteté, la sincérité, la fidélité et les qualités morales du Prophète (s), elle fit confiance en lui. Quand le Prophète (s) revint du voyage qu’il avait fait à Cham pour le commerce, le servant de Khadidja lui fit part des qualités du Prophète (s) qu’il avait constaté durant ce voyage, à ce moment-là Khadidja demanda au Prophète (s) de l’épouser ».[14]

Ibn Sayyid An-Nâs, et Ibn ‘Athîr ont raconté les mêmes raisons pour la proposition de Khadidja au Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille).[15]

D’après toutes les sources, Khadidja fut la première épouse du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) et le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) n’épousa aucune autre femme tant que Khadidja était en vie.[16]

Il y a de différents rapports à propos de l’âge du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille), quand il se maria avec Khadidja comme : 21, [17], 22, 25[18], 28, 30 et 37 ans.[19] D’après Ibn Abd Al-Birr, ce fut en l’an 26 après l’année de l’éléphant.[20]

Âge de Khadidja lors de son mariage avec le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille)

Il y a beaucoup de divergences à propos de l’âge de Khadidja lors de son mariage avec le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille). Beaucoup de savants croient qu’elle avait 40 ans lors de son mariage.[21] 25 [22], 28[23], 30[24], 35[25], 44[26], 45 [27] et 46 ans[28] sont les autres âges attribués à Khadidja dans les sources historiques.

Du fait que Khadidja vécut avec le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) pendant 25 ans (15 ans avant la prophétie et 10 ans après cela) et que les sources ont cité son âge lors de sa mort 65 ans ou 50 ans, elle avait alors 40 ans ou 25 ans quand elle se maria avec le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille).[29]

Si on prend en considération les sources qui disent que Khadidja était vierge lors de son mariage avec le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) [30], on peut supposer qu’elle avait 25 ans lors de son mariage.[31]

Enfants

Khadidja eut 6 enfants du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille). Mais Ibn Kathîr a cité le nom de 7 enfants du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) et a dit que sauf un fils, les autres enfants furent de Khadidja.[32]

Les autres sources aussi considèrent tous que les enfants du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) sont de Khadidja sauf Ibrâhîm.[33]

Mais, d’après certaines sources, Khadidja eut 7 ou 8 enfants.[34]

La raison de cette divergence sur le nombre des enfants du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) est que certains historiens ont pris les surnoms des enfants du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) pour leurs noms. D’après cette opinion, les enfants du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille)et de Khadidja furent 6 dont deux fils, nommés : Qâsim et Abd Allah et quatre filles, nommées : Zaynab, Ruqayya, Umm Kulthûm et Fatima.[35]

Conversion à l’islam

D’après plusieurs sources, Khadidja fut la première personne qui se convertit à l’islam. Certains ont dit que les savants musulmans sont unanimes sur ce sujet.[36]

Par exemple, Ibn Abd Al-Birr a dit qu’après Khadidja, Ali b. Abi Tâlib se convertit à l’islam.[37] En interprétant le terme As-Sâbiqûn, les Prédécesseurs, dans le Coran, les exégètes ont cité les noms de Khadidja et Ali (a) comme les premières personnes qui se convertirent à l’islam.[38]

Il est aussi rapporté que Khadidja et Ali (a) firent la première prière collective en islam avec le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille).[39]

Khadija, la femme du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) dans ce monde et dans l’au-delà

Le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) a dit:

 » Le paradis attend quatre femmes Maryam fille d’Imran, Asieh fille de Mazahem et épouse du pharaon, Khadija fille de Khuwaylid et épouse du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) dans ce monde et dans l’au-delà, et Fatima fille de Mohammad  »

Le salut et la promesse de Dieu à Khadija (P)

Dans les récits Islamiques, nous avons beaucoup de détails sur cette grande femme de l’Islam, la vénérée Khadija al-Kobra (P) dont voici quelques exemples:

1- Le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) a dit:  » L’archange Gabriel m’a dit:  » Prophète de Dieu, chaque fois que Khadija viendra, salue-la de la part de Dieu et de ma part, et annonce lui une demeure d’émeraudes au paradis où elle ne connaitra ni peine ni souci « .

2- Le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) dans son commentaire du verset 27 de la sourate Motafefin, a déclaré:  » De nombreux hommes ont atteint la perfection et parmi les femmes, seules quatre femmes, Asieh, Maryam, Khadija et Fatima »

3- L’Imam ’Ali (Psl) a déclaré:  » Les quatre femmes les plus heureuses des deux mondes sont Khadija fille de Khuwaylid, Fatima fille de Mohammad (Paix et salut sur et sa sainte famille), Asieh fille de Mazahem et Maryam fille d’Imran  »

Ces récits montrent l’importance et le statut de ces quatre femmes dont les qualités doivent nous servir de modèle.

Rôle en islam

Elle aidait le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) financièrement d’une façon que ce dernier n’eût plus besoin d’argent. C’est pourquoi Allah a dit dans le Coran:

« Ne te trouva-t-il point pauvre si bien qu’Il t’enrichit? »[40]

et le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) disait toujours :

« Nul argent ne m’a apporté autant de bénéfice et de bien que ce que m’a apporté celui de Khadidja ».[41]

D’après les hadiths, le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) profitait de l’argent de Khadidja pour aider les pauvres, les orphelins, les endettés et les faibles.

Lors du blocus de la vallée d’Abû Tâlib (Shi’b Abî Tâlib), elle dépensait ses biens pour soutenir Banu Hachim. Il est rapporté que Khadidja et Abu Talib dépensaient tout leurs biens pour protéger l’islam et les nouveaux musulmans.[42]

Durant cette période très difficile, le cousin de Khadidja, Hakîm b. Hizâm apportait du blé et des dattes avec des chameaux et en supportant tout danger et toute difficulté, il les faisait parvenir aux Banu Hachim.

Le rôle de Khadidja fut tellement important qu’Allah l’a considérée comme Son propre bienfait à Son Envoyé, Muhammad (Paix et salut sur et sa sainte famille).[43]

Le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) la louait toujours et parlait beaucoup de ses qualités morales et ses efforts pour propager l’islam.[44]

Statut

Parmi les arabes, elle fut renommée, honorée et très riche. D’après un hadith, rapporté par Jâbir b. Abd Allah Al-Ansârî le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) dit:

« Les maîtresses des femmes de l’univers sont Khadidja, Fatima, Marie et Asiya ».[45]

Aussi, selon des hadiths, le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) la considéra parmi les meilleures femmes et les femmes parfaites.[46]

Beaucoup de narrations concernant le statut très considérable de Khadidja auprès du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) sont également rapportés. D’après certains récits, Khadidja fut la meilleure et la plus sincère des femmes à côté du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) et celle qui pouvait bien l’apaiser.[47] Après le décès de Khadidja, le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) pensait beaucoup à elle et disait qu’elle n’avait pas de semblable.

Il dit aussi:

« Allah ne m’a plus jamais donné une femme mieux que Khadidja. Elle m’a cru quand tout le monde me reniait. Elle m’a secouru lorsque personne ne m’a aidé. Elle a dépensé tout son bien pour propager l’islam quand tout le monde m’ont en privé ».[48]

Le caractère le plus précieux de Khadidja fut sa spiritualité. Elle rejeta tous les hommes riches et tous les chefs qui la demandaient en mariage et choisit seulement le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille).

Khadija, une des meilleures femmes des deux mondes

Les quatre meilleures femmes de la création sont Maryam, Khadija, Asieh et Fatima (Khessãl du cheikh Saduq chapitre sur « les quatre qualités »)

Akrame a rapporté d’Ebn Abbas que le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) a dit:

 » Les quatre femmes les plus heureuses des deux mondes sont Khadija fille de Khuwaylid, Fatima fille de Mohammad, Asieh fille de Mazahem et épouse du pharaon, et Maryam fille d’Imran « [49]

Son intelligence contribua aussi à lui faire accepter la foi en l’Islam et au Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille), et à être présentée comme la première femme musulmane.

Ebn Abdel Bar a rapporté cette parole de son père Abi Rãfe’ qui a dit que le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) avait fait les prières le samedi de la Révélation, et que Khadija avait fait les prières en fin de journée. [50]

L’Imam Ali (Psl) au sujet de la foi et de la conversion de Khadija a déclaré:

 » Il n’existait personne qui ait accepté l’Islam en dehors du Prophète et de Khadija, et de moi qui était la troisième personne. Je voyais la lumière de la Révélation et sentais le parfum de la prophétie « . [51] Khadija conserva cette foi jusqu’à la fin et fit de nombreux sacrifices dans la voie de l’Islam sans jamais abandonner le Prophète ((Paix et salut sur et sa sainte famille), le chef de la communauté.

Khadija était très perspicace

Dix ans après la première Révélation, cette grande femme de l’Islam s’est éteinte à l’âge de 65 ans, après 25ans de services au Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille)et une vie remplie de sacrifices, laissant le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) seul face à ses ennemis. Cet évènement douloureux est arrivé seulement trois jours après le décès d’Abou Tãlib, le grand soutien du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille), c’est pour cette raison que le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) appela cette année, « l’année du chagrin » lorsqu’il enterra Khadija en pleurant, dans un endroit nommé Hojun.

Une des plus grandes qualités de Khadija était sa profonde intelligence, elle prenait toujours les meilleures décisions. Un exemple de sa perspicacité est le choix quelle fit du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) comme époux au lieu de choisir parmi les nombreux prétendants riches et les commerçants de la Mecque.

Elle avait compris que le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) avait un avenir brillant devant lui et déclaré à son cousin:

« Je veux me marier avec toi à cause de nos liens familiaux, de ton honnêteté, de ta bonne réputation, de ta sincérité dans tes paroles et de ton bon caractère » Extrait de « Tradition prophétique » [52]

Cette phrase montre que Khadija ressentait un profond respect pour le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille). Cependant certaines femmes de la tribu des Koraïchites, la critiquèrent et déclarèrent que c’était une honte qu’une femme comme elle, qui était si réputée et si riche, épouse un orphelin de la famille d’Abou Taleb, si pauvre et si démuni.

Khadija leur répondit en disant:  » Mesdames, j’ai entendu que vous et vos maris, critiquez ma décision d’épouser Mohammad. Je veux vous poser une question. Existe-t-il un homme comme Mohammad à Cham, à la Mecque et dans la région qui ait d’aussi grandes qualités et un si bon caractère? C’est pour ces raisons que j’ai décidé de l’épouser et ce que j’ai vu chez lui me semble parfait « [53]

Avec le temps, les victoires du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille), le développement de l’Islam et les enfants de Khadija dont Fatima, la mère des onze Imams (P), ont prouvé la justesse de ce choix bien qu’elle n’en fut pas témoin elle-même.

Khadija avait des milliers de chameaux pour son commerce, sa maison était couverte d’un tissu de soie verte attachée par des cordes de soie, qui montrait sa richesse et était un signe aux nécessiteux qui s’adressaient à elle pour l’aider, de plus elle avait 400 serviteurs et servantes qui obéissaient à ses ordres.

L’avis du Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) sur Khadija

Le Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille) avait dit de nombreuses paroles au sujet de Khadija

1- Chaque jour, Dieu vante aux anges les qualités de Khadija

2- Elle a eu foi en moi alors que les gens étaient athées et m’a soutenu alors que les gens me rejetaient. Elle m’a aidé sur le plan financier alors que les gens m’avaient privé de tout. Dieu m’a donné d’elle un enfant qu’il n’a donné à aucune autre femme, Dieu m’a donné Fatima par le biais de Khadija.

3- Les quatre femmes les plus heureuses des deux mondes sont Khadija fille de Khuwaylid, Fatima fille de Mohammad, Asieh fille de Mazahem et épouse du pharaon, et Maryam fille d’Imran ».

4- Les quatre femmes les plus heureuses du paradis sont Khadija fille de Khuwaylid, Fatima fille de Mohammad, Asieh fille de Mazahem et épouse du pharaon, et Maryam fille d’Imran ».

5- Quatre femmes sont les maitresses du paradis, Asieh, Maryam, Khadija et Fatima.

6- Parmi les femmes de l’univers quatre ont atteint la perfection, Asieh, Maryam, Khadija et Fatima.

7- Khadija a cru en Dieu et au Prophète (Paix et salut sur et sa sainte famille)  avant toutes les femmes de l’univers, Dieu ne m’a donné aucune femme meilleure qu’elle

8- Où trouver une femme comme Khadija qui a eu foi en moi alors que les gens étaient athées et m’a aidé dans la promotion de la religion et a dépensé ses richesses dans cette voie?

9- Le paradis attend quatre femmes, Maryam, Khadija, Asieh et Fatima

10- Khadija est la meilleure des mères des croyants, la meilleure d’entre elles et la maitresse des femmes de l’univers

11- C’est Dieu qui m’a fait aimer Khadija

12- Je l’aimais du plus profond du cœur

13- J’aime ceux qui aiment Khadija

14- Dieu ne m’a pas donné de meilleure épouse que Khadija

15- Non, Dieu ne m’a jamais donné de meilleure épouse que Khadija

16-Je n’ai pas vu d’employeur meilleur et plus juste que Khadija

17- Aucune richesse ne m’a été plus profitable que celle de Khadija

18- Dieu a élu quatre femmes Maryam, Khadija, Asieh et Fatima

19- Dieu a élu ’Ali, Hassan Hussayn, Hamze, Ja’far, Fatima et Khadija

Décès

D’après la majorité des sources historiques, elle décéda dix ans après la prophétie, c’est à dire trois ans avant l’hégire.[54]

Certaines sources ont dit que Khadidja et Abû Tâlib décédèrent dans la même année.[55] D’après Ibn Sa’d, elle décéda 35 jours après Abû Tâlib.[56] D’après ce dernier et certains historiens, elle décéda pendant le mois de Ramadan.[57]

Avant de l’enterrer, le Prophète (s) la couvrit avec son vêtement et avec un vêtement du Paradis et l’enterra dans le cimetière de Ma’lâh, situé en bas de la montagne de Hajûn.[58]

On a construit un mausolée sur sa tombe. Des images de son mausolée existent toujours. Mais en l’an 1305 H, les saoudiens l’ont détruit comme beaucoup d’autres monuments historiques du début de l’islam.[59]

Notes:

  1. Al-Muntazam, Ibn Al-Jawzî, vol 3, p 18
  2. ‘Usd Al-Ghâba, Ibn Athîr, vol 6, p 78
  3. Al-Bidâya wa An-Nihâya, Ibn Kathir, vol 3, p 15
  4. ‘Usd Al-Ghâba, Ibn Athîr, vol 6, p 83
  5. Al-Anwâr As-Sati’â, Bakri, p 7
  6. Al-Bidâya wa Al-Nihâya, Ibn Kathir, vol 2, p 293
  7. ‘Uyûn Al-Athar, Ibn Sayyed An-Nâs, vol 1, p 63
  8. Ansâb Al-Ashrâf, Al-Baladhurî, vol 1, p 98
  9. Ansâb Al-Ashrâf, Al-Baladhurî, vol 15, p 65
  10. Al-Munammâq, Ibn Habîb, p 247
  11. Al-Muhabbar, Ibn Habîb, p 452
  12. As-Sahîh min Sîrat An-Nabîyy Al-A’zam, Sayyid Ja’far Murtadâ, vol 2, p 123
  13. As-Sahîh min Sîrat An-Nabîyy Al-A’zam, Sayyid Ja’far Murtadâ, vol 2, p 125
  14. Al-Bidâya wa An-Nihâya, Ibn Kathir, vol 2, p 293
  15. ‘Uyûn Al-Athar, Ibn Sayyid An-Nâs, vol 1, p 63 ; ‘Usd Al-Ghâba, Ibn Athîr, vol 1, p 23
  16. Al-Istî’âb, Ibn Abd Al-Birr, vol 1, p 25
  17. Al-Istî’âb, Ibn Abd Al-Birr, vol 1, p 35
  18. Al-Istî’âb, Ibn Abd Al-Birr, vol 1, p 35
  19. Al-Bidâya wa An-Nihâya, Ibn Kathîr, vol 5, p 293
  20. Al-Istî’âb, Ibn Abd Al-Birr, vol 1, p 35
  21. Al-Kâmil, Ibn Athir, v 2 p 39; At-Tabaqât Al-Kubrâ, Ibn Sa’d, v 8 p 174
  22. Dala’îl An-Nubuwwa, Al-Bayhaqî, v 2 p 71; Al-Bidâya wa Al-Nihâya, v 2 p 294
  23. Ansâb Al-Ashrâf, v 1 p 98
  24. As-Sahîh min Sîrat An-Nabiyy, v 2 p 115
  25. Al-Bidâya wa An-Nihâya, v 2 p 295
  26. Mukhtasar Târîkh Damishq, Wâqîdî, v 1 p 303
  27. Mukhtasar Târîkh Damishq, Wâqîdî, v 1 p 275
  28. Ansâb Al-Ashrâf, v 1 p 98
  29. Dala’îl An-Nubuwwa, Al-Bayhaqî, v 2 p 71
  30. Al-Manâqib, Ibn Shahr Âshûb, v 1 p 159
  31. Al-Sahîh min Sîrat Al-Nabîyy, v 2 p 114
  32. At-Tabaqât Al-Kubrâ, Ibn Sa’d, vol 8, p 174
  33. Al-Kâmil, Ibn Athîr, vol 2, p 307
  34. ‘Usd Al-Ghâba, vol 6, p 81
  35. Al-A’lâm, Ziriklî, vol 2, p 302
  36. Târîkh Ibn Khaldûn, vol 2, p 410 ; ‘Usd Al-Ghâba, vol 6, p 78
  37. Al-Istî’âb, Ibn Abd Al-Birr, vol 4, p 1817
  38. Imtâ’ Al-‘Asmâ’, Miqrîzî, vol 9, p 88
  39. ‘Usd Al-Ghâba, vol 6, p 78
  40. Le Coran, Al-Duhâ, vol 8
  41. Bihâr Al-Anwâr, vol 19, p 63
  42. Bihâr Al-Anwâr, vol 19, p 16
  43. Bihâr Al-Anwâr, vol 35, p 425
  44. Al-Istî’âb, Ibn Abd Al-Birr, vol 4, p 1817
  45. Al-Bidâya wa An-Nihâya, Ibn Kathîr, vol 2, p 129
  46. Al-Bidâya wa An-Nihâya, Ibn Kathîr, vol 2, p 129
  47. Al-Bidâya wa An-Nihâya, Ibn Kathîr, vol 2, p 61
  48. Al-Îsti’âb, Ibn Abd Al-Birr, vol 4, p 1824
  49. Asad-ol-Ghabat, vol 5, p 437 et Esti’ab, vol 4, p 1821
  50. Esti’ab, vol 2, p 419, chapitre 13
  51. Traité de l’Histoire de Tabari vol 2, p 208, commentaire du Nahjol Balagha d’Ebn Abi Al-Hadid vol 13 p 197.
  52. Ebn Hicham, vol 1 p 201, et « Histoire de Tabari » vol 1 p 521
  53. Bihãr Al-Anwãr, vol 16 p 81 et vol 103, p 374
  54. Murûj Al-Dhahab, Mas’ûdî, v 2 p 282; ‘Uyûn Al-Athar, Ibn Sayed An-Nâs, v 1 p 151
  55. Tarikh Tabari, v 11 p 493
  56. At-Tabaqât Al-Kubrâ, v 1 p 96
  57. At-Tabaqât Al-Kubrâ, v 8 p 14
  58. Al-Anwâr Al-Sati’â, Bakri, p 735
  59. Dalîl Al-‘Anâm, Hisâm Al-Saltana, p 126
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