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Allah ordonne aux croyants de prier sur le Prophète (P) dans le Coran:
«Certes, Allah et Ses Anges prient sur le Prophète; ô vous qui croyez priez sur lui et adressez [lui] vos salutations».(1)
Donc la prière sur lui est une obligation légale pour tout Musulman et les çalâts quotidiens sont incomplets sans les çalawât qui sont obligatoires dans le «tachahhud».
Ci-après nous citons quelques hadiths qui mettent en évidence les mérites de la prière sur le Prophète (P), ses effets et ses utilités, ainsi que la façon de la formuler et la nécessité de la prononcer chaque fois que l’on évoque le nom du Prophète. Il est à noter que ce dernier point sur lequel s’accordent tous les Musulmans, est particulièrement observé par les adeptes d’Ahl-ul-Bayt (p), au point qu’il est devenu l’un de leurs slogans (divise) préférés.
Les mérites spirituels de la prière sur le Prophète (P) sont nombreux et les hadiths s’appliquent à les mettre en avant. Ainsi, selon un hadith – entre bien d’autres – le Prophète (P):
«Je serais près de la Balance le Jour de la Résurrection. Quiconque aura plus d’actes négatifs que d’actes positifs, je mettrai dans la balance les prières sur moi pour la faire pencher du côté des actes positifs».
Et:
«N’entrera pas dans l’Enfer quiconque aura prié sur moi, et quiconque oublie de prier sur moi, ratera le chemin du Paradis».
Et:
«La prière sur moi équivaut chez Allah – Il Puissant et Sublime – au «tasbîh», au «tahlîl» et au «takbîr» (réunis)». (2)
Selon l’Imam al-Sâdiq (p): «Il n’y a pas dans la balance (bilan des actes des serviteurs) quelque chose (un acte) qui soit plus lourd (précieux) que la prière sur Mohammad et la Progéniture de Mohammad. Si, en mettant actes de l’homme dans la balance et que le plateau des actes négatifs penche, et que l’on rajoutait alors au plateau de ses actes positifs les prières sur le Mohammad, la balance penche vers ce dernier plateau». (3)
Les effets de la prière sur Mohammad et sur sa Progéniture
L’un des effets bénéfiques des çalawât (la prière sur le Prophète (P) et sur sa Progéniture (p)) est l’effacement complet et radical des péchés.
En effet, selon l’Imam Ali (p): «La Prière sur le Prophète (P) étouffe les péchés plus efficacement que l’eau n’étouffe le feu», et «La Prière sur le Prophète (P) détruit radicalement les péchés». (4)
Un autre effet bénéfique des çalawât, c’est la conjuration de l’hypocrisie. Selon l’Imam al-Sâdiq (p), le Messager d’Allah (P) dit: «Élevez vos voix en priant sur moi, car la prière sur moi conjure l’hypocrisie» et «La prière sur moi et sur ma progéniture conjure l’hypocrisie». (5)
Un autre bénéfice à tirer de la prière sur le Prophète: elle commande l’intercession du Prophète (P), comme il l’assure lui-même, lorsque s’adressant à l’Imam Ali (p), il lui déclare: «Ô Ali! Quiconque prie sur moi chaque jour ou chaque nuit, aura obligatoirement le droit de bénéficier de mon intercession, lors même qu’il aura commis des grands péchés». (6)
La prière sur le Prophète (P) fait aussi descendre la Miséricorde divine et la Prière d’Allah – le Sublime – sur celui qui la formule. Beaucoup de hadiths signalent cette propriété des çalawât . Nous en citons un, celui rapporté par l’Imam al-Sâdiq (p) qui dit: «Chaque fois que l’on évoque le Prophète (P), multipliez la prière sur lui, car quiconque prie une seule fois sur le Prophète (P), Allah prie sur lui (sur le serviteur qui prie sur le Prophète -P-) mille fois dans mille rangées d’Anges, et il ne reste pas une seule créature qu’Allah ait créée sans prier sur lui (sur celui qui prie sur le Prophète -P-) subséquemment à la prière d’Allah et des Anges sur lui». (7)
Enfin le Prophète (P) nous informe d’autres effets salutaires de la prière sur lui, lorsqu’il nous dit : «Votre prière sur moi vaut exaucement de votre du’â’, agrément de votre Seigneur et Zakât (impôt purificateur) de vos corps». (8)
Le mode d’accomplissement de la Prière sur le Prophète et sur sa Progéniture
Les textes de la Chari’a s’accordent pour dire que la Prière sur le Prophète (P) consiste en la Prière sur Mohammad et sur sa Progéniture sur le même modèle de la Prière sur Ibrahim et sa Progéniture. Les différents hadiths qui traitent de cette question avec des nuances ne divergent pas sur l’essentiel à savoir que lorsqu’on a demandé au Prophète (P) à propos du verset coranique: «Certes, Allah et Ses Anges prient sur le Prophète; ô vous qui croyez priez sur lui et adresses [lui] vos salutations», comment on doit prier sur lui, il (P) expliqua: «Dites: «Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa â le Muhammadin kamâ çallayta ‘alâ Ibrâmîm wa âle Ibrâhîm, Innaka Hamîdun Majîd-un (Ô mon Dieu! Prie sur Mohammad et sur la Progéniture de Mohammad, comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la Progéniture Ibrahim; Tu es vraiment digne de Louange et de Glorification)». (9)
Ka’b Ibn ‘Ajzah témoigne: «Le Messager d’Allah est venu nous voir un jour. Nous lui avons demandé alors: «Ô Messager d’Allah! Tu nous a déjà appris comment te saluer, dis-nous maintenant comment prier sur toi?» Il nous a dit: – Dites : Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âle Muhammadin kamâ çallayta ‘alâ Ibrâmîm wa âle Ibrâhîm, wa bârik ‘alâ Muhammadin wa âle Muhammadin kamâ bârakta ‘alâ Ibrahim wa âle Ibrahim, Innaka Hamîdun Majîd-un (Ô mon Dieu! Prie sur Mohammad et sur la Progéniture de Mohammad, comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la Progéniture Ibrahim, et bénis Mohammad et sa Progéniture, comme Tu as béni Ibrahim et la Progéniture Ibrahim, Tu es vraiment digne de Louange et de Glorification». (10)
Tous ces textes confirment l’obligation de bien mentionner la partie «âle Muhammad» (la Progéniture de Mohammad) ou «Ahl Baytihi» (les Gens de sa Maison ou de sa Famille), affirment que le fait de la négliger constitue une injustice envers le droit prescrit de la progéniture du Messager d’Allah, et rappellent que le Prophète (P) a interdit que la prière soit accomplie sans la mention de cette partie et qu’il a qualifié une telle prière d’ «amputée».
En effet, selon l’Imam Ali (p), le Messager d’Allah (P) dit: «Ne priez pas sur moi une prière amputée: priez aussi sur les Gens de ma Maison et ne les coupez pas, car tout lignage (généalogie) et tout lien sera coupé le Jour de la Résurrection, excepté mon lignage». (11)
Pour sa part, l’Imam al-Sâdiq (p) rapporte: «Lorsque mon père a entendu un homme qui s’accrochait à la Maison (d’Allah) dire: Allâhumma çalli ‘alâ Muhammad (Ô mon Dieu! Prie sur Mohammad), il lui a dit: Ô Abdullâh (serviteur d’Allah)! Ne l’ampute pas. (12)Ne lèse pas notre droit et dis plutôt: Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Ahli Baytihi (Ô mon Dieu! Prie sur Mohammad et sur les gens de sa maison)». (13)
Quand et dans quelles situations faut-il prononcer les çalawât ?
Il va de soi que la récitation de la Prière sur le Prophète (P) et sa Progéniture (p) n’importe quand et n’importe où appelle un grand thawâb, mais elle est particulièrement recommandée dans les situations suivantes:
1)- Lors de la récitation du du’â’. Les hadiths nous informent que le du’â’ ne sera exaucé que s’il comporte la prière sur le Prophète (P) et sur sa Progéniture (p). (14) Ces hadiths affirment que: quiconque a un besoin dont il veut demander à Allah la satisfaction, qu’il commence son du’â’ par la prière sur Mohammad et sur les Âle Mohammad, avant de formuler sa demande, et qu’il termine ensuite sa demande par la même prière, car Allah – Il est Puissant et Sublime – ne saurait exaucer les deux bouts (la première et la dernière parties) du du’â’ en laissant de côté la partie centrale. En d’autres termes, puisque Allah nous demande dans le Coran(15) de prier sur Mohammad et nous informe qu’Il prie Lui-Même, ainsi que Ses Anges sur lui, Il exauce obligatoirement notre demande de prier sur lui, et ce faisant, la Mansuétude d’Allah ne se permet pas d’exaucer une partie de notre du’â’ (la première et la dernière parties constituées de la Prière sur Mohammad et sur sa Progéniture) sans en exaucer l’autre partie, en l’occurrence notre besoin personnel. (16)
2)- Après la fin de chaque prière rituelle et ce, outre le fait que la récitation des çalawât est obligatoire dans celle-ci, lors du «tachahhud» (17).
3)- La veille et le jour du vendredi, ainsi qu’au mois de Ramadhân et de Cha’bân.
4)- Chaque fois que l’on évoque ou mentionne le Nom d’Allah. Selon l’Imam al-Redhâ (p), expliquant le sens du verset coranique «wa thakara-smma rabbihi fa-çallâ» (et se rappelle le nom de son Seigneur, puis célèbre la Salat) (18), dit: «Chaque fois qu’il se rappelle le Nom de son Seigneur, il prie sur Mohammad et sa Progéniture». (19)
5)- Chaque fois où l’on mentionne ou évoque un prophète. En effet, Mu’âwiyeh Ibn Ammâr rapporte: «Un jour où j’étais chez l’Imam al-Sâdiq (p), j’ai mentionné le nom d’un prophète et j’ai prié sur lui. L’Imam m’a alors corrigé et m’a dit: «Si tu évoque un prophète, commence par prier sur Mohammad ensuite sur lui, comme ceci: çallâ-llâhu ‘alâ Muhammadin wa âlihi wa ‘alâ jamî’-il-anbiyâ’i». (20)
6)- Lorsqu’on finit de dire quelque chose. Selon l’Imam Ali (p) le Messager d’Allah (P) dit: «Celui dont la dernière parole est la prière sur moi et sur Ali, entrera au Paradis». (21)
7)- Lorsqu’on perd quelque chose, car la prière sur le Prophète et sur sa Progéniture aide à illuminer le coeur et à retrouver la mémoire. Concernant l’oubli et le rappel, l’Imam Ali (p) dit: «En fait, le coeur de l’homme est dans un récipient et sur ce récipient, il y a un couvercle. Lorsqu’il oublie quelque chose et qu’il prie alors sur Mohammad et sur la Progéniture de Mohammad, le couvercle s’ouvre pour permettre à la lumière d’éclairer le coeur et l’homme se rappelle ce qu’il a oublié. Mais s’il omet de prier sur Mohammad et sur la Progéniture de Mohammad ou qu’il ne prie pas correctement ou complètement sur eux, le couvercle ferme totalement le récipient et le coeur sombre dans le noir». (22)
Le thikr et ses moments favoris
Il ressort des versets coraniques qui traitent du thikr, que celui-ci n’a pas un horaire précis en général, bien que l’on puisse supposer que le meilleur moment de le réciter, c’est le matin et le soir, parce que ces moments représentent le début des horaires de l’homme, répartis entre le jour et la nuit et si l’on se réfère aux versets coraniques suivants qui mentionnent le temps de bukrah (aube), açîl (crépuscule), ghuduw (matin), ‘achiy (soir):
– «Et invoque le nom de ton Seigneur, à l’aube et au crépuscule (bukratan wa açîlâ)». (23)
– «puis il leur fit signe de prier matin et soir” (bukratan wa ‘achiyyâ)». (24)
– «et glorifiez-Le à la pointe et au déclin du jour (bukratan wa açîlâ)». (25)
– «pour que vous croyiez en Allah et en Son messager, que vous l’honoriez, reconnaissiez Sa dignité, et Le glorifiez matin et soir (bukratan wa açîlâ)». (26)
– «Invoque beaucoup Ton Seigneur; et, glorifie-Le, en fin et en début de journée (bi-l-‘achiyyi wa-l-abkâr)». (27)
– «implore le pardon pour ton péché et célèbre la gloire et la louange de ton Seigneur, soir et matin (bi-l-‘achiyyi wa-l-abkâr)». (28)
Cependant les versets coraniques et les hadiths ont tendance à ne pas assigner un horaire précis pour le thikr, et nous recommandent plutôt de le faire le plus souvent possible:
«Ô vous qui croyez! Evoquez Allah d’une façon abondante». (29)
L’Imam al-Sâdiq (p) dit à ce propos: «Il n’est pas une chose sans qu’elle ait une limite à laquelle elle se termine, excepté le thikr, lequel n’a pas une limite à laquelle il aboutit. Allah – Il est Puissant et Sublime – a prescrit des obligations. Quiconque les accomplit, aura atteint leur limite. Ainsi, celui qui jeûne le mois de Ramadhân, aura atteint sa limite, et il en va de même pour le Hajj, celui qui l’accomplit se sera acquitté de son obligation, sauf, pour le thikr, dont Allah n’accepte pas une quantité limitée et auquel Il n’a pas fixé de limite». Et l’Imam al-Sâdiq (p) de réciter à l’appui, les versets coraniques: «Ô vous qui croyez! Evoquez Allah d’une façon abondante, et glorifiez-Le à la pointe et au déclin du jour» (30), et de commenter: «Allah – Il est Puissant et Sublime – n’a pas désigné une limite au thikr. Oui, il poursuivit: Mon père faisait beaucoup le thikr. Quand je marchais avec lui, il ne cessait d’invoquer Allah, lorsqu’il mangeait il invoquait Allah, lorsqu’il parlait au gens, cela ne distrayait pas de l’invocation d’Allah. Je voyait sa langue coller à sa mâchoire en répétant: lâ ilâha illâllâh (il n’y a de Dieu qu’Allah). Il nous réunissait et nous ordonnait de dire le thikr jusqu’au lever du soleil. Il ordonnait à celui d’entre nous, qui savait lire, de lire (le Coran) et à celui qui ne savait pas lire, de réciter le thikr. Car la maison dans laquelle on lit le Coran et on invoque Allah – Il est Puissant et Sublime – sa bénédiction augmente, les Anges s’y présentent, les satans s’en absentent, et elle éclaire aux gens de la du Ciel tout comme l’astre au grand éclat brille pour les gens de la terre, alors que la maison dans laquelle on ne lit pas le Coran ni n’invoque Allah – Il est Puissant et Sublime – sa bénédiction se réduit, les Anges la délaissent et les satans s’y présentent…». (31)
Ainsi, lorsqu’on examine les versets coraniques et les hadiths qui traitent du thikr, on remarque que le texte de la Charia nous recommande de dire le thikr à des moments précis, tout en nous incitant à le faire indifféremment à tout moment et le plus souvent possible. Ceci indique que le thikr doit être un élément inséparable de l’homme. Il joue un rôle important dans la réalisation de ses objectifs de perfectionnement dans la vie d’ici-bas et dans l’au-delà, et ce que ce soit sur le plan de sa relation avec Allah – Il est Puissant et Exalté – ou sur le plan spirituel et psychologique, sur la force de la volonté et sa résistance aux désirs et aux pressions, ou sur le plan de la conduite et du comportement.
Pris dans ce sens très large, le thikr peut jouer ce qui suit dans la vie de l’homme:
1)- Il confirme la relation de l’homme avec Allah et renforce son lien avec Lui, ce qui peut le conduire vers les plus hautes positions et lui apporter la meilleure récompense spirituelle.
2)- Le thikr est un remède pour les maladies de l’âme, une guérison de ce qui entache le for intérieur et une purification des impuretés des cœurs et le nettoyage de la rouille qui s’y accumule.
3)- Le thikr éduque la volonté et l’entraîne à la patience et à la fermeté face aux adversités, à la résignation aux épreuves d’Allah, et apporte une consolation lors des calamités et des afflictions.
4- Le thikr sert en même temps à dissuader l’homme de commettre des péchés, à l’inciter à obéir à Allah, à lui inspirer la crainte d’Allah et la piété, et à suivre la voie droite en acte et en parole, puisqu’il lui rappelle la présence d’Allah – le Très-Haut – Qui observe tous ses gestes, mouvements et intentions, et les récompense positivement ou négativement.
Mais d’autre part, si l’on confère au thikr un sens global et encore plus vaste, il couvre alors tous les actes de piété: le Çalât (la prière rituelle) le Jeûne, le Hajj (le Pèlerinage de la Mecque), le Jihâd, le Zakât et toutes les autres formes de l’adoration d’Allah. En témoignent les versets coraniques suivants:
– le Çalât: «Certes, c’est Moi Allah: point de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la Çalât en Mon invocation». (32)
– Pèlerinage: «Puis, quand vous déferlez depuis Arafat (lors des cérémonies du Pèlerinage), invoquez Allah, à al- Mashar-al-Haram (Al-Muzdalifa). Et invoquez-Le comme Il vous a montré la bonne voie, quoiqu’auparavant vous étiez du nombre des égarés». (33)
– «Et quand vous aurez achevé vos rites, alors invoquez Allah comme vous invoquez vos pères, et plus ardemment encore. Mais il est des gens qui disent seulement: Seigneur! Accorde nous [le bien] ici-bas! – Pour ceux-là, nulle part dans l’au- delà». (34)
– «Et invoquez Allah pendant un nombre de jours déterminés. Ensuite, il n’y a pas de péché, pour qui se comporte en piété, à partir au bout de deux jours, à s’attarder non plus. Et craignez Allah. Et sachez que c’est vers Lui que vous serez rassemblés». (35)
De même Allah nous demande de L’invoquer aussi bien lorsque nous sommes en danger que lorsque nous nous sentons en sécurité:
«Mais si vous craignez (un grand danger), alors priez en marchant ou sur vos montures. Puis quand vous êtes en sécurité, invoquez Allah comme Il vous a enseigné ce que vous ne saviez pas». (36)
Ce qui signifie que nous devons L’invoquer sans cesse, pour supporter les épreuves et nous sortir de nos difficultés:
– «ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l’évocation d’Allah. N’est-ce point par l’évocation d’Allah que se tranquillisent les cœurs?» (37)
Notes:
- Sourate al-Ahzâb, 33/ 56.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 462, H. 3, 5 et 8.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 462, H. 1.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 463, H. 6 et 8.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 462, H. 13 et 14 .
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 465, H. 18.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 468, H. 32.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 466, H. 22.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 478, H. 67.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 476, H. 62; voir également H. 61, 63 et 70.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 488, H. 98 .
- N’ampute pas la prière sur le Prophète (P).
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 488, H. 97.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 236, H. 10.
- «Certes, Allah est Ses Anges prient sur le Prophète; ô vous qui croyez priez sur lui et adresses [lui] vos salutations». Sourate al-Ahzâb; 33/ 56.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 243, H. 26, rapporté d’Al-Kâfî.
- Le «tachahhud» est la dernière partie de chaque prière rituelle.
- Sourate al-A’lâ: 87/ 15.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 491, H. 1.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 489, H. 1.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 491, H. 1 .
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 490, H. 1 .
- Sourate al-Insân: 76/ 25.
- Sourate Maryam: 19/ 11.
- Sourate al-Ahzâb: 33/ 42.
- Sourate al-Fat-h: 48/ 9.
- Sourate Âle ‘Imrân: 3/ 41.
- Sourate Ghâfir: 40/ 55.
- Sourate al-Ahzâb: 33/ 41.
- Sourate al-Ahzâb: 33/ 41-42.
- Jami’ Ahâdith al-Chî’ah, t. XV, p. 395, H. 42.
- Sourate Tâhâ: 20/ 14.
- Sourate al-Baqarah: 2/ 198.
- Sourate al-Baqarah: 2/ 200.
- Sourate al-Baqarah: 2/ 203.
- Sourate al-Baqarah: 2/ 239.
- Sourate al-Ra’d: 13/ 28.