l’Imam Baqir (P) Comme tous ses prédécesseurs possède de hautes qualités morales, il est logique que l’Imam possède pleinement de telles qualités, étant donné qu’il occupe une position supérieure à celle du reste des gens. Il est le guide spirituel successeur du prophète (que la paix soit sur lui et sa famille). Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Et tu es certes, d’une moralité éminente » (Coran 68/4). L’Imam Baqir (P) (que la paix soit sur lui), surnommé Al-Bâqir est son titre le plus connu, et signifie « tranchant »; d’après Al-Ya’qûbî, on le surnomma « tranchant » puisqu’il trancha la science il, était également une incarnation de l’éthique prophétique.
Dans cet article, nous examinons un certain nombre de ses vertus morales de l’Imam Baqir (P)en deux parties : l’éthique individuelle et l’éthique sociale, avec leur application à la vie moderne.
Biographie
Avant d’entrer dans le vif du sujet qui est les qualités morales de l’Imam Baqir, voici une brève biographie de l’Imam Baqir (P) Le vénéré Imam Baqir (P) , est la cinquième étoile resplendissante du firmament de l’imamat, et il est surnommé « bâqir » signifie « tranchant »; d’après Al-Ya’qûbî, on le surnomma « tranchant » puisqu’il trancha la science [1].
Il est nommé également Abu Ja’far, notamment dans les sources traditionnistes [2].Imam Baqir (P) est né le troisième jour du mois de Safar de l’an 59 de l’hégire ou le premier jour du mois de Rajab de l’an 57 de l’hégire à Médine.
Son père était ‘Ali ibn Hussayn (p) et sa mère était Fatima Ummi Abdullah, la fille de l’Imam Hassan (p). Son surnom était Abû Ja’far et ses titres étaient Bâqirul ‘Ulûm, Châkir, et Hâdî.[3] L’Imam Baqir (P) anima un grand mouvement scientifique durant son imamat ; ce mouvement fut poursuivi et épanouit en suite par son fils l’Imam Ja’far as-Sâdiq (a). Il fut le sommet de la science, de la connaissance, de la piété, de l’honneur et de la vertu, parmi tous les hommes de son époque.
La vie de ce vénéré Imam était une lumière étincelante, et il a consacré tous les instants de son existence pleine de bénédictions à la guidance de l’humanité vers le salut. Le vénéré Imam Baqir (P)a excellemment profité des activités de son vénéré père, l’Imam Sadjad _béni soit-il_ pour la présentation du chiisme et la propagation des enseignements de cette école d’une part, et lutter contre les puissances rebelles, de l’autre. Il a procédé ensuite à la formation de brillants disciples et à la présentation de la jurisprudence pure de l’Islam et de la sainte famille du Prophète, Ahlulbeit.
Le vénéré Imam Baqir (P) a franchi ainsi le plus grand pas pour identifier et présenter le chiisme et l’école des descendants du noble Prophète (l’Ahlulbeit). A l’âge de quatre ans, le vénéré Imam Baqir (P) était témoin de l’événement de Karbala et de l’épopée de l’Achoura de son vénéré grand-père, Imam Hussein.
Lors du voyage à Koufa et à Damas, il a accompagné son père, et il a été témoin de tous les événements qui se sont produits après l’événement de Karbala. Ceci étant dit, le vénéré Imam Baqir (P) a été éduqué au sein de la grande culture de l’Achoura. Il a été l’incarnation de toutes les valeurs humaines et de toutes les vertus morales. Pendant toutes les instants de son existence lumineuse, le vénéré Imam Baqir (P) a donné de grandes leçons humaines pour conduire l’humanité vers la perfection.
Martyre
Nous parlons sur le martyre de l’Imam Baqir (P) avant d’entrer dans le vif du sujet « qualités morales de l’Imam Baqir (P) » L’Imam Baqir (P) est mort en martyre, le septième jour du mois Dhu al-Hijja en l’an 114 H. A propos de l’an et le martyre de l’Imam Baqir (P) existe de différentes opinions, et de divergences sur les personnes qui ont contribué à son assassinat.
Certains considèrent Hicham b. Abd al-Malik la personne qui causa sa mort[4] ; d’autre pensent que Ibrâhîm b. al-Walîd fut la cause de son empoisonnement[5] ; certains considèrent Zayd b. al-Hasan comme acteur d’un complot contre lui[6]. En tous les cas, le martyre de l’Imam Baqir (P) fut contemporain de l’époque du gouvernement de Hicham b. Abd al-Malik qui régna de 105 H à 125 H[7].
Ces récits, malgré leurs divergences, semblent ne pas être loin de la vérité car il est possible que plusieurs personnes se soient co-alliés dans son assassinat, et que chaque sources parle d’un eux. Compte tenu de la situation de l’époque et de l’extrême hostilité des Umayyade à l’égard des descendants de l’Imam Ali (a), cette coalition contre l’Imam Baqir (P), semble tout à fait possible.
L’Imam Baqir (P) a vécu 57 années dans ce monde et a été mort en martyre le septième jour de Zil Hajjah en l’an 114 de l’hégire à Médine et enterré dans le cimetière de Baqî’.[8] L’Imam Baqir (P) repose dans le cimetière d’al-Baqi’ à côté de son père, l’Imam as-Sajjâd (a), et l’oncle de son père Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a).
Éthique individuelle
a- Le culte et le service de Dieu
Imam Baqir (P) se rappelait toujours Allah. Son fils, l’Imam Ja’far Al Cadiq (P) raconta l’Imam Sâdiq (p) a dit:«Mon père invoquait souvent Dieu. Tout en marchant, mangeant, voire en parlant avec les gens, il n’oubliait pas d’invoquer Dieu. Il prononçait toujours cette invocation (thikr): لا إله إلّا اللّه (Il n’y a pas de divinité à part Dieu). Parfois, il nous rassemblait et commandait d’invoquer Dieu jusqu’à l’aube. Il conseillait aux gens qui pouvaient réciter le Coran de ne pas manquer à le réciter. » [9]
L’Imam Sâdiq (p) a aussi dit: «Pleurant et suppliant Dieu au milieu de la nuit, il Lui disait : ‘Tu m’as commandé (de faire le bien), mais je n’ai pas obéi. Tu m’as interdit (de commettre un manquement), mais je n’ai pas écouté. Maintenant, c’est Ton serviteur qui se tient auprès de Toi, sans aucune excuse ». [10]
Aflah, serviteur de l’Imam Bâqir (p) dit: «Je m’étais rendu à Hadj avec l’Imam Bâqir (p). Lorsque nous sommes entrés à la Mosquée Sacrée (Masjidul Harâm à la Mecque), il a regardé la Maison de Dieu (Ka’ba) et s’est mit à pleurer bruyamment. Je lui ai dit : ‘Que mes père et mère soient sacrifiés pour vous! Les gens vous regardent. Si vous pleuriez plus doucement!’ L’Imam (p) a dit: ‘Malheur à toi Aflah! Pourquoi ne dois-je pas pleurer? Peut-être le Dieu Tout-Puissant a pitié de moi et me sauve dans l’Au-delà.’ Puis il a accomplit la circumambulation (tawâf) de la Ka’ba et a ensuite prié devant l’oratoire d’Abraham. Après la prosternation, quand il s’est levé la tête, la terre était humide sous son front à force d’avoir pleuré. » [11]
b- loin du monde
La vie personnelle de l’Imam Baqir (P) était loin des ornements et des décorations du monde, et la chambre de l’Imam était très simple et petite ;[12] mais il ne dérangeait jamais son esprit avec des pensées sur des questions du monde.
Jâbir Ju’fî dit : « L’Imam Baqir (P) m’a dit : ‘Ô Jâbir! Je suis inquiet et triste.’ J’ai dit : ‘Pourquoi?’ L’Imam Baqir (P) a répondu: ‘Ô Jâbir! Lorsque la religion pénètre le cœur d’un homme, il le fait penser à Dieu et le sépare de tout autre.
Ô Jâbir! Ce monde n’est pas digne d’un cheval auquel vous montez, un habit que vous portez, ou une épouse que tu rencontres dans la vie privée. Ô Jâbir! Les croyants n’ont pas confiance dans la survie du monde et ne se considèrent pas à l’abri de la mort et de l’Au-delà. Ce qu’ils entendent dans le monde ne les détourne pas du souvenir de Dieu.
Le luxe du monde ne les détourne pas de voir la lumière de Dieu; ils seront accordés la récompense des bienfaisants. Les pieux sont les gens avec le moindre coût dans la vie, et ils sont les meilleurs aides pour toi. Si tu oublies Dieu, ils te L’rappellent. Si tu invoques Dieu, ils t’aideront. Leurs langues profèrent la vérité au sujet de Dieu. Ils obéissent aux commandements divins. Ils purifient leur affection seulement pour Dieu; leurs cœurs sont pleins de Son amour. En obéissant à leur véritable Souverain (Dieu), ils craignent le monde. Et ils considèrent ce comportement comme leur devoir.
Les pieux voient le monde comme une demeure transitoire qui doit être laissée bientôt, ou comme un bien qui est gagné en rêve, mais qui n’existe pas dans la réalité. Efforce-toi dans le maintien de la religion et de la sagesse de Dieu! »[13]
c- Pardon et générosité
Bien que l’Imam Baqir (P) ait eu une grande famille et une vie simple ; Mais parmi le peuple, il était connu pour sa générosité et sa dignité.[14]
Un jour, un chrétien insulta l’Imam Baqir (P) en le traitant de taureau. L’Imam Baqir (P) lui répondit: “Je suis al-Baqir (celui qui exhume la connaissance). Le chrétien rétorqua: « Tu es le fils d’un cuisinier. L’Imam Baqir (P) répondit: “C’était son travail”. Le chrétien injurieux répliqua: “Tu es le fils d’une mère barbare ». L’Imam Baqir (P) lui dit “ Si tu dis la vérité, qu’Allah lui pardonne et si tu as menti, qu’Allah te pardonne». Ayant constaté la grande bonté chez l’Imam Baqir (P), le chrétien se convertit à l’Islam.
c- Propreté et propreté
La propreté est l’un des principes cardinaux de l’hygiène personnelle. L’Islam lui a accordé une place très importante dans ses Enseignements. Aucune autre religion n’a insisté sur ce point autant que l’Islam.
Maintenir l’hygiène personnelle est l’une des caractéristiques importantes de la vie de l’Imam Baqir (P), et bien que les installations sanitaires et médicales étaient très limitées à cette époque ;Mais l’Imam à cette époque, il y attachait une grande importance et recommandait son observance à ses disciples. Il recommande à ses compagnons de s’attacher à la propreté.
Les compagnons de l’Imam Baqir (P) le voyaient toujours avec des cheveux soignés et bien coiffés.[15]
L’Imam Baqir (P) enseigne à ses compagnons les qualités morales.
L’éthique familiale
La famille occupe une position élevée dans la société islamique et joue un rôle crucial dans l’éducation d’une génération vertueuse. Nous voyons donc que l’Imam Baqir (P) accorde une grande importance de qualités morales dans la famille.
a- Créer un lien affectif avec votre conjoint
L’un des points précieux et intéressants de la vie de l’Imam Baqir (P) sur les qualités morales. est son dévouement à attirer l’amour des membres de la famille et à fournir les moyens de renforcer la famille.
b- Lien émotionnel avec les enfants
Prophète Muhammad, que la paix soit sur lui et sa famille , nous rappelle que « Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur envers sa famille, et je suis le meilleur d’entre vous envers ma famille. »
L’un des points précieux et intéressants de la vie de l’Imam Baqir (P) et son intérêt pour les enfants, leur éducation et leur proximité avec lui.
Éthique sociale
Parmis les qualités morales de l’Imam Baqir (P):
a- Aider les nécessiteux
L’assistance au pauvre est juridiquement établie dans la loi et dans la foi musulmane.
L’Imam Baqir (P) a chargé l’un de ses compagnon, à savoir Khaythama Ibn ‘Abd ar-Rahmân al-Ju’afî, de transmettre une lettre à ses partisans, les Chiites – et tous les Musulmans sont ses partisans- dans laquelle il a dit : » ô Khaythama ! Passe le salut à ceux que tu vois parmi nos partisans.
Dis-leur de craindre Dieu, le Grand ; que ceux parmi eux qui sont riches aident ceux parmi eux qui sont pauvres, que ceux parmi eux qui sont forts aident ceux qui sont faibles…
Tout cela fait partie de qualités morales l’Imam Baqir (P).
b- Vie sociale et publique
Comme tous ses prédécesseurs l’Imam Baqir (P) fut un modèle parfait de vie et son mode de vie était simple à une époque où la luxure avait aveuglé tous les notables arabes.
Il était un homme parfait et exempt de tous vices ou défauts, et paré de toutes les vertus humaines. Ce n’est pas seulement l’opinion de ses amis, mais aussi celle de ses ennemis.
Chaykh Mufîd a écrit à propos de l’Imam Baqir (P):
« L’Imam Baqir (P), Abû Ja’far Muhammad ibn ‘Ali ibn Hussayn (p), a été élu parmi ses frères à être le successeur et calife de son père, ‘Ali ibn Hussayn (p). Il était supérieur à ses frères en matière de connaissances, de piété et de noblesse.
Il était plus célèbre et honorable pour les masses de la population et les élites. Aucun des descendants de Hassan (p) et Hussayn (p) n’était aussi bien informé qu’il était en sciences religieuses, traditions, exégèse coranique, manières et coutumes de la vie. Les compagnons du Prophète (P) et les grands jurisconsultes ont rapporté des questions religieuses d’après les hadiths et récits de l’Imam Baqir (P). Il était célèbre pour ses connaissances et son savoir, et il y a des poèmes dits dans son éloge.[16]
Les récits ci-après sont révélateurs de qualités morales de l’Imam Baqir (P):
Un jour, un chrétien insulta l’Imam Baqir (P) en le traitant de Baqar (une vache). L’Imam Baqir (P) lui répondit : « Je suis Al Bâqir (celui qui exhume la connaissance) ». Le chrétien rétorqua : « Tu es le fils d’une cuisinière ». L’Imam Baqir (P) répondit : « C’était son travail ». Le chrétien, injurieux, répliqua : « Tu es le fils d’une mère barbare ». L’Imam Baqir (P) lui dit : « Si tu as dit la vérité qu’Allah lui pardonne, et si tu as menti, qu’Allah te pardonne ».
Ayant constaté ses qualités morales chez l’Imam Baqir (P), le chrétien se convertit à l’Islam.
c- La bonté envers les frères en religion :
L’un des compagnons de l’Imam Baqir (P), Abi Obadiah, raconte: » J’avais l’habitude d’accompagner l’Imam Baqir (P) dans ses voyages. Pendant les trajets, l’Imam Baqir (P) ne montait sur son cheval qu’après que je ne sois assis sur ma monture. (Cet acte de l’Imam Baqir (P) évoquait un respect extrême).
Chaque fois que nos montures étaient côte à côte, il conversait avec moi et m’interrogeait sur mon état de santé d’une telle manière comme s’il venait de rencontrer un vieil ami qu’il n’avait pas vu depuis longtemps, alors qu’il venait de me voir quelques instants plus tôt.
Je lui ai demandé: » O! Fils du Saint Prophète Mohammad (Pslf), vous agissez d’une manière complètement différente de tous les autres lorsque vous fréquentez les gens. Votre gentillesse et votre amabilité envers vos compagnons et vos amis sont exceptionnelles. Vraiment, il serait appréciable que les autres en fassent autant lors de leur premier contact avec autrui. »
L’Imam Baqir (P) répondit: » Ne savez-vous pas la valeur de serrer la main gentiment des amis et des croyants? Chaque fois que les croyants font ceci , leurs péchés tombent (sont pardonnés) comme les feuilles chutent d’un arbre. Et ils sont sous la bénédiction d’Allah (SWT) jusqu’à leur séparation. »
Conclusion
En conclusion, nous avons évoqué une partie de qualités morales de
L’Imam Baqir (P), qui est un exemple parfait de la religion . L’Imam Baqir (P) était un modèle de vertu et de savoir, reconnu pour son engagement envers l’islam et sa communauté.
Notes:
1- Ahmad b. Abi Ya’qub, Tārīkh al-Yaʿqūbī, vol 2, p 289
2- al-Tabari, Dalî’il al-Imamat, p 219
3- Al-Majlisî, Bihârul Anwâr, Vol 46, pp. 216, 217 & 222.
4- al-Kafʿamī, Misbâh al-Kaf’amî, p 691
5- al-Tabari, Dalî’il al-Imamat, p. 216; Shahrâshûb, Manâqib Ibn Shahrâshûb, vol 4, p 228
6- al-Nawbakhtī ,Firaq ash-Shî’a, p. 61; at-Tabrisî, A’lâm al-warâ, p 259
7- Ahmad b. Abi Ya’qub, Tārīkh al-Yaʿqūbī, vol 2, p. 289.
8- Al-Majlisî, Bihârul Anwâr, Vol 46, pp. 217.
9- Al-Majlisî, Bihârul Anwâr, Vol 46, p. 297.
10- Baha’ al-Din ‘Ali b. ‘Isa al-Irbili, Kachful Ghummah, Vol 2, p. 330.
11- Baha’ al-Din ‘Ali b. ‘Isa al-Irbili, Kachful Ghummah, p. 339.
12- Al-Majlisî, Bihârul Anwâr, Vol 46, p. 292.
13- Baha’ al-Din ‘Ali b. ‘Isa al-Irbili, Kachful Ghummah, Vol 2, p. 333.
14- Anwar al-Bahiya, p. 141; al-Mufid , Al-Irshad, vol. 2, p. 238.
15- al-Tabarsi, Makarim al-Akhlaq, p. 72.
16- al-Shaykh al-Mufid Al-Irshad, p. 157.
Bibliographie
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- Yaqubi, Ahmad bin Abi Yaqub, Tarikh Yaqubi, Dar Sadir, Beyrouth 1379 hégire.
- Muhammad b. Jarir al-Tabari, Dalî’il al-Imamat, institut Aâlami, Beyrouth 2ème edition, 1394 hégire
- Taqī al-Dīn Ibrāhīm b. ʿAlī al-ʿĀmilī al-Kafʿamī, Miṣbāḥ al-Kaf‘amī, aw-Jannat al-ummahāt al-wāqiyah wa-jannat al-īmān al-bāqiyah, éditeur : Dar al-Reza (Zahedi); publication : 1405 AH Qom – Iran
- Abû Abd Allah Muhammad b. Ali b. Shahrâshûb as-Sarawî al-Mâzandarânî, Manâqib Ibn Shahrâshûb, Manâqib Ibn Shahrâshûb, (mort en 588 AH), Qom : Al-Mattaba Al-Alamiya.
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- I‘lâm al-Warâ bi A‘lâm al-Hudâ, Abû ‘Alî Fadl ibn Hasan At-Tabarsî, f. 548 H.L., Dâr al-Ma‘rifah, Beirut.
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- Abu ‘Abd Allah Muhammad ibn Muhammad ibn al-Nu’man al-‘Ukbari al-Shaykh al-Mufid , Kitab Al-Irshad, éditeur: Congrès Cheikh Mufid,: Qom , 1413 AH
- Shaykh Abu Nasr Hasan b. Fadl al-Tabarsi, Makarim al-Akhlaq, Édition : Sixième année de publication : 1392 – 1972 après J.-C.
