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- Les Enfants
Si une personne meurt sans avoir eu de progéniture, c’est comme si elle n’avait pas du tout vécu, et si elle meurt en laissant derrière elle des enfants, c’est comme si elle n’était pas morte du tout.
Il est rapporté que les filles sont des Vertus, et les fils, des Bénédictions, et qu’Allah récompense pour les Vertus, et interroge sur les Bénédictions.
Le Saint Prophète a dit: «Quiconque a trois filles ou trois surs qu’il prend à sa charge, Allah le fera entrer, par Sa Grâce et sa Miséricorde, au Paradis». Un homme lui demande alors: «Ô Messager d’Allah! Et s’il avait seulement deux filles ou deux surs?». «Il entrera également au paradis», répondit-il encore.
Il est rapporté que pour avoir une progéniture, on doit dire Çubhân-Allâh (Allah est à l’abri de tout défaut) soixante-dix fois et Astagh-firullâh (je demande pardon à Allah) soixante-dix fois après les Prières de l’Aube (Fajr) et de la Nuit (‘Ichâ’), et réciter ensuite les versets coraniques suivants:
«Istaghfiru rabbakum innahu kâna ghaffârâ. Yursil-us-samâ’a ‘alaykum midrârâ wa yumdidkum bi-amwâlin wa banîna wa yaj’al lakum jannâtin wa yaj’al lakum anhârâ».
[«Implorez le pardon de votre Seigneur; IL est Pardonneur; IL vous enverra, du ciel, une pluie abondante; IL accroîtra vos richesses et le nombre de vos enfants; IL mettra à votre disposition des Jardins et des ruisseaux».] (Sourate Nûh, 71:10-12)
On a rapporté aussi qu’on devrait réciter, au lit, les versets suivants dans l’espoir d’avoir une progéniture:
«Wa tha-n-nouni ith thahaba moghâdhiban, fadhanna a(n) lan naq-dara ‘alayhi, fanâdâ fi-dh-dhulamâti a(n) lâ ilâha illâ anta subhânaka Inni kunta min-adh-dhâlimîn. Fastajibnâ laho wa najjaynâhu min-al-ghammi wa kathâlika nunji-1-mo’minîn. Wa Zakarriyyâ ith nâdâ rabbahu rabbi la tatharni fardan wa anta khayr-ul-wârithîn».
[Than-Nûn (le Prophète Yûnus) (P) s’en alla courroucé, pensant que Nous n’aurions pas de pouvoir sur lui, mais il cria dans les ténèbres: «En vérité, il n’y a de Dieu Que Toi! Gloire à Toi! Oui, j’étais du nombre des injustes!». Nous l’avons exaucé, et Nous l’avons préservé de l’affliction. Voilà comment Nous sauvons les Croyants». Et Zakariyyâ (P) implora:«Mon Seigneur! Ne me laisse pas seul (sans progéniture)! Bien que TU sois le Meilleur Héritier».] (Sourate al-Anbiyâ’, 21:87-89)
Selon un autre récit hagiographique, lorsqu’une femme est enceinte et que son mari formule l’intention de donner le nom de Mohammad (P) ou de ‘Alî (P) à l’enfant, Allah le gratifie d’un fils.
Une femme enceinte doit manger des coings et mâcher de l’encens et après la naissance, des dattes fraîches.
Il est approprié de frictionner le palais du nouveau-né au moment de sa naissance avec de l’eau du fleuve Euphrate et du sable en provenance de la tombe du Maître des Martyrs (P) Si l’eau de l’Euphrate n’est pas disponible, on peut utiliser l’eau de pluie. L’Athân doit être prononcé dans l’oreille droite de l’enfant et l’Iqâmah dans son oreille gauche.
Il a été relaté que lorsqu’une femme enceinte a un accouchement difficile, on doit réciter pour elle la supplication suivante:
«Fâjâ’ahâ-1-Makhâdhu ilâ jith’i-n-nakhlati qâlat Yâ laytani mittu qabla hâthâ wa kunto nasiyyan mansiyyâ; Fanâdâhâ min tahtiha an-lâ tahzani qad ja’la rabboki tahtaki sariyyâ. Wa hozzi ilayki bi-jith’-in-nakhlati tosâqit ‘alayki rutaban janiyyâ».
[Lorsque les douleurs la (La Sainte Marie) surprirent auprès du tronc du palmier, elle dit:«Que ne suis-je pas déjà morte, totalement oubliée!». Puis, elle entendit l’enfant qui se trouvait à ses pieds l’appeler:«Ne t’attriste pas! Ton Seigneur a fait jaillir un ruisseau à tes pieds. Secoue vers toi le tronc du palmier; il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres».] (Sourate Mariyam, 19:23-25)
Il convient de donner à l’enfant un prénom, et surtout un bon prénom, avant sa naissance.
Le meilleur prénom est celui qui dénote une soumission à Allah (‘Abd-Allâh = Abdullâh, par exemple), puis viennent les noms des Prophètes (P). Le Saint prophète (P) a dit : «Quiconque a quatre garçons, et ne donne pas à l’un d’eux mon nom, aura été peu aimable à mon “égard”».
Il est fortement recommandé de laver l’enfant à sa naissance.
La ‘aqiqah (sacrifice d’un animal) à la naissance d’un enfant est très recommandé pour celui qui en a les moyens, et il vaut mieux qu’elle ait lieu le septième jour de la naissance de l’enfant. Si elle est ajournée, elle reste recommandée pour le père de l’enfant jusqu’à ce que ce dernier atteigne l’âge de la puberté, et si elle est encore ajournée à cet âge, elle restera recommandée pour la personne concernée (l’enfant devenu jeune homme) jusqu’à sa mort.
Il est recommandé au septième jour de la naissance de l’enfant, avant de procéder à la ‘aqiqah, de raser les cheveux de l’enfant et d’offrir en aumône une quantité d’or ou d’argent équivalente au poids des cheveux coupés.
Il est obligatoire que l’enfant de sexe masculin soit circoncis, et il est recommandé que la circoncision ait lieu le septième jour de sa naissance.
D’après des rapports religieux, la supplication suivante devrait être récitée au moment de la circoncision:
«Allâhumma hâthihi sunnatuka wa sunnatu nabiyyika çalawâtuka ‘alayhi wa Âlihi wat-tibâ’on minna laka wa li-nabiyyika bemachi’atika wa irâdatika wa qadhâ’ika li’amrin aradtahu wa qadhâ’in hattamatahu wa amrin anfath-tahu wa athaqtahu har-r-al-hadidi fi khitânihi wa hajâmatihi bi-amrin anta a’rafu bihi minni. Allâhumma fatahhirho min-ath-thonûbi wa zid fi ‘omrihi wadfa’-al-âfâti ‘an badanihi wal-awjâ’a ‘an jismihi wa zid-hu fi ghinâ wad-fa’ ‘anh-ul-faqra fa-innaka ta’lamo wa la na’lam».
[Ô Allah! Ceci est Ta Sunnah et celle de Ton Prophète – que Tes Bénédictions soient sur lui et sur sa progéniture. En ceci nous Te suivons ainsi que Ton Prophète, conformément à Ta Volonté et à Ton Intention, et nous nous soumettons à Ta décision concernant une chose que TU as voulue et un Décret que TU as rendu inévitable et conformément auquel TU lui a fait éprouver l’acuité du fer par l’accomplissement de la circoncision et du hijâmah (la ventouse), pour une raison que TU connais mieux que moi. Ô Allah! Purifie-le donc des péchés, prolonge sa vie, éloigne les douleurs et les maux de son corps, rends-le riche et mets-le à l’abri de la pauvreté, car TU sais ce que nous ne savons pas.]
La période maximum de l’allaitement est de deux ans et il n’est pas permis d’allaiter un enfant au-delà de cette limite sans raison valable. L’allaitement ne doit pas non plus être inférieur à vingt-et-un mois, sauf nécessité.
Le lait le plus bénéfique et le mieux adapté est le lait de la mère, et il doit être donné des deux seins.
Si on engage une nourrice, celle-ci devrait être de belle apparence et de bonne nature, car celle-ci et son lait laissent des effets sur l’enfant.
En ce qui concerne l’éducation de l’enfant, les récits saints nous disent qu’on doit permettre à l’enfant de jouer pendant les sept premières années de sa vie, lui apprendre à lire et à écrire pendant les sept années suivantes, et lui inculquer les enseignements concernant ce qui est légal et ce qui est illégal pendant les sept années qui suivent encore.
Quand les garçons atteignent l’âge de six ans, on ne doit pas leur permettre de dormir ensemble sous une même couverture. Et quand les filles et les garçons arrivent à l’âge de dix ans, on doit séparer leurs lits. Vous devez leur enseigner rapidement les ahâdith (lorsqu’ils sont encore à un âge tendre) et les éduquer de façon à leur inculquer l’amour et le respect dévotionnel du Commandeur des Croyants, l’Imâm ‘Alî (P), sans oublier de leur apprendre le Saint Coran correctement; de les élever convenablement et de les engager dans de bonnes affaires.
Apprenez-leur la natation et le tir-à-l’arc.
L’impudence et l’esprit de contradiction d’un enfant pendant sa première enfance sont un signe de sa sagesse et de son endurance lors de sa maturité.
Aimez les enfants et ne vous conduisez pas stupidement et brutalement avec eux.
Ne leur confiez pas des tâches difficiles.
Si vous leur promettez quelque chose, honorez votre promesse.
Embrassez-les, car Allah décerne un bon point à celui qui embrasse son enfant.
Rendez votre enfant heureux afin qu’Allah vous rende heureux le jour du Jugement.
Jouez avec un enfant comme les enfants.
Ne faites aucune discrimination entre les enfants, sauf sur la base de la connaissance et de la bonté.
Lavez leurs mains et leur visage la nuit avant qu’ils aillent au lit.
Chaque fois que vous faites des cadeaux aux membres de votre famille, favorisez vos filles par rapport à vos fils.
Rendez vos enfants heureux et joyeux.
Dès que la fille atteint l’âge de six ans, un non-Mahram (étranger à la famille) ne doit pas l’embrasser ni l’asseoir sur ses genoux.
Un garçon de plus de sept ans ne doit pas embrasser les femmes.
L’Imâm Moussâ al-Kâdhim (P) a dit: «Les membres de la famille d’un homme sont ses esclaves. C’est pourquoi, lorsqu’Allah gratifie quelqu’un de ses Bénédictions, il doit les dépenser pour ses esclaves, faute de quoi elles disparaîtraient tout de suite».
- Les Parents
Pour un Musulman, observer le respect envers ses parents est l’une des principales instructions religieuses; les rendre satisfaits de lui est l’une des formes les plus appréciées de l’obéissance à Allah, et leur désobéir est l’un des péchés majeurs.
Un enfant ne doit désobéir à ses parents que lorsqu’ils lui demandent d’apostasier.
Soyez bons envers vos parents.
Vous ne devez pas vous adresser à votre père par son nom, ni marcher devant lui, ni vous asseoir avant qu’il ne s’asseye, ni faire quoi que ce soit susceptible de conduire les gens à abuser de lui.
Le Saint Prophète a dit que regarder le visage de quatre catégories de personnes équivaut à réciter une supplication:
- Un Imâm Juste (al-Imâm al-‘Âdil)
- Les savants religieux (al-‘ulamâ’)
- Le père
- La mère
Le Saint Prophète (P) a dit aussi qu’on est vite puni, dans ce monde même, pour trois péchés:
- Le péché de désobéissance aux parents.
- Le péché d’être cruel avec les créatures d’Allah.
- Le péché de se montrer ingrat envers Allah et Ses serviteurs.
Soyez extrêmement bon envers votre mère.
Ne regardez pas vos parents sévèrement, posez plutôt sur eux un regard de compassion et de bonté.
Lorsque les parents meurent, ils ont toujours un droit sur leurs enfants, lesquels doivent le rendre, et payer leurs dettes envers eux en implorant le pardon pour eux pendant le qunût (partie de la Prière se situant au cours de la deuxième rak’ah et consistant à lever les mains vers le Ciel pour réciter une supplication) et après la Prière dans les termes suivants:
«Rab-bina-ghfir li wa liwâlidayya wa lil mo’minîna yawma yaqûm-ul-hisâb».
[Ô Seigneur! Pardonne-moi ainsi qu’à mes parents et à tous les Croyants, le Jour où aura lieu le Compte.] (Sourate Ibrâhim, 14:41)