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Martyre de l’Imam as-Sâdiq (p)
25 shawal, l’anniversaire du martyre de l’Imam Sadiq (P)
Ja’far b. Muhammad b. Ali b. al-Husayn b. Ali b. Abî Talib (a) est le sixième Imam des chiites duodécimains [1] et le cinquième Imam des ismaélisme[2].
Son père fut l’Imam al-Bâqir (a) et sa mère fut Umm Farwa, la fille de Qâsim b. Muhammad b. Abu Bakr[3].
Le surnom le plus connu de l’Imam as-Sâdiq (a) est Abû ‘Abd Allah (se réfère à son deuxième fils, ‘Abd Allah al-Aftah). Abû Ismâ’îl (se réfère à son fils aîné, Ismâ’îl) et Abû Mûsâ (se réfère à son fils Mûsâ al-Kâzim (a)) sont deux autres surnoms mentionnés pour l’Imam as-Sâdiq (a)[4].
Son titre le plus célèbre est as-Sâdiq («véridique»)[5]. Selon les hadiths, le Prophète (s) donna ce titre pour le distinguer de Ja’far al-Kadhdhâb[6].
Malik b. Anas, Ahmad b. Hanbal et al-Jâbhiz mentionnèrent aussi ce titre pour l’Imam (a)[7].
Vie
L’Imam as-Sâdiq (a) naquit le 17 Rabî’ al-Awwal, l’an 83 H, à Médine et en l’an 148 H à l’âge 65 ans, y mourut en martyre[8].
Certains disent qu’il naquit en l’an 80 H[9]. Ibn Qutayba ad-Dînawarî mentionna la date de son martyre en l’an 146 H[10], mais le considèrent comme une erreur dans l’écriture[11].
Il y a des différents opinions sur le jour et le mois de du martyre de l’Imam as-Sâdiq (a).
La plupart des ulémas chiites (tant les anciens que ceux de l’époque récente) remarquent qu’il tomba en martyre au mois de Shawwâl, mais ne mentionnèrent le jour de son martyre., les sources récents considèrent le 25 Shawwâl comme le jour de son martyre[12].
L’Imam Sadiq (la paix soit sur lui) a vécu une période difficile à l’époque de la règle transgressant les Omeyyades, et a fait face à différents types d’injustice et de ruse, mais ce sont les Abbassides en la personne d’Abu Ja’far Al-Mansur, qui ont assassiné par empoisonner l’Imam As-Sadeq (la paix soit sur lui) dans le vingt cinquième de Shawwal de l’année 148 AH. La période de son imamat a coïncidé avec l’ère la plus révolutionnaire et la plus mouvementée de l’histoire islamique qui a vu la chute de l’empire omeyyade et la montée du califat abbasside. Les guerres internes et les bouleversements politiques entraînent des remaniements rapides au sein du gouvernement. Ainsi, l’Imam As-Sadeq (paix soit sur lui) a été témoin des règnes de divers rois à partir d’Abdu ‘l-Malik jusqu’au dirigeant omeyyade Marwan al-Himar. Il (la paix soit sur lui) a survécu jusqu’à l’époque d’Abu Abbas al-Saffah et al-Mansur parmi les Abbassides. C’est en raison du conflit politique entre deux groupes à savoir, les Omeyyades et les Abbassides pour le pouvoir que l’Imam (la paix soit sur lui) a été laissé seul sans être dérangé pour s’acquitter de ses devoirs de dévotion et poursuivre pacifiquement sa mission de propager l’islam et de répandre les enseignements du Saint Prophète (les prières et la paix d’Allah soient sur lui et sur sa sainte Famille).
Sous l’Imamat du 6e Imam (AS), les conditions de diffusion des sciences islamiques furent donc encore plus propices. Non seulement le contexte politique était favorable mais par ailleurs, suite aux efforts de publications des hadiths du 5e Imam (AS) et de ses élèves, les gens avait pris conscience de leurs besoins en connaissances islamiques et attendaient d’autres « récits » concernant les « gens de la Maison ». De plus la dynastie omayyade était vacillante. La dynastie abbasside qui n’était pas bien établie cherchaient une légitimité à travers le soutien de la famille des martyrs de Karbala.
L’Imam Ja’afar Sadiq (AS) se mit à diffuser les sciences religieuses et des textes islamiques. Les doctes et les savants venaient de tous les coins pour l’interroger au sujet des sciences islamiques, de l’histoire des prophètes, des Imams, de la philosophie… Celui-ci discutait avec diverses catégories sociales, dialoguait avec les représentants des différentes nations et religions.
L’Imam éduqua de nombreux croyants, format de multiples élèves ; des centaines de livres rassemblant les hadiths chi’ites et les propos scientifiques de l’Imam durent publiées sous le nom de « Principes » (Oçoul). Profitant du cours répit que lui laissait la lutte entre les Ommayades et les Abbassides, l’Imam (AS) consacra son temps à l’éducation des musulmans et à la formation des spécialistes des sciences religieuses : plus de quatre mille savants ont profité de son enseignement, de son savoir et de sa sagesse.
L’Imam (AS) avait demandé à ses élèves d’enregistrer par écrit les cours qu’il leurs dispensait. Il leurs disait : « Aux périodes troubles et d’anarchie de nombreuses œuvres sont détruites ; vous aurez alors besoin de ces livres et de ces textes qui deviendront les seules références religieuses et scientifiques des musulmans. »
Aussi à ses cours les élèves de l’Imam (AS) apportaient leurs plumes et leurs encriers…
Ses disciples ont compilé des centaines de livres relatifs aux différentes branches de la science et de l’art. Outre le “Fiqh” (la Jurisprudence), le “Hadith” (la Tradition) et le “Tafsîr” (l’exégèse), l’Imam dispensait également des cours de mathématiques et de chimie à certains de ses disciples. Jâbir Ibn Hayyân al-Tartûcî, le célèbre savant en mathématiques était l’un des disciples de l’Imam, et a beaucoup appris des connaissances et de la guidance de ce dernier, ce qui lui a permis d’écrire 400 livres sur des sujets divers.
La chute des Omayyades et la montée des Abbassides ont constitué les deux importants événements de l’histoire musulmane. L’état d’anarchie était en progression. On se trouvait au milieu d’une telle obscurité mortelle que le personnage de l’Imam Ja’far Sadiq (AS) se dressait comme un phare déversant continuellement sa lumière pour éclairer les vastes étendues des ténèbres pécheresses qui l’entouraient. Le monde s’inclinait devant sa personnalité vertueuse et admirable. Abou Salma Khallâl lui a offert le trône du califat, mais l’Imam, perpétuant la tradition caractéristique de ses ancêtres a décliné fermement cette offre en raison des conditions critiques qui prévalaient à l’époque.
C’est une vérité historique indéniable que d’affirmer que tous les grands savants de l’Islam étaient redevables, pour ce qui concerne leur instruction, aux Ahl-Elbayt qui constituaient la fontaine des connaissances et de l’instruction pour tout le monde.
La personnalité de l’Imam Sâdiq (p)
L’Imam Sâdiq (p) était le plus grand et le plus célèbre personnage de son temps pour ce qui est des connaissances, la jurisprudence, la filiation, le culte, l’état et le chimiquement spirituels, et les vertus éthiques. Certains savants ont attesté cette vérité.
Mâlik ibn Anas, un juriste à Médine, a dit à propos de l’Imam Sâdiq (p) : « Chaque fois j’allais à Ja’far ibn Muhammad Sâdiq (p), il me respectait et m’apportait un coussin (pour me reposer), et me disait: ‘Ô Mâlik! Je t’aime.’ J’étais heureux de sa conduite et remerciait Dieu. Il était dans l’un des trois états : jeûne, Prière, ou invocation de Dieu. Il était l’un des plus grands adorateurs, pieux et humbles. Il a raconté de nombreux hadiths et tenait des réunions utiles. Chaque fois qu’il rapportait un hadith de l’Envoyé de Dieu (P), son visage changeait de couleur d’une manière qu’il ne pouvait guère être identifié. »
Une fois j’étais à son service quand il était parti pour le pèlerinage. Quand il a voulu prononcer la talbîyah[13] pour la sacralisation (ihrâm), sa voix se coupait dans sa gorge, ne pouvant la prononcer. Il était sur le point de tomber du haut de son cheval. Je lui ai dit : ‘Ô fils de l’Envoyé de Dieu! Vous devez inévitablement prononcer la talbîyah.’ Il m’a dit: ‘Ô Ibn ‘Amir! Comment puis-je oser dire: « Me voici, ô Dieu, me voici ! », alors que je crains que le Dieu Tout-Puissant me dise : « Non à toi, tu n’es pas digne d’être assisté!»[14]
Mâlik ibn Anas a dit: «Par Dieu ! Je n’ai vu personne qui soit plus pieux, plus savant et plus dévot que Ja’far ibn Muhammad (p). »[15]
‘Amr ibn Abil Maqdâm a dit: «Quand je regardais Ja’far ibn Muhammad (p), j’avais l’impression qu’il était de la progéniture des prophètes (p) ».[16]
Zayd ibn ‘Ali a dit: «A chaque époque, il y a un homme parmi les Gens de la Demeure prophétique (p) qui est l’argument (Hujjat) de Dieu Tout-Puissant pour le peuple. L’argument (le Hujjat) de notre temps est Ja’far ibn Muhammad, fils de mon frère. Celui qui le suit ne sera pas s’égaré et celui qui lui désobéit ne sera pas guidé. »[17]
Ismâ’îl ibn ‘Ali ibn ‘Abdullâh ibn ‘Abbâs a dit: «Un jour, je suis allé voir Abû Ja’far Mansûr. Il pleurait de manière que sa barbe était humide. Il m’a dit : ‘Tu ne sais pas ce qui s’est passé aux Gens de la Demeure.’ J’ai demandé : ‘Ô Emir des Croyants! Qu’est-ce qui est arrivé ?’ Il a répondu: ‘Le maître du monde, le dernier des bienfaisants vient de décéder. » J’ai demandé : ‘Qui est-il?’ Il a dit : ‘Abû Ja’far Muhammad.’ J’ai dit : ‘Puisse Dieu vous récompense et vous donne une longue vie.’ ‘ Il a dit : ‘Ja’far ibn Muhammad était l’une des personnes à propos desquelles Dieu le Très-Haut a dit dans le Coran:
ثُمَّ أَوْرَثْنَا الكِتابَ الَّذِينَ اصْطَفَيْنا مِنْ عِبادِنا
« Ensuite, nous fîmes héritiers du Livre ceux qui de nos serviteurs que nous avons choisis. »[18]
Ja’far ibn Muhammad était un homme que Dieu a choisi, l’un des pionniers de la bienfaisance. »[19]
Ibn Habân a considéré Ja’far ibn Muhammad l’un des narrateurs de hadiths dignes de confiance, en disant: « Il était l’un des seigneurs des Gens de la Demeure en termes de jurisprudence et de connaissance. Ses hadiths sont utilisés pour l’argumentation ».[20]
Chahristânî écrit à propos de l’Imam Sâdiq (p) : « Il était riche en sciences religieuses et en bonnes manières, avec une piété et sagesse parfaites. Il était pieux. Il évitait les passions. Il était à Médine pendant un certain temps, ses amis et Chiites pouvaient alors bénéficier de ses connaissances. Puis il est à l’Irak et y est resté pendant un certain temps. »[21]
Ahmad ibn Hajar Heythamî a écrit : «Ja’far Sâdiq était le meilleur fils de Muhammad Bâqir; par conséquent, il est devenu le successeur de son père et le calife après lui. Les gens ont rapporté de nombreux hadiths de lui qui ont été répartis dans toutes les régions. Les grands leaders religieux, comme Yahyâ ibn Sa’îd, Ibn Jurayh, Mâlik, Dusufyânî, Abû Hunayfah, Chu’ba, Ayyûb Sajistânî, ont rapporté de ses hadiths. »[22]
Ibn Sabbâgh Mâlikî a écrit : « Ja’far Sâdiq, parmi ses frères, était le calife et successeur de son père après lui. Il était supérieur à tout le monde en termes de connaissances, d’intelligence et de grandeur. Les gens ont rapporté de lui de nombreux hadiths scientifiques qui sont distribués partout dans le monde. Les hadiths qui ont été rapportés de lui n’ont été rapportés d’aucun membre de sa famille. »[23]
Muhammad ibn Talha Châfi’î écrit: «Ja’far ibn Muhammad Sâdiq a été l’un des seigneurs des Gens de la Demeure. Il était très savant, adorait Dieu constamment et grandement. Il était très pieux et récitait beaucoup le saint Coran. Il réfléchissait sur les significations des versets du Coran, et il en découvrait des résultats étonnants. Il passait son temps dans les différents types de cultes, et faisait un examen de conscience à cet égard. Quand vous le voyiez, vous vous rappeliez l’Au-delà. L’écoute de ses discours vous invitait à la piété. Suivre son exemple vous amenait au Paradis. Son visage illuminé et ses actes purifiés témoignaient qu’il était de la descendance de l’Envoyé de Dieu (P).
Un groupe de leaders religieux, comme Yahyâ ibn Sa’îd Ansârî, Ibn Jurayh, Mâlik ibn Anas, Thûrî, Ibn ‘Uyaynah, Shu’bah, et Ayyûb Sajistânî, considéraient comme un honneur et éloge de rapporter ses hadiths.[24]
Chaykh Mufîd a écrit à propos de l’Imam Sâdiq (p) : « Sâdiq Ja’far ibn Muhammad ibn ‘Ali ibn Hussayn (p) a été choisi parmi ses frères et désigné comme le calife et successeur de son père. Il était supérieur à ses frères en termes de connaissances. Il était le plus célèbre et le plus honorable d’entre eux pour la masse populaire et les élites. Ses sciences et connaissances ont été répandues dans toutes les régions. Le nombre des hadiths rapportés de lui est plus grand que celui d’autres Gens de la Demeure prophétique. Les experts de hadiths ont compté quatre mille narrateurs authentiques ayant racontés ses hadiths.[25]
Al-‘Allamah al-Chiblî écrit dans son livre “Sirat al-Nu`mân”: “Abou Hanifah a fréquenté pendant une très longue période l’Imam al-Çâdiq, acquérant auprès de lui des connaissances étendues et précieuses en matière de Fiqh et de Hadith. “Tous les deux math-hab (rites) islamiques -le sunnisme et le chiisme – croient que la source des connaissances d’Abou Hanifah provenait principalement de son association avec l’Imam al-Câdiq.”
En raison de ses immenses connaissances et de ses nobles enseignements, les gens se sont rassemblés autour de lui avec toute la dévotion et toute la révérence qui lui étaient dues. Cette haute position et le pouvoir croissant de notre Imam (AS) n’a pas manqué de susciter la jalousie et surtout la peur du gouvernant abbasside, Mançour al-Dawânîqî qui, craignant la popularité de l’Imam, a décidé de le supprimer.
Pendant toute sa vie et à toute heure, en cachette ou en public, l’Imam enseignait les vérités de l’Islam et mettait son savoir et sa culture à la portée de tous. Pour résumer, on peut dire que ses discours et ses conseils inestimables ébranlèrent les murs de l’ignorance et du mensonge, refondant la véritable doctrine du Saint Prophète (saww). C’est pourquoi l’on considère que le 6e Imam (AS) comme le fondateur de la doctrine shi’ite, d’où la dénomination de doctrine Ja’farite donnée à l’école ou rite shi’ite.
Elèves et ses rapporteurs
Cheikh at-Tûsî a mentionné dans son livre ar-Rijâl, plus de 3 200 transmetteurs de hadiths de l’Imam as-Sâdiq (a)[26]. Cheikh al-Mufîd dans le livre al-Irshâd a cité le nom de 4 000 personnes comme le transmetteur de hadith de l’Imam as-Sâdiq (a)[27].
La plupart des écritures d’Al-Usûl al-Arba’ami’a (les quatre cents collections de hadiths recueillies par les transmetteurs de hadith directement auprès du Prophète (s) et des Imams (a)), étaient parmi les élèves de l’Imam as-Sâdiq (a)[28] et la plupart des Ashâb al-Ijmâ’ (Les narrateurs fidèles qui ne rapportent que des hadiths authentiques) faisaient partie de ses élèves[29].
Certains de ses élèves les plus connues sont :
Zurâra b. A’yan
Burayd b. Muawiya
Jamîl b. Darrâj
Abd Allah b. Muskân
Abd Allah b. Bukayr
Jammâd b. Uthmân
Hammâd b. ‘Îsâ
Abân b. Uthmân
Abd Allah b. Sanân
Abû Basîr
Hishâm b. Sâlim
Hishâm b. Hakam
Certains compagnons de l’Imam as-Sâdiq (a) étaient experts dans des domaines spécifiques[30]. D’après un hadith, Humrân b. A’yan était un expert en sciences coraniques, Abân b. Taghlib dans la littérature arabe, Zurâra b. A’yan dans le fiqh, Mu’min at-Tâq et Hishâm b. Sâlim étaient des experts en théologie islamique[31]. Les autres élèves de l’Imam as-Sâdiq (a) qui étaient des experts en théologie islamique sont Humrân b. A’yan, Qays al-Mâsir et Hishâm b. Hakam[32].
Elèves sunnites
Certains érudits et fondateurs des écoles des droits (fiqh) musulmans sunnites étaient parmi les élèves de l’Imam as-Sâdiq (a). Selon Cheikh as-Sadûq, Malik ibn Anas a déclaré qu’il allait voir l’Imam as-Sâdiq (a) et d’écouter les hadiths de l’Imam (a)[33]. Malik ibn Anas, dans son livre, al-Muwatta’, a rapporté certains hadiths de l’Imam as-Sâdiq (a)[34].
Ibn Hajar al-Hiytamî a dit que :
«les grands savants sunnites comme : Yahyâ b. Sa’îd, Inb Jurayh, Malik ibn Anas, Sufyân b. Uyayna, Sufyân ath-Thûrî, Abu Hanifa, Shu’ba b. al-Hajjâj et Ayûb Sakhtîyânî.[35]»
Martyre
Cheikh as-Sadûq a déclaré que l’Imam as-Sâdiq (a) a été empoisonné par l’ordre d’al-Mansur ad-Dawânîqî et est mort en martyre à la suite de cet attentat[36].
Ibn Shahr Ashûb a également dit le même rapport[37]. Au contraire certains savants chiites comme cheikh al-Mufîd a dit que :
«Je n’ai trouvé la raison sur le martyre de l’Imam as-Sâdiq (a).[38]»
Cependant, de nombreux ulémas chiites, selon les hadiths qui dit :
«Tous les Imams sont morts en martyre, affirment que l’Imam as-Sâdiq (a) est mort en martyre.[39]»
Testament de l’Imam as-Sâdiq (a)
De nombreux hadiths indiquent que l’Imam as-Sâdiq (a) a présenté l’Imam al-Kâzim (a) comme son successeur à ses proches compagnons[40]. Mais, à cause des persécutions des Abbassides et pour protéger la vie de l’Imam al-Kâzim (a), l’Imam as-Sâdiq (a) a mentionné cinq personnes dans son testament, dont le calife Abbassid, comme ses exécuteurs de son testament[41].
En conséquence, même certains des compagnons proches de l’Imam (a), comme Mu’min at-Tâq et Hishâm b. Sâlim, hésitaient à savoir qui était son successeur. Certains d’entre eux se sont d’abord rendus chez ‘Abd Allah al-Aftah et lui ont posé des questions, mais ses réponses ne les ont pas convaincus. Ils ont ensuite allé chez l’Imam al-Kâzim (a) et se sont déclarés satisfaits de ses réponses selon lesquelles, il était le véritable successeur de l’Imam as-Sâdiq (a)[42].
Notes:
- Ja’farîyân, Rasûl, Hayât Fikrî Imâmân Shi’a, p 391, ‘Ilm, Téhéran, 1393 HS
- Sâbirî, Husayn, Târîkh Firaq Islâmî, v 2, p 110-119, Samt, Téhéran, 1388 HS
- Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, v 2, p 180, al-Mu’tamar al-‘Âlamy li Alfîya al-Cheikh al-Mufîd, Qom, 1372 HS
- Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 181, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
- Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 181, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
- Cheikh as-Sadûq, Kamâl ad-Dîn Wa Tamâm an-Ni’ma, chercheur : Ali Akbar Ghaffârî, p 319, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, Téhéran
- Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 181, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
- Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, v 2, p 180, al-Mu’tamar al-‘Âlamy li Alfîya al-Cheikh al-Mufîd, Qom, 1372 HS
- Irbilî, Ali b. ‘Isâ, Kashf al-Ghumma fî Ma”rifat al-A’imma, v 2, p 691, ash-Sharîf Radî, Qom, 1379 HS
- Ibn Qutayba d-Daynawarî, al-Ma’ârif, chercheur, al-‘Akâsha, p 215, al-Hay’at al-Misrîyyat al-‘Âmma lil Kibtâb, Le Caire, 1992 C
- Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 187, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
- Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 187, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
- Acte d’obéissance (formule caractéristique que le pèlerin répète fréquemment au cours des rites du pèlerinage à la Mecque : « Me voici, ô Dieu, me voici à Tes ordres, Toi qui n’as point d’associé, me voici, vraiment la louange et la grâce sont à Toi, et à Toi es le règne ; me voici à Tes ordres. » [Traducteur]
- Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 16.
- Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 20; Manâqib ‘Ali Abî Tâlib, Vol 4, p. 297; et Hillîyatul Awlîyâ, Vol 3, p. 193.
- Bihârul Anwâr, Vol 47, p. 29; Tahzîbut Tahzîb, Vol 2, p. 104; et Manâqib ‘Ali Abî Tâlib, Vol 4, p. 270.
- Manâqib ‘Ali Abî Tâlib, Vol 4, p. 299.
- Sourate 35, al-Fâtir (Le Créateur), verset 32.
- Târîkh Ya’qûbî, Vol 2, p. 383.
- Tahzîbut Tahzîb, Vol 2, p. 104.
- Al-Milal wan Nihal, Vol 1, p. 166.
- Al-Sawâ’iq al-Muharraqah, p. 201.
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- Kashshî, Muhammad b. ‘Amr, Ikhtîyâr Ma’rifat ar-Rijâl, vol 2, p 419-679 , Mu’asassat Âl al-Bayt,
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- Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 187, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
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- Ibn Shahr Âshûb, Muhammad b. Ali, Manâqib Âl Abî Tâlib, vol 4, p 280, ‘Allâma, Qom, 1379 HS
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- Khazâz , Kifâyat al-Athar fi an-Nas ala l-A’immati Ithnâ ‘Ashar, p 162-226
- Pâkatchî, Ahmad, Ja’far Sâdiq (a) Imam, p 282-283, Markaz Dâ’irat al-Ma’ârif Islâmî, Téhéran, 1398 HS
- Pîshvâ’î, Mahdî, Sîri Pîshvâyân, Nigarishî bar Zindigânî Ijtimâ’î, Sîyâsî va Farhangî Imâmân Ma’sûm (a), p 414, Mu’assassat Imam Sâdiq (a) , edition 16, 1383 H
- Kashshî, Muhammad b. Umar, Ikhtîyâr MA’rifat ar-Rijâl, p 282-283, Nash Dânishgâh Mashhad, edition 1, 1409 H