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La conquête de la Mecque
Le messager de Dieu (pslp) ordonna aux musulmans de se préparer à la guerre. II rassembla une armée de dix mille combattants tout en gardant le secret absolu. Et pour empêcher les fuites des nouvelles vers Qouraych, il posta des troupes de garde permanente autour de la ville.
L’un des musulmans, voulant gagner l’amitié de Qouraych, lui envoya une femme avec un message secret. Mais Dieu Le tout Haut informa Son prophète de cette trahison. Ali (psl) intercepta la femme et lui enleva le message.
Le traître, qui s’appelait Hateb fut pris et avoua son crime. Il affirma alors qu’il était si sûr de la victoire des musulmans qu’il ne put résister à la tentation d’obtenir l’amitié des qouraychiens, croyant que cela n’endommagerait en rien la position des musulmans.
Cette histoire dénonce un état de faiblesse morale parmi les musulmans de la Médine ; cet état n’aurait pas tardé à se manifester. Et plus encore en laissant des effets graves sur l’évolution politique après le prophète.
Le dix du mois de Ramadan, les troupes musulmanes avancèrent vers la Mecque. Et, arrivé aux environs de la ville sainte, le messager de Dieu (pslp) tâcha à tout prix d’éviter une bataille sanglante en agissant sur le plan psychologique pour détruire toute tentation de résistance chez les idolâtres de la Mecque.
Ainsi, au cours de la nuit il ordonna à tous les combattants d’allumer des feux. Le spectacle fut majestueux. Abou Soufièn, qui épiait tout cela de loin, fut pris de terreur et conclut rapidement que les mecquois n’étaient pas en mesure de tenir tête aux musulmans si nombreux et si décidés!
Abou Soufièn alla chercher la médiation d’Âbbes, l’oncle du prophète, résidant encore à la Mecque.
Les pourparlers avec le messager de Dieu (pslp) aboutirent à la capitulation de Qouraych en contre partie d’une amnistie générale.
L’amnistie générale
Les musulmans conquérants étaient, pour la plupart, animés d’un désir de vengeance après tout le mal qu’ils avaient dû subir de la part de Qouraych. Mais la décision du prophète (pslp) fut ferme : même ceux qui avaient fait du mal à la personne même du prophète furent graciés.
Le premier souci du messager de Dieu (pslp) était de nettoyer la Kaaba de toutes les idoles qui la peuplaient. Et c’était Ali (psl) qui fut chargé de la délicate mission de la casse des idoles devant les milliers des mecquois en larmes !
Le courage et le dévouement inconditionnels de cet homme hors du commun vont lui coûter une rancune intarissable de la part des mecquois qui commencèrent alors à peine à effleurer la foi de l’Islam.
Bilal monta ensuite sur le toit de la Kaaba et y scanda le premier appel à la prière (êdhên) de la ville sainte.
La bataille de Houneyn
La conquête de la Mecque par les musulmans troubla et inquiéta les autres grandes tribus arabes qui voulurent surprendre les musulmans dans leur propre fief.
Ainsi, les deux grandes tribus de Haouazen et Thaqif rassemblèrent une grande armée de douze mille guerriers et confièrent son commandement à une personnalité arabe fort connue : Malek Ibn Âouf.
Sachant que le prophète (pslp) voulait sortir avec ses combattants à leur rencontre, ils prirent position sur le mont de Houneyn en attendant le passage des combattants de l’Islam par une vallée facilement Table.
Les premières troupes musulmanes commandées par Khaled Ibn Eloüid arrivèrent au milieu de la vallée sous la pénombre de l’aube.
C’était alors qu’ils furent surpris par une pluie de flèche qui les aveugla.
La retraite désordonnée de ces troupes causa l’anarchie et le désordre total dans l’ensemble de l’armée musulmane, et la situation devint beaucoup plus grave lorsque les mécréants sortirent de leur refuge et attaquèrent les musulmans et en tuèrent un grand nombre.
La plupart des musulmans crurent à la défaite et la désertion commença.
Durant ces événements catastrophiques, une toute petite minorité de croyants fidèles sous la direction d’Ali (psl) tinrent bon et menèrent un combat féroce alors que le prophète (pslp) appelait les fidèles à résister, puis il demanda à son oncle Âbbes, connu par sa voix sonore, de rappeler les déserteurs et les exhorter à tenir à leur engagement envers Dieu et Son prophète.
Petit à petit, les musulmans commencèrent à se réveiller du choc et retournèrent à leur position, accourant à l’appel du prophète (pslp) qui scandait tout haut : “C’est moi le messager de Dieu, accourez auprès de moi.”
Les appels du prophète et de son oncle ramenèrent près d’eux deux cents combattants autour de leur commandeur. Et à un instant décisif de la bataille, Ali (psl) réussit à tuer le porteur de la bannière des idolâtres ; et voyant le drapeau de l’idolâtrie tombé par terre, les musulmans revinrent à l’attaque, ce qui terrifia les mécréants et fit chuter leur moral.
A ce moment là, le prophète (pslp) ordonna à ses fidèles de contre attaquer massivement en disant : “C’est maintenant que la bataille va faire rage, foncez sur eux ! ” Et c’était la victoire écrasante des musulmans.”
La bataille de Tabouk
Au mois de Rajeb de l’année 9 de la Hijra , les nouvelles d’un grand rassemblement des troupes romaines sur les frontières nord de l’Arabie laissèrent entendre qu’une attaque massive des régions du nord se faisait préparer.
Le prophète (pslp) décida alors de mener une grande opération préventive et dissuasive. Et contrairement à son habitude, il n’avait pas voulu utiliser l’effet de surprise ; bien au contraire, il annonça la mobilisation générale, ordonnant à tous les musulmans aptes au combat de se préparer pour la grande bataille contre les romains.
C’était avec un grand enthousiasme et une bravoure sans équivalent que certains musulmans et musulmanes répondirent à l’appel du messager de Dieu. En effet, ils apportèrent tous ce que pouvait être utile pour la bataille, allant des moyens de transport jusqu’aux bijoux personnel.
La Mosquée des hypocrites
Parallèlement à tout cela, les hypocrites de la Médine se rongeaient les ongles, impatients de voir chuter l’Islam et les musulmans sous les coups des romains.
Et alors que les préparatifs de guerre étaient à leur apogée, ils bâtirent une mosquée et vinrent au messager de Dieu pour solliciter sa légitimation en demandant qu’il vînt prier dedans.
Le prophète (pslp) était bien conscient quant au projet maléfique des hypocrites et envoya un groupe de croyants pour les surprendre en pleine réunion secrète chez un juif appelé Soueylem. Mais la situation générale des musulmans ne permettait à ce moment là plus qu’une petite action ponctuelle dans laquelle le groupement des hypocrites fut dispersé.
Vers Tabouk
La marche vers Tabouk commença. Après tous les efforts de mobilisation générale, les troupes musulmanes purent atteindre le nombre de trente mille. L’ensemble entama son long parcours qui était de plus de six cents kilomètres en plein désert et sous la chaleur torride de l’été.
Vues l’importance et la gravité du rôle des hypocrites de la Médine, le prophète (pslp) n’avait pas trouvé mieux que son plus fidèle compagnon Ali pour le laisser à sa place et déjouer les tours et les plans maléfiques qu’ils voulaient tenter. Ce choix était d’une importance capitale et montrait clairement aux musulmans qu’Ali n’est pas seulement le meilleur homme de guerre de l’Islam mais aussi le meilleur guide politique après le prophète (pslp).
Vraisemblablement, le prophète (pslp) voulait faire connaître à tous les musulmans le rang d’Ali auprès de Dieu et de Son messager : et lorsque les hypocrites commencèrent à calomnier Ali (psl) en essayant de le dénigrer à cause de cette mission, le prophète (pslp) saisit cette occasion et dit à Ali (psl) tout en s’adressant indirectement aux musulmans : “Ils ont menti ! Je n’ai fait que vous confier tout ce que j’ai laissé derrière moi ! Ne veux tu pas que tu sois auprès de moi autant que Haroun l’ait été auprès de Moussa ? Mais après moi, il n’y aura plus de prophète !”
L’armée des musulmans arriva à Tabouk et ses nouvelles parvinrent aux romains qui préférèrent alors ne pas entrer dans une bataille dont l’issue ne serait pas garantie. Ils se retirèrent laissant alors les musulmans dans le choix d’attaquer ou de se contenter d’une victoire morale.
Le prophète (pslp) préféra ne pas chercher la guerre et ordonna à ses compagnons de camper sur le champ dans une démonstration de force et d’autorité, et avec une manifestation de dévouement total envers Dieu.
Le campement dura vingt jours. Jugeant que cette période était suffisante pour atteindre tous les objectifs fixés, le prophète (pslp) donna l’ordre de la retraite vers la Médine.
Le complet des hypocrites
Sur le chemin de retour, quelques hypocrites dissimulés par les musulmans voulurent profiter de l’obscurité de la nuit pour faire trébucher la chamelle du prophète (pslp) dans un ravin. Mais leur tour maléfique échoua et le messager de Dieu en sortit sain et sauf.
Furieux, quelques croyants voulurent tuer les malfaiteurs mais le prophète (pslp) intervint par sa magnanimité habituelle et les en empêcha.
Dès l’arrivée du prophète (pslp) à la Médine, il ordonna la destruction de la mosquée des hypocrites dont la réalité et les fins maléfiques furent révélées à tous les musulmans par le Saint Coran. Certains des hypocrites se repentirent et le prophète (pslp) les gracia.
Le désaveu à l’égard des polythéistes
Le dix dhoul-hijja de l’année 10 de la Hijra, et alors que les idolâtres pouvaient encore faire le pèlerinage selon leurs rites, Dieu, à Lui pureté, fit descendre à Son prophète la sourate du désaveu (dite aussi sourate du repentir) qui déclara la guerre au polythéisme et aux idolâtres.
Le messager de Dieu (pslp) chargea Ali de lire cette sourate devant tous les pèlerins de cette année là et de faire un communiqué selon lequel, â partir de ce jour là, il fut interdit à tout idolâtre de pénétrer à la demeure sainte. Entre autre, il dit : “Ô les gens ! Dorénavant, nul idolâtre ne pourra faire le hajj et nulle personne nue ne pourra tourner autour de la Kaaba (le taouaf) et quiconque aurait conclu un acte avec le messager de Dieu, il est valide jusqu’à son échéance.” [S.9: V.4]