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Aperçu sur la vie de Allâmeh Amini
L’Ayatollah Abdel Hossein Amini,, né en 1902 à Sarab – mort en 1970 à Téhéran, connu sous le nom de Allameh Amini est l’auteur de l’ouvrage Al-Qadir. En plus d’écrire de nombreuses œuvres savantes importantes, il a également établi dans la ville de Najaf la bibliothèque Amir al-Mu’minin, qui comprend 70 000 manuscrits.
Naissance
Il est né le 25 du mois de Safar en l’an 1320H dans la ville de Tabriz (nord-ouest de l’Iran).
Il grandit dans cette même ville, dans une famille de science et de piété.
Famille
Son père Mirza Ahmad Amini fut un des ulémas connus à Tabriz et l’imam (la référence religieuse et le dirigeant de prière) d’une mosquée.[1]
Son Grand-père fut « Mawlâ Najaf Ali », connu sous le titre de « Amîn ash-Shar’. C’est pour cette raison que sa lignée à été nommé « Amînî ».
Etudes
Abd al-Husayn al-Amînî commença ses études dans les sciences islamiques à Tabriz.
Il fut éduqué par son père qui était reconnu comme un grand savant, ascète et amoureux de du savoir et de la perfection(Kamâl), sa famille était réputée conservatrice du point de vue religieux, en pratiquant même toutes les recommandations de l’islam.
De ce fait, depuis sa tendre enfance, le chaykh aimait beaucoup les sciences islamiques, du fait aussi qu’il possédait des capacités intellectuelles très élevées et une mémoire extraordinaire.
Il commença ses études scientifiques chez son père, et ensuite continua chez d’autres dans l’école “al Tâlibiya”, qui était un des plus importants centres d’études islamiques de la ville de Tabriz. Et donc, il étudia dans cette école les “Moqadimât”(études primaires des sciences islamiques) et les “Sotôh”(études moyennes des sciences islamiques) chez les savants de Tabriz.
Après avoir appris les bases des sciences islamiques, il commença à étudier le fiqh et les principes du fiqh (Usûl al-Fiqh) et participa aux cours de Sayyid Muhammad Mawlânâ (l’auteur du livre Misbâh as-Sâlikîn), Sayyid Murtadâ Khosro Shâhî et Cheikh Husayn.[2]
À l’âge de 22 ans, il quitta Tabriz et alla à Nadjaf. Là, il participait aux cours de Sayyid Muhammad Fîrûz Âbâdî (M 1345 H) et Sayyid Abû Turâb Khwânsârî (M 1346 H).
Il était très attaché à la lecture du Saint Coran, aux invocations et aux prières surérogatoires. Il priait sans relâche “Salâtou Lail (prière de la nuit), ensuite la prière du Fajr et du matin, pour terminer avec la lecture du Coran jusqu’au lever du soleil.
Il rendait visite régulièrement au mausolée de l’Imam Ali (as), et y restait des heures. De même se rendait souvent au mausolée de l’Imam Hussein (as) à pied avec certains de ses compagnons demandant à Dieu Sa récompense. Leur voyage durait 3 jours pour un trajet de 78 km. Durant le voyage, à chaque bivouac, ou il donnait des conseils aux gens, ou leur apprenait les lois islamiques, ou ordonnait le bien et interdisait le mal quand il le fallait. Tout ça jusqu’à son arrivée à Karbala.
Permission d’Ijtihâd
Les ulémas très connus comme : Sayyid Abu al-Hasan Isphahânî, Mîrzâ Muhammad Husayn Nâ’înî, Muhammad Husayn Gharawî Isphahânî et Cheikh Abd al-Karîm Hâ’irî Yazdî lui accordèrent l’autorisation d’Ijtihâd (attestation prouvant qu’une personne est atteinte au niveau le plus élevé dans les sciences islamiques). Apparemment il atteignit ce niveau avant l’âge de 35 ans.
Après avoir eu l’autorisation d’Ijtihâd, il retourna à Tabriz, mais un peu plus tard, il revint à Nadjaf.[3]
Durant le mois béni de Ramadan, il arrêtait pratiquement tous ses travaux, se consacrant uniquement au jeûne et à l’adoration à Najaf ou à Karbala. Durant ce mois, il lisait 15 fois tout le Coran, et offrait 14 lectures aux 14 infaillibles (as).
Son livre “Al Ghadîr”:
Al-Ghadîr fî al-Kitâb wa as-Sunna wa al-Adab (en arabe : اَلْغَدیر فِی الْکِتابِ وَ السُّنّة وَ الْاَدَب ), connu sous le nom d’Al-Ghadîr est un livre en arabe, écrit par Al-‘Allâmat al-Amînî, à propos de la démonstration de l’Imamat et de la succession de l’Imam Ali (a) du Prophète (s), en se basant sur l’événement d’Al-Ghadîr. Ce livre a 11 volumes. Le premier volume concerne la chaîne de transmission du hadith d’Al-Ghadîr. D’après ‘Allâma Amînî, le hadith d’Al-Ghadîr est le hadith le plus authentique et le plus fiable parmi les hadiths, rapportés du Prophète (s).
En se basant sur les sources sunnites, l’auteur cite le nom des narrateurs de ce hadith depuis l’époque des compagnons du Prophète (s) jusqu’au quatorzième siècle. Dans le premier volume, il cite le nom de 110 compagnons du Prophète (s) et de 84 personnes de leurs élèves (Tâbi’în) qui rapportèrent l’événement d’Al-Ghadîr. Dans les 6 volumes suivants, l’auteur mentionne le nom des poètes qui récitèrent des vers à propos de cet événement et rapporte leurs poèmes. Dans les derniers volumes, il continue à rapporter les poèmes à propos de l’événement d’Al-Ghadîr et parle aussi de certaines divergences entre les chiites et les sunnites, notamment : le statut de trois premiers califes et l’opinion des chiites à ce sujet, Fadak, la foi d’Abu Talib, les actes de Muawiya, etc.
Il consacra plus de 50 ans pour écrire cette précieuse encyclopédie, de ce fait il imposa à sa propre personne certaine pratique, comme le fait de lire ou vérifier le maximum de livres de références (plus ou moins une dizaine de milliers) et aussi l’écriture, et tout ça lui prenait 16heures par jour!
Il voyagea aussi dans de nombreux pays musulmans (Syrie, Iran, Inde, Turquie, Arabie,…) pour s’acquérir ou vérifier et étudier certains livres de références.
Du fait de la quantité importante de références historiques et poétiques, “Al Ghadîr” devint une référence essentielle pour tout chercheur ou professeur.
Ce travail considérable est une preuve flagrante de la patience et la précision de l’auteur dans son étude et ses recherches.
Son encyclopédie contient plus de 5000 pages.
Ses professeurs
1) Al Sayed Mohammad al Moussawi.
2) Al Sayed Mortadha al Husseini al Khosrochahi.
3) Al chaykh Aghâ Bouzourg Tahrâni.
4) Al Sayed Mohammad Bâqir al Firouz Abâdi.
5) Al mohaqiq al Nâ’ini.
6) Al chaykh Abdoulkarîm al Hâ’iri.
7) Al chaykh Mohammad Hussein Kâchifoulghitâ.
8) Al chaykh al Kompâni.
9) Al chaykh al Irouâni.
10) Al Sayed Ali al Chirâzi.
Et j’en passe…
Œuvres
Shuhadâ’ al-Fadîla En l’an 1355 H, Al-‘Allâmat al-Amînî imprima le livre « Shuhadâ’ al-Fadîla ». Ce livre contient la biographie de 130 savants chiites de 4e siècle de l’Hégire au 14e siècle, qui tombèrent en martyre.
Après avoir imprimé ce livre, les Marja’ et les ulémas chiites l’estimèrent beaucoup.[4]
Al-Ghadîr fi al-Kitâb wa as-Sunna wa al-Adab
Al-Ghadîr est le livre le plus d’Al-‘Allâma al-Amînî. Dans ce livre, il prouva, en se basant sur le hadith d’Al-Ghadîr, la succession de l’Imam Ali (a) après le Prophète (s).
Il analysa la chaîne de transmission et le contenu de ce hadith et conclut que l’Imam Ali (a) était le premier successeur après le Prophète (s).[5]
Les recherches et la rédaction de ce livre durèrent 40 ans. Pour avoir accès aux sources, il faisait ses recherches dans les bibliothèques en Iran, en Irak, en Inde, et Syrie et en Turquie.[6]
D’après Sayyid Ja’far Shahîdî, Al-‘Allâmat al-Amînî avait dit que pour faire des recherches du livre Al-Ghadîr, il avait lu presque 10 000 livres entièrement.
Les neuf premiers volumes du livre Al-Ghadîr furent imprimés 1364 H à Nadjaf. Et tous les onze volumes furent imprimés à Téhéran en l’an 1372 H.[7]
Ce livre a 20 volumes, mais jusqu’à maintenant, seuls onze volumes sont imprimés.[8]
Autres livres
Recherches et commentaires sur le livre « Kâmil az-Zîyârât » d’Ibn Qulawayh.
Adab az-Zâ’ir, sur les règles de la zîyârat de l’Imam Husayn (a).
Sîratunâ wa Sunnatunâ, Sîratu Nabîyyinâ wa Sunnatih. Dans ce livre, en se basant sur les preuves, provenant des sources sunnites, il prouva que la pleure et le deuil pour l’Imam Husayn (a) faisait partie de la sunna du Prophète Muhammad (s).
I’lâm al-Anâm fî Ma’rifat Al-Malik al-‘Allâm. Ce livre concerne l’Unicité divine.
L’exégèse de la sourate al-Hamd.
L’exégèse du verset « Wa lillâhi al-Asmâ’ al-Husâ ».
L’exégèse du verset « Wa Kuntum Azwâjan Thalâtha ».
L’exégèse du verset qui parle du monde de Dhar (عالم الذر).
L’exégèse du verset « Qâlû Rabbanâ Amatna ithnatayn ».
Thamarât al-Asfâr
Un traité sur Ad-Dirâyat
Un traité sur l’intention
Rîyâd al-Uns. Ce livre a deux volumes de 1 000 pages. Il décrit dans ce livre, les manuscrits qu’il a vus dans les bibliothèques.
Les commentaires sur Rasâ’il de Cheikh al-Ansârî.
Les commentaires sur Makâsib de Cheikh al-Ansârî.
Un traité sur la vérité de la zîyârat (réponse aux ulémas pakistanais)
Al-Itrat at-Tâhira fi al-Kitâb al-‘Azîz. Ce livre contient l’exégèse des versets coraniques qui parlent des Ahl al-Bayt (a) et l’amour obligatoire des gens à l’égard d’eux.
Nazratun fî Kitâb Minhâj as-Sunna an-Nabawîyya. Ce livre est en vérité, trois volumes du livre Al-Ghadîr en réponse de certaines critiques d’Ibn Taymîyya contre les chiites.
Bibliothèque Amîr al-Mu’minîn (Prince des croyants)
Al-‘Allâma al-Amînî fonda la bibliothèque Amîr al-Mu’minîn à Nadjaf le 18 Dhu al-Hijja 1379 H. Cette bibliothèque contient 500 000 livres dans différentes langues et 70 000 manuscrits.
‘Allâma al-Amînî offrit les 6 000 livres de sa propre bibliothèque à la bibliothèque d’Amîr al-Mu’minîn.
Un modèle de vertu
Sheikh Abdel Hossein Amini, plus connu sous le titre d’Allâmeh Amini, était un savant modeste, disposant de nombreuses qualités telles que la générosité, la sobriété, la franchise de langage, ainsi qu’un style raffiné et une grande éloquence. Il se distinguait ainsi à la fois par son savoir, mais aussi sa façon d’être et sa haute moralité. Sa qualité la plus remarquable était l’affection et la fidélité absolue envers la famille du prophète Mohammad. Sa principale aspiration était d’être au service de l’Imâm Ali. Comme le rapporte son fils dans l’introduction à une édition d’Al-Qadir, « Allâmeh Amini était passionné par la lecture du Coran et la prière. Avant l’aube, il se levait pour faire la prière de la nuit, et continuait à prier ainsi jusqu’au matin. Après s’en être acquitté, il se mettait à lire le Coran. Chaque jour, il en récitait une partie, d’une voix douce, en suivant les règles de la lecture et en méditant sur le sens des versets.
Une fois le mois de Ramadan arrivé, sa relation avec le Coran prenait une tout autre forme. Pendant ce mois, il laissait de côté toutes ses activités quotidiennes et se consacrait à la prière et au jeûne à Nadjaf et à Karbala. Pendant ce mois, il lisait quinze fois le Coran en entier et en offrait la récompense spirituelle aux Quatorze Immaculés du chiisme ainsi qu’à ses propres parents. Il a continué à agir ainsi jusqu’à la fin de sa vie. »
Un chercheur inlassable
Le professeur Mohammad Rezâ Hakimi dit à propos d’Allâmeh Amini « Il faut présenter Allâmeh Amini comme un chercheur assidu et infatigable au service de l’islam et de la famille du Prophète. C’était une personne habituée aux livres et aux bibliothèques. Il avait dit : « Il n’y a aucune bibliothèque petite ou grande à laquelle je n’ai pas eu d’accès. Je ne me suis privé d’aucune référence scientifique et canonique, il n’y a aucune personne vertueuse dont je n’ai profité, et aucun orateur dont je n’ai pas écouté le sermon afin d’arriver à ces connaissances que je possède à présent. »
Afin d’avoir accès aux ouvrages dont il avait besoin, Allâmeh Amini n’hésitait pas à faire de longs voyages parfois remplis de dangers. Ainsi, un jour, il était en train d’étudier dans une bibliothèque irakienne. Étant donné que cette bibliothèque n’était ouverte que quatre heures par jour et qu’il ne pouvait rester dans la ville que quatre jours, il s’était mis d’accord avec son directeur pour y entrer vers midi, à l’heure où la bibliothèque fermait. Le bibliothécaire fermait alors la porte à clé, jusqu’au lendemain matin à huit heures. Il passait alors vingt heures à étudier, en se nourrissant d’un quignon de pain et d’un peu d’eau que le bibliothécaire lui offrait. Ainsi, en quatre jours seulement, il a pu trouver de précieuses sources parmi quatre mille ouvrages manuscrits.
Durant l’un de ses voyages en Inde qui n’a duré que quatre mois, Allâmeh Amini a rédigé environ 2500 pages, en plus de ses visites, rencontres, oraisons et sermons.
Avis des ulémas
Ulémas chiites
D’après Sayyid Abu al-Hasan al-Isphahânî, Al-Amînî fut le porte-drapeau de la science islamique et de l’éloquence et le héros du mouvement intellectuel islamique. Il est atteint à un niveau plus élevé que les écrivains anciens et ceux contemporains.
D’après Muhammad Husayn Gharawî Isphahânî, Al-Amînî fut très intelligent et un bon écrivain.
Aussi, Sayyid Abu al-Qâsim al-Khû’î et Âghâ Buzurg Téhérânî le complimentèrent beaucoup.
Ulémas sunnites
Muhammad Abd al-Ghanîyy Hasan al-Misrî, un des ulémas égyptiens sunnites récita un poème sur Al-‘Allâma al-Amînî et le loua.[9]
Muhammad Saïd Dahdûh, un des savants sunnites d’Alep, écrivit une lettre à Al-‘Allâma al-Amînî lui disant :
« … Tu as hérité de la méthode et de la conduite du Prophète (s) d’une façon incomparable aux autres … ».[10]
Caractéristiques
D’après Hakîmî, Amînî aimait bien les actes d’adoration, les invocations d’Allah, les prières surérogatoires et la récitation du Coran.
Il effectuait la prière de la nuit et après la prière du matin, il récitait un juz’ du Coran avec de la méditation.[11]
Décès
Au midi de vendredi, le 28 Rabî’ ath-Thânî 1390 H, Abd al-Husayn al-Amînî décéda. D’après certains chercheurs, il fut sain et sauf à l’âge de 70 ans, mais sa mort fut dû au fait qu’il ne cessait pas de travailler et de faire des recherches[12]
Ses funérailles ont eu lieu à Téhéran, à Nadjaf, à Karbala, à Kadhimiya et à Bagdad. D’après son testament, on l’enterra dans la bibliothèque de l’Imam Ali (a) à Nadjaf qu’il avait lui-même fondée.
Dans son testament, il avait demandé de payer quelqu’un pour qu’il fasse la visite pieuse de l’Imam al-Husayn (a) à sa place, pendant dix ans. Aussi, il avait demandé qu’on continue à faire des commémorations du martyre de Fatima az-Zahrâ (a) pendant dix ans.
Notes:
1-Sayyid Mustapha Husaynî Dashtî, Ma’ârif wa Ma’ârîf, v 2 p 550
2- Sayyid Mustapha Husaynî Dashtî, Ma’ârif wa Ma’ârîf, v 2 p 550
3-Sayyid Ali Ridâ Sayyid Kabârî, ‘Allâma al-Amînî Ghawwâs Ghadîr, p 44
4-Sayyid Mustapha Husaynî Dashtî, Ma’ârif wa Ma’ârîf, v 2 p 551
5- Dâ’irat al-Ma’ârif Tashayyu’, v 12 p 39
6-Dâ’irat al-Ma’ârif Tashayyu’, v 12 p 39 – 40
7-Sayyid Mustapha Husaynî Dashtî, Ma’ârif wa Ma’ârîf, v 2 p 551
8-Mahdî Lutfî, Allâma Amînî Jur’i Nûshé Ghadîr, p 62
9-Hakîmî, Hamâséyé Ghadîr, p 205
10-Traduction d’Al-Ghadîr, v 1 p 21
11-Hakîmî, Hamâséyé Ghadîr, p 551
12-Sayyid Mustapha Husaynî Dashtî, Ma’ârif wa Ma’ârîf, v 2 p 553