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Invocation de Cha’bâniyya
Invocation de Chaʿbâniyya est une invocation rapporté de l’Imam Ali (p) , et récitée par tous les Imams. Cette invocation est un exemple total de la supplication montrant l’état intérieur des meilleurs serviteurs de Dieu. Les chiites récitent cette invocation principalement durant le mois Cha’ban, mais sa récitation ne se limite pas à ce mois.
Chaîne de transmission
Ce texte est rapporté par Ibn Tâwûs d’Ibn Khâlawayh, dans le livre Iqbâl al-A’mâl,[1], par ‘Allâma al-Majlisî dans les livres Bihâr al-Anwâr[2] et Zâd al-Ma’âd,[3] et par al-Samahiji dans le livre al-Sahîfa al-‘Alawîyya,[4] et par cheikh ‘Abbas Qummî dans le livre Mafâtîh al-Jinân[5]. Cette invocation est un hadith mursal.
Caractère du rappoteur de l’invocation
Ibn Khalawayh, en plus d’être l’un des génies de la littérature arabe, était l’un des disciples de Ahl al-Bayt (as), et les grands érudits chiites lui faisaient confiance. Il a écrit des livres comme : Kitâb lays, Kitâb ishtiqâq et Kitâb qirâ’ât. Il a été l’élève de grands savants comme Ibn Durayd, Ibn Mujâhid, Ibn Anbari, Ibn Naftawayh et Sirafi [6].
Point de vue des savants
Imam Khomeini dit au sujet de l’invocation de al-Cha’bâniyya :
« L’invocation de al-Cha’bâniyya est l’une des plus grandes invocations dans laquelle, on trouve une vaste étendue de la sagesse divine dont seuls certains peuvent comprendre et bénéficier semon leur capacité et degré de la compréhension. » Il ajoute : « lisez-la ! L’invocation de Cha’bâniyya est l’une des supplications qui, si on le suit et on y réfléchit, elle amène au but. »
Mirza Jawâd Maliki :
« L’invocation de Cha’bâniyya contient une vaste connaissance sur la qualité des rapports du serviteur avec Dieu, c’est un moyen pour prier et pour demander le pardon. »[7].
Sayyid Ali Khamenei, le guide suprême d’Iran :
« L’invocation de al-Cha’bâniyya – que Ahl al-Bayt (as) récitaient, selon ce qui est rapporté – est l’une des supplications dont le style mystique et l’expression éloquente, sont immense; elle est remplie de sagesse divine, son contenu ne se trouve pas dans les langues et les expressions ordinaires, et ne pourrait pas être exprimée en langues ordinaires. Cette supplication est un exemple complet d’oraison et d’invocation des serviteurs justes de Dieu, adressée à Allah le Bien-aimé et le Saint Seigneur. C’est une leçon de sagesse, un exemple et modèle de supplication et la demande d’un véritable fidèle à Dieu. »
Texte de l’invocation
Traduction | Phonétique | Texte |
Ô Allah, bénis Muhammad et sa famille immaculée, et écoute ma supplication quand je Te supplie, et écoute mon appel quand je T’appelle, et tourne-toi vers moi quand je Te chuchote ; car je me suis enfui vers Toi et je me tiens devant Toi, dans le besoin, T’implorant, espérant la récompense que Tu as pour moi ; et Tu sais ce qui est dans mon coeur, et Tu es conscient de mon souhait, et Tu me connais ; et mon itinéraire et ma destination, et ce avec quoi je veux commencer mon discours, et ce que je veux formuler pour mes demandes, et ce que j’espère pour ma destination, ne Te sont pas cachés. | Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn. wa-sma‘ du‘â’î idhâ da’awtuka wa-sma‘ nidâ’î idhâ nâdaytuka wa aqbil ‘alayya idhâ nâjaytuka. Faqad harabtu ilayka wa waqaftu bayna yadayka mustakînann laka mutadarri‘ann ilayka râjiyann limâ ladayka thawâbî. Wa ta‘lamu mâ fî nafsî wa takhburu hâjatî wa ta’rifu damîrî wa lâ yakhfâ ‘alayka amru munqalabî wa mathwâya. wa mâ urîdu an ubdî’a bihi min mantiqî wa atafawwahu bihi min talibatî wa arjûhu li-‘âqibatî. | اللهُمَّ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ وَاسْمَعْ دُعائِي إِذا دَعَوْتُكَ وَاسْمَعْ نِدَائِي إِذا نادَيْتُكَ وَأَقْبِلْ عَلَيَّ إِذا ناجَيْتُكَ فَقَدْ هَرَبْتُ إِلَيْكَ وَوَقَفْتُ بَيْنَ يَدَيْكَ مُسْتَكِيناً لَكَ مُتَضَرِّعاً إِلَيْكَ راجِياً لِمَا لَدَيْكَ ثَوَابِي وَتَعْلَمُ ما فِي نَفْسِي وَتَخْبُرُ حاجَتِي وَتَعْرِفُ ضَمِيرِي وَلا يَخْفَى عَلَيْكَ أَمْرُ مُنْقَلَبِي وَمَثْوايَ وَما أُرِيدُ أَنْ أُبْدِىءَ بِهِ مِنْ مَنْطِقِي وَأَتَفَوَّهَ بِهِ مِنْ طَلِبَتِي وَأَرْجُوَهُ لِعاقِبَتِي |
Et ô mon Maître, Tes décisions sur ce qui sera pour moi, jusqu’à la fin de ma vie, mon caché et mon apparent, me sont appliquées. Et mon gain et ma perte, mon avantage et mon désavantage sont entre Tes mains, et entre les mains de personne d’autre que Toi. O mon Dieu, si Tu me prives, qui me fera vivre ? Et si Tu m’abandonnes, qui m’aidera ? Ô mon Dieu, je cherche Ta protection contre Ta colère et de Ton mécontentement. Ô mon Dieu, si je ne suis pas digne de Ta miséricorde, Tu es digne de me doter de Ton immense munificence. Ô mon Dieu, c’est comme si je me tiens devant Toi, ombragé par ma confiance totale en Toi, et Tu dis ce qui Te convient, et Tu me couvres de Ton pardon. Ô mon Dieu, si c’est Toi qui pardonnes, alors qui est mieux placé que Toi pour le faire ? | Wa qad jarat maqâdîruka ‘alayya yâ sayyidî fimâ yakûnu minnî ilâ âkhiri ‘umrî min sarîratî wa ‘alâniyatî, wa bi-yadika lâ bi-yadi ghayrika ziyâdatî wa naqsî wa naf‘î wa darrî. Ilâhî, in haramtanî faman dhâ-l-ladhî yarzuqunî wa in khadhaltanî fa-man dhâ-l-ladhî yansurunî. Ilâhî, a’ûdhu bika min ghadabika wa hulûli sakhatika. Ilâhî, in kuntu ghayra musta’hilinn li-rahmatika fa-anta ahlunn an tajûda ‘alayya bi- fadli sa’atika. Ilâhî, ka-annî bi-nafsî wâqifatunn bayna yadayka wa qad azhallahâ husnu tawakkulî ‘alayka fa-qulta mâ anta ahluhu wa taghammadtanî bi-‘afwika. Ilâhî, in ‘afawta faman awlâ minka bi-dhâlika, | وَقَدْ جَرَتْ مَقادِيرُكَ عَلَيَّ يا سَيِّدِي فِيما يَكُونُ مِنِّي إِلَى آخِرِ عُمْرِي مِنْ سَرِيرَتِي وَعَلانِيَتِي وَبِيَدِكَ لا بِيَدِ غَيْرِكَ زِيادَتِي وَنَقْصِي وَنَفْعِي وَضَرِّي، إِلهِي إِنْ حَرَمْتَنِي فَمَنْ ذا الَّذِي يَرْزُقُنِي وَ إِنْ خَذَلْتَنِي فَمَنْ ذا الَّذِي يَنْصُرُنِي، إِلهِي أَعُوذُ بِكَ مِنْ غَضَبِكَ وَحُلُولِ سَخَطِكَ، إِلهِي إِنْ كُنْتُ غَيْرَ مُسْتَأْهِلٍ لِرَحْمَتِكَ فَأَنْتَ أَهْلٌ أَنْ تَجُودَ عَلَيَّ بِفَضْلِ سَعَتِكَ، إِلهِي كَأَنِّي بِنَفْسِي واقِفَةٌ بَيْنَ يَدَيْكَ وَقَدْ أَظَلَّها حُسْنُ تَوَكُّلِي عَلَيْكَ فَقُلْتَ ما أَنْتَ أَهْلُهُ وَتَغَمَّدْتَنِي بِعَفْوِكَ، إِلهِي إِنْ عَفَوْتَ فَمَنْ أَوْلَى مِنْكَ بِذلِكَ |
Et si mon heure est proche et que mes actes ne m’ont pas rendu proche de Toi, alors j’ai fait de la confession du péché par mes moyens envers Toi. Ô mon Dieu, j’ai opprimé mon âme par mon attention à Ton égard (que je Te laisse faire ce que Tu veux), alors malheur à mon âme si Tu ne lui pardonnes pas. | wa in kâna qad danâ ajalî wa lam yudninî minka ‘amalî faqad ja‘altu-l-iqrâra bi-dh-dhanbi ilayka wasîlatî. Ilâhî, qad jurtu ‘alâ nafsî fî-n-nazhari lahâ fa-lahâ-l-waylu in lam taghfir lahâ. | وَ إِنْ كَانَ قَدْ دَنا أَجَلِي وَلَمْ يُدْنِنِي مِنْكَ عَمَلِي فَقَدْ جَعَلْتُ الإِقْرارَ بِالذَّنْبِ إِلَيْكَ وَسِيلَتِي، إِلهِي قَدْ جُرْتُ عَلَى نَفْسِي فِي النَّظَرِ لَها فَلَها الْوَيْلُ إِنْ لَمْ تَغْفِرْ لَها، |
Ô mon Dieu, Ta bonté envers moi n’a jamais cessé de mon vivant, alors ne le cesse pas après ma mort. Ô mon Dieu, comment je peux désespérer de Ta bonté à mon égard après ma mort, alors que Tu ne m’as donné que de la beauté dans ma vie. Ô mon Dieu, garde mes affaires comme il Te convient et tourne-toi vers moi avec Ta munificence, vers un pécheur dont l’ignorance avait noyé. Ô mon Dieu, Tu as caché mes péchés dans le monde et j’ai plus besoin que Tu les caches encore dans l’autre monde ; Tu n’as pas révélé mes péchés aux Tes bons et justes serviteurs dans le mode, alors ne me déshonore pas au jour de la Résurrection devant les autres. | Ilâhî, lam yazal birruka ‘alayya ayyâma hayâtî falâ taqta ‘birraka ‘annî fî mamâtî. Ilâhî, kayfa âyasu min husni nazharika lî ba‘da mamâtî wa anta lam tuwallinî illâ-l-jamîla fî hayâtî. Ilâhî, tawalla min amrî mâ anta ahluhu wa ‘ud ‘alayya bi-fadlika ‘alâ mudhnibinn qad ghamarahu jahluhu. Ilâhî, qad satarta ‘alayya dhunûbann fi-d-dunyâ wa anâ ahwaju ilâ satrihâ ‘alayya minka fî-l-ukhrâ. idh lam tuzhhirhâ li-ahadinn min ‘ibâdika-s-sâlihîna falâ tafdahnî yawma-l-qiyâmati ‘alâ ru’ûsi-l-ashhâdi. | ، إِلهِي لَمْ يَزَلْ بِرُّكَ عَلَيَّ أَيَّامَ حَياتِي فَلاَ تَقْطَعْ بِرَّكَ عَنِّي فِي مَماتِي، إِلهِي كَيْفَ آيَسُ مِنْ حُسْنِ نَظَرِكَ لِي بَعْدَ مَماتِي وَأَنْتَ لَمْ تُوَلِّنِي إِلاَّ الْجَمِيلَ فِي حَياتِي،
إِلهِي تَوَلَّ مِنْ أَمْرِي ما أَنْتَ أَهْلُهُ وَعُدْ عَلَيَّ بِفَضْلِكَ عَلَى مُذْنِبٍ قَدْ غَمَرَهُ جَهْلُهُ، إِلهِي قَدْ سَتَرْتَ عَلَيَّ ذُنُوباً فِي الدُّنْيا وَأَنَا أَحْوَجُ إِلَى سَتْرِها عَلَيَّ مِنْكَ فِي الأُخْرَى إِذْ لَمْ تُظْهِرْها لأَحَدٍ مِنْ عِبادِكَ الصَّالِحِينَ فَلا تَفْضَحْنِي يَوْمَ الْقِيامَةِ عَلَى رُؤُوسِ الأَشْهادِ،
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Ô mon Dieu, Ton don a prolongé mes souhaits, et Ton pardon vaut mieux que mes actes. Ô mon Dieu, donne moi la joie de Ta rencontre, au jour où Tu jugeras entre Tes serviteurs. Ô mon Dieu, mon excuse à Toi, est l’excuse de celui a besoin que son excuse soit admise, alors accepte mon excuse, Ô le plus munificent à qui les pécheurs se tournent et demandent pardon. Ô mon Dieu, ne rejette pas mon souhait, ne déçois pas ma demande, ne coupe pas mon espoir et n’éloigne pas de Toi mon voeux | Ilâhî, jûduka basata amalî wa ‘afûka afdalu min ‘amalî. Ilâhî, fa-surranî bi-liqâ’ika yawma taqdî fihi bayna ‘ibâdika. Ilâhî, i‘tidhârî ilayka i‘tidhâru man lam yastaghni ‘an qubûli ‘udhrihi fa-qbal ‘udhrî yâ akrama mani-a‘tadhara ilayhi-l-musî’ûna. Ilâhî, là tarudda hâjatî wa lâ tukhayyib tama‘î wa lâ taqta’ minka rajâ’î wa amalî. | إِلهِي جُودُكَ بَسَطَ أَمَلِي وَعَفْوُكَ أَفْضَلُ مِنْ عَمَلِي، إِلهِي فَسُرَّنِي بِلِقائِكَ يَوْمَ تَقْضِي فِيهِ بَيْنَ عِبادِكَ، إِلهِي اعْتِذارِي إِلَيْكَ اعْتِذارُ مَنْ لَمْ يَسْتَغْنِ عَنْ قَبُولِ عُذْرِهِ فَاقْبَلْ عُذْرِي يا أَكْرَمَ مَنِ اعْتَذَرَ إِلَيْهِ الْمُسِيئُونَ، إِلهِي لا تَرُدَّ حاجَتِي وَلا تُخَيِّبْ طَمَعِي وَلا تَقْطَعْ مِنْكَ رَجائِي وَأَمَلِي، |
Ô mon Dieu, si Tu voulais que je sois déshonoré, Tu ne me guiderais pas, et si Tu voulais ma disgrâce, Tu ne me rassurerais pas. Ô mon Dieu, je ne crois pas que Tu décevras ma demande, que j’ai passé ma vie à Te demander. Ô mon Dieu, la louange est à Toi de façon permanente, permanente, perpétuelle, éternelle, grandissant et ne diminue pas, comme Tu le veux et comme cela Te plaît. | Ilâhî, law aradta hawânî lam tahdinî wa law aradta fadîhatî lam tu‘âfinî. Ilâhî, mâ adhunnuka taruddanî fî hâjatinn qad afnaytu ‘umrî fi talabihâ minka. Ilâhî, falaka-l-hamdu abadann dâ’imann sarmadann yazîdu wa lâ yâbîdu kamâ tuhibbu wa tardâ. | ، إِلهِي لَوْ أَرَدْتَ هَوانِي لَمْ تَهْدِني وَلَوْ أَرَدْتَ فَضِيحَتِي لَمْ تُعافِني،
إِلهِي ما أَظُنُّكَ تَرُدُّنِي فِي حاجَةٍ قَدْ أَفْنَيْتُ عُمْرِي فِي طَلَبِها مِنْكَ إِلهِي فَلَكَ الْحَمْدُ أَبَداً دائِماً سَرْمَداً يَزِيدُ وَلا يَبِيدُ كَما تُحِبُّ وَتَرْضَىْ. |
Ô mon Dieu, si Tu me prends par de mes fautes, je tiens à Ton par ta miséricorde ; et si Tu me prends par mes péchés, je tiens à Ton pardon, et si Tu me fais entrer dans le feu, je dirais aux détenus (aux gens qui s’y trouvent) que je T’aime. Ô mon Dieu, si mes actes sont peu en comparaison de la véritable obéissance que je Te devais, mais mon souhait est grand par de la véritable espoir que j’ai de Toi. Ô mon Dieu, comment je peux revenir déçu du lieu de Ta présence, alors que mon optimisme à l’égard de Ta miséricorde m’avait convaincu que Tu me donnera le salut, et que Tu me pardonneras. | Ilâhî, in akhadhtanî bi-jurmî akhadhtuka bi-‘afwika wa in akhdhtanî bi-dhunûbî akhadhtuka bi-maghfiratika wa in adkhaltanîn-nâra a’lamtu ah-lahâ innî uhibbuka. Ilâhî, in kâna saghura fi janbi tâ’atika ‘amalî faqad kabura fi janbi rajâ’ika amalî. Ilâhî, kayfa anqalibu min ‘indika bi-l-khaybati mahrûmann wa qad kâna husnu zhannî bi-jûdika an taqlibanî bi-n-najâti marhûmann. | . إِلهِي إِنْ أَخَذْتَنِي بِجُرْمِي أَخَذْتُكَ بِعَفْوِكَ وَ إِنْ أَخَذْتَنِي بِذُنُوبِي أَخَذْتُكَ بِمَغْفِرَتِكَ وَإِنْ أَدْخَلْتَنِي النَّارَ أَعْلَمْتُ أَهْلَها أَنِّي أُحِبُّكَ، إِلهِي إِنْ كانَ صَغُرَ فِي جَنْبِ طاعَتِكَ عَمَلِي فَقَدْ كَبُرَ فِي جَنْبِ رَجائِكَ أَمَلِي، إِلهِي كَيْفَ أَنْقَلِبُ مِنْ عِنْدِكَ بِالْخَيْبَةِ مَحْرُوماً وَقَدْ كانَ حُسْنُ ظَنِّي بِجُودِكَ أَنْ تَقْلِبَنِي بِالنَّجاةِ مَرْحُوماً، |
Ô mon Dieu, j’ai passé ma vie dans le mal de Te négliger, et j’ai décrépit ma jeunesse dans l’ivresse de l’éloignement de Toi. Alors, ô mon Dieu, je ne me suis pas réveillé dans la fierté de la jeunesse et lors de la tentation, je n’ai pas été conscient de de Ta colère. | Ilâhî, wa qad afnaytu ‘umrî fi shirrati-s-sahwi ‘anka wa ablaytu shabâbî fi sakrati-t-tabâ’udi minka. Ilâhî, fa-lam astayqizh ayyâma-ightirârî bika wa rukûnî ilâ sabîli sakhatika. | إِلهِي وَقَدْ أَفْنَيْتُ عُمْرِي فِي شِرَّةِ السَّهْوِ عَنْكَ وَأَبْلَيْتُ شَبابِي فِي سَكْرَةِ التَّباعُدِ مِنْكَ، إِلهِي فَلَمْ أَسْتَيْقِظْ أَيَّامَ اغْتِرارِي بِكَ وَرُكُونِي إِلَى سَبِيلِ سَخَطِكَ،
|
Ô mon Dieu, je suis Ton serviteur et l’enfant de Ton serviteur, me tenant devant Toi, comptant sur Ta munificence à Toi. Ô mon Dieu, je suis un serviteur qui se dissocie de ce que j’ai effectué de faible, et me confronte à Toi et demande de me pardonner parce que le pardon est un attribut digne de Ta munificence. | Ilâhî, wa anâ ‘abduka wabnu ‘abdika qâ’imunn bayna yadayka mutawassilunn bi-karamika ilayka. Ilâhî, anâ ‘abdunn atanassalu ilayka mimmâ kuntu uwâjihuka bihi min qillati-stihyâ’î min nazharika wa atlubu-l-‘afwa minka idhil-‘afwu na’tunn li-karamika. | إِلهِي وَأَنَا عَبْدُكَ وَابْنُ عَبْدِكَ قائِمٌ بَيْنَ يَدَيْكَ مُتَوَسِّلٌ بِكَرَمِكَ إِلَيْكَ، إِلهِي أَنَا عَبْدٌ أَتَنَصَّلُ إِلَيْكَ مِمَّا كُنْتُ أُواجِهُكَ بِهِ مِنْ قِلَّةِ اسْتِحْيائِي مِنْ نَظَرِكَ وَأَطْلُبُ الْعَفْوَ مِنْكَ إِذِ الْعَفْوُ نَعْتٌ لِكَرَمِكَ، |
Ô mon Dieu, je n’ai pas le pouvoir d’arrêter mes désobéissances à Tn égard, sauf quand Tu m’as réveillé par Ton amour, et que j’étais comme Tu voulais que je sois, alors je Te remercié de m’avoir fait entrer dans Ta munificence, et d’avoir purifié mon coeur de la saleté de la négligence et l’ignorance. | Ilâhî, lam yakun lî hawlunn fa-antaqila bihi ‘an ma’siyatika illâ fi waqtinn ayqazhtanî li-mahabbatika wa kamâ aradta an akûna kuntu. fa-shakartuka bi-idkhâlî fi karamika wa li-tat’hîri qalbî min awsâkhi-l-ghaflati ‘anka. | إِلهِي لَمْ يَكُنْ لِي حَوْلٌ فَأَنْتَقِلُ بِهِ عَنْ مَعْصِيَتِكَ إِلاَّ فِي وَقْتٍ أَيْقَظْتَنِي لِمَحَبَّتِكَ وَكَما أَرَدْتَ أَنْ أَكُونَ كُنْتُ فَشَكَرْتُكَ بِإِدْخالِي فِي كَرَمِكَ وَلِتَطْهِيرِ قَلْبِي مِنْ أَوْساخِ الْغَفْلَةِ عَنْكَ،
|
Ô mon Dieu regarde-moi; regarde celui que Tu as appelé et celui qui t’a répondu; et celui que Tu as désigné pour T’aider, qui T’a obéi. Ô le Proche, Celui qui ne s’éloigne pas de ceux qui se sont éloignées de lui; et ô le Généreux qui n’est pas avare avec celui qui espère la récompense. Ô mon Dieu, accorde-moi un coeur dont la passion m’approchera de Toi, une langue dont la vérité m’élèvera vers Toi, et une vision dont la justesse l’amènera à Toi. | Ilâhî, anzhur ilayya nazhara man nâdaytahu fa-ajâbaka wasta‘ maltahu bi-ma‘ûnatika fa-atâ’aka. yâ qarîbann lâ yab’udu ‘ani-l-mughtarri bihi wa yâ jawâdann lâ yabkhalu ‘amman rajâ thawâbahu. Ilâhî, hab lî qalbann yudnîhi minka shawquhu wa lisânann yurfa‘u ilayka sidquhu wa nazharann yuqarribuhu minka haqquhu. | إِلهِي انْظُرْ إِلَيَّ نَظَرَ مَنْ نادَيْتَهُ فَأَجابَكَ وَاسْتَعْمَلْتَهُ بِمَعُونَتِكَ فَأَطاعَكَ يا قَرِيباً لا يَبْعُدُ عَنِ الْمُغْتَرِّ بِهِ وَيا جَواداً لا يَبْخَلُ عَمَّنْ رَجا ثَوابَهُ، إِلهِي هَبْ لِي قَلْباً يُدْنِيهِ مِنْكَ شَوْقُهُ وَلِسانَاً يُرْفَعُ إِلَيْكَ صِدْقُهُ وَنَظَراً يُقَرِّبُهُ مِنْكَ حَقُّهُ، |
Ô mon Dieu, celui que Tu connais n’est pas inconnu, celui qui cherche Ton refuge n’est pas abandonné, et celui vers qui Tu te tournes n’est pas un esclave. Ô mon Dieu, celui qui cherche un chemin vers Toi est éclairé, et celui qui s’attache à Toi est assisté. Et je m’abrite auprès de Toi, ô mon Dieu, alors ne déçois pas mon espoir de Ta miséricorde et ne me prive pas de Ta bonté. | Ilâhî, inna man ta’arrafa bika ghayru majhûlinn wa man lâdh bika ghayru makhdhûlinn wa man aqbalta ‘alayhi ghayru mamlûkinn. Ilâhî, inna mani-ntahaja bika la-mustanîrunn wa inna mania’tasama bika la-mustajîrunn wa qad ludhtu bika. Yâ Ilâhî, falâ tukhayyib zhannî min rahmatika wa lâ tahjubnî ‘an ra’fatika. | ، إِلهِي إِنَّ مَنْ تَعَرَّفَ بِكَ غَيْرُ مَجْهُولٍ وَمَنْ لاذَ بِكَ غَيْرُ مَخْذُولٍ وَمَنْ أَقْبَلْتَ عَلَيْهِ غَيْرُ مَمْلُولٍ،
إِلهِي إِنَّ مَنِ أنْتَهَجَ بِكَ لَمُسْتَنِيرٌ وَ إِنَّ مَنِ اعْتَصَمَ بِكَ لَمُسْتَجِيرٌ وَقَدْ لُذْتُ بِكَ يا إِلهِي فَلا تُخَيِّبْ ظَنِّي مِنْ رَحْمَتِكَ وَلا تَحْجُبْنِي عَنْ رَأْفَتِكَ |
Ô mon Dieu, place-moi parmi Tes fidèles, dans la position de quelqu’un qui espère l’excès de Ton amour. Et, ô mon Dieu, inspire-moi constamment la passion du rappel de Toi, et mets mon effort dans le bonheur d’atteindre Tes attributs, et Ton lieu saint. Ô mon Dieu, je T’invoque par Toi-même pour que Tu me place dans le statut des gens qui T’obéissent, et dans la belle demeure construite de ce qui Te plait, car je ne peux ni me défendre ni me faire du bien (tout seul). | Ilâhî, aqimnî fî ahli wilâyatika muqâma man rajâ-z-ziyâdata min mahabbatika. Ilâhî, wa alhimnî walahann bi-dhikrika ilâ dhikrika wa himmatî fi rawhi najâhi asmâ-‘ika wa mahalli qudsika. Ilâhî, bika ‘alayka illâ alhaqtanî bi-mahalli ahli tâ’atika wa-lmath-wâ-s-sâlihi min mardâtika, fa-innî lâ aqdiru li-nafsî daf ann wa lâ amliku lahâ naf‘ann. | إِلهِي أَقِمْنِي فِي أَهْلِ وِلايَتِكَ مُقامَ مَنْ رَجَا الزِّيادَةَ مِنْ مَحَبَّتِكَ، إِلهِي وَأَلْهِمْنِي وَلَهاً بِذِكْرِكَ إِلَى ذِكْرِكَ وَهِمَّتِي فِي رَوْحِ نَجاحِ أَسْمائِكَ وَمَحَلِّ قُدْسِكَ، إِلهِي بِكَ عَلَيْكَ إِلاَّ أَلْحَقْتَنِي بِمَحَلِّ أَهْلِ طاعَتِكَ وَالْمَثْوَى الصَّالِحِ مِنْ مَرْضاتِكَ فَإِنِّي لا أَقْدِرُ لِنَفْسِي دَفْعاً وَلا أَمْلِكُ لَها نَفْعاً، |
Ô mon Dieu, je suis Ton faible serviteur pécheur, et Ton esclave qui vient se repentir, alors ne fais pas de moi l’un de ceux de qui Tu as tourné Ta face, et dont l’oubli les a bannis de Ton pardon. Ô mon Dieu, accorde-moi la séparation parfaite (de tout pour venir) envers Toi, et illumine les yeux de nos cœurs de la lumière de regard sur Toi, jusqu’à ce que les yeux des cœurs déchirent les voiles de lumière, et atteignent le noyau de la magnificence, et que nos âmes soient suspendues dans la majesté de Ta sainteté ; et Ô mon Dieu, fais de moi l’un de ceux que Tu as appelés et qui T’ont répondu, et que Tu as remarqués et qui ont tremblé par Ta majesté, puis que Tu leur as chuchoté en secret et qu’ils ont travaillé pour Toi, ouvertement. | Ilâhî, anâ ‘abdukâ-d-da‘îfu al-mudhnibu wa mamlûkuka-l-munîbu falâ taj‘alnî mimman sarafta ‘anhu wajhaka wa hajabahu sahûhu ‘an ‘afwika. Ilâhî, hab lî kamâla-l-inqitâ‘i ilayka wa anir absâra qulûbinâ bidiyâ’i nazharihâ ilayka hattâ takhriqa absâru-l-qulûbi hujuba-n-nûri fa-tasila ilâ ma‘-dini-l-‘azhamati wa tasîra arwâhunâ mu’allaqatann bi-‘izzi qudsika. Ilâhî, wa-ja‘lnî mimman nâdaytahu fa-ajâbaka wa lâ hazhtahu fasa‘ iqa li-jalâlika fa-nâjaytahu sirrann wa ‘amila laka jahrann. | إِلهِي أَنَا عَبْدُكَ الضَّعِيفُ الْمُذْنِبُ وَمَمْلُوكُكَ الْمُنِيبُ فَلا تَجْعَلْنِي مِمَّنْ صَرَفْتَ عَنْهُ وَجْهَكَ وَحَجَبَهُ سَهْوُهُ عَنْ عَفْوِكَ، إِلهِي هَبْ لِي كَمالَ الانْقِطاعِ إِلَيْكَ وَأَنِرْ أَبْصارَ قُلُوبِنا بِضِياءِ نَظَرِها إِلَيْكَ حَتَّى تَخْرِقَ أَبْصارُ الْقُلُوبِ حُجُبَ النُّورِ فَتَصِلَ إِلَى مَعْدِنِ الْعَظَمَةِ وَتَصِيرَ أَرْواحُنا مُعَلَّقَةً بِعِزِّ قُدْسِكَ،
إِلهِي وَاجْعَلْنِي مِمَّنْ نادَيْتَهُ فَأَجابَكَ وَلاحَظْتَهُ فَصَعِقَ لِجَلالِكَ فَناجَيْتَهُ سِرّاً وَعَمِلَ لَكَ جَهْراً، |
Ô mon Dieu, je ne ferai pas dominer la déception et le désespoir à mon optimisme, et mon espoir ne sera pas coupé de Ta belle munificence. Ô mon Dieu, si mes péchés m’ont abaissé devant Toi, mais pardonne-moi pour la belle confiance que j’ai en Toi. Ô mon Dieu, si mes fautes m’ont abaissé devant la beauté de Ton attention, mais ma certitude à la munificence de Ta faveur, m’a réveillé. Ô mon Dieu, si la négligence m’a rendu inconscient de la préparation pour Ta rencontre, mais la connaissance de la munificence de Tes bienfaits, m’a réveillé. Ô mon Dieu, si Ton grand châtiment m’invite au feu, mais Ta récompense sincère m’invité aussi au paradis. | Ilâhî, lam usallit ‘alâ husni zhannî qunûta-l-i’yâsi wa lâ-nqata‘a rajâ’î min jamîli karamika. Ilâhî, in kânati-l-khatâyâ qad asqatatnî ladayka fa-asfah ‘annî bihusni tawakkulî ‘alayka. Ilâhî, in hattatnî adh-dhunûbu min makârimi lutfika fa-qad nabbahnî-l-yaqînu ilâ karami ‘atfika. Ilâhî, in anâmatnî-l-ghaflatu ‘ani-l-isti‘dâdi li-liqâ’ika faqad nabbahatnî-l-ma‘rifatu bi-karami âlâ’ika. Ilâhî, in da’ânî ilâ-n-nâri ‘azhîmu ‘iqâbika faqad da‘ânî ilâ-l- jannati jazîlu thawâbika. | إِلهِي لَمْ أُسَلّطْ عَلَى حُسْنِ ظَنّي قُنُوطَ الأَياسِ وَلا انْقَطَعَ رَجائِي مِنْ جَمِيلِ كَرَمِكَ، إِلهِي إِنْ كانَتِ الْخَطايا قَدْ أَسْقَطَتْنِي لَدَيْكَ فَاصْفَحْ عَنِّي بِحُسْنِ تَوَكُّلِي عَلَيْكَ، إِلهِي إِنْ حَطَّتْنِي الذُّنُوبُ مِنْ مَكارِمِ لُطْفِكَ فَقَدْ نَبَّهَنِي الْيَقِينُ إِلَى كَرَمِ عَطْفِكَ، إِلهِي إِنْ أَنَامَتْنِي الْغَفْلَةُ عَنِ الاسْتِعْدادِ لِلِقائِكَ فَقَدْ نَبَّهَتْنِي الْمَعْرِفَةُ بِكَرَمِ أَلآئِكَ،
إِلهِي إِنْ دَعانِي إِلَى النَّارِ عَظِيمُ عِقابِكَ فَقَدْ دَعانِي إِلَى الْجَنَّةِ جَزِيلُ ثَوابِكَ، |
Ô mon Dieu, je Te le demande, je Te prie, je me tourne vers Toi, et Te demande de bénir Muhammed et sa Famille immaculée, et faire de moi l’un de ceux qui se rappellent constamment de Toi, qui ne rompent pas Ton alliance et ton amitié, qui ne négligent pas de Te remercier et qui ne prennent pas à la légère Ton ordre. Et, ô mon Dieu, attache-moi à la majesté la plus délicieuse qui soit, afin que je Te connaisse, et me dissocie de tout ce qui n’est pas Toi, et pour avoir peur de Toi, et être attentif à Toi, ô le Maître de la majesté et de la munificence ; et que Dieu bénisse Muhammad, Son Prophète, et sa pure Famille, et leur adresse Son grand salut. | Ilâhî, falaka as’alu wa ilayka abtahilu wa arghabu, Wa as’aluka an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn wa an taj’alanî mimman yudîmu dhikraka wa lâ yanqudu ‘ahdaka wa lâ yaghfulu ‘an shukrika wa lâ yastakhifïu bi-amrika. Ilâhî, wa alhiqnî bi-nûri ‘izzika-l-abhaji fa-akûna laka ‘ârifann wa ‘an siwâka munharifann wa minka khâ’ifann murâqibann. Yâ dhâ-l-jalâli wa-l-ikrâmi wa salla-llâhu ‘alâ Muhammadinn rasûlihi wa âlihi-t-tâhirîna wa sallama taslîmann kathîrann. | ، إِلهِي فَلَكَ أَسْأَلُ وَ إِلَيْكَ أَبْتَهِلُ وَأَرْغَبُ وَأَسْأَلُكَ أَنْ تُصَلِّيَ عَلَى مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ وَأَنْ تَجْعَلَنِي مِمَّنْ يُدِيمُ ذِكْرَكَ وَلا يَنْقُضُ عَهْدَكَ وَلا يَغْفُلُ عَنْ شُكْرِكَ وَلا يَسْتَخِفُّ بِأَمْرِكَ،
إِلهِي وَأَلْحِقْنِي بِنُورِ عِزِّكَ الأَبْهَجِ فَأَكُونَ لَكَ عارِفاً وَعَنْ سِواكَ مُنْحَرِفاً وَمِنْكَ خائِفاً مُراقِباً يا ذا الْجَلالِ وَالإِكْرامِ وَصَلَّى اللهُ عَلَى مُحَمَّدٍ رَسُولِهِ وَآلِهِ الطَّاهِرِينَ وَسَلَّمَ تَسْلِيماً كَثِيراً. |
Notes:
1-Ibn Tawus, Iqbal al-a’mal, p.197
2-Majlisi, Bihar al-anwar, vol.91 p.97
3- Majlisi, Zad al-ma’ad, p.47
4-Samahiji, Sahifa l-‘alawiyya, p.85
5-Qummi, Mafatih al-Jinan, p.283
6-Muhammadi Gilani, Sharh munajat sha’baniyya, p.24
7-Maliki Tabrizi, al-Muraqibat, p.130