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« Et sachez que, de tout butin que vous avez ramassé, le cinquième appartient à Allah, au messager, à ses proches parents, aux orphelins, aux pauvres, et aux voyageurs (en détresse), si vous croyez en Allah et en ce que Nous avons fait descendre sur Notre serviteur, le jour du Discernement : le jour où les deux groupes s’étaient rencontrés, et Allah est Omnipotent. » (Al Anfâl 5 : 41)
« Et accomplissez la Salât, et acquittez la Zakât, et inclinez-vous avec ceux qui s’inclinent. » (Al Baqara, 2 : 43)
« Et (rappelle-toi), lorsque Nous avons pris l’engagement des enfants d’Israël de n’adorer qu’Allah, de faire le bien envers les pères, les mères, les proches parents, les orphelins et les nécessiteux, d’avoir de bonnes paroles avec les gens; d’accomplir régulièrement la Salât et d’acquitter la Zakât – Mais à l’exception d’un petit nombre de vous, vous manquiez à vos engagements en vous détournant de Nos commandements. » (Al Baqara, 2 : 83)
« Et accomplissez la Salât et acquittez la Zakât. Et tout ce que vous avancez de bien pour vous-mêmes, vous le retrouverez auprès d’Allah, car Allah voit parfaitement ce que vous faites. » (Al Baqara, 2 : 110)
Vingt neuf (29) autres versets du Saint Coran, soit 32 au total, enjoignent au musulman de s’acquitter de la Zakât.
L’Islam a bien déterminé les moyens légaux de satisfaire les besoins d’un individu, d’une société ou d’un Etat.
Si ces deux obligations (Zakât et Khoms) seules, avaient été acquittées, i1 n’y aurait plus aucun pauvre, aucun nécessiteux dans la société islamique, la cause de l’Islam n’aurait jamais souffert, et toutes les questions de bien-être public auraient été réglées ; comme cela se passait à l’époque où les Musulmans pratiquaient sincèrement les dogmes de l’Islam.
Et si ces deux obligations ne s’avéraient pas suffisantes pour le bien-être de l’Islam et le progrès des Musulmans, l’Etat Islamique devrait faire appel à d’autres sources de revenus, telles que l’agriculture et les mines. Il est illégal pour les musulmans de s’emparer de la propriété des autres, comme l’a bien précisé le Coran :
« Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens; et ne vous en servez pas pour corrompre des juges pour vous permettre de dévorer une partie des biens des gens, injustement et sciemment. » (Al Baqara, 2 : 188)
C’est là d’ailleurs le fondement du droit musulman. On ne saurait appliquer la rigueur de la chari’ah à un fauteur lorsque celui-ci est exposé à la faute par le fait de la non application des règles élémentaires de partage en Islam. L’Islam est un tout entrelacé et l’on ne peut en tirer un fil sans tirer le reste.
Cependant, si la Zakât semble être bien connue des musulmans, il n’en est pas du tout de même du Khoms. En effet peu de membres de la Umma connaissent et pratiquent cette prescription d’Allah. Le fait de ne pas vivre dans un Etat islamique ne saurait constituer une excuse à ce manquement car le Khoms, tout comme la Zakât, est un élément clé de l’équilibre spirituel et économique donc social, juridique et culturel de la société musulmane.
Rappelons d’abord les règles de pratique de la Zakât :
La Zakât est obligatoire pour neuf articles :
- les dattes
- les raisins / les vignes
- le blé
- l’orge
- les chameaux
- les chèvres et les moutons
- le bétail (vaches et buffles)
- la monnaie en or
- la monnaie en argent
Il est aussi recommandé de payer la Zakât sur le capital de travail, ainsi que sur les bénéfices réalisés dans les affaires. Une telle aide favorise l’augmentation de la richesse de la personne qui l’offre.
Il est obligatoire de formuler l’intention en donnant la Zakât. L’intention est formulée comme suit :
« Je donne la Zakât pour m’approcher d’Allah ».
La Zakât est redistribuée comme suit :
- pour les nécessiteux
- pour les pauvres
- pour le salaire de ceux qui collectent la Zakât,
- pour ceux qui parmi les non-croyants dont le Prophète, l’Imam ou leur Représentant pensent qu’ils seraient susceptibles de sympathiser avec l’Islam et les musulmans en recevant l’aide de la Zakât.
- pour émanciper ceux qui ont été asservis
- pour payer les dettes de ceux qui sont incapables de s’acquitter eux-mêmes de leurs dettes
- pour subventionner les affaires religieuses : aider les moudjahidine dans leur djihad, construire des Madrasa (école), etc.
- pour aider le voyageur à court d’argent, même s’il s’agit de quelqu’un qui est riche dans son pays.
Il existe également une Zakât spéciale appelée Zakât al-Fitr. Il est obligatoire pour toute personne saine d’esprit et adulte (à partir de l’âge de la puberté) de payer la Zakât al-Fitr, le jour de la fête de l’Aïd el fitr (1er Chawwâl, lendemain de la fin du mois de jeûne ou encore Korité en Afrique de l’Ouest). Elle doit être donnée par le chef de famille pour lui-même et pour sa famille, à raison de 3 Kg d’aliments par personne.
Il est préférable de donner du blé, des dattes, des raisins, du riz ou tout autre aliment de base consommé habituellement par le donneur ou les gens de la région. Il est permis d’offrir l’équivalent de ces portions prescrites d’alimentation en argent.
Cette Zakât doit être offerte à un croyant nécessiteux qui ne possède pas de moyens de subsistance pour un an.
Sur qui et comment prélever le Khoms ? à qui est-il destiné ?
Nous allons essayer d’y répondre de façon succincte car bien des développements ont être faits à ce propos, que l’on pourra trouver dans d’autres ouvrages.
Le Khoms signifie le cinquième. Il doit être prélevé sur sept sortes d’articles :
- les butins de guerre que l’on acquiert à la suite d’une guerre légale contre les infidèles.
- les minéraux : tels que l’or, l’argent, le pétrole, le fer, le sel, etc.
- les trésors enterrés : quiconque exhume un trésor enterré, par ses propres moyens, est obligé d’en payer le Khoms.
- la richesse extraite de la mer, telle que les perles.
- si un homme honnête acquiert légalement une richesse mélangée à une richesse illégale dont le propriétaire et le montant sont inconnus, l’acquéreur doit payer en Khoms le cinquième de la richesse acquise, pour que le reste devienne légal pour lui.
- tout bénéfice réalisé dans les affaires, l’agriculture, l’industrie, le loyer de la propriété, ou sur toutes autres sources de revenu ‑ après déduction des dépenses annuelles pour soi-même et sa famille.
- les parcelles de terrains achetés par un Kafir Dimmi (un non musulman vivant dans un Etat islamique sous la Protection du Gouvernement, conformément à la Chari’ah islamique) à un Musulman.
Il n’est pas obligatoire de payer le Khoms sur la dot (mahr) qu’une femme obtient de son mari, ni sur le bien qu’un mari obtient de sa femme à titre d’indemnité de divorce (khula’h) demandé par la femme, et la même règle s’applique aux biens dont on hérite. Si on hérite un bien d’un parent dont on n’attendait pas un héritage, on devrait, par précaution obligatoire, payer le Khoms sur l’excédent du bien ainsi hérité.
Le Khoms se divise en deux parties :
- La moitié revient à l’Imâm infaillible et, en son absence, à notre époque par exemple, elle doit être confiée à un Mujtahid hautement qualifié ou utilisée pour la promotion de l’Islam.
- Les fidèles Seyyed (les descendants du noble Prophète (p)) sont attitrés pour recevoir l’autre moitié, qui doit être offerte à ceux d’entre eux qui sont indigents ou orphelins, ou qui sont à court de moyens de subsistance pendant le voyage.