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L’anniversaire de la naissance de l’Imam Ali ibn Abi Talib (P)
Treize Rajab l’anniversaire de la naissance de l’Imam Ali ibn Abi Talib (P)
L’Imam Ali ibn Abi Talib (P) est né le treizième jour du mois de Rajab, trente ans après l’année de l’Eléphant à La Mecque, à l’intérieur de la saint Maison de Dieu (Ka’ba).
Son père s’appelait Abû Tâlib et sa mère était Fatima Binti Asad. Ses surnoms sont Abû Torâb, Abul Hassan, Abul Sibtayn, et Abur Riyhânatayn. Ses titres sont Amirul Muminîn, Sayyidul Muslimîn, Imâmul Muttaqîn, et Sayyidul ‘Awsîyâ ».
Généalogie:
Ali b. Abi Talib connu sous le nom de l’Imam Ali (p) et Amîr al-Mu’minîn b. Abd al-Muttalib b. Hâshim b. ‘Abd Manâf b. Qusay b. Kilâb,[1] fut connu sous le nom de Hashimî et Qurayshî. Son père, Abu Talib, l’oncle et le protecteur du Prophète (s), fut un des notables du Quraysh, réputé par sa générosité et sa justesse et respecté par toutes les tribus arabes (Ibn Athîr, 1 :15).
La mère de l’Imam Ali fut Fatima bt. Asad b. Hachim b. ‘Abd Manâf.[2]; ses frères : Tâlib, ‘Aqîl, Ja’far ; et ses sœurs : Hind ou Umm Hânî, Jumâna, Rayta ou Umm Tâlib et Asmâ’.[3].
Selon les historiens, le mariage des parents de Ali (Abu Talib et Fatima Bint Asad) fut le premier mariage endogamique (interne) de la tribu de Banu Hachim[4]. Ainsi Ali est la première personne dont la mère et le père sont de la tribu Banu Hachim [5].
Naissance et enfance
L’Imam Ali (P) est l’un des nobles et des seigneurs des Arabes de Banu Hachim, qui sont venus de la lignée du prophète Abraham (as), à travers son fils Ismail (as).
Dès de son enfance, l’Imam Ali a refusé l’idolâtrie et il ne s’est jamais agenouillé pour les idoles. Il pensait à la création de Dieu en tant que le prophète (PSL). Il a cru au monothéisme avant l’apparition de l’Archangel Gabriel et le Coran pour le prophète Mohammed (PSL) lorsque la plupart des Banu Hachim ont suivi la religion du prophète Abraham (as) tandis que la plupart des Qurayche ont suivi l’idolâtrie et ils se sont agenouillés pour les idoles.
Abu Taleb est le père d’Imam Ali (as) et l’oncle du prophète Mohammed (PSL). Il a protégé les musulmans contre l’oppression à Mecque, située dans la région de Hedjaz-Tihama de la péninsule arabique. Malgré la différence d’historiens à convertir Abu Taleb à l’Islam ou non, il est certain qu’il était un croyant et un musulman.
Fatima bent Asad est la mère d’Imam Ali (as). Elle est l’une des dames de Banu Hachim et des nobles de Qurayche. Elle était parmi les dix premiers qui ont converti l’Islam par le prophète de Dieu (PSL). Après la mort de son mari Abu Taleb, elle et ses enfants ont immigré avec le prophète Mohammed (PSL). A la naissance de son fils Imam Ali (as), il lui est arrivée un miracle que la majorité des historiens ont enregistré, même les plus hostiles à l’Imam, parce qu’ils -simplement- ne pouvaient pas le nier ou le cacher en raison de leurs roi et sultans. Elle a accouché de l’Imam Ali (as) lors sa circumambulation autour de l’ancienne maison de Mecque, c’est un sanctuaire, que tous les musulmans croient qu’il a été construit par le prophète Abraham (as) et son fils Ismail (as). Alors c’était la première mosquée construite pour Dieu et destinée pour la prière. Fatima bent Asad est entrée par une fissure dans le mur de l’ancienne maison nommée « Al Kaaba », cette fissure qui a été ouverte pour elle, et Ali (as) est né à l’intérieur d’Al Kaaba elle-même.
L’Imam Ali (p) au temps du Prophète (P)
Un examen détaillé et précis de l’Imam ‘Ali (p) nécessite l’écriture de dizaines de volumes de livres. Le présent ouvrage avec un nombre limité de ses pages ne suffit pas à connaître brièvement cet Imam, toutefois, il est nécessaire de donner un aperçu d’importants événements de cette époque-là.
Avec la suggestion du Prophète Muhammad (P), ‘Ali (p) a quitté la maison de son père à six ans pour vivre avec le Prophète (P). De cette façon, ‘Ali (p) a été formé et enseigné sous la tutelle du noble Prophète (P). Au cours de cette période, il s’est mis à apprendre et suivre l’exemple de la bonne conduite du Prophète (P). Il accompagnait souvent celui-ci dans sa retraite spirituelle (I’tikâf) dans la grotte de Hira, observant les signes de la Révélation et de la Prophétie.[6]
‘Ali (p) a été le premier homme à accepter l’Islam et à prier avec le Prophète (P). Il était âgé de près de dix ans alors.[7]
Dans les difficultés du début de la Prophétie, ‘Ali (p) était toujours au service du Prophète Muhammad (P) et son meilleur ami et son meilleur aide. Au cours de l’embargo économique, social et politique des infidèles contre les musulmans dans le passage montagneux d’Abû Tâlib (Chi’b d’Abû Tâlib), ‘Ali (p) y était aussi présent.
Lorsque les infidèles ont menacé la vie du Prophète Muhammad (P) et qu’il était obligé d’immigrer à Médine, l’Imam ‘Ali (p) s’est couché dans son lit pour lui sauver la vie par la sienne (Laylatul Mabît ou la Nuit de Séjour). Il a obtenu une mission du Messager de Dieu (P) pour terminer des œuvres incomplètes de ce dernier et immigrer à Médine avec quelques dames de la maison du Prophète.[8]
L’Envoyé de Dieu (P) a signé un contrat de fraternité avec l’Imam ‘Ali (p) à Médine.[9]
Dans la deuxième année de l’Hégire, ‘Ali (p) a été honoré de devenir le genre du Prophète (P) et d’épouser Hadrat Fatima (s), la meilleure dame du monde.[10]
A cette époque, l’Imam ‘Ali (p) était un jeune homme, puissant et courageux, prêt pour la défense et le djihad. Il participait à toutes les guerres, luttait courageusement, et faisait succomber les ennemis de l’Islam. Il jouait un rôle majeur dans la victoire des musulmans devant des infidèles et des hypocrites, l’emportant sur d’autres combattants.[11]
Durant sa mission prophétique, le Prophète de l’Islam (P) a confié deux responsabilités importantes à l’Imam ‘Ali (p) : la première, l’écriture et la collection des versets et sourates coraniques ; et la deuxième, l’apprentissage et le maintien de sciences, des connaissances, des commandements et des règles religieux révélés au Prophète (P).
‘Ali (p) a très bien accompli ces deux responsabilités par les assistances divines et sous la supervision directe du Prophète Muhammad (P).
L’Imam Ali (p) après la disparition du Prophète (P)
L’Imam ‘Ali (p) avait 33 ans lors de la disparition du Prophète de l’Islam (P). Celui-ci, de son vivant, avait souvent annoncé l’Imamat et le califat de ‘Ali (p) après lui. Par conséquent, après la disparition du Prophète (P), la position du califat et de l’Imamat a été transmise à l’Imam ‘Ali (p); il était, d’après ces textes, le successeur immédiat du Prophète (P) et les gens avaient comme devoir de préparer les conditions de son califat. Malheureusement, un groupe de gens ambitieux ont ignoré les recommandations du Prophète Muhammad (P) et exclu ‘Ali (p) de la position califale sous des prétextes fallacieux, comme son jeune âge, et prêté le serment d’allégeance à Abû Bakr. Après celui-ci, ‘Umar est devenu calife et après lui ‘Uthmân. Le califat de ces trois a duré vingt-quatre ans et quelques mois.
Au cours de cette période, l’Imam ‘Ali (p) savait le califat comme son droit légitime, toutefois, il évitait sérieusement toute opposition sévère ou tout discours schismatique afin de préserver l’Islam. En outre, il aidait les représentants du gouvernement, si nécessaire, en leur donnant des consultations et assistances scientifique et culturelle. Il tentait également de propager les connaissances, les enseignements, les prescriptions et les règles islamiques authentiques pour la formation des hommes parfaits et vertueux.
En l’an trente-cinq de l’hégire, ‘Uthmân a été tué lors de l’émeute d’un groupe de musulmans. Par la suite, les musulmans, avec enthousiasme et de plein gré, ont prêté serment d’allégeance à ‘Ali ibn Abî Tâlib (p) en le choisissant comme calife et Imam.[12]
Dès lors, le califat des musulmans a trouvé son vrai chemin et on espérait que les pertes et déficiences précédentes seraient compensées et les objectifs authentiques du Prophète (P) seraient poursuivis sous la direction de l’Imam ‘Ali (p) et par la collaboration des compagnons sincères du Prophète(P). Néanmoins, ce but n’a pas été réalisé, et l’esprit de justice de l’Emir des Croyants, ‘Ali (p), et son opposition à la discrimination, ce qui était l’objectif de l’Islam authentique et la tradition prophétique, n’étaient pas acceptés par des gens amitieux et opportunistes comme d’habitude. Ceux-ci, ayant prêté serment d’allégeance à l’Imam ‘Ali (p), ont commencé à manifester leurs oppositions, dès le début, au nouveau gouvernement de justice de l’Imam ‘Ali (p) en déclenchant trois batailles dévastatrices : Jamal , Siffîn , et Nahrawân. Celui-ci ne pouvait rien faire devant ces guerres civiles involontaires, sauf de défendre et d’arrêter les séditions. De cette façon, on n’a pas permis à la manifestation de la justice divine (‘Ali (p)) d’établir et de diriger le gouvernement conformément aux exigences authentiques de l’Islam et selon la tradition prophétique qui consiste en établir la justice et l’égalité, arrêter les discriminations illégitimes, réduire les écarts sociaux, et défendre les oppressés et pauvres.
Enfin, l’Imam ‘Ali (p), qui cherchait à établir la justice, a été mort en martyre par l’une des personnes hypocrites lorsqu’il priait dans le mihrab. Ainsi, la belle voix qui appelait à la justice a été réduite au silence pour toujours. L’examen de ces trois batailles précoces et dévastatrices nécessite une plus grande occasion, ce qui n’est pas possible dans ce petit ouvrage. Les lecteurs intéressés peuvent se référer à des livres d’histoire islamiques.
Durant le califat
L’Imam Ali (a) devint calife après le meurtre de Uthman, lorsqu’il avait 58 ans, au mois de Dhul Hijja de l’an 35.[13] A l’expression des proches de Uthman et un groupe que l’on a appelé les qâ’idîn (ceux qui s’assoient)[14], tous les compagnons du Prophète (s) ont fait allégeance avec l’Imam (a) à Médine.[15]
Deux jours après son califat, lors de son premier discours, l’Imam Ali (a) demanda le retour de tous les biens confisqués injustement durant le califat de Uthman ; et appuya sur la juste partage de bien public (Bayt al-mâl).[16]
Un an plus tard, deux membres de la communauté, Talhat b. Ubaydallah et az-Zubayr b. al-‘Awwâm, ont rompu leur allégeance avec Ali (a) et ont rejoints Aicha qui envisager venger le sang de Uthman, à La Mecque, puis partirent à Bassora.[17] Ce fut ainsi que la bataille du Chameau (al-Jamal), la première bataille interne de la communauté musulmane, entre Ali (a) et ceux que l’on a appelé an-Nâkithûn (ceux qui rompent l’allégeance) eut lieu.[18]. Talha et Zubayr furent tués, et Aicha, envoyé à Médine[19]
L’Imam Ali (a) partit d’abord à Bassora et donna l’ordre de l’amnistie générale.[20] Puis entra à Koufa au mois de Rajab de l’année suivante (36) et désigna ce lieu comme le lieu de son gouvernement[21] ; Il invita aussi Muawiya à l’allégeance. Comme ce dernier refusa l’allégeance avec l’Imam, il le destitua du gouvernement de Cham.[22]
Au mois de Shawwâl de la même année, Ali (a) partit avec son armée à Cham.[23] La bataille de Siffin, eut lieu alors dans un lieu de même nom entre les troupes de l’Imam Ali (a) et celles de Muawiya, vers la fin de l’an 36 et début de l’an 37.[24]
Certains, comme Mu’adikhâh pensent que cette bataille eut lieu en l’an 38.[25] Dans cette bataille, alors que les troupes de Ali (a) allaient gagner,[26] les troupes de Muawiya avec la ruse de ‘Amr b. al-‘Âs ont mis les corans sur les lances levées, en pétardant vouloir que le Coran jugent entre eux.[27]
Les soldats des troupes de l’Imam Ali (a) ne voulant pas s’en prendre au Livre, se sont révoltés, et l’Imam (a) fut contraint d’accepté un arbitrage entre les deux camps ; il désigna, sous certaine contrainte, Abû Musâ al-Ash’arî comme l’arbitre.[28] Or, peu après l’acceptation de l’arbitrage, d’autre reproches et critiques visèrent l’Imam (a) de la part des rebelles.[29]
Un groupe demandait, selon deux versets coraniques (Sourate al-Mâ’ida, verset 44; et Sourate al-Hujurât, verset 9), de continuer la bataille contre Muawiya, en considérant l’acceptation de l’arbitrage comme l’impiété et s’en répartirent. Le fait étrange de l’histoire est que ce groupe de rebelles fut le même que celui qui peu avant forçait l’Imam (a) d’accepter l’arbitrage.[30]
Ils demandèrent à l’Imam Ali (a) de se repentir de cette impiété, et de transgresser les conditions de l’accord avec Muawiya. Mais, l’Imam Ali (a) n’accepta pas l’annulation de l’accord déjà conclu de l’arbitrage et annonça sa décision de la continué de la bataille avec le Cham (Muawiya) à la condition que les arbitres ne jugent pas selon l’ordre du Coran.[31]
Lors de l’arbitrage, Abû Mûsâ al-Ash’arî ordonna, comme le résultat de son jugement, la destitution des deux gouverneurs, à savoir Ali (a) et Muawiya, de leur gouvernement ; puis ‘Amr b. al-‘As. attribua le califat à Muawiya.[32] Après l’arbitrage, un groupe de compagnons de l’Imam (a) se sont opposé au résultat et l’ont considéré comme le reniement de la religion et la mise en doute de la foi.[33] Ceux-ci ont constitué ainsi le premier noyau des kharidjites ; ils se sont séparés des troupes de l’Imam (a) et au lieu de rentrer à Koufa, sont allés à Harûra, après la bataille.[34]
Les protestations des kharidjites continuèrent encore près de six mois après la bataille de Siffin de sorte que Ali (a) envoya enfin Abdallah b. al-Abbas et Sa’sa’at b. Sawhân pour dialoguer avec eux et les convaincre de rentrer. Mais, le résultat fut nul. L’Imam (a) leur demanda alors de désigner 12 représentants, lui-même désigna aussi 12 personnes, et les réunirent tous pour résoudre les discordes.[35]
Il écrit aussi une lettre à leurs chefs et les invita à rejoindre la communauté. Mais, Abdallah b. Wahab, insista sur les faits de Siffin et appuya sur le fait que selon lui, Ali était sorti de la religion et devait se repentir. Plus tard, l’Imam (a) envoyé encore d’autres représentants comme Qays b. Sa’d et Abû Ayyûb al-Ansârî pour les inviter et leur donner d’autres occasions.[36]
Mais, finalement, désespéré de la réconciliation, il constitua une armée de 14 000 hommes à leur encontre, mais lui ordonna de ne pas commencer la guerre ; les gens de Nahrawân (les kharidjites) ont commencé la bataille,[37] et l’ont perdu aussi : tous finirent par être tués ou blessés, alors que les troupes de Ali ont perdu seulement une dizaine d’homme.
Les blessés, au nombre d’environ 400, furent rendus à leurs familles. Des troupes kharidjites, près d’une dizaine d’homme, ont fui le Champ. L’un d’eux fut Abdarahman b. Muljam al-Murâdî, celui qui tua l’Imam Ali (a), plus tard en l’an 40, dans la Mosquée de Koufa. Il le frappa le 19 Ramadan, et l’Imam (a) quitta ce monde le 21 Ramadan à l’âge de 63 ans. Il fut enterré discrètement, sans laisser de trace de sa tombe (ce fut des décennies plus tard que par l’Imam Ja’far as-Sâdiq (a), le lieu de sa tome, à Nadjaf, fut révélé).
Notes:
1-Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, vol 1, p 15
2-Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, vol 1, p 2
3- Al-‘Allama al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 19, p 57
4-Qanawât, Dânishnâmi Imam Ali (a), vol 8, p 68
5- Musâhib, Dâ’irat al-Ma’ârif Fârsî, vol 2, p 176
6-Manâqib âli Abî Tâlib, Vol 2, p. 205-206.
7-Ibid, p. 7.
8-Ibid, p. 68-78.
9-Ibid, p. 210.
10-Ibid, p. 207.
11-Ibid, p. 94.
12- Tazkiratul Khawâs, p. 56.
13-Malikî Mîyânijî, Dânishnâmi Imam Ali (a), vol 9, p 49
14-Jûdakî, Dânishnâmi Imam Ali (a), vol 9, p 15-16
15-Malikî Mîyânijî, Dânishnâmi Imam Ali (a), vol 9, p 49
16-Malikî Mîyânijî, Dânishnâmi Imam Ali (a), vol 9, p 54
17- Malikî Mîyânijî, Dânishnâmi Imam Ali (a), vol 9, p 66
18-Al-Balâdhurî, al-Jumal Min Ansâb al-Ashrâf, vol 3, p 41 ; al-Himawî, Mu’jam al-Buldân, vol 12, p 180
19-Mas’ûdî, Murawwij adh-Dhahab, vol 2, p 370
20-Malikî Mîyânijî, Dânishnâmi Imam Ali (a), vol 9, p 54
21-Ad-Daynawarî, Akhbâr at-Tiwâl, p 154
22-Ma’âdîkhâh, Târîkh Islam, vol 1, p 233-236
23-Ma’âdîkhâh, Târîkh Islam, vol 2, p 91
24-Ma’âdîkhâh, Târîkh Islam, vol 1, p 194
25-Ma’âdîkhâh, Târîkh Islam, vol 1, p 194-197
26-Ja’farî, Dânishnâmi Imam Ali (a), vol 9, p 213-214
27-Ja’farî, Dânishnâmi Imam Ali (a), vol 9, p 213-214
28-Ja’farî, Dânishnâmi Imam Ali (a), vol 9, p 211-216
29-Ja’farî, Dânishnâmi Imam Ali (a), vol 9, p 216-217
30-Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 2, p 349
31-Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 2, p 349
32-Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, vol 2, p 256
33-Nasr b. Muzâhim, Waq’at as-Siffin, p 484
34-Ja’farî, Dânishnâmi Imam Ali (a), vol 9, p 222
35-Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 2, p 352
36-Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 2, p 370
37-Ad-Daynawarî, Akhbâr at-Tiwâl, p 210