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19e Jumada al-Thani l’anniversaire du mariage d’Abd Allah et Amina
L’Ascendance du noble Abd Allah
Abd Allah ibn Abd al-Muttalib, le père de du Prophète Mohammad (Paix et salut soient sur lui et sa famille), le plus jeune fils d’Abd al-Muttalib. Il était le plus aimé des enfants de son père. Il né vers 545 et mort en 570, fils d’Abd al-Muttalib et frère d’Abû Tâlib
Il exerçait une profession commerciale et mourut avant la naissance de son enfant et, selon certains, peu de temps après sa naissance. Selon la théorie chiite, Abdallah était monothéiste.
Abdullah était le plus jeune fils d’Abdul Muttalib. Lui, Abu Talib (père de l’Imam Ali (a.s.)), Zubair et cinq des filles d’Abd al-Muttalib étaient issus de la même mère, Fatimah, la fille d’Amr bin Aez Makhzoumi.
L’histoire du sacrifice
Selon les sources, Abd al-Muttalib le père de Abd Allah juré que si Dieu lui donnait dix fils, il en sacrifierait un dans le chemin de Dieu et à côté de la Kaaba.
Les années s’écoulèrent et ‘Abdul-Muttalib se vit enfin entouré du nombre de fils qu’il avait souhaité. Chaque jour qui passait ainsi lui rappelait le vu qu’il avait fait témérairement alors qu’il était seul et troublé. Aussi amena-t-il ses fils à la Ka’bah pour tirer le sort pour chacun d’eux afin de désigner celui d’entre eux qui devait être sacrifié.
Le sort fatal tomba sur ‘Abdullah qui était le plus beau et le plus honnête parmi la jeunesse de l’Arabie, et le fils le plus chéri de ‘Abdul-Muttalib. Celui-ci fut donc très affligé, mais il savait qu’il n’avait pas le choix, car il devait tenir sa promesse. Comment aurait-il dû accomplir le sacrifice, sinon par le couteau sacrificatoire? Ses six filles pleurèrent à chaudes larmes et s’accrochèrent à ‘Abdul- Muttalib pour le persuader de faire un tirage au sort entre ‘Abdullâh et dix chameaux qui représentaient le rachat courant du sang d’un homme. Si Dieu acceptait ce rachat, le jeune homme serait sauvé. Le sort fut tiré, mais le résultat ne fit que décevoir la famille angoissée. Le tirage au sort fut répété avec dix chameaux supplémentaires. A chaque nouvel essai ‘Abdul-Muttalib rajoutait dix chameaux à la mise, mais Dieu semblait refuser toujours le rachat et exiger le sacrifice du garçon. Au dixième jet où la rançon atteignit cent chameaux, le sort tomba sur les chameaux. Pour mieux s’assurer que cette dernière rançon était bien acceptée par Dieu, il répéta trois fois le tirage au sort, et chaque fois le sort tomba sur les chameaux. Aussi égorgea-t-il joyeusement les cent chameaux entre Çafâ et Marwah et organisa-t-il un festin pour les habitants de la Mecque. C’est ce même ‘Abdullah qui deviendra le père du Saint Prophète Mohammad. Le sacrifice du père du Prophète et de son ancêtre Ismâ’îl fut annulé, mais pour être remplacé par un plus grand sacrifice, que ferait la postérité du Prophète Mohammad (Paix et salut soient sur lui et sa sainte famille) à Karbalâ’.
«Et nous avons racheté son fils par un plus grand sacrifice». (Sourate al-Çaffât, 37: 108)
Désormais le renom et l’influence de ‘Abdul-Muttalib commencèrent à s’établir. Une grande famille de treize fils puissants renforça sa dignité. Il devint, et restera jusqu’à sa mort, le chef virtuel de la Mecque. Les grandes fonctions de Siqâyah et de Rifâdah – c’est-à-dire le privilège exclusif de fournir l’eau et la nourriture – assurèrent aux Hâchimites une influence importante et permanente sous la direction solide de Hâchim, d’al-Muttalib et enfin de ‘Abdul-Muttalib qui fut considéré, tout comme l’avait été son père Hâchim, comme le chef des Cheikhs de la Mecque.
L’Ascendance de la noble Amina bt. Wahb
Elle s’appelle Âmina Bint Wahb Ibn ‘Abd Manaf Ibn Zuhra Ibn Kilâb Ibn Murra. Son père qui s’appelait Wahb était un dignitaire de la tribu des Banou Zuhra. Son grand- père ‘Abd Manaf Ibn Zuhra avait pour cousin paternel ‘Abd Manaf Ibn Qoçay, qui eut un rôle initiateur dans la création d’une maison à la Mecque. Sa mère Barra descendait de la postérité de ‘Abdel ‘Ozza Ibn ‘Othmane Ibn ‘Abd Addar Ibn Qoçay. La grandeur de ces familles ne se mesure pas seulement à la richesse matérielle, mais surtout à la richesse morale et la dignité. En effet, les Banou Zuhra furent les premiers à s’écarter des injustices et à s’accrocher à l’équité et la probité morale. Ils étaient célèbres pour leur générosité, leur sens de la justice et de l’entraide.
Hazrat Amina n’avait ni frères ni sœurs. Et sur cette base, le Messager de Dieu, que les prières et la paix de Dieu soient sur lui, n’avait ni oncles ni tantes.
Le mariage d’Abdullah avec Amina :
L’histoire du mariage de Hazrat Abdullah avec Hazrat Amina a été racontée de différentes manières. Le grand érudit, feu Cheikh Abbas Qomi, dit à ce sujet : « Quand Abdallah atteignit un jeune âge, la lumière de la prophétie brillait sur son front. Tous les nobles et nobles de La Mecque et des environs voulaient lui donner une fille et lui enlever sa lumière, car il était le seul en beauté de l’époque, et pendant la journée, quiconque passait par là sentait le parfum du musc et de l’ambre de lui… et des gens de la Mecque, on l’appelait “Masbah Haram”.(1)
Il est mentionné dans l’histoire qu’après l’incident du sacrifice d’une centaine de chameaux devant Abdullah, Abdul Muttalib s’est rendu avec Abdullah dans la maison de Wahb bin Abdul Manaf, qui était l’aîné de sa tribu, la tribu Bani Zahra, et sa fille Amina, qui était à cette époque la plus grande femme Quraysh en termes de lignée et de position, épousa Abdullah. (2) Bien sûr, cette affaire est selon Ibn Ishaq, qui lui a été rapportée dans la Sirah, mais selon d’autres, ce mariage a eu lieu un an après l’histoire du sacrifice d’Abdallah. (3)
Masoudi dit à propos du mariage de Hazrat Abdullah avec Hazrat Amina : « Quand Abdullah dit à son père Abd al-Muttalib : Père, dans mon rêve j’ai vu que je sortais du « Batha » de La Mecque, j’ai vu deux lumières sortir de mon dos, l’une couvrant l’est et l’autre couvrant l’ouest. Et ces deux lumières tournaient derrière moi plus vite qu’un clin d’œil. Abd al-Muttalib a dit : Si votre rêve est vrai, la meilleure créature du monde sortira de vous…”. (4)
On dit qu’Abdullah bin Abdul Muttalib avait 25 ou 30 ans au moment du mariage. (5)Amina d’Abdullah est tombée enceinte du Prophète Muhammad (paix et bénédiction d’Allah soient sur lui), et selon les récits qui existent de lui, il attribuait les souffrances et les douleurs de cette période à sa grossesse. Il ne se sentait pas comme le Prophète. (6)
Muhammad bin Umar bin Waqd Aslami sous l’autorité d’Abdullah bin Jafar Zuhri, sous l’autorité de sa tante Umm Bakr, la fille de Masour bin Mukharma, et sous l’autorité de son père, également sous l’autorité d’Umar bin Muhammad bin Umar bin Ali bin Abi Talib, que la paix soit sur lui, sous l’autorité de Yahya bin Shabal, sous l’autorité d’Abu Jafar Muhammad bin Ali bin Hussain (que la paix soit sur lui) avait l’habitude de dire :
“Amina, la fille de Wahib, vivait dans la maison de son oncle Wahib bin Abd Manaf bin Zahra. Après avoir sacrifié une centaine de chameaux à la place d’Abdullah, Rozi Abd al-Muttalib se rendit chez Wahib avec son fils Abdullah et proposa à Amina de son fils et l’a prise pour épouse, et de cette façon le mariage d’Abdullah et Abdul Muttalib s’est produit en une seule rencontre. Abdullah avait alors 25 ou 30 ans.
Abd al-Muttalib a donc célébré quatre jours et a invité tous les habitants de La Mecque et de ses régions. Hala a donné naissance à la fille de Wahib Hamza bin Abd al-Muttalib et Amina a donné naissance au Prophète, (Paix et salut soient sur lui et sa famille). Hisham bin Muhammad bin Sa’ib Kalbi raconte de son père et des paroles d’Abu Fayyad Khatami que lorsque Abdullah bin Abd Manaf épousa Amina, il resta dans la maison de Wahib pendant trois jours, et c’était la tradition des Arabes qui lorsqu’un homme se mariait, il restait trois jours dans la maison. Il restait chez la mariée.
Séparation précoce :
Quelque temps après ce mariage propice, Hazrat ‘Abdallah fut envoyé en Syrie par son père (‘Abd Al Muttalib), pour faire du commerce, à son retour il tomba malade et mourut, alors qu’il se trouvait à Médine. Amina était déjà enceinte elle continua à vivre avec le père de ‘Abdallah jusqu’à son accouchement, un accouchement qui a était une cause pour propager le bon comportement.
‘Abdallah fut envoyé en Syrie par son père (‘Abd Al Muttalib), pour faire du commerce, à son retour il tomba malade et mourut, alors qu’il se trouvait à Médine. Amina était déjà enceinte elle continua à vivre avec le père de ‘Abdallah jusqu’à son accouchement, un accouchement qui a était une cause pour propager le bon comportement.
Le Prophète (paix et salut sur lui) à dit: “J’ai été envoyé pour parfaire la noblesse du comportement” Hadîth: rapporté par Al-bukhârî
L’année de sa naissance correspond à l’année de l’événement de l’Eléphant, il s’agit de l’invasion de La Mecque par l’armée, lequel avait utilisé un éléphant pour démolir la Ka’ba, mais l’éléphant refusa d’obéir à son cornac.
A l’époque il n’y avait pas de nom donné aux années, mais elles étaient nommées selon les événements.
A ce moment-là Amina mis au monde Mohammed (Paix et salut soient sur lui et sa saint famille)
Après l’avoir mis au monde, Amina envoya quelqu’un annoncer la bonne nouvelle à son grand-père, il avait l’habitude d’être assis en direction du ka’ba. Celui-ci arriva tout joyeux et il nomma l’enfant Mohammed. Or, ce prénom n’était pas très répandu à cette époque.
Aucun homme ne s’appeler Mohammed à cette époque.
Allah inspira à son grand-père de le nommer par ce prénom afin que Sa volonté soit faite.
Sa nourrice fut Oum Aymen Baraka Al Habachiyya l’esclave de son père ‘Abdallah.
Cependant, la première femme qui l’allaita, fut Thuwayba, l’esclave de son oncle Abû Lahab.
On constate que les personnes qui entourent le prophète (Paix et salut soient sur lui et sa sainte famille) avaient de jolis prénoms, on peut voir à travers cela qu’Allah les a en quelque sorte honoré.
Nous avons donc vue comment s’est passé la naissance du prophète et nous pouvons constater qu’Amina était une femme qui avait beaucoup de respect envers sa belle-famille, même après le décès de son mari, elle resta en contact avec son beau-père qui a également choisi le prénom de son enfant.
Notes:
1- Muntaha al-Amal, vol. 1, p. 41.
2- Biographie d’Ibn Hisham, tome 1, p. 156.
3- Histoire du prophète de l’Islam, Muhammad Aiti, p. 47.
4- Voir : Isbatil wassiya, Masoudi, pp. 106 à 107.
5- Tanqih al-maqal, vol. 3, partie 2, pp. 69 et 70.
6- Kamal al-Din et Tammam al-Neema, Cheikh Sadouq, vol. 1, p. 196.