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Dix Rabî’ ath-Thânî, en l’an 201 de l’Hégire, à l’âge de 28 ans, décès de Fâtima al–Ma‘sûma (p) et selon d’autres sources, le jour douze de Rabî’ ath-Thânî fut le jour de son décès.(1)
Fatima Ma’suma (a) est la fille du 7ème Imam Musa Al-Kadim (as) et la sœur du 8ème Imam Ali Al-Rida (as). Elle était une noble dame qui consacra sa vie à l’Islam et à Allah. Elle était fortement douée et en raison de la formation de son père puis celle de son frère, elle fut très réputée dans l’histoire islamique pour sa connaissance et sa piété.
Elle avait seulement six ans quand son père fut arrêté par Harun (le 6ème calife Abbaside) ensuite elle fut élevée par les soins de son frère, l’Imam Al-Rida (as) pendant vingt et un ans.
En l’année 200 de l’hégire, Ma’mun le 7ème calife Abbaside a contraint l’Imam (as) d’émigrer de Médine vers le Khurasan en Iran. Et ainsi, Fatima Ma’suma (as) une fois de plus fut séparée de son garant.
EXIL ET ARRIVEE A QOM :
Une année après l’exil de son frère et suite à un désir ardent de visiter son frère, la Vénérable Ma’soumeh (paix sur elle) accompagnés de ses frères, neveux et nièces se sont lancé sur la route pour Khorasan où ils étaient partout accueillis avec enthousiasme par les habitants des villes et villages au cours de leur voyage.
Comme sa Vénérable tante, hazrat Zaynab (Paix sur elle). La Vénérable Mahsoumeh (Paix sur elle) faisait parvenir aux musulmans et aux croyants le message des opprimés, celui de l’exile de son Vénérable frère, Imam Reza (Paix sur Lui), de son opposition et celle des membres de sa famille au gouvernement rusé des Abbassides.
Sa caravane était arrivée dans la ville Saveh (Iran). Nombre des opposants de Ahlul Beit (Paix sur Eux) qui avaient des liens avec le régime de Bagdad se lancèrent en guerre contre la Vénérable Ma’soumeh et sa caravane. Bref, les hommes qui l’accompagnaient avaient tous trouvé la mort au cours de ce combat. D’après certains, la Vénérable Ma’soumeh fût même empoisonnée.
De toute façon, soit à cause des effets du deuil et des chagrins soit suite aux effets de cet empoisonnement, la Vénérable Fatimeh Mahsoumeh (Paix sur elle) était tombée malade. Comme elle n’eut plus de possibilité de poursuivre son voyage jusqu’à Khorasan, elle se décida à quitter la ville de Saveh pour celle de Qum.
Elle posa cette question : « La distance qui sépare la ville de Saveh et de Qum est de combien de kilomètres ? »
Ceux qui furent présents lui répondirent : Nous allons vous transporter à Qum.
Elle ajouta … parce que j’avais entendu mon père dire : « La ville de Qum sera le centre de nos partisans (centre du Chiisme.)
Lorsque les nobles de la ville de Qum saisirent la nouvelle, ils allèrent ensuite à la rencontre de cette Vénérable dame.
Moussa ibn Khazardj, l’un des nobles parmi les gens de la famille de Ash’ari pris la Vénérable Mahsoumeh au dos de son chameau et un nombre considérable d’autres personnes furent sur leurs chameaux.
C’était environ le 23 Rabi ul Awal, de l’Hégire lunaire, l’an 201 la Vénérable Hazrat Ma’soumeh (Paix sur elle) arriva à Qum.
C’est chez Moussa ibn Khazardj, là où se trouve à présent Meyidan (Rond-point) Mir, que le chameau de la Hazrat Ma’soumeh (Paix sur elle) s’arrêta et où elle passa ses derniers jours. Hazrat Mahsoumeh (Paix sur elle) avait passé environ quelques dix-sept jours dans la ville Sainte de Qum. Pendant ce temps, elle ne s’adonnait qu’à la prière et la dévotion d’Allah le Très Haut. Son lieu de prière étant dans l’école « Setieh, appelée BEITUL NOUR « La maison de la lumière » qui est devenu à présent un lieu de visite pour les dévoués.
Décès
Les anciennes sources ne firent pas allusion à la date du décès de Fatima al-Ma’sûma (a). Mais, selon les sources récentes, son décès fut au dixième jour de Rabî’ ath-Thânî, en l’an 201 de l’Hégire, à l’âge de 28 ans,[2] et selon d’autres, le jour douze de Rabî’ ath-Thânî fut le jour de son décès.[3]
Fatima al-Ma’sûma (a) fut enterré dans un quartier nommée « Bâbilân » (le haram actuel), où appartint à Mûsa b. Khazraj. On raconta des miracles et des récits extraordinaire concernant son enterrement.[4]
Mûsa b. Khazraj mit une ombrelle de natte de paille sur sa tombe. En l’an 256 H, Zaynab, la fille de l’Imam al-Jawâd (a) partit à Qom pour la visite pieuse de la tombe de sa tante (Fatima al-Ma’sûma (a)) et construisit un dôme sur sa tombe.[5]
Historique
Après le décès de Sayyida Ma‘sûma (a) et son enterrement dans le jardin de Bâbilân, le sanctuaire de la Dame al-Ma‘sûma (a) avait subi de nombreux changements au cours de l’histoire.
Progressivement, le haram et ses bâtiments se développèrent. Après le sanctuaire de l’Imam ar-Ridâ (a) à Mechhed, il est le sanctuaire le plus célèbre et le plus glorieux en Iran.
Bâtiment intérieur du sanctuaire
Premier édifice
Après l’enterrement de Sayyida Ma‘sûma (a), les Ash’arites mirent un dais sur sa tombe. En l’an 256 h, Zaynab, la fille de l’Imam al-Jawâd (a) rendit visite le tombeau de Fatima al-Ma‘sûma (a) et construit une coupole sur sa tombe.
Cheikh Abbas Qummî écrit que Zaynab décéda à Qom et fut enterrée dans la mausolée de la Dame Ma‘sûma (a). Umm Muhammad et Maymûna, les soeurs de Zaynab, y furent également enterrées.
Le bâtiment créé par Zaynab était resté au moins jusqu’à 378 h. De cette date à 457 h, on n’a pas d’informations sur la rénovation du haram. Nous savons seulement qu’en l’an 350 h, le gouverneur de Qom, Abu al-Hasan Zayd b. Ahmad b. Bahr Isphahânî, changea la porte de l’entrée du mausolée qui était face au fleuve et la remplaça par une plus grande.
Deuxième édifice
A l’époque des seldjoukides, cheikh at-Tûsî incita al-Mîr Abu al-Fadl al-‘Arâqî, le vizir de Toghrul Beg, à construire un bâtiment pour le mausolée de Sayyida Ma‘sûma (a). Jusqu’avant 447 h, le mausolée avait trois dômes et al-‘Arâqî forma à la place de ces trois dômes, un autre dôme qui était le plus grand ayant de nombreux motifs et décorations.
Ce bâtiment n’avait ni iwans ni minarets et sa construction prit jusqu’à l’an 457 h.
Attaque de Mongol
Au cours de l’attaque de Mongol en Iran, la ville de Qom fut endommagée. Cependant, il semble que le sanctuaire de Sayyida Ma‘sûma (a) fut resté intact. Car, le bâtiment créé par al-‘Arâqî existait jusqu’à l’époque de Séfévides.
Hamdullâh Mustuwfî, l’historien iranien, écrivit à propos de la destruction de Qom mais son rapport ne mentionne pas l’endommagement du haram par Mongol.
Rénovation par Sultan Muhammad
Après, Sultan Muhammad Oldjaïtou rénova les villes de Mechhed et de Qom. Il mit en valeur Qom et ses lieux de Zîyârat en particulier le sanctuaire de la Dame Fatima al-Ma‘sûma (a).
Les carreaux du haram sur lesquels l’image des cavaliers mongols est gravée, sont des œuvres de son époque.
Expansion
Époque des Séfévides
A l’ère des séfévides, le sanctuaire de Sayyida Ma‘sûma (a) atteignit son apogée. A cette époque-là, le bâtiment et le dôme du haram s’élevèrent et furent ornés avec des carreaux. Ils invitent les gens et faisaient leurs frais.
L’édifice que Mîr Abi al-Fadl al-‘Arâqî construisit était resté jusqu’à 925 h. A cette année, Shâh Beygum, la fille de Chah Ismaïl Ier , ordonna à ‘Imâd Beyg de reconstruire le haram sacré.
Elle le rénova dans un style octogonal avec huit murs ornés de carreaux. Elle ordonna également d’y bâtir deux iwans à deux minarets avec une grande cour et quelques pièces.
Pillage du haram par les Afghans
A la fin de l’époque des séfévides, les afghans attaquèrent Iran. Ils assaillirent également la ville de Qom et le haram de la Dame al-Ma‘sûma (a). Lors de la retraite des afghans contre Nader Chah, ils pillèrent tous les biens, les trésors et les précieux ornements du sanctuaire. Même Ashraf Afghan enleva les ors et les bijoux de la tombe de Chah Abbas Ier et les dépouilla.
Des Afcharids aux Qadjars
Il n’y a pas d’informations sur la restauration ou la rénovation du sanctuaire saint de Sayyida Ma‘sûma (a) pendant les gouvernements des Afcharides et des Zands. A l’époque des Qadjars, le haram atteignit de nouveau son apogée et sa gloire. Fath Ali Chah (m 1250 h) couvrit la terre du haram de marbre. Selon l’inscription existante au sanctuaire, la décoration des murs du haram avec les petits miroirs fut commencée de son époque et fut terminée à l’époque de Mohammad Chah (m 1264 h).
Généalogie
Parmi ses surnoms les plus connus on retrouve « al-Ma’sûma : المعصومة», que l’on déduisit d’un hadith attribué à l’Imam ar-Ridâ (a) qu’il dit :
Celui qui fait la zîyârat de ma sœur al-Ma’sûma (a) à Qom, est comme celui qui m’a fait la zîyârat.
On retrouve dans un autre hadith d’elle-même, où elle fait allusion que son surnom est al-Ma’sûma et qu’elle est la sœur de l’Imam ar-Ridâ (a).
Parmi ses titres : at-Tâhira, al-Hamîda, al-Birra, ar-Rashîda, at-Taqîyya, an-Naqîyya, ar-Radîyya, al-Mardîyya, as-Sayyida, ûkht ar-Ridâ (la sœur d’ar-Ridâ).
Aujourd’hui elle est plus connue par Karîma Ahl al-Bayt. Il y a deux autres titres qui furent mentionnés dans un livre de la zîyârat, à savoir : as-Saddîqa et Sayyidat Nisâ’ al-’Âlamîn.[6] Son nom est Fatima, la fille de l’Imam Mûsâ al-Kâzim b. Ja’far as-Sâdiq b. Muhammad al-Bâqir b. Ali as-Sajjâd b. Husayn ash-Shahîd b. Ali b. Abî Talib (a) et Fatima Az-Zahra (a), la fille du Prophète (s).
Sayyid Mahmûd Mar’ashî (le père de l’Ayatollah Shahâb ad-Dîn Mar’ashî), vit en rêve l’un des Imams (a) qu’il attribua à Fatima al-Ma’sûma (a) le titre « Karîma Ahl al-Bayt » (généreuse des Ahl al-Bayt (a)) et lui recommanda de faire sa zîyârat.[7]
Caractéristiques et qualités personnelles
D’après les sources et les récits religieux qui nous parvinrent des enfants de l’Imam Mûsâ al-Kâzim (a), aucun parmi eux, malgré leur grand nombre – à l’exception de l’Imam ar-Ridâ (a) – n’a pu atteindre le statut éminent et la position élevée que celui atteint par Fatima al-Ma’sûma (a).
heikh Abbas al-Qummî déclara clairement son statut en disant :
La meilleure des filles de l’Imam al-Kâzim (a) est sa glorieuse et vénéré Fatima, célèbrée par son surnom al-Ma’sûma.
Rang scientifique
On peut avoir une idée sur ses compétences et ses capacités intellectuelles et scientifiques, en se référant à certains documents historiques, qui attestent qu’un groupe de partisans chiites s’était dirigé vers Médine, dans l’intention d’avoir des réponses à certaines questions, mais l’Imam al-Kâzim (a) ne s’y trouva pas. Alors, Fatima al-Ma’sûma prit soin de répondre à toutes leurs questions par écrit.
A leur retour de Médine en route, ils croisèrent l’Imam al-Kâzim (a) et lui montrèrent les réponses écrites par Fatima al-Ma’sûma. Lorsqu’il vit les réponses, dit trois fois :
« Que son père soit sacrifié à sa place », pour dire que les réponses étaient toutes justes et qu’elle est digne de répondre aux gens.
Ainsi, il y a des hadiths concernant l’amour pour les Ahl al-Bayt (a)[8], la place du Commandeur des croyants (a) et ses chiites[9] qui furent rapportés par Fatima al-Ma’sûma (a).
Dans la zîyârât de Fâtima al-Ma’sûma (a), nous lisons :
« یا فاطمة اشفعی لی فی الجنة »
« Ô Fâtimah, interviens en ma faveur au Paradis, car tu as auprès de Dieu quelque importance ». (Mafâtîh al-Jinân)
Cette phrase déclare sa grande place auprès de Dieu et ce qu’elle a le statut d’intercession. Il y a un célèbre hadithde l’Imam as-Sâdiq (a) qu’il dit :
« au jour de la résurrection, tous les chiites entreront dans le paradis, par l’intercession de Fatima al-Ma’sûma. »[10]
Mérite de la zîyârat
Concernant de la vertu de la zîyârat de Fatima al-Ma’sûma (a), l’Imam as-Sâdiq (a) dit :
« Certes, pour nous, la ville Qom est comme Koufa. Le Paradis a huit portes dont trois de ces portes s’ouvreent sur Qom. Dans cette ville, décédera une dame de mes enfants nommée Fatima, la fille de Mûsâ (l’Imam Mûsâ alèKâzim (a)), par son intercession, tous mes chiites entreront dans le Paradis. »[11]
Il y a un autre hadith de l’Imam as-Sâdiq (a) :
« Quiconque rend visite à Fatima al-Ma’sûma, sera digne du Paradis. »[12]
Ainsi, cet hadith fut rpporté par les autres Imams (a) comme l’Imam ar-Ridâ (a).[13]
L’Imam ar-Ridâ (a) dit :
« Celui qui fait visite al-Ma’sûma à Qom, il est comme celui qui m’a fait visite. »[14]
Ainsi, il dit :
« Quiconque rend visite al-Ma’sûma, connaisant son droit, a le Paradis. »[15]
Aussi, l’Imam al-Jawâd (a) dit :
« Quiconque rend visite ma tante, al-Ma’sûma à Qom, il entrera dans le Paradis. »[16]
Zîyârat à réciter
Le texte de la Zîyârat de Fatima al-Ma’sûma (a) fut rapporté par l’Imam ar-Ridâ (a).[17]
Cette zîyârat trouve dans les livres « Tuhfat az-Zâ’ir » et « Bihâr al-Anwâr ». Dans le livre « Tuhfat az-Zâ’ir », ‘Allâma al-Majlisî dit :
« Je rapporte seulement les zîyârat authentiques. »[18] Sauf Fatima az-Zahra (a), c’est Fatima al-Ma’sûma (a), la seule dame qui a une zîyârat rapportée par un Imam (a).[19]
Notes:
1-Namâzî, Mustadrak Safînat al-Bihâr, p 257
2- Fiyd, Ganjîni thâr Qom, vol 1, p 386
3- Namâzî, Mustadrak Safînat al-Bihâr, p 257
4- Nâsir ash-Sharî’a, Târîkh Qom, p 166 ; Bihâr al-Anwâr, vol 48, p 290
5- Al-Qummî, Muntahâ al- mâl, vol 2, p 379
6- Khânsârî, Zubdat at-Tasânîf, vol 6, p 159
7- Mahdîpûr, Karîma Ahl al-Bayt, p 43
8- Bahr al-‘Ulûm, Al-‘Awâlim, vol 21, p 354
9- ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 65, p 76
10-Cheikh Abbas al-Qummî, Safînat al-Bihâr, vol 2, p 376
11- Namâzî, Mustadrak Safînat al-Bihâr, p 596
12- ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 219
13- Cheikh as-Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ (a), vol 2, p 271; Shûshtarî, Majâlis al-Mu’minîn, vol 1, p 83
14- Mahallâtî, Rayâhîn ash-Sharî’a, vol 5, p 35
15- ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 99, p 266 ; Muhaddith an-Nûrî, Mustadrak al-Wasâ’il, vol 10, p 368
16- Ibn Qûliwayh, Kâmil az-Zîyârât, hadith 827; ‘Allâma Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 102, p 266
17- ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 102, p 265
18- ‘Allama al-Majlisî, Tuhfat az-Zâ’ir, p 3
19- Hamîdî, ‘Ammi Sâdât Hadrat Ma’sûma, p 46