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Notre Dieu, place-nous, en ce moment, au nombre de ceux qui T’ont sollicité et à qui Tu as donné, qui T’ont remercié et pour qui Tu as augmenté Tes Dons, qui sont revenus à Toi et que Tu as accueillis, qui se sont excusés de leurs péchés auprès de Toi et à qui Tu as pardonné, ô Maître de la Majesté et de la Noblesse, notre Dieu, purifie-nous, dirige-nous, accepte notre humilité. Ô le Meilleur de celui qui est sollicité, ô le plus Miséricordieux de ceux à qui on demande miséricorde, ô Celui à qui n’échappent pas la fermeture des paupières ni l’observation des yeux, ni ce qui est installé dans le for intérieur, ni ce qu’impliquent les secrets des coeurs. Et tout cela, Ton Savoir ne l’a-til pas déjà dénombré et Ta Mansuétude ne l’a-t-elle pas déjà contenu ?! Gloire à Toi, Tu es Très-Elevé au-dessus de ce que disent les oppresseurs, d’une hauteur incommensurable ! Les sept cieux et les terres célèbrent Ta Louange ainsi que ceux qui y sont, et il n’y a rien qui ne célèbre pas Ta Louange. Alors, à Toi la Louange, la Gloire et l’élévation suprême de la Dignité, ô Maître de la Majesté et de la Noblesse, de la Faveur, des Bienfaits et des Soutiens énormes, Tu es le Libéral, le Généreux, le Bienveillant, le Miséricordieux ! | Allâhumma, aj’alnâ fi hadhâ-l-waqti mimman sa’alaka fa-a‘taytahu, wa shakaraka fazidtahu, wathâba ilayka fa-qabiltahu, wa tanassala ilayka min dhunûbihi kullihâ fa-ghafartahâ lahu, yâ dhâ-l-jalâli wa-l-ikrâmi, Allâhumma, wa naqqinâ, wa saddidnâ, wa-qbal tadarru‘anâ. Yâ khayra man su’ila, wa yâ arhama mani-sturhima, yâ man lâ yakhfâ ‘alayhi ighmâdu-l-jufûni, wa lâ lahzhul-‘uyûni, Wa lâ mâ-staqarra fî-l-maknûni, wa lâ mântawat ‘alayhi mudmarâtu, a lâ kullu dhâlika qad ahsâhu ‘ilmuka wa wasi’ahu hilmuka. Subhânaka wa ta’âlayta ‘am-mâ yaqûlu azh-zhâlimûna, ‘uluwwann kabîrann. tusabbihu laka as-samâwâtu-s-sab‘u wa-l-aradûna wa man fî-hinna, wa in min shay’inn illâ yusabbihu bihamdika. fa-laka-l-hamdu wa-l-majdu wa ‘uluwwu-l-jaddi, yâ dhâl- jalâli wa-l-ikrâmi, wa-l-fadli wa-l-in’âmi, wa-l-ayâdî-ljisâmi, wa anta al-jawâdu al-karîmu, arra’ûfu ar-rahîmu. | اَللّهُمَّ اجْعَلْنا فى هذَا الْوَقْتِ مِمَّنْ سَئَلَکَ فَاَعْطَیْتَهُ وَشَکَرَکَ فَزِدْتَهُ وَتابَ اِلَیْکَ فَقَبِلْتَهُ وَتَنَصَّلَ اِلَیْکَ مِنْ ذُنُوبِهِ کُلِّها فَغَفَرْتَها لَهُ یا ذَاالْجَلالِ وَالاِْکْرامِ اَللّهُمَّ وَنَقِّنا وَسَدِّدْنا وَاقْبَلْ تَضَرُّعَنا یا خَیْرَ مَنْ سُئِلَ وَیا اَرْحَمَ مَنِ اسْتُرْحِمَ یا مَنْ لا یَخْفى عَلَیْهِ اِغْماضُ الْجُفُونِ وَلا لَحْظُ الْعُیُونِ وَلا مَا اسْتَقَرَّ فِى الْمَکْنُونِ وَلا مَا انْطَوَتْ عَلَیْهِ مُضْمَراتُ الْقُلُوبِ اَلا کُلُّ ذلِکَ قَدْ اَحْصاهُ عِلْمُکَ وَوَسِعَهُ حِلْمُکَ سُبْحانَکَ وَتَعالَیْتَ عَمّا یَقُولُ الظّالِمُونَ عُلُوّاً کَبیراً تُسَبِّحُ لَکَ السَّمواتُ السَّبْعُ وَالاَْرَضُونَ وَمَنْ فیهِنَّ وَاِنْ مِنْ شَىْءٍ اِلاّ یُسَبِّحُ بِحَمْدِکَ، فَلَکَ الْحَمْدُ وَالْمَجْدُ وَعُلُوُّ الْجَدِّ ی ا ذَاالْجَلا لِ وَالاِْکْرامِ وَالْفَضْلِ وَالاِْنْعامِ وَالاَْیادِى الْجِسامِ وَاَنْتَ الْجَوادُ الْکَریمُ الرَّؤُوفُ الرَّحیمُ |
Mon Dieu, répands sur moi Ta Richesse licite, donnemoi la santé/salut au niveau de mon corps et de ma religion, rassure-moi de mes peurs, libère-moi (la nuque) du feu ! Mon Dieu, n’use pas de stratagèmes à mon encontre, ne m’entraîne pas progressivement [du fait de mes péchés], ne me trahis pas et écarte de moi le mal des djinns et des hommes corrompus. | Allâhumma, awsi‘ ‘alayya min rizqika-l-halâli, wa ‘âfinî fi badanî wa dînî, wa âmin khawfi wa a‘tiq raqabatî mina-nnâri. Allâhumma, lâ tamkur bî, wa là tastadrijnî, wa lâ takhda‘nî, wa-dra’ ‘annî sharra fasaqati-l-jinni wa-l-insi. | اَللَّهُمَّ اَوْسِعْ عَلَىَّ مِنْ رِزْقِکَ الْحَلالِ وَعافِنى فى بَدَنى وَدینى وَ امِنْ خَوْفى وَاَعْتِقْ رَقَبَتى مِنَ النّارِ اَللّهُمَّ لا تَمْکُرْ بى وَلا تَسْتَدْرِجْنى وَلا تَخْدَعْنى وَادْرَءْ عَنّى شَرَّ فَسَقَهِ الْجِنِّ وَالاِْنْسِ |
Ensuite, il leva la tête et regarda le ciel, les yeux remplis de larmes, comme s’ils étaient deux grandes outres, puis il dit à voix haute : | ||
Ô le plus Entendant de ceux qui entendent, ô le plus Voyant de ceux qui regardent, ô le plus Prompt de ceux qui font les comptes, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, les nobles et bienheureux descendants du Prophète, je Te présente, mon Dieu, mon besoin, qui, si Tu me le satisfais, ce dont Tu m’aurais privé ne m’aurait pas nuit, et si Tu m’en prives, ce que Tu m’aurais donné ne m’aurait pas été profitable, je Te demande de me libérer (la nuque) du feu. Point de divinité autre que Toi, uniquement Toi, point d’associé à Toi, à Toi la Royauté, à Toi la Louange, Tu es Puissant sur toute chose, ô Seigneur, ô Seigneur. | Yâ asma‘a-s-sâmi‘îna, yâ absara-n-nâzhirîna, wa yâ asra‘a-l-hâsibina, wa yâ arhama ar-râhimîna, salli ‘alâ Muhamrhadinn wa âli Muhammadinn, assâdati al-mayâmîna wa as’aluka, allâhumma, hâjatî al-latî, in a’taytanîhâ lam yadurranî mâ mana’tanî, wa in mana’tanîhâ lam yanfa’anî mâ a’taytanî as’aluka fakâka raqabatî mina-n-nâri. Lâ ilâha illâ anta, wahdaka lâ sharîka laka, laka-l-mulku
wa laka-l-hamdu, wa anta ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn, yâ rabbu, yâ rabbu. |
یا اَسْمَعَ السّامِعینَ یا اَبْصَرَ النّاظِرینَ وَیا اَسْرَعَ الْحاسِبینَ وَیا اَرْحَمَ الرّاحِمینَ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَ الِ مُحَمَّدٍ السّادَهِ الْمَیامینِ وَاَسْئَلُکَ اَللّهُمَّ حاجَتِىَ الَّتى اِنْ اَعْطَیْتَنیها لَمْ یَضُرَّنى ما مَنَعْتَنى وَاِنْ مَنَعْتَنیها لَمْ یَنْفَعْنى ما اَعْطَیْتَنى اَسْئَلُکَ فَکاکَ رَقَبَتى مِنَ النّارِ لااِلهَ اِلاّ اَنْتَ وَحْدَکَ لا شَریکَ لَکَ لَکَ الْمُلْکُ وَلَکَ الْحَمْدُ وَاَنْتَ عَلى کُلِّشَىْءٍ قَدیرٌ یا رَبُِّ یا رَبُِّ |
Il répétait : Il répétait : «Ô Seigneur !». Ceux qui étaient présents autour de lui(p) se laissèrent distraire de l’invocation pour eux-mêmes et se mirent à écouter l’Imam(p), en disant «Amen !» (Exauce-nous!). Leurs voix s’élevèrent, pleurant avec lui(p). Puis, le soleil se coucha et les gens se dispersèrent avec lui. Je dis : Ici s’achève l’invocation de l’imam al-Hussein(p) le jour de ‘Arafat selon ce qu’a rapporté al-Kafa‘amî dans son livre al-Balad al-Amîn et Al-Majlisî a fait de même dans son livre Zâd al- Ma’âd. Mais Ibn Tâ’ûs, dans son livre al-Iqbàl, poursuivit après «O Seigneur !» de cet ajout : | ||
Mon Dieu, je suis l’indigent dans ma richesse, comment ne le serais-je pas dans ma pauvreté ?! Mon Dieu, je suis l’ignorant dans mon savoir, comment ne le serais-je pas dans mon ignorance ?!Mon Dieu, la diversité de Tes Arrangements et la rapidité des oscillations de Tes Mesures ont empêché Tes serviteurs les plus versés dans la connaissance de Toi, de s’endormir sur le Don et de désespérer de Toi dans le malheur.Mon Dieu,ce qui convient à ma bassesse, et ce qui convient à Ta Générosité[provient]de Toi. | Ilâhî, anâ-l-faqîru fî ghinâya, fa-kayfa lâ akûnu faqîrann fî faqrî Ilâhî, anâ-l-jâhilu fî ‘ilmî fa kayfa lâ akûnu jahûlann fî jahlî. Ilâhî, inna ikhtilâfa tadbîrika, wa sur ‘ata tawâ’i maqâdîrika, mana ‘â ‘ibâdaka al-‘ârifîna bika, ‘ani-s-sukûni ilâ ‘atâ’inn, wa al-ya’si minka fî balâ’inn. Ilâhî, minnî mâ yalîqu bi-lu’umî, wa minka mâ yalîqu bikaramika. | اِلـهى اَنـَا الْفَقیرُ فى غِناىَ فَکَیْفَ لا اَکُونُ فَقیراً فى فَقْرى اِلـهى اَنـَا الْجاهِلُ فى عِلْمى فَکَیْفَ لا اَکُونُ جَهُولاً فى جَهْلى اِلـهى اِنَّ اخْتِلافَ تَدْبیرِکَ وَسُرْعَهَ طَو آءِ مَقادیرِکَ مَنَعا عِبادَکَ الْعارِفینَ بِکَ عَنْ السُّکُونِ اِلى عَطآءٍ وَالْیَاءْسِ مِنْکَ فى بَلاَّءٍ اِلهى مِنّى ما یَلیقُ بِلُؤْمى وَمِنْکَ ما یَلیقُ بِکَرَمِکَ. |
Mon Dieu, Tu T’es Toi-même attribué la Bienveillance et la Bonté à mon égard avant l’existence de ma faiblesse, vas-Tu m’en priver après la présence de ma faiblesse ?!Mon Dieu, si de bonnes actions proviennent de moi, c’est par Ta Faveur et je T’en suis obligé, et si apparaissent de chez moi des mauvaises actions, c’est par Ta Justice et Tu as l’argument à mon encontre. Mon Dieu, comment me confierais-Tu à d’autres alors que Tu T’es porté Garant pour moi, comment serais-je opprimé puisque Tu es mon Défenseur, comment serais- je déçu puisque Tu es Celui qui me fait bon accueil ?! Me voici, me recommandant à Toi par mon besoin de Toi, et comment Te solliciter avec ce qui ne peut pas T’atteindre Ou comment me plaindre de ma situation auprès de Toi alors qu’elle ne T’est pas inconnue, ou comment expliquer mon propos alors qu’il est de Toi et qu’il T’est clair ?! Comment mes espoirs seraient-ils déçus alors qu’ils Te sont présentés, comment mes états ne seraient-ils pas bons alors qu’ils se dressent en Toi ?! Mon Dieu, comme Tu es Bienveillant avec moi malgré l’immensité de mon ignorance comme Tu es Miséricordieux avec moi malgré la laideur de mes actions ! | Ilâhî, wasafta nafsaka bi-l-lutfi wa-r-ra’fati lî qabla wujûdi da‘fî, a fa-tamna‘unî minhumâ ba’da wujûdi da‘fî Ilâhî, in zhaharati-l-mahâsinu minnî fa-bi-fadlika wa laka-l-minnatu ‘alayya, wa in zhaharati-l-masâwâ’u minnî fabi-‘adlika wa laka-l-hujjatu ‘alayya. Ilâhî, kayfa takilunî wa qad takafïalta lî, wa kayfa udâmu wa anta-n-nâsiru lî, am kayfa akhîbu wa anta-l-hafiyyu bî. Ha anâ atawassalu ilayka bi-faqrî ilayka, wa kayfa atawassalu ilayka, bimâ huwa mahâlunn an yasila ilayka. Am kayfa ashkû ilayka hâlî, wa huwa lâ yakhfâ ‘alayka, am kayfa utarjimu bi-maqâlî, wa huwa minka barazunn ilayka. Am kayfa tukhayyibu âmâlî, wa hiya qad wafadat ilayka, am kayfa lâ tuhsinu ahwâlî, wa bika qâmat. llâhî, mâ altafaka bî ma’a ‘azhîmi jahlî, wa mâ arhamaka bî ma’a qabîhi fi’lî. | اِلهى وَصَفْتَ نَفْسَکَ بِاللُّطْفِ وَ الرأفَة لى قَبْلَ وُجُودِ ضَعْفى اَفَتَمْنَعُنى مِنْهُما بَعْدَ وُجُودِ ضَعْفى اِلهى اِنْ ظَهَرَتِ الْمَحاسِنُ مِنّى فَبِفَضْلِکَ وَلَکَ الْمِنَّهُ عَلَىَّ وَاِنْ ظَهَرَتِ الْمَساوى مِنّى فَبِعَدْلِکَ وَلَکَ الْحُجَّهُ عَلَىَّ اِلهى کَیْفَ تَکِلُنى وَقَدْ تَکَفَّلْتَ لى وَکَیْفَ اُضامُ وَاَنْتَ النّاصِرُ لى اَمْ کَیْفَ اَخیبُ وَاَنْتَ الْحَفِىُّ بى ها اَنـَا اَتَوَسَّلُ اِلَیْکَ بِفَقْرى اِلَیْکَ وَکَیْفَ اَتَوَسَّلُ اِلَیْکَ بِما هُوَ مَحالٌ اَنْ یَصِلَ اِلَیْکَ اَمْ کَیْفَ اَشْکوُ اِلَیْکَ حالى وَهُوَ لا یَخْفى عَلَیْکَ اَمْ کَیْفَ اُتَرْجِمُ بِمَقالى وَهُوَ مِنَکَ بَرَزٌ اِلَیْکَ اَمْ کَیْفَ تُخَیِّبُ امالى وَهِىَ قَدْ وَفَدَتْ اِلَیْکَ اَمْ کَیْفَ لا تُحْسِنُ اَحْوالى وَبِکَ قامَتْ اِلهى ما اَلْطَفَکَ بى مَعَ عَظیمِ جَهْلى وَما اَرْحَمَکَ بى مَعَ قَبیحِ فِعْلى |
Mon Dieu, comme Tu es Proche de moi, comme je suis éloigné de Toi, et comme Tu es Bon avec moi, alors qu’estce qui me voile de Toi ?! Mon Dieu, j’ai su, [à partir ] de la diversité de Tes Traces et des transformations des états, que ce que Tu veux de moi, est de Te faire connaître à moi dans toute chose, jusqu’à ne pas T’ignorer en quoique ce soit. Mon Dieu, chaque fois que ma bassesse me rend muet, Ta Générosité me pousse à parler et chaque fois que mes attributs me désespèrent. Tes Dons me réconfortent. | llâhî, mâ aqrabaka minnî wa ab’adanî ‘anka, wa mâ ar’afaka bî famâ al-ladhî yahjubunî ‘anka llâhî, ‘alimtubi-ikhtilâfi-l-âthâri, wa tanaqqulâti-l-atwâri, anna murâdaka minnî, an tata’arrafa ilayya fi kulli shay’inn, hattâ lâ ajhalaka fî shay’inn. llâhî, kullamâ akhrasanî lu’mî antaqanî karamuka, wa kullamâ âyasatnî awsâfî at‘amatnî minanuka. | اِلهى ما اَقْرَبَکَ مِنّى وَاَبْعَدَنى عَنْکَ وَما اَرْاَفَکَ بى فَمَا الَّذى یَحْجُبُنى عَنْکَ اِلهى عَلِمْتُ بِاخْتِلافِ الاَثارِ وَتَنقُّلاتِ الاَْطْوارِ اَنَّ مُرادَکَ مِنّى اَنْ تَتَعَرَّفَ اِلَىَّ فى کُلِّشَىْءٍ حَتّى لا اَجْهَلَکَ فى شَىْءٍ اِلهى کُلَّما اَخْرَسَنى لُؤْمى اَنْطَقَنى کَرَمُکَ وَکُلَّما ایَسَتْنى اَوْصافى اَطْمَعَتْنى مِنَنُکَ |
Mon Dieu, celui dont les bonnes actions sont mauvaises, comment ses mauvaises actions ne seraient- elles pas mauvaises ? Celui dont les vérités sont dénuées de tout fondement, comment ses allégations ne seraient-elles pas dénuées de tout fondement ? Mon Dieu, Ton Jugement exécutoire et Ta Volonté impérieuse ne laissent aucun propos à celui qui tient des propos, ni aucune affaire à celui qui détient des affaires. Mon Dieu ,combien d’actes d’obéissance ai-je bâtis et combien d’états ai-je érigés dont Ta Justice a détruit le crédit et même dont Ta Faveur m’a démuni !Mon Dieu, Tu sais, Toi, que si mon obéissance à Ton Egard n’a pas duré dans les faits de façon catégorique, par contre elle a duré en amour et en détermination.Mon Dieu, comment (se) décider alors que Tu es l’impérieux et comment ne pas (se) décider alors que Tu es le Commandant. | Ilâhî, man kânat mahâsiriuhu masâwi’a, fa-kayfa lâ takûnu masâwi’uhu masâwi’a Wa man kânat haqâ’iquhu da‘âwâ, fa-kayfa lâ takûnu da’âwâhu da’âwâ. Ilâhî, hukmuka an-nâfidhu, wa mashî’atuka al-qâhiratu lam yatrukâ li-dhî maqâlinn maqâlann, wa lâ lidhî hâlinn hâlann. Ilâhî, kam min tâ‘atinn banaytuhâ, wa hâlatinn shayyadtuhâ hadama a’timâdî ‘alayhâ ‘adluka, bal, aqâlanî minhâ fadluka.
Ilâhî, innaka ta’lamu annî, wa in lam tadumi-t-tâ‘atu minnî fi’lann, jazmann, faqad dâmati mahabbatann wa ‘azmannllâhî, kayfa a‘zimu wa anta-l- qâhiru, wa kayfa lâ a’zimu wa anta-l-âmiru. |
اِلهى مَنْ کانَتْ مَحاسِنُهُ مَساوِىَ فَکَیْفَ لا تَکُونُ مَساویهِ مَساوِىَ وَمَنْ کانَتْ حَقایِقُهُ دَعاوِىَ فَکَیْفَ لا تَکُونُ دَعاویهِ دَعاوِىَ اِلهى حُکْمُکَ النّافِذُوَمَشِیَّتُکَ الْقاهِرَهُ لَمْ یَتْرُکا لِذى مَقالٍ مَقالاً وَلا لِذى حالٍ حالاً اِلهى کَمْ مِنْ طاعَهٍ بَنَیْتُها وَحالَهٍ شَیَّدْتُها هَدَمَ اعْتِمادى عَلَیْها عَدْلُکَ بَلْ اَقالَنى مِنْها فَضْلُکَ اِلهى اِنَّکَ تَعْلَمُ اَنّى وَاِنْ لَمْ تَدُمِ الطّاعَهُ مِنّى فِعْلاً جَزْماً فَقَدْ دامَتْ مَحَبَّهً وَعَزْماً اِلهى کَیْفَ اَعْزِمُ وَاَنْتَ الْقاهِرُ وَکَیْفَ لا اَعْزِمُ وَاَنْتَ الاْ مِرُ. |
Mon Dieu, ma dispersion dans les traces implique l’éloignement du lieu de la Rencontre, alors concentre- moi sur Toi par un service qui me conduit à Toi ! Comment Te déduire par ce qui est, en son existence, dépendant de Toi ?! Autre que Toi aurait-il une apparition que Tu n’aurais pas, de sorte qu’il soit, lui, celui qui Te fait apparaître ?!Quand as-Tu disparu pour que Tu aies besoin d’un indice qui T’indique ?!Quand T’es-Tu éloigné pour que ce soient les traces, elles, qui me conduisent à Toi ?!Aveugle est l’oeil qui ne Te voit pas alors que Tu es son Gardien, perdante est l’affaire du serviteur à qui Tu n’as pas placé une part de Ton Amour. | llâhî, taraddudî fî-f-âthâri yûjibu bu‘da-l-mazâri, faajma’nî ‘alayka bi-khidmatinn tûsilunî ilayka. Kayfa yustadallu‘alayka bimâ huwa fî wujûdihi muftaqirunn ilayka. A yakûnu li-ghayrika mina-zh-zhuhûri, mâ laysa laka hattâ yakûna huwa-l-muzhhira laka. Matâ ghibta hattâ tahtâja ilâ dalîlinn yadullu ‘alayka. Wa matâ ba’udta hattâ takùna-l-âthâru hiya-l-latî tûsilu ilayka ‘Amiyat ‘aynunn lâ tarâka‘alayhâ raqîbann, wa khasirat, safqatu ‘abdinn, lam taj’al lahu min hubbika nasîbann. | اِلهى تَرَدُّدى فِى الاْ ثارِ یُوجِبُ بُعْدَ الْمَزارِ فَاجْمَعْنى عَلَیْکَ بِخِدْمَهٍ تُوصِلُنى اِلَیْکَ کَیْفَ یُسْتَدَلُّ عَلَیْکَ بِما هُوَ فى وُجُودِهِ مُفْتَقِرٌ اِلَیْکَ اَیَکُونُ لِغَیْرِکَ مِنَ الظُّهُورِ ما لَیْسَ لَکَ حَتّى یَکُونَ هُوَ الْمُظْهِرَ لَکَ مَتى غِبْتَ حَتّى تَحْتاجَ اِلى دَلیلٍ یَدُلُّ عَلیْکَ وَمَتى بَعُدْتَ حَتّى تَکُونَ الاْ ثارُ هِىَ الَّتى تُوصِلُ اِلَیْکَ عَمِیَتْ عَیْنٌ لا تَراکَ عَلَیْها رَقیباً وَخَسِرَتْ صَفْقَهُ عَبْدٍ لَمْ تَجْعَلْ لَهُ مِنْ حُبِّکَ نَصیباً، |
Mon Dieu, Tu m’as ordonné de revenir aux traces alors ramène-moi à Toi, drapé de lumières et guidé par l’inspiration, afin de revenir à Toi [à partir] d’elles,comme je suis entré vers Toi d’elles [les traces], le fin fonds de l’âme protégé du regard sur elles, l’ardeur (spirituelle) débarrassée du fait de compter sur elles car Tu es Puissant sur toute chose. Mon Dieu, cette humiliation qui est mienne T’est apparente à Toi, et cet état qui est mien ne T’est point caché, je Te demande de me conduire à Toi, et par Toi, je T’ai déduit alors guide-moi à Toi par Ta Lumière, fais-moi T’adorer avec sincérité devant Toi. Mon Dieu, apprends-moi de Ta Science emmagasinée et protège-moi de Ton Voile protégé. | Ilâhî, amarta bi-r-rujû‘i ilâ-l-âthâri, fa-arji‘nî ilayka bikiswati-l-anwâri, wa hidâyati-l-istibsâri hattâ arji’a ilayka minhâ kamâ dakhaltu ilayka minhâ masûna-s-sirri ‘ani-nnazhari ilayhâ, wa marfû‘a-l-himmati ‘ani-l-a‘timâdi ‘alayhâ, innaka ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn. Ilâhî, hadhâ dhullî zhâhirunn bayna yadayka, wa hadhâ hâlî lâ yakhfâ ‘alayka minka, atlubu-l-usûla ilayka, wa bika astadillu ‘alayka, fa-ihdini bi-nûrika ilayka, wa aqimnî bi-sidqi-l-‘ubûdiyyati bayna yadayka. Ilâhî, ‘allimnî min ‘ilmika-l- makhzûni, wa sunnî bisitrika-l-masûni. | اِلهى اَمَرْتَ بِالرُّجُوعِ اِلَى الاْ ثارِ فَارْجِعْنى اِلَیْکَ بِکِسْوَهِ الاَْنْوارِ وَهِدایَهِ الاِْسْتِبصارِ حَتّى اَرْجِعَ اِلَیْکَ مِنْها کَما دَخَلْتُ اِلَیْکَ مِنْها مَصُونَ السِّرِّ عَنِ النَّظَرِ اِلَیْها وَمَرْفُوعَ الْهِمَّهِ عَنِ الاِْعْتِمادِ عَلَیْها اِنَّکَ عَلى کُلِّشَىٍْ قَدیرٌ اِلهى هذا ذُلّى ظاهِرٌ بَیْنَ یَدَیْکَ وَهذا حالى لا یَخْفى عَلَیْکَ مِنْکَ اَطْلُبُ الْوُصُولَ اِلَیْکَ وَبِکَ اَسْتَدِلُّ عَلَیْکَ فَاهْدِنى بِنُورِکَ اِلَیْکَ وَاَقِمْنى بِصِدْقِ الْعُبُودِیَّهِ بَیْنَ یَدَیْکَ اِلهى عَلِّمْنى مِنْ عِلْمِکَ الْمَخْزُونِ وَصُنّى بِسِتْرِکَ الْمَصُونِ. |
Mon Dieu, réalise-moi par les vérités de Tes Proches et fais- moi suivre la voie des exaltés [par Toi].Mon Dieu, supplée mon intendance par Ton Intendance, et mes choix par Tes Choix et fais-moi m’arrêter aux centres où je me trouve dans la nécessité [de Toi]. Mon Dieu, fais-moi sortir de l’avilissement de moimême et purifie-moi de mes doutes et de mon associationnisme, avant que je ne sois enterré. C’est par Toi que je cherche la victoire, alors donne-lamoi, c’est sur Toi que je compte, alors ne me confie pas à d’autres, c’est Toi que je sollicite, alors ne me déçois pas, c’est à Ta Faveur que j’aspire alors ne m’en prive pas, c’est à Toi que je me suis accroché alors ne m’éloigne pas, à Ta Porte, je me suis posté alors ne me chasse pas. | Ilâhî, haqqiqnî bi-haqâ’iqi ahli-l-qurbi, wa asluk bî maslaka ahli-l-jadhbi.Ilâhî, aghninî bi-tadbîrika lî ‘an tadbîrî, wa biikhtiyârika ‘ani ikhtiyârî, wa awqifnî ‘alâ marâkizi idtirârî. Ilâhî, akhrijnî min dhulli nafsî, wa tahhirnî min shakkî wa sharkî, qabla hulûli ramsî.Bika antasiru fa-nsumî, wa ‘alayka atawakkalu falâ takilnî, wa iyyâka as’alu falâ tukhayyibnî, wa fî fadlika arghabu, falâ tahrimnî, wa bi-janâbika antasibu falâ tub‘idnî, wa bi-bâbika aqifu fa-lâ tatrudnî. | اِلهى حَقِّقْنى بِحَقائِقِ اَهْلِ الْقُرْبِ وَاسْلُکْ بى مَسْلَکَ اَهْلِ الْجَذْبِ اِلهى اَغْنِنى بِتَدْبیرِکَ لى امعَنْ تَدْبیرى وَبِاخْتِیارِکَ عَنِ اخْتِیارى وَاَوْقِفْنى عَلى مَـراکِـزِ اضْطِرارى اِلـهى اَخْرِجْنى مِنْ ذُلِّ نَفْسى وَطَهِّرْنى مِــنْ شَکّـى وَشِرْکى قَبْلَ حُلُولِ رَمْسى بِکَ اَنْتَصِرُ فَانْصُرْنى وَعَلَیْکَ اَتَوَکَّلُ فَلا تَکِلْنى وَاِیّاکَ اَسْئَلُ فَلا تُخَیِّبْنى وَفى فَضْلِکَ اَرْغَبُ فَلا تَحْرِمْنى وَبِجَنابِکَ اَنْتَسِبُ فَلا تُبْعِدْنى وَبِبابِکَ اَقِفُ فَلا تَطْرُدْنى . |
Mon Dieu, Ta Satisfaction est sanctifiée pour avoir une cause venant de Toi, alors comment pourrait-elle être causée par une cause venant de moi ? Mon Dieu, Tu Te suffis à Toi- même, à l’abri de l’atteinte du profit venant de Toi, alors comment neseraisTupasdans l’état de Te passer de moi ? Ilâhî, inna-l-qadâ’a wa-l-qadara yumannînî, wa inna-lhawâ bi-wathâ’iqi-sh-shahwati asaranî, Mon Dieu, Ton Arrêt et Ta Mesure me font espérer mais mes passions m’ont rendu prisonnier des suppôts des désirs, alors, sois pour moi mon Défenseur jusqu’à me donner la victoire et la clairvoyance et accorde-moi de Tes Faveurs jusqu’à ce que je Te dispense par Toi de mes demandes.C’est Toi qui as illuminé les coeurs de Tes Elus jusqu’à ce qu’ils Te connaissent et T’aient unifié, et Toi, Tu as fait disparaître les autres des coeurs de ceux qui T’aiment, au point qu’ils n’aiment plus que Toi et ne se réfugient qu’en Toi, Tu es pour eux l’Ami Intime alors que les mondes les ennuient. | Ilâhî, taqaddasa ridâka an yakûna lahu ‘illatunn minka, fa-kayfa yakûnu lahu ‘illatunn minnî. Ilâhî anta-l-ghaniyyu bi-dhâtika an yasila ilayka an-nafu minka, fa-kayfa lâ takûnu ghaniyyann ‘annî. Ilâhî, inna-l-qadâ’a wa-l-qadara yumannînî, wa inna-lhawâ bi-wathâ’iqi-sh-shahwati asaranî, fakun anta-n-nasîra lî, hattâ tansuranî wa tubassiranî, wa aghninî bi-fadlika hattâ astaghniya bika ‘an talabî. Anta al-ladhî ashraqta-l-anwâra fî qulûbi awliyâ’ika, hattâ ‘arafûka wa wahhadûka, wa anta-l-ladhî azalta-l-agh-yâra ‘an qulûbi ahibbâ’ika, hattâ lam yuhibbû siwâka, wa lam yalja’u ilâ ghayrika, anta-l-mu’nisu lahumu haythu awhashat’humul-‘awâlimu. | اِلهى تَقَدَّسَ رِضاکَ اَنْ یَکُونَ لَهُ عِلَّهٌ مِنْکَ فَکَیْفَ یَکُونُ لَهُ عِلَّهٌ مِنّى اِلـهى اَنْتَ الْغَنِىُّ بِذاتِکَ اَنْ یَصِلَ اِلَیْکَ النَّفْعُ مِنْکَ فَکَیْفَ لا تَکُونُ غَنِیّاً عَنّى اِلهى اِنَّ الْقَضآءَ وَالْقَدَرَ یُمَنّینى وَاِنَّ الْهَوى بِوَثائِقِ الشَّهْوَهِ اَسَرَنى فَکُنْ اَنْتَ النَّصیرَ لى حَتّى تَنْصُرَنى وَتُبَصِّرَنى وَاَغْنِنى بِفَضْلِکَ حَتّى اَسْتَغْنِىَ بِکَ عَنْ طَلَبى اَنْتَ الَّذى اَشْرَقْتَ الاَْنْوارَ فى قُلُوبِ اَوْلِیآئِکَ حَتّى عَرَفُوکَ وَوَحَّدُوکَ وَاَنْتَ الَّذى اَزَلْتَ الاَْغْیارَ عَنْ قُلُوبِ اَحِبّائِکَ حَتّى لَمْ یُحِبُّوا سِواکَ وَلَمْ یَلْجَئُوا اِلى غَیْرِکَ اَنْتَ الْمُوْنِسُ لَهُمْ حَیْثُ اَوْحَشَتْهُمُ الْعَوالِمُ |
c’est Toi qui les a guidés lorsque les signes leur devinrent manifestes. Qu’a trouvé celui qui T’a perdu et qu’a perdu celui qui T’a trouvé ? Déjà est déçu celui qui s’est contenté d’un autre que Toi et est perdu celui qui s’est détourné de Toi. Comment espérer en un autre que Toi alors que c’est Toi qui arrêtes les bienfaits, comment demander à un autre que Toi alors que Tu n’as pas changé [Ton] habitude de combler ? Ô Celui qui a fait goûter à ceux qu’il aime la douceur de Sa Compagnie, alors ils se dressent devant Toi, pour Te courtiser, ô Celui qui a revêtu Ses Proches-Elus de Son auguste Parure, alors ils se dressent devant Lui, pour implorer Son Pardon. Tu es Celui qui se souvient avant ceux qui se souviennent, Tu es Celui qui prend l’initiative des Bienfaits avant que les serviteurs ne s’adressent à Toi, Tu es Celui qui prodigue les Dons avant que les solliciteurs ne Te le demandent, Tu es le Donateur et pour ce que Tu nous as donné, Tu T’es placé en emprunteur. | wa anta-l-ladhî hadaytahum haythu astabânat lahum al- ma‘âlimu. Mâdhâ wajada man faqadaka. wa mâ-l-ladhî faqada man wajadaka. Laqad khâba man radiya dûnaka badalann, wa laqad khasira man baghâ ‘anka mutahawwilann. Kayfa yurjâ siwâka, wa anta mâ qata‘ta-l-ihsâna, wa kayfa yutlabu min ghayrika, wa anta mâ baddalta ‘âdata-limtinâni. Yâ mari adhâqa ahibbâ’ahu halâwata al-u’ânasati, faqâmû bayna yadayhi mutamal-liqîna, wa yâ man albasa awliyâ’ahu malâbisa haybatihi, fa-qâmû bayna yadayhi mustaghfirîna.anta-dh-dhâkiru qabla-dh-dhâ-kirîna, wa anta-l-bâdî’u bi-l-ih-sâni qabla tawajjuhi-l-‘âbidîna, wa anta-l-jawâdu bi-l-i‘tâi’ qabla talaba-t-tâlibîna, wa a’nta-l-wahhâbu, thumma limâ wahabta lanâ mina-lmustaqridîna. | وَاَنْتَ الَّذى هَدَیْتَهُمْ حَیْثُ اسْتَبانَتْ لَهُمُ الْمَعالِمُ ماذا وَجَدَ مَنْ فَقَدَکَ وَمَا الَّذى فَقَدَ مَنْ وَجَدَکَ لَقَدْ خابَ مَنْ رَضِىَ دُونَکَ بَدَلاً وَلَقَدْ خَسِرَ مَنْ بَغى عَنْکَ مُتَحَوِّلاً کَیْفَ یُرْجى سِواکَ وَاَنْتَ ما قَطَعْتَ الاِْحْسانَ وَکَیْفَ یُطْلَبُ مِنْ غَیْرِکَ وَاَنْتَ ما بَدَّلْتَ عادَهَ الاِْمْتِنانِ یا مَنْ اَذاقَ اَحِبّآئَهُ حَلاوَهَ الْمُؤ انَسَهِ فَقامُوا بَیْنَ یَدَیْهِ مُتَمَلِّقینَ وَیا مَنْ اَلْبَسَ اَوْلِیائَهُ مَلابِسَ هَیْبَتِهِ فَقامُوا بَیْنَ یَدَیْهِ مُسْتَغْفِرینَ اَنْتَ الذّاکِرُ قَبْلَ الذّاکِرینَ وَاَنْتَ الْبادى بِالاِْحْسانِ قَبْلَ تَوَجُّهِ الْعابِدینَ وَاَنْت الْجَوادُ بِالْعَطآءِ قَبْلَ طَلَبِ الطّالِبینَ وَاَنْتَ الْوَهّابُ، ثُمَّ لِما وَهَبْتَ لَنا مِنَ الْمُسْتَقْرِضینَ |
Mon Dieu, demande-moi par Ta Miséricorde jusqu’à parvenir à Toi, attire-moi par Ta Grâce jusqu’à arriver auprès de Toi. Mon Dieu, je n’ai pas cessé d’avoir espoir en Toi, même si je T’aidésobéi, de même ma crainte de Toi ne me quitte pas même si je T’ai obéi, déjà les mondes m’ont poussé vers Toi et ma connaissance de Ta Générosité m’a fait me précipiter vers Toi. Mon Dieu, comment être déçu alors que Tu es mon Espoir, comment être offensé alors que Tu es mon Support, Mon Dieu, comment faire sentir ma puissance alors que Tu m’as établi dans l’humiliation et comment ne pas le faire alors que Tu m’as relié à Toi. | Ilâhî, atlubnî bi-rahmatika hattâ asila ilayka, wa ijdhibnî bi-mannika hattâ uqbila ‘alayka. Ilâhî, inna rajâ’î lâ yanqati‘u ‘anka wa in ‘asaytuka, kamâ anna khawfî lâ yuzâyilunî wa in ata‘tuka, faqad dafa‘atnî al-‘awâlimu ilayka, wa qad awqa‘anî ‘ilmî bi-karamika ‘alayka, Ilâhî, kayfa akhîbu wa anta amalî, am kayfa uhânu wa ‘alayka muttakalî, Ilâhî kayfa,asta ‘izzu wa fî-dh-dhillati arkaztanî, am kayfa lâ asta‘izzu wa ilayka nasabtanî ?! | اِلـهى اُطْلُبْنى بِرَحْمَتِکَ حَتّى اَصِلَ اِلَیْکَ وَاجْذِبْنى بِمَنِّکَ حَتّى اُقْبِلَ عَلَیْکَ اِلـهى اِنَّ رَجآئى لا یَنْقَطِعُ عَنْکَ وَاِنْ عَصَیْتُکَ کَما اَنَّ خَوْفى لا یُزایِلُنى وَاِنْ اَطَعْتُکَ فَقَدْ دَفَعَتْنِى الْعَوالِمُ اِلَیْکَ وَقَدْ اَوْقَعَنى عِلْمى بِکَرَمِکَ عَلَیْکَ اِلهى کَیْفَ اَخیبُ وَاَنْتَ اَمَلى اَمْ کَیْفَ اُهانُ وَعَلَیْکَ مُتَّکَلى اِلـهى کَیْفَ اَسْتَعِزُّ وَفِى الذِّلَّهِ اَرْکَزْتَنى اَمْ کَیْفَ لا اَسْتَعِزُّ وَاِلَیْکَ نَسَبْتَنى. |
Mon Dieu, comment ne pas être dans le besoin alors que c’est Toi qui m’as logé parmi les indigents, et comment être dans l’indigence alors que c’est Toi qui m’as enrichi par Ta Générosité. C’est Toi, point de divinité autre que Toi, qui T’es fait connaître à toute chose, aussi nulle chose ne T’ignore, c’est Toi qui T’es fait connaître à moi dans toute chose, alors je T’ai vu Apparent dans toute chose et Tu es le Manifeste pour toute chose, Ô Celui qui s’est maintenu par le fait de sa Miséricorde [Il s’est manifesté en tant que Miséricordieux], le Trône disparaissant dans Son Essence, Tu as fait disparaître les traces par d’[autres] traces. Tu as effacé les autres [autres que Dieu, dans une différenciation par rapport à Dieu] par les atmosphères orbitales de lumières. ô Celui qui s’est voilé dans les tentes de Son Trône, empêchant les regards de L’atteindre, ô Celui qui s’est manifesté par la plénitude de Sa Splendeur, Sa Sublimité se réalisant alors de la Maintenance, comment [pourrais-]Tu disparaître alors que Tu es le Manifeste, ou comment [pourrais-]Tu T’absenter alors que Tu es l’Observateur, le Présent ?! Car Tu es Puissant sur toute chose, Louange à Dieu, uniquement à Lui. | Ilâhî, kayfa lâ aftaqiru wa anta-l-ladhî fî-l-fuqarâ’i aqamtanî, am kayfa afataqiru wa anta-l-ladhî bi-jûdika aghnaytanî. Wa anta, al-ladhî lâ ilâha ghayruka, ta’arrafta li-kulli shay’inn, famâ jahilaka shay-’unn, wa anta-l-ladhî ta’arrafta ilayya fi kulli shay’inn, fara’aytuka zhâhirann fi kulli shay’inn, wa anta-zh-zhâhiru li kulli shay’inn, Yâ mani-stawâ bi-rahmâniyya-tihi, fa-sâra al-‘arshu ghaybann fî dhâtihi, mahaqta-l-âthârabi-l-âthâri, wa mahawta-l-aghyâra bimuhîtâti aflâki-l-anwâri, Yâ mani-htajaba fî surâdiqâti ‘arshihi, ‘an an tudrikahul-absâru, yâ man tajallâ bi-kamâli bahâ’ihi, fa-tahaqqaqat ‘azhamatuhu mina-l-istawâ’a, kayfa takhfâ wa anta-zh-zhâhiru, am kayfa taghîbu wa, anta ar-raqîbu al-hâdiru. Innaka ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn, wa-l-hamdu li-llâhi wahdahu. | اِلـهى کَیْفَ لا اَفْتَقِرُ وَاَنْتَ الَّذى فِى الْفُقَرآءِ اَقَمْتَنى اَمْ کَیْفَ اَفْتَقِرُ وَاَنْتَ الَّذى بِجُودِکَ اَغْنَیْتَنى وَاَنْتَ الَّذى لا اِلهَ غَیْرُکَ تَعَرَّفْتَ لِکُلِّ شَىْءٍ فَما جَهِلَکَ شَىْءٌ وَاَنْتَ الَّذى تَعَرَّفْتَ اِلَىَّ فى کُلِّ شَىْءٍ فَرَاَیْتُکَ ظاهِراً فى کُلِّ شَىْءٍ وَاَنْتَ الظّاهِرُ لِکُلِّ شَىْءٍ یا مَنِ اسْتَوى بِرَحْمانِیَّتِهِ فَصارَ الْعَرْشُ غَیْباً فى ذاتِهِ مَحَقْتَ الاْ ثارَ بِالاْ ثارِ وَمَحَوْتَ الاَْغْیارَ بِمُحیطاتِ اَفْلاکِ الاَْنْوارِ یا مَنِ احْتَجَبَ فى سُرادِقاتِ عَرْشِهِ عَنْ اَنْ تُدْرِکَهُ الاَْبْصارُ یا مَنْ تَجَلّى بِکَمالِ بَهآئِهِ فَتَحَقَّقَتْ عَظَمَتُهُ الاِْسْتِوآءَ کَیْفَ تَخْفى وَاَنْتَ الظّاهِرُ اَمْ کَیْفَ تَغیبُ وَاَنْتَ الرَّقیبُ الْحاضِرُ اِنَّکَ عَلى کُلِّشَىْءٍ قَدیرٌ وَالْحَمْدُ لله وَحْدَهُ |
-En tout cas, de nombreux actes et invocations sont rapportés pour ce jour pour ceux qui ont la chance d’être à ‘Arafat. Le meilleur acte pour ce noble jour est l’invocation. Ce jour est le jour par excellence pour l’invocation. Et il faut en ce jour, multiplier les invocations pour les frères croyants, vivants et morts. -Lire, durant ce jour, la 3ème ziyârat al-jâmi’at (Cf.Livre III p 1695) -Dire à la fin de la journée de ‘Arafat : | ||
O Seigneur, mes péchés ne Te nuisent pas et Ton Pardon pour moi ne Te diminue pas, alors, donne-moi ce qui ne Te diminue pas et pardonne-moi ce qui ne Te nuit pas. | Yâ rabbi, inna dhunûbî lâ tadurruka, wa inna maghfirata-ka lî lâ tanqusuka, fa-a‘tinî tnâ lâ yanqusuka, wa ighfir lî mâ lâ yadurruka. | يَا رَبِّ إِنَّ ذُنُوبِي لا تَضُرُّكَ وَ إِنَّ مَغْفِرَتَكَ لِي لا تَنْقُصُكَ فَأَعْطِنِي مَا لا يَنْقُصُكَ وَ اغْفِرْ لِي مَا لا يَضُرُّكَ |
Mon Dieu, ne me prive pas du bien qui se trouve auprès de Toi à cause du mal qui se trouve chez moi, et si Tu n’as pas pitié de ma fatigue et de mes difficultés, [au moins] ne me prive pas de la récompense de celui qui est touché par un malheur. | Allâhumma, lâ tahrimnî khayra mâ ‘indaka li-sharri mâ ‘indî, fa-in anta lam tarhamnî bi-ta’abî wa nasabî, fa-lâ tahrimnî ajra-l-musâbi ‘alâ musîbatihi. | اللَّهُمَّ لا تَحْرِمْنِي خَيْرَ مَا عِنْدَكَ لِشَرِّ مَا عِنْدِي فَإِنْ أَنْتَ لَمْ تَرْحَمْنِي بِتَعَبِي وَ نَصَبِي فَلا تَحْرِمْنِي أَجْرَ الْمُصَابِ عَلَى مُصِيبَتِهِ |
-Je dis : Sayyed Ibn Tâ’ûs dit, à propos des invocations du jour de ‘Arafat : Quand le moment du coucher du soleil approche, dire : «Par [la grâce du] Nom de Dieu, par Dieu, Gloire à Dieu, Louange à Dieu …»» Et cette invocation est celle des «Dizaines» citée dans le Livre I p207 . Il est juste de ne pas abandonner, à la fin du jour de ‘Arafat, la lecture de l’invocation des «Dizaines» qu’il est recommandé de réciter tous les matins et soirs. Et ces rappels qu’a rapportés al-Kafa‘amî sont ceux rapportés à la fin de l’invocation des «Dizaines», comme l’a rapporté Sayyed (que Dieu lui fasse Miséricorde). |
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