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Les droits des personnes dont tu as la charge
Le droit de tes gouvernés
Le droit de tes gouvernés, c’est que tu saches que tu les a pris sous ta protection du fait de ta plus grande force sur eux, c’est leur faiblesse et leur condition inférieure qui les a entraîné sous ta protection. Donc, celui que la faiblesse et la bassesse ont rendu à ta merci, et placé sous ta protection et sur qui tes ordres sont influents à tel point qu’il n’a ni grandeur, ni de force contre toi, et qui n’a rien pour se défendre contre toi en dehors d’Allah, il est préférable que tu agisses envers lui avec bonté, modestie et douceur. Si tu savais combien Allah t’a accordé de faveur par cet honneur et ce pouvoir qui t’a rendu fort ! Tu n’as pas mieux à faire que de remercier Allah, et celui qui remercie Allah, Allah lui accorde plus de bienfaits. Il n’y a de puissance qu’en Allah.
Le droit de tes élèves
Le droit de tes élèves, c’est que tu saches qu’Allah t’a fait leur responsable parce qu’il t’a donné de science et t’a accordé des trésors de la sagesse. Si tu accomplis correctement cette tâche qu’Allah t’a donnée, comme un trésorier clément qui conseille le maître au sujet de son serviteur, patient, vigilant, qui, s’il voit un indigent, lui donne de l’argent qu’il a entre ses mains. Ainsi tu seras un guide et un serviteur sûr, sinon tu seras pour Allah un traître et pour ses créatures un oppresseur et tu seras exposé à ce que la science et la gloire te soient interdites.
Le droit de ton épouse
Le droit de ton épouse, c’est que tu saches qu’Allah a fait d’elle ton lieu de repos et d’amour, et ton soutien. De même chacun de vous deux doit remercier Allah qui lui a accordé son époux, et qu’il sache que cet époux est une grâce d’Allah qui lui est accordée et qu’il est obligatoire d’agir en bonnes manières avec cette grâce d’Allah, de l’honorer et de l’aimer. Si les droits du mari sont plus forts et si la tâche de la femme est de respecter ses décisions dans tout ce qu’il aime ou déteste – tant que c’est juste – la femme a droit à la tendresse et l’amour et la cohabitation et l’assouvissement des plaisirs et des désirs dont on ne peut se passer. Il n’y a de puissance qu’en Allah.
Le droit de ton serviteur
Le droit de ton serviteur, c’est que tu saches qu’il est une créature de ton Seigneur, de ton corps et de ton sang, et qu’il est sous ton autorité, non pas que c’est toi qui l’a créé, ce n’est pas toi non plus qui lui a créé des oreilles, des yeux, ce n’est pas toi qui le fait vivre, mais c’est Allah qui a suffi à cela. Allah te l’a soumis et t’en a fait le garant et le dépositaire afin que tu le gardes et que tu agisses envers lui comme il se doit et que tu le nourrisses comme tu te nourris, que tu l’habilles comme tu t’habilles, et que tu ne l’obliges pas plus qu’il ne le peut, et s’il t’advient de ne plus l’aimer, tu t’en délaisseras auprès d’Allah et tu le remplaceras sans porter atteinte à une créature d’Allah. Il n’y a de puissance qu’en Allah.
Les droits des autres
Le droit du bienfaiteur qui t’a affranchi
Le droit du bienfaiteur qui t’a affranchi, c’est que tu saches qu’il a dépensé pour toi son argent, qu’il t’a sorti de l’humiliation de l’esclavage et de ses atrocités, pour l’honneur de la liberté et ce qu’elle a d’agréable. Il a brisé tes chaînes et t’a libéré des entraves de l’esclavage, il t’a fait sentir l’odeur de la dignité, il t’a sorti de l’emprisonnement de la contrainte, il t’a écarté du mal, il t’a donné la langue de la justice, et t’a rendu permise la vie dans le monde entier, il t’a rendu maître de toi, il t’a sauvé de l’emprisonnement et t’a permis d’être entièrement au service et l’adoration de ton Seigneur, et a renoncé à son argent, donc tu dois savoir qu’il t’est le plus proche après tes parents, vivants ou morts. Il est la plus digne des créatures à recevoir ton aide et ton secours devant Allah, ne refuse donc jamais de l’aider, chaque fois qu’il a besoin de toi.
Le droit de l’esclave que tu as affranchi
Le droit de l’esclave que tu as affranchi, c’est que tu saches qu’Allah a fait de toi son défenseur, son aide, son secours et son refuge. Il a fait de lui un moyen entre toi et Lui-même (Allah). Il est possible qu’il te protège du feu de l’Enfer, et ce bienfait dans l’autre monde, c’est de lui qu’il peut te parvenir, et dans ce monde, s’il n’a pas d’héritier, il peut te laisser son héritage en contrepartie de l’argent qu’il a dépensé pour lui et en plus de ses droits que tu as respectés. Et si tu n’as pas respecté ses droits, il se peut qu’il ne laisse pas son héritage. Il n’y a de puissance qu’en Allah.
Le droit de celui qui t’a fait du bien
Le droit de celui qui t’a fait du bien, c’est que tu le remercies, que tu te rappelles le bien qu’il t’a fait, que tu énonces aux autres ses bienfaits, que tu pries pour lui sincèrement entre toi et Allah, qu’Il soit exalté. Si tu agis ainsi, tu l’as donc remercié en secret et en public. Si tu peux, rends-lui le bien qu’il t’a fait, sinon, prends la décision de lui rendre ses bienfaits dès que tu pourras.
Le droit du muezzin
Le droit du muezzin, c’est que tu saches qu’il est celui qui te rappelle ton Seigneur et qui t’invite à la félicité. Il est ta plus grande aide dans l’accomplissement de tes obligations qu’Allah a décrété. Remercie-le pour cela comme tu remercies celui qui t’a fait du bien. Si dans ta maison tu donnes de l’importance à cela (la prière qu’il te rappelle), tu ne seras pas accusé par Allah. Sache qu’il est une bénédiction qu’Allah t’a accordée, sans aucun doute. Donc, agis de bonne façon avec la bénédiction d’Allah, en louant Allah. Il n’y a de puissance qu’en Allah.
Le droit de ton imam dans la prière
Le droit de ton imam dans la prière, c’est que tu sache qu’il est un ambassadeur entre toi et Allah, et un représentant. Il a parlé pour toi auprès d’Allah alors que tu n’as pas parlé pour lui. Il a prié pour toi et tu n’as pas prié pour lui. Il a invoqué (Allah) pour toi et tu n’as pas invoqué pour lui. Il t’a évité le souci d’être debout entre les mains d’Allah, et des réclamations à ton égard, et tu ne lui as pas évité cela. S’il y a des négligences en cela, c’est de sa faute, non la tienne. S’il est un pécheur, tu ne seras pas son associé, mais tu n’en seras pas honoré pour cela. Il t’a sauvé en se sauvant lui-même, et a sauvé ta prière en sauvant sa prière. Remercie-le donc pour cela. Il n’y a de puissance qu’en Allah.
Le droit de celui qui est assis à tes côtés (par exemple en réunion)
Le droit de celui qui est assis à tes côtés, c’est que tu sois doux avec lui et que tu sois bienveillant, que tu lui parles avec droiture, que tu ne le regardes pas avec colère, que tu lui parles de façon à ce qu’il te comprenne. Si c’est toi qui es allé le voir, tu es libre de le quitter quand tu veux, et si c’est lui qui est venu te voir, il est libre de te quitter quand il veut, et ne le quitte qu’avec sa permission. Il n’y a de puissance qu’en Allah.
Le droit de ton voisin
Le droit de ton voisin, c’est que tu surveilles ses biens lorsqu’il est absent, que tu l’honores lorsqu’il est présent, que tu l’aides et que tu lui rendes service dans tous les cas, que tu ne cherches pas à savoir ses défauts, que tu ne fouines pas pour lui trouver un vice, et si tu lui découvres un défaut sans le vouloir et sans le chercher, sois pour lui comme un mur et un couvert (ne le divulgue pas), et si tu cherches dans sa conscience, bien que tu n’y parviendras pas, ne va pas écouter ses paroles sans qu’il le sache. Ne l’abandonne pas lorsqu’il est dans le besoin, et ne le jalouse pas lorsqu’il est dans la richesse. Oublie ses erreurs et pardonne ses faux pas et s’il a agi en ignorant avec toi. N’épargne pas ta douceur envers lui et reste calme avec lui. Réponds aux mauvaises paroles qu’on lui adresse, et protège-le des fourberies, et sois en bonnes relations avec lui. Il n’y a de puissance qu’en Allah.
Le droit de ton camarade (celui qui t’accompagne, en voyage par exemple)
Le droit de ton camarade, c’est que tu sois obligeant envers lui, si tu peux. Sinon, sois au moins juste envers lui et honore-le comme il t’honore. C’est aussi que tu le protèges comme il te protège, qu’il ne te devance pas dans ses attentions envers toi, et s’il t’a devancé, rends-lui la pareille. Ne sois pas négligent dans l’amitié qu’il mérite. Rends-toi obligé de le conseiller, de le défendre et de l’aider vers l’obéissance du Seigneur, et de secourir son âme du péché, et sois pour lui une miséricorde et non un châtiment. Il n’y a de puissance qu’en Allah.
Le droit de l’associé
Le droit de l’associé, c’est que s’il s’absente, tu t’occupes de ses affaires, et que s’il est présent, tu l’aides, que tu ne prennes aucune décision sans son accord, que tu ne règles aucune affaire sans le consulter, que tu surveilles ses biens, que tu ne le trompes pas ni sur une grande ni sur une petite chose. Car il nous a été transmis que la main d’Allah est avec les associés tant qu’ils ne se trahissent pas. Il n’y a de puissance qu’en Allah.