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Généalogie du Prophète Muhammad (s)
De ‘Adnân à Qusayy
La généalogie du Prophète Muhammad (s) est la suivante : Abu al-Qâsim Muhammad (Que la paix de Dieu soit sur lui et et les membres immaculés de sa famille), fils d’Abd Allah b. Abd al-Muttalib b. Hachim b. Abd Manâf b. Qusay b. Kilâb b. Murra b. Ka’b b. Lu’ayy b. Ghâlib b. Fihr b. Mâlik b. an-Nadr b. Kinâna b. Khuzayma b. Mudrika b. Ilyâs b. Mudar b. Nizâr b. Ma’id b. ‘Adnân.
D’après le Prophète Muhammad (s) :
Quand ma généalogie atteint ‘Adnân, gardez le silence.
C’est pour cela que nous avons mentionné les ancêtres du Prophète (s) jusqu’à ‘Adnân. Avant de commencer à évoquer de la situation de ce groupe, nous citons une parole d’al-‘Allâma al-Majlisî qui dit :
Sache que les érudits Imamites sont unanimes que les parents du Prophète Muhammad (s) et tous ses ancêtres jusqu’au prophète Adam (a) furent tous monothéistes et que la lumière de la création du Prophète (s) ne fut dans l’utérus d’aucun polythéiste. Il n’y a aucun doute sur la généalogie, les pères et les mères du Prophète Muhammad (s). Ceci est confirmé par les hadiths al-Mutawâtir.
De plus, il rapporte des hadiths al-Mutawâtir disant que les ancêtres du Prophète (s) furent tous prophètes (a) et porteurs de la religion divine. Aussi, les enfants du prophète Ismaël (a) furent tous héritiers du prophète Abraham (a).
Ils détenaient toujours le gouvernement de La Mecque. Ils s’occupaient de la protection de la Kaaba et de sa réparation. Ils étaient à tout moment la référence des gens pour résoudre les problèmes. Ils pratiquaient la religion d’Abraham (a) et la protéger.
L’héritage et les souvenirs de leurs ancêtres étaient avec eux jusqu’à Abd al-Muttalib. Ce dernier, choisit Abu Talib comme son successeur. Après la prophétie du Prophète Muhammad (s), Abu Talib lui remit les livres et l’héritage des prophètes (a).
Adnân
Adnân, le 21e ancêtre du Prophète Muhammad (s), fut le fils d’Udad et sa mère fut Balhâ’. Lors de son enfance, il montra des signes de croissance et de courage. Les prêtres et les astrologues de ce temps-là dirent que de sa descendance sera née une personne à laquelle les djinns et les hommes obéiront,
C’est pourquoi il eut beaucoup d’ennemis. Comme il est rapporté, dans le désert de Syrie, quatre-vingts cavaliers le virent seul, et l’attaquèrent.
‘Adnân les combattit seul. Son cheval fut tué. Il continua à combattre à pied contre ce groupe. Il arriva à la montagne et les ennemis le poursuivirent. Grâce à Allah, une main est sortie de la montagne, l’enleva et le mit en haut de la montagne.
Par la suite, une voix haute fut entendue du haut de la montagne. Les ennemis de ‘Adnân moururent de peur.
En résumé, quand ‘Adnân devint mature, il fut nommé comme chef Arabe et noble. Il fut le refuge de sa tribu. Les habitants de la région de Bathâ’, les anciens de Yathrib (Médine actuelle) et les tribus du désert lui obéirent.
Après la conquête de Bukht an-Nasr à Jérusalem, ce dernier attaqua les terres et les tribus arabes. Il s’affronta avec ‘Adnân, tua beaucoup de ses compagnons et eut la victoire.
Il tua un grand nombre d’Arabes. ‘Adnân et ses compagnons se dispersèrent. Il alla au Yémen avec ses enfants, s’y installa et y resta jusqu’à son décès.
‘Adnân eut dix fils, Ma’id, ‘Akk, ‘Adn, ‘Ad et Ghanî. La lumière brillante du front de ‘Adnân, apparut sur le front de son fils, Ma’id. Cette lumière fut un signe de l’existence du Prophète Muhammad (s). Elle fut transmise de génération en génération. Après la mort de Bukht an-Nasr, Ma’id devint le chef de la tribu.
Ma’id et Nizâr
Ma’id et Nizâr sont le 20e et le 19e ancêtres du Prophète Muhammad (s). Ma’id eut quatre fils. La lumière de sa beauté fut transmise à son fils (Nizâr). La mère de Nizâr fut Mu’âna bint Husham de la tribu Jurhum. Quand Nizâr naquit, son père regarda la lumière de la prophétie (du Prophète Muhammad (s)) qui brilla sur son front. Il fut très heureux, sacrifia des chameaux, nourrit le peuple et dit :
« Tout cela n’est rien pour fêter la naissance de cet enfant ».
Il est dit qu’il sacrifia mille chameaux. Nizâr signifie petit. Du fait qu’il était petit, on l’appela Nizâr. Quand il atteignit la maturité et que son père fut décédé, Nizâr devint le chef de sa tribu.
Il eut quatre fils. Quand l’heure de son décès s’approcha, il vint à La Mecque accompagné de ses enfants et y décéda.
Les noms de ses fils sont les suivants : Rabî’a, Inmâr, Mudar et Ayâd. Les enfants d’Inmâr formèrent deux tribus : Khash’am et Bajîla. Ces deux tribus allèrent vers le Yémén.
Mudr
Mudr fut le 18e ancêtre du Prophète Muhammad (s). La tribu de Quss b. Sâ’ida al-Ayâdî qui fut l’un des sages et éloquents arabes, est attribuée à Ayâd et de nombreuses tribus sont également attribuées à Rabîa et à Mudr. La moitié des Arabes est liée à ces deux personnes.
A propos des vertus de Rabî’a et Mudr, le Prophète Muhammad (s) dit :
N’insultez pas Mudr et Rabî’a, car ils étaient tous deux musulmans.
Le nom de la mère de Mudr fut Su’da bint ‘Akk. La lumière de la prophétie (du Prophète Muhammed (a)) lui fut transmise de Nizâr. Après son père, il eut un statut élevé dans sa tribu et les tribus arabes lui obéirent. Il essaya toujours de propager la religion du prophète Ibrâhîm (a) et de conduire le peuple sur le droit chemin.
Il est dit qu’il était le plus beau de son époque et qu’il fut le premier à chanter une chanson sous le nom de Huddî aux chameaux.
Ilyâs
Ilyâs fut le 17e ancêtre du Prophète Muhammad (s). Il eut deux fils, l’un nommé ‘Uylân, auquel sont attribuées de nombreuses tribus. Son autre fils s’appela Ilyâs. La lumière de la prophétie lui fut transmise. Après son père, il eut un statut élevé parmi les tribus arabes.
Comme il fut connu sous le titre de Sayyid al-‘Ashîra (maître de la tribu), les affaires importantes des tribus arabes sont confiées à lui. Le nom de sa mère fut Rabâb et sa femme fut Liylî bint Halwân Qadâ’îyya al-Yamamîyya qui fut connue sous le nom de (Khindif). Il eut trois fils, ‘Amr, Âmir et ‘Umayrâ.
D’après un rapport, quand les fils d’Ilyâs atteignirent l’âge adulte, un jour ‘Amr et ‘Âmir allèrent dans le désert avec leur mère Liylî. Soudain, un lapin se déplaça dans la route et courut vers un côté.
‘Amr et ‘Âmir le suivirent, l’attrapèrent et le grillèrent. Liylî, qui vit cette scène, s’approcha d’Ilyâs avec joie et fierté. Elle marcha fièrement. Ilyâs lui dit : « Pourquoi marches-tu avec une telle fierté ? » (Khindif tiré de Tukhandafîn signifiant quelqu’un qui marche fièrement)
Elle répondit : « Puisque j’ai un mari comme toi, je marcherai toujours avec fierté ». Ce fut pour cette raison que Ilyâs l’appela Khindif.
Pour cette nomination, les tribus qui étaient liées à Ilyâs s’appelaient Banî Khindif. Du fait que ce fut ‘Amr qui rattrapa le lapin, son père l’appela (Mudrika).
Khindif aimait tellement Ilyâs qu’après son décès, elle devint très triste et ne se leva plus de sa tombe. Jusqu’à la fin de sa vie, elle ne se plaça sous l’ombre d’aucun abri.
Mudrika
Mudrika fut le 16e ancêtre du Prophète Muhammad (s). La lumière de la prophétie de l’Envoyé d’Allah (s) fut transmise d’Ilyâs à Mudrika. Puisqu’il eut tout l’honneur de ses pères, il fut connu sous ce nom. Abu al-Hudhîl fut le titre de ce dernier. Sa femme fut Salmâ bint Asad b. Rabî’at b. Nizâr.
Il eut deux fils, Khuzayma et Hudhîl. Ce dernier fut l’ancêtre de beaucoup de tribus arabes. La lumière de la prophétie du Propèhte de l’Islam (s) fut transmise à Khuzayma.
Khuzayma
Khuzayma fut le 15e ancêtre du Prophète Muhammad (s). Khuzayma devint le chef des tribus arabes. Il eut trois fils, nommés Hûn, Asad et Kinâna. La mère de ce dernier fut ‘Awâna bint Sa’d b. Qays b. ‘Aylân b. Mudr.
Kinâna
Kinâna fut le 14e ancêtre du Prophète Muhammad (s). Il fut connu sous le titre d’Abu Nadr et devint le chef des tribus arabes. Une nuit dans en rêve, on lui dit d’épouser Barra bint Marr b. ‘Add b. Tabâkha b. Ilyâs, afin qu’elle lui donne un enfant honorable. Ce dernier lui donna trois enfants nommés Nadr, Mâlik et Millikân.
Nadr
Nadr fut le 13e ancêtre du Prophète Muhammad (s). Il épousa aussi Hibâla de la tribu ‘Izd et ce dernier lui donna un fils nommé Abd Manâh. Après lui, la lumière de la prophétie de dernier Prophète de Dieu (s) fut transmise à Nadr signifiant celui qui a une vague de fraîcheur dans son visage.
Il fut aussi nommé Quraych et toute tribu qui lui est liée, s’appela Quraych. Il y a de différents avis quant à la raison pour laquelle Nadr s’appela Quraych.
Puisque Nadr fut un homme puissant et sage et fut le chef du peuple et de la tribu, il fut connu sous le nom de Quraych signifiant le rassemblement.
Mâlik
Mâlik fut le 12e ancêtre du Prophète Muhammad (s). Nadr eut deux fils Yakhlud et Mâlik. La lumière de la prophétie du Prophète Mohamed (s) fut transmise à ce dernier. Sa mère fut ‘Atika bint ‘Adwân b. Qays b. ‘Aylân. Il eut un fils nommé Fihr. Sa mère fut Jandala bint Hârith Jurhumîyya.
Fihr
Fihr fut le 11e ancêtre du Prophète Muhammad (s). Il fut le chef de La Mecque. Il eut quatre fils de sa femme Liylî bint Sa’d b. Hudhîl nommés Ghâlib, Muhârib, Harith et Asad.
Ghâlib
Ghâlib fut le 10e ancêtre du Prophète Muhammad (s). La lumière de la prophétie fut transmise à Ghâlib. Ce dernier eut deux fils de sa femme Salmâ bint ‘Amr b. Rabî’a Khuzâ’îyya, nommés Lu’ayy et Taym.
Lu’ayy
Lu’ayy fut le 9e ancêtre du Prophète Muhammad (s). La lumière de la prophétie lui fut transmise. Il eut quatre fils nommés, Ka’b, Âmir, Sâmi et ‘Awf.
Ka’b
Ka’b fut le 8e ancêtre du Prophète Muhammad (s). Après Lu’ayy, la lumière de la prophétie lui fut transmise. Sa mère fut Mârîya bint Ka’b al-Qadâ’îyya.
Ka’b b. Lu’ayy fut l’un des chefs Arabes et en tête de la tribu Quraych et fut le refuge des autres.
La loi des Arabes fut ainsi qu’à chaque fois qu’un événement important ou un événement miraculeux se produisait, ils ajoutèrent l’année de cet événement à leur histoire. Pour cette raison, l’année de son décès, qui fut 5 644 ans après la prophétie du prophète Adam (a), fut rajoutée à leur histoire.
Il eut trois fils de sa femme Muhashîyya la fille de Shaybân, nommés Murra, ‘Uday et Husîs qui fut plus âgé que les autres frères. Ce dernier eut un fils nommé ‘Amr qui eut deux fils sous les noms de Sahm et Jumah.
‘Amr b. al-Âs fut attribué à Sahm. Uthman b. Maz’ûn, Safwân b. Umayya et Abu Mahdhûra, qui fut le muezzin du Prophète Muhammad (s), sont attribués au Juham. Umar ibn al-Khattab fut attribué à ‘Uday b. Ka’b.
Murra
Murra fut le 7e ancêtre du Prophète Muhammad (s). La lumière de la prophétie fut transférée de Ka’b à son fils Murra. Il eut trois fils. L’un de ses fils s’appela Kilâb, dont la mère fut Hind la fille de Surayr b. Thalaba. Les deux autres fils furent Taym et Yaqaza, dont la mère fut Bâriqîyya.
La tribu d’Abu Bakr et Talha furent attribuées à Taym.
Yaqaza eut un fils nommé Makhzûm. La tribu de Banî Makhzûm lui fut attribuée. Umm Salam, Khâlid b. al-Walîd et Abu Jahl furent aussi attribués à Makhzûm.
Kilâb
Kilâb fut le 6e ancêtre du Prophète Muhammad (s). Il eut deux fils, son premier fils fut Zuhra, à qui Âmina la mère du Prophète de l’Islam (s), Ibn Abi al-Waqqâs et Abd ar-Rahmân b. ‘Awf sont attribués. Son deuxième fils fut Zayd qui fut connu sous le titre de Qusayy.
La mère de ce dernier, Fatima bint Sa’d, après la mort de son mari Ka’b, épousa Rabî’a b. Harm al-Qada’î. Sa mère laissa Zuhra, son enfant aîné, à La Mecque et elle, qui fut plus petite, emmena avec elle-même à la tribu Qadhâ’a chez son mari.
Pour cette raison, il s’appela Qusayy, ce qui veut dire loin (c’est-à-dire loin de La Mecque).
Quand Qusay grandit, pendant le Hajj, dit au revoir à sa mère Fatima et à son frère maternel Zarrâj b. Rabî’a, et avec un groupe de la tribu Qadhâ’a allèrent à La Mecque, où il resta avec son frère Zuhra et atteignit des statuts élevés.
De Qusayy à Abd al-Muttalib
Qusayy
Qusayy fut le 5e ancêtre du Prophète Muhammad (s). À cette époque, Julayl b. Habsîyya fut le chef de La Mecque et du peuple de Khuzâ’a qui gouverna La Mecque après la tribu de Jurhumîyân.
Il eut des filles et des fils. L’une de ses filles fut Hubayy qui épousa Qusayy. Quelque temps après, le choléra éclata à La Mecque. Julayl et le peuple de Khuzâ’a quittèrent la ville. Julayl mourut à l’extérieur de la ville de La Mecque.
D’après son testament, il confia la clé de la Kaaba à sa fille, Hubayy et Abu Ghubshân al-Milânî aidera sa fille dans cette position. Hubayy donna quatre fils à Qusayy : Abd Manâf, Abd al-‘Uzzâ, Abd al-Qussâ et Abd ad-Dârr.
Un jour, Qusayy dit à son épouse, Hubayy :
Il vaut mieux laisser la clé de la maison de La Mecque à ton fils, Abd ad-Darr afin que cet héritage reste parmi les enfants du prophète Ismaël (a).
Hubayy lui répondit :
Je ne prive rien de mon fils, mais que dois-je dire à Abu Ghubshân, qui, selon le testament de mon père, a la même responsabilité que moi ?
Qusayy dit : La solution est simple pour moi.
Hubayy céda donc son droit à son fils Abd ad-Dârr. Qusayy alla à Taif quelques jours plus tard, où se trouva Abu Ghubshân. Une nuit, Abu Ghubshân buva beaucoup du vin lors d’une fête. Qusayy y fut présent.
Lorsque Abu Ghubshân fut en état d’ivresse, Qusayy lui acheta la clé de La Mecque en échange d’un tonneau de vin. Les présents le témoignèrent. Il prit la clé et revint à La Mecque rapidement.
Il remit la clé de La Kaaba à son fils Abd ad-Dârr en présence d’un grand nombre des gens de La Mecque.
Du fait que Qusayy obtint la clé et atteignit le statut élevé parmi les Quraychites, la responsabilité d’as-Siqâyat, al-Hijâbat, ar-Rifâdat, al-Liwâ’, an-Nadwa et d’autres encore lui furent assignées.
As-Siqâyat signifie donner de l’eau aux pèlerins de La Mecque.
Al-Hijâbat signifie avoir la clé de la maison de La Mecque. Il ouvrit la porte aux pèlerins pour entrer dans la Kaaba.
Ar-Rifâdat signifie nourrir. Chaque année, ils préparaient une grande quantité de nourriture suffisante pour tous les pèlerins. Ils apportaient à la zone Muzdalifa et la distribuaient entre eux.
Al-Liwâ’ : À chaque fois que Qusayy envoyait une armée en dehors de La Mecque, il donnait le drapeau (al-Liwâ’) aux commandants de l’armée. Cette loi fut courante parmi les enfants de Qusayy jusqu’à l’époque du Prophète Muhammad (s).
An-Nadwa signifie l’assemblée. Qusayy acheta un terrain à côté de la maison de Dieu et construisit une maison. Il ouvrit une porte sur la mosquée et la nomma Dar an-Nadwa. Afin de se consulter, les anciens Qurayshites s’y réunissaient.
Qusayy rassembla les Quraychites et dit :
Ô Quraych, vous êtes les voisins de Dieu et vous vivez dans sa maison. Les pèlerins de la Maison de Dieu sont Ses invités. Vous devez donc leur fournir à manger et à boire jusqu’à ce qu’ils quittent la Mecque.
Cette coutume resta dans le Quraych jusqu’à l’époque de l’Islam.
Qusayy divisa son territoire en quatre parties et envoya les Quraychites dans de différentes régions.
Les Banu Khuzâ’a et les Banu Bakr, qui avaient du pouvoir dans La Mecque, en voyant la victoire de Qusayy et le fait qu’il détenait la clé de la Kaaba, rassemblèrent une armée et combattirent contre lui.
Dans le premier combat, Qusayy vainquit et ils lui prêtèrent allégeance en tant que roi. Il fut le premier roi qui fonda le royaume des Quraychs et des Arabes.
Il rassembla les Quraychs dispersés et donna à chacun une certaine place dans La Mecque. On lui donna le titre (Majamm’ = Quelqu’un qui rassemble les autres).
Les prescriptions de Qusayy fut considérées comme celles de la religion. Tout le monde les respecta lorsqu’il fut en vie et après sa mort.
Qusayy donna la position d’as-Siqâyat, ar-Rifâdat, al-Hijâbat, al-Liwâ’ et Dâr an-Nadwa à son fils Abd ad-Dâr. La tribu de Bani Shayba fait partie de ses descendants qui héritèrent la clé de la maison de Dieu.
Abd Manâf
Abd Manâf fut le 4e ancêtre du Prophète Muhammad (s). Quand Qusayy décéda, ils l’enterrèrent à Hajjûn. La lumière de la prophétie fut transférée de Qusayy à Abd Manâf. Il eut deux garçons jumeaux, l’un nommé (‘Amr), qui s’appela Hachem et l’autre Abd ash-Shams.
Umayya fut le fils d’Abd ash-Shams dont les enfants furent toujours hostiles aux enfants d’Hachem.
Abd al-Manâf eut deux autres fils, l’un al-Muttalib, dont ‘Ubaydah b. al-Hârith et ash-Shafi’î furent de sa tribu. Un autre fils fut an-Nawfal, à qui Jubayr b. Mut’im fut attribué.[1]
Hachem
Hachem fut le 3e ancêtre du Prophète Muhammad (s). Hachem b. Abd al-Manâf fut connu sous le nom de ‘Amr. En raison de sa position élevée, il fut connu sous le surnom (‘Amr al-‘Ulâ = ‘Amr qui a une position élevée).
Son frère et lui (al-Muttalib), en raison de leurs beaux visages, furent connus sous le surnom (al-Badrân = les deux lunes).[2]
Lorsque Hachem grandit, il s’occupa des affaires des habitants de La Mecque. Il y eut une famine à La Mecque pendant un an et la vie devint difficile pour les gens. Dans cette situation, Hachem alla au Levant et acheta de la nourriture. Il les fit parvenir à La Mecque et distribua la nourriture au peuple.
De plus, il sacrifia un chameau chaque matin et soir et prépara de la nourriture avec sa viande. Il invita les habitants de La Mecque à manger.[3]
Jour après jour, les fils d’Abd al-Manâf devinrent plus forts et influents, dépassant les descendants d’Abd ad-Dâr en gloire.
Pour cette raison, ils cherchèrent à prendre les positions d’as-Siqâyat, ar-Rifâdat, al-Hijâbat, al-Liwâ’ et Dâr an-Nadwa des fils de ce dernier.
Cinq positions
Abd ash-Shams, Hachem, an-Nawfal et al-Muttalib, tous les quatre frères, se mirent d’accord pour prendre ces cinq positions.
À cette époque, ‘Âmir b. Hachem b. Abd al-Manâf b. Abd ad-Dâr fut le chef des descendants d’Abd ad-Dâr. Lorsqu’il fut informé de la décision des fils d’Abd al-Manâf, il demanda de l’aide à ses amis. Ils fournirent également leurs partisans.
Conflit entre les fils de Abd al-Manâf et Abd ad-Dâr
Bani Asad b. Abd al-‘Uzzâ b. Qusayy, Bani Zuhra b. Kilâb, Bani Taym b. Murra et Bani Hârith b. Fihr devinrent amis et partisans des fils d’Abd al-Manâf.
Hachem et ses frères remplirent un récipient de parfum et apportèrent à la réunion. Ses partisans parfumèrent leurs mains dans le plat et en signe d’allégeance, serrèrent la main des enfants d’Abd al-Manâf.
Ils se réunirent à la maison de La Mecque, imposèrent les mains sur la Kaaba et jurèrent de prendre les cinq positions des fils d’Abd ad-Dâr.
Les tribus de Bani Makhzûm, Bani Sahm b. ‘Amr b. Husays et Bani ‘Adî b. Ka’b devinrent partisans des fils d’Abd ad-Dâr. Ils se rassemblèrent à La Maison de Dieu et jurèrent d’empêcher les fils d’Abd al-Manâf.[4]
Fin du litige
Les savants et les sages des deux groupes déclarèrent : Cette guerre n’est qu’une perte pour les deux parties. Avec cette guerre et effusion de sang, les Quraych seront affaiblis et les tribus arabes pourront facilement vaincre cette tribu.
Après avoir établi la paix entre les deux groupes, les positions d’as-Siqâyat et ar-Rifâdat atteignirent les descendants d’Abd al-Manâf, et les positions d’al-Hijâbat, d’al-Liwâ’ et de Dar an-Nadwa atteignirent les descendants d’Abd ad-Dâr.
Ensuite, les fils d’Abd al-Manâf tirèrent au sort pour chacune des deux positions, et les deux atteignirent Hachem.
Par conséquent, parmi les descendants d’Abd al-Manâf et d’Abd ad-Dâr, les cinq positions sont transmises d’une génération à l’autre.
Notes:
1- Ibn as-Sa’d at-Tabaqât al-Kubrâ, vol 1, p 76
2- Ibn as-Sa’d at-Tabaqât al-Kubrâ, vol 1, p 75
3- Ibn as-Sa’d at-Tabaqât al-Kubrâ, vol 1, p 75-76
4- Ibn as-Sa’d at-Tabaqât al-Kubrâ, vol 1, p 77