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Prophète Muhammad (s)
Le Prophète Muhammad (s) est le dernier prophète envoyé sur terre afin de guider l’humanité vers Allah et de leur être une miséricorde. Vous lisez ci-dessous l’histoire du Prophète Muhammad (s) et sa biographie complète.
Cet article de la boutique islamique, Razva est tiré du livre Muntaha al-Âmal de Cheikh Abbas al Qummi.
Naissance du Prophète Muhammad (s)
Le point de vue le plus populaire parmi les savants chiites Imamites est que le Prophète Mahomet (s) naquit le 17 Rabî’ al-Awwal.
Al-‘Allâma al-Majlisî déclara que les Ulémas eurent un consensus sur cette date.[1]
La plupart des érudits sunnites mentionnent le 12 Rabî’ al-Awwal comme le jour de la naissance du Prophète Mohammed (s).
Cheikh al-Kulaynî et quelques autres érudits chiites acceptèrent ce dernier point de vue.[2]
Il est bien connu que le Prophète Muhammad (s) naquit dans sa propre maison à l’aube du vendredi, dans l’année de l’Eléphant.
Événements de la veille de sa naissance
D’après l’Imam as-Sâdiq (a) :
« Le Satan monta jusqu’au septième ciel pour l’écoute clandestine des nouvelles célestes. Au moment de la naissance du prophète Jésus (a), Dieu lui interdit d’atteindre les trois premiers cieux, mais il put monter jusqu’au quatrième ciel.
Lorsque le Saint Prophète (s) naquit, Allah interdit le Satan d’aller dans tous les cieux et les démons furent chassés des cieux par des flèches de météores.
Les Qurayshites, voyant ces flèches, dirent : La Résurrection que les Gens du Livre dirent était fondée !
‘Amr b. Umayya, qui fut plus expert dans la science de la prêtrise et de l’astronomie que tous les gens de cette époque, leur dit :
Regardez, si ce sont les étoiles par lesquelles les gens sont guidés et que l’été et l’hiver leur sont révélés, alors sachez que le Jour de la Résurrection et le début de la destruction de toute la chose sont arrivés. Mais si c’est autre qu’eux, quelque chose de nouveau s’est produit.
Dans la matinée de la naissance du Prophète Muhammad (s), toutes les idoles tombèrent par terre, de sorte qu’aucune idole ne se tenait debout. La même nuit, le porche de Kasrâ se fissura et ses quatorze arches s’effondrèrent. Le lac Saveh s’assécha. La vallée de Samaveh fut remplie d’eau.
Le temple du feu de la Perse, qui n’avait pas été éteint depuis mille ans, fut éteint dans la veille de la naissance du Prophète Muhammad (s).
Un Mobad qui fut le plus sage de la Perse, rêva que les chameaux durs traînaient les chevaux arabes, traversaient le Tigre, se dispersaient dans son pays, et l’arc de la Kasra était brisé au milieu et le fleuve Tigre y pénétrait.
Une lumière vint du Hedjaz et continua vers l’est. La nuit suivante, le trône de chaque royaume renversa.
Tous les rois devinrent silencieux et ne purent pas parler. La connaissance des prêtres fut détruite et la magie des sorciers fut annulée.
Tous les prêtres furent interdits de contact avec leur compagnon maléfique et il y eut une séparation entre eux.
Âmina (a) la mère du Prophète Muhammad (s) dit :
« J’ai entendu une voix dire que tu as donné naissance au meilleur du peuple, appelle-le Muhammad. »
Lorsqu’elle l’amena à Abd al-Muttalib, il le mit sur ses genoux et dit :
« Je loue et remercie Dieu de m’avoir accordé ce garçon parfumé qui a la souveraineté et la grandeur sur tous les enfants. »
Le Satan en criant demanda l’aide de ses compagnons. Lorsqu’ils se rassemblèrent autour de lui, ils lui dirent : « notre patron, qu’est-ce qui t’a fait peur ? »
Il dit : « Malheur à vous, j’ai vu la situation des cieux et de la terre changer depuis le début de la nuit. Certainement un nouveau et grand événement s’est produit sur la terre qui n’a pas été vue depuis la naissance de Jésus fils de Marie (a), alors allez-y maintenant voir ce qui s’est passé ? »
Ils se dispersèrent, puis revinrent et dirent : « Nous n’avons rien vu de nouveau. »
Iblis dit : « Ceci est mon travail. »
Puis, il parcourut le monde jusqu’à ce qu’il ait arrivé à La Mecque. Il vit que les anges se rassemblèrent autour de la Ka’ba.
Il voulut entrer dans le sanctuaire, mais les anges s’adressant à lui crièrent et l’empêchèrent d’entrer.
Il se rendit à la grotte de Hira. Il devint comme un moineau pour pouvoir entrer, mais Gabriel le menaça et l’empêcha en disant :
« Va, toi qui es loin de la miséricorde de Dieu. »
Satan dit : « Gabriel, j’ai une question pour toi ? »
Il dit : « Pose la question. »
Le Satan dit : « Que s’est-il passé sur terre depuis la nuit dernière ? »
Il répondit : « Le Prophète Muhammad (s) est né. »
Le Satan demanda : « Est-ce que je m’intéresse à lui ? »
Il dit : « non. »
Il demanda aussi : « Qu’en est-il de son Ummah ? »
Gabriel dit : « oui. »
Lorsque le diable entendit cela, dit : « Je suis content et satisfait. ». »
Il est rapporté par Amîr al-Mu’minîn (a) qu’il dit :
« Lorsque le Prophète Muhammad (s) est né, les idoles que les polythéistes avaient placées à l’intérieur de la Ka’ba sont toutes tombées à terre, et quand la nuit est tombée, un appel est venu du ciel disant :
« La Vérité (l’Islam) est venue et l’Erreur est disparue. Car l’Erreur est destinée à disparaître »
Le monde entier était illuminé cette nuit-là, et chaque pierre, motte et arbre se mit à sourire. tous ceux qui étaient dans les cieux et sur la terre glorifiaient Dieu.
Le Satan s’enfuyant, dit :
« Les meilleures des nations, le meilleur de la création, le plus honorable des créatures et le plus grand de tous les savants est Muhammad (s). ».
Enfance du Prophète Muhammad (s)
Allaitement du Prophète Muhammad (s)
D’après un hadith authentique, d’après l’Imam as-Sâdiq (a) :
« Après la naissance du Prophète Muhammad (s), sa mère n’eut pas de lait à lui donner. Après quelques jours, Abu Talib amena Halîma as-Sa’dîyya pour l’allaiter ».
Selon un autre hadith, un jour Imam Ali (a) proposa au Prophète (s) d’épouser la fille de Hamza.
Le Prophète (s) dit : « Ne sais-tu pas qu’elle est la fille de mon frère du lait ? ».
Ibn Shahrâshûb rapporta que pour la première fois, ath-Thuwayba (l’esclave libérée d’Abu Lahab) allaita le Prophète (s). Après elle, Halîma as-Sa’dîya l’allaita.
Le Prophète (s) resta avec Halîma pendant cinq ans. Quand le Prophète (s) eut neuf ans, Abu Talib l’emmena au Levant. Certains dirent qu’il eut douze ans à l’époque.
L’Imam Ali (a) dit :
« Dès qu’il [Le Prophète (s)] fut sevré, l’un des anges de Dieu l’accompagnait jour et nuit dans le chemin des vertus et des bonnes mœurs. Et je le suivais, comme un chamelon suit sa mère.
Chaque jour, il me révélait la qualité de ses mœurs et m’ordonnait de les tenir. Chaque année, il demeurait à Hira’ [une grotte près de La Mecque] et j’étais le seul à l’y accompagner.
Je pouvais m’abriter dans une seule maison musulmane et ce fut celle du Prophète Muhammad et de sa femme Khadidja. Là, je voyais la lumière de la Révélation et celle du Messager et je sentais l’odeur de la prophétie ».
Halîma as-Sa’dîyya aurait dit :
« L’année de la naissance du Prophète Muhammad (s), il y avait une sécheresse et une famine dans notre ville. Nous sommes venus à La Mecque avec un groupe de femmes de Bani Sa’d b. Bakr pour prendre les enfants de La Mecque et leur donner du lait.
Je montais sur un âne qui était très faible. Nous avions une chamelle qui n’avait même pas une goutte de lait. L’un de mes enfants était avec moi. Je n’avais pas de lait à lui donner. Il ne dormait pas la nuit à cause de la faim.
Quand nous sommes arrivés à La Mecque, aucune des femmes n’a accepté d’allaiter Mohamed (s) ; Parce qu’il était orphelin et que ces femmes avaient peur de ne pas recevoir beaucoup de salaires.
À ce moment-là, j’ai vu un homme honorable qui a dit :
« Ô groupe de femmes allaitantes ! Y a-t-il quelqu’une parmi vous qui ne trouve pas de bébé à allaiter ? ».
Je me suis renseigné sur cet homme. On m’a dit : « Abd al-Muttalib b. Hachem, le Noble de La Mecque ».
Je me suis avancé et j’ai dit : « Moi ».
Il a dit : « Qui es-tu ? »
J’ai dit : « Je m’appelle Halîma, une femme de la tribu Banî Sa’d ».
En souriant, Abd al-Muttalib a dit :
« Il y a deux bonnes qualités, le bonheur et la patience, dans lesquelles, se trouvent la dignité et la gloire éternelles ».
Puis il a dit :
« Ô Halîma, j’ai un enfant orphelin nommé Muhammad (s). Les femmes de Banî Sa’d ne l’ont pas accepté. Elles ont dit qu’il est orphelin et que la jouissance d’un orphelin n’est pas envisageable. Pouvez-vous l’allaiter ? ».
Puisque je n’avais pas trouvé d’autre enfant, j’ai accepté cet enfant. Je suis allé chez Âmina avec Muhammad (s). Quand j’ai regardé Âmina, j’étais très heureux de voir la beauté de son visage.
J’ai étreint cet enfant. Il m’a regardé et sucé mon sein droit pendant une heure. Il n’a pas accepté mon sein gauche et l’a laissé à mon enfant.
Grâce à cet enfant, mes deux seins furent remplis de lait et suffisaient pour les deux. Lorsque je l’emmenais chez mon mari, le lait coulait du sien de notre chamelle. C’était suffisant pour nous et nos enfants.
Mon mari a dit :
« Nous avons reçu un enfant béni qui, grâce à sa présence, la porte des bénédictions s’est ouverte pour nous ».
Le lendemain, j’ai monté Muhammad (s) sur mon âne, et bien qu’il soit faible, il se déplaçait si vite qu’aucun des chameaux de nos camarades ne pouvait pas l’atteindre. Tous les camarades ont été étonnés du changement de notre condition et de celle de nos animaux.
L’abondance et les bénédictions augmentaient pour nous de jour en jour. Nos animaux ont eu assez de lait.
Sur le chemin, nous sommes arrivés à une grotte. Un homme dont la lumière brillait de son front en est sorti. Il a salué le Prophète Muhammad (s) et a dit :
« Le Tout-Puissant m’a confié la responsabilité de le garder ».
Un troupeau de cerfs a été trouvé devant nous et ils ont déclaré éloquemment :
« Ô Halîma ! Tu ne sais pas qui tu éduques ! il est le plus pur des purs ».
Chaque montagne et plaine que nous avons traversée, le saluaient.
Nous avons donc trouvé des bénédictions et de l’abondance dans nos moyens de subsistance et nos biens. Nous sommes devenus riches. Grâce à la bénédiction de cet enfant, nos animaux sont devenus nombreux.
J’ai élevé Muhammad (s) pendant cinq ans et deux jours.
Un jour, il m’a dit : « Où vont mes frères tous les jours ? ».
J’ai dit : « Ils vont dans le désert pour faire paître les moutons »
Il a dit : « J’irai avec eux aujourd’hui »
Quand il est allé avec eux, un groupe d’anges l’a pris et l’a emmené au sommet d’une montagne.
Mon fils a couru vers nous et a dit : « Certains ont emmené Muhammad (s) avec eux ».
Quand je l’ai atteint, j’ai vu que la lumière émanait de lui vers le ciel. Je l’ai serré dans mes bras, je l’ai embrassé et j’ai dit : « Que t’est-il arrivé ? »
Il a dit : « Ô ma mère, n’aie pas peur, Dieu est avec moi »
L’odeur du parfum se faisait sentir de lui, qui était plus parfumé que le musc. ».
Notes:
1- Al-’Allâma al-Majlisî, Jalâ’ al-’Uyûn, p 64
2- Cheikh al-Kulaynî, Usûl al-Kâfî, vol 1, p 439