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Karbalâ’
Karbalâ’ est une ville située à 100 km au sud-ouest de Bagdad et à 60 km au nord-ouest de Nadjaf, au bord de l’Euphrate ; ville d’affliction et de malheur/épreuve. Terre pure rendue bonne par le sang du Maître des martyrs et des martyrs, parcelle de Paradis pour les croyants, morceau d’enfer pour les incroyants, pour tous ceux qui ont participé au meurtre de l’Imam Hussein(p), jusqu’à ceux qui se sont tus ou s’en sont réjouis, jusqu’à nos jours.
En entrant par le sud de la ville, vous voyez de loin le sanctuaire de l’Imam al-Hussein(p) avec sa coupole dorée et ses deux minarets, également recouverts d’or, qui scintillent dans les reflets du soleil, non pas un mirage mais une réalité qui vous envahit le cœur.
La nuit, des guirlandes de lumières remplacent le soleil, de couleur rouge pendant ‘Ashûrâ’, rouge du sang d’al-Hussein(p).
La première chose qui vous frappe est l’affluence des gens qui tous se dirigent vers le mausolée d’al-Hussein(p), tout au long de l’année, et qui vous entraînent avec eux.
Avant d’atteindre le sanctuaire d’al-Hussein(p), une petite colline sur votre gauche avec un bâtiment aux murs recouverts de faïence bleue entourés de banderoles noires et de guirlandes de lumières rouges la nuit : le Tell Zaynabiyyah. C’est là que Sayyidat Zeinab(p) observait le champ de bataille : en face, le sanctuaire de l’Imam al-Hussein(p) !
Le cœur se crispe puis se met à battre très vite.. trop vite. Ô Hussein !
Après un moment d’hésitation, vous vous dirigez vers le côté droit de la mosquée. Vous vous faufilez parmi les gens, en essayant de maîtriser le galop de votre cœur. Comment entrer et s’approcher de sa tombe s’il ne se calme pas ?
C’est alors que vous vous trouvez devant une vaste esplanade donnant sur une autre mosquée aussi volumineuse : celle d’Abû Fadl al-‘Abbas.. Vous réa-lisez alors que vous êtes sur le champ de bataille : l’entrechoquement des sabres, le galop des chevaux, leurs hennissements font écho dans votre cœur. Les corps abandonnés, décapités, sans sépulture, les cris et les pleurs des femmes et des enfants emmenés enchaînés..
Vous vous asseyez sur un des nombreux tapis étalés par terre pour les visiteurs, pour reprendre votre souffle, les larmes coulant sur les joues, votre cœur saignant. Y a-t-il eu un malheur plus grand que celui là ? Vous êtes là à Karbalâ’, commémorant chaque année le jour de ‘Ashûrâ’, vous êtes en train de fouler de vos pieds cette terre sainte, pure, et instinctivement vous avez ôté vos chaussures.
Devant vous, le Jour du Jugement Dernier, avec d’un côté ceux qui ont répondu à l’appel de leur Imam, al-Hussein(p), ceux qui ont versé une larme pour lui(p), placés sous une protection de lumière, dans un Jardin aux couleurs chatoyantes, bercés par les bruissements de paix ; de l’autre ceux qui ont participé à son assassinat, ceux qui ont laissé faire et se sont tus, ceux qui s’en sont réjouis ou même ont ressenti un sentiment de soulagement, devant un Ange terrible, du feu sortant de toutes parts, les happant de sa langue de feu dans un vacarme assourdissant..
Vision rapidement interrompue par les cris et les lamentations d’un petit groupe de gens venus rendre visite à l’Imam al-Hussein(p) « Labbayk Yâ Hussein ! Nous sommes venus à toi ô Hussein ! »..
Aaah ! Terre d’affliction et d’épreuve, paradis pour les croyants, enfer pour les ennemis de l’Islam..
Bienheureux ceux qui auront visité l’Imam al-Hussein(p) de leur vivant !
« La colline de Zeinab » et des rues de Karbalâ’
En arrivant à Karbalà, ville située à à 80km au sud de Bagdad, vous trouvez à gauche du sanctuaire de l’Imam Hussein(p), la « colline de Zeinab », là où Sayyidat Zeinab(p) se dressait pour observer le déroulement des évènements, allant et venant entre ce « tell » et le campement où se trouvaient les femmes et les enfants. En cet emplacement, un petit sanctuaire a été construit appelé « at-Tellat az-Zeinabiyyah » que l’on peut atteindre en montant quelques marches. La nuit, des néons rouges rappellent la gravité des évènements auxquels Sayyidati Zeinab dut faire face. De son comportement dépendit l’issue de cette bataille : c’est elle qui sauva l’Imam as-Sajjâd(p) des sabres des mécréants, elle qui protégea les femmes et les enfants de la famille du Prophète(s) des sbires de Yazîd, elle qui proclama haut et fort la Vérité dans les rues de Kûfa puis de Damas, dénonçant les crimes abjects de Yazîd à l’encontre des petits-fils du Messager de Dieu(p). « Que la Paix soit sur toi, ô Zeinab, Mère des calamités, Montagne de la patience ! » Combien de calamités as-tu dû supporter ! Les deux fils de l’Imam Hussein(p) tués devant tes yeux ! Quel péché avait fait le nourrisson ‘Alî ‘Abdallah, percé par une flèche à la gorge dans les bras de son père(p) ?
En sortant, au lieu de vous diriger vers le mausolée de l’Imam al-Hussein(p), vous entrez dans les ruelles sur votre gauche, attiré par un attroupement pleurant et faisant des « latmiyyât » à un coin de rue. Comme ces gens, vous attendez votre tour pour entrer dans une petite pièce indiquant l’endroit où ‘Alî al-Akbar, fils de l’Imam al-Hussein(p) et de Leila, fut tué, défendant son père(p) et à travers lui(p), l’Islam, ses fondements, ses sources de lumière..
– Vous vous trouvez sur le côté occidental du champ de bataille : d’un côté les soldats de Yazîd et de l’autre l’Imam Hussein(p) et ses compagnons défendant le campement des femmes et des enfants, résistant aux assauts de ces mécréants. –
A l’intérieur, une petite alcôve matérialise son martyre, fermée d’une grille avec une inscription et une petite lumière.
Vous poursuivez votre chemin vers le campement, dans les ruelles de Karbalâ’, un berceau attire votre attention. Il évoque l’endroit où le nourrisson ’Alî ‘Abdallah a été assassiné dans les bras de son père l’Imam al-Hussein(p) alors que ce dernier demandait à l’armée de Yazîd de lui laisser donner à boire à ce nourrisson. Voyant son armée se diviser en deux entre ceux qui étaient pour et ceux qui étaient contre, Omar Ben Sa‘ad donna l’ordre de tirer une flèche dans la gorge du nourrisson et de ne laisser vivant aucun descendant de l’Imam(p).. Aââhh ! Quelle catastrophe ! Personne ne fut épargné durant cette bataille ! Le summum de la cruauté, de l’a-humanité et de l’incroyance contre le summum de la patience, de la foi, de l’amour et de la confiance en Dieu.
Tous deux furent par la suite enterrés dans la tombe de leur père, l’Imam al-Hussein(p), l’un au niveau de sa tête et le nourrisson au niveau de ses pieds. Que la Paix soit sur vous deux, ô Martyrs fils de Martyr ! Ô Zeinab ! Comme ta foi était grande pour avoir pu endurer tant de malheurs
Al-Kâzhimayn
Si vous vous rendez à la tombée de la nuit à al-Kâzhimayn, dans la banlieue nord de Bagdad, au moment de ‘Ashûrâ, votre regard sera attiré par les guirlandes de lumières rouges qui partent des quatre minarets, (eux-mêmes entourés de lumières rouges) vers les coupoles de la mosquée, une dorée (celle de l’Imam al-Jawâd(p)) avec à son extrémité le Nom de Dieu « Allah » placé dans un cercle, l’autre entourée d’un échafaudage pour sa restauration (celle de l’Imam al-Kâzhem(p)). Une lumière jaune au sommet de chacun des minarets est une invitation à l’ascension vers le ciel.
Deux petites tours dorées latérales portent une immense horloge qui marque l’heure et la demi-heure d’un étrange petit carillon.
A l’approche du sanctuaire, votre cœur se met à battre à l’idée de rencontrer les deux Imams(p) – (« Qu’ai-je fait pour qu’ils acceptent de me recevoir ?.. »).. –
Mais votre regard se laisse (peut-être) à nouveau distraire par la beauté de l’aménagement des lieux : l’esplanade carrée autour du sanctuaire, vaste, aux murs décorés d’une faïence multicolore avec une prédominance du bleu et du jaune, dans laquelle se reflètent des milliers de petits miroirs étincelants, et que traversent des bandes horizontales reproduisant des versets coraniques et des appels à la prière sur le Prophète et sur sa famille.
En regardant vers l’extérieur, le mur laisse découvrir une multitude d’alcôves dont les arcades sont marquées par des guirlandes de lumières, également de couleur rouge en période de ‘Ashûrâ’, où certains visiteurs viennent passer la nuit enveloppés dans de chaudes couvertures en hiver.
Côté sanctuaire, un portique entoure le mausolée avec des colonnes drapées de noir durant Moharram et Safar, des lustres de cristal donnant des reflets différents selon la couleur des ampoules placées, blanches, vertes, rouges, des murs décorés de faïences bleues et surtout jaunes.
Des tapis déroulés sur le sol, vite retirés à l’approche de la pluie, vous invitent à vous asseoir, à prier, à réciter des invocations, à méditer, à remercier Dieu de vous avoir gratifié de cette possibilité de rendre visite aux Imams, de vous préparer à leur visite..
Moment de quiétude, de silence, de majesté, de fierté d’appartenir à cette famille divine, par l’allégeance à eux. La sérénité vous envahit : paix intérieure retrouvée dans ce coin du Paradis, imprégnée de crainte et de timidité qui vous rendent hésitant.
« Est-ce que j’entre, ô mon Maître, ô Abû-l-Hassan, Moussa fils de Ja‘far ? »
« Est-ce que j’entre, ô mon Maître, ô Mohammed fils de ‘Alî ? »
Tout d’un coup un signe d’acceptation vous est parvenu, une larme qui s’écoule, une certitude qui dissipe toute hésitation, tout doute.
D’un pas résolu, vous vous levez et vous vous dirigez vers l’entrée du mausolée en disant quatre fois : « Dieu est plus Grand ! »..
« al-Baqî’ » (à Médine)
Après la visite du Prophète Mohammed(s) et de celle de Fâtimah(p) (‘au cas où’) dans la mosquée du Prophète(s), les visiteurs se rendent dans le cimetière limitrophe appelé « al-Baqî’ ». Dans ce cimetière, sont enterrées de grandes figures du début de l’Islam , des compagnons du Prophète de La Mecque (qui ont émigré avec le Prophète) et de Médine (les Ansars), les épouses du Prophète(s) (à l’exception de sayyida Khadîjah).. et d’autres parents de la famille du Prophète comme son oncle ‘Abbas fils de Muttalib et Abdallah fils de Ja’far at-Tayyâr.
Mais al-Baqî’ est surtout connu pour être le sanctuaire de quatre Imams(p) de la descendance du Prophète Mohammed (les Imams Hassan al-Mujtabâ(p) fils de ‘Alî(p) et Fâtimah(p), Alî fils de Hussein as-Sajjâd(p), Mohammed fils de ‘Alî al-Bâqer(p) et Ja’far fils de Mohammed as-Sâdeq(p)).
En allant vers chemin au cimetière et en tournant le dos à la noble Mosquée du Prophète(s), tout est d’un blanc étincelant : marbre blanc, colonnes blanches et dorées (parasols blancs déployés comme des palmiers pour protéger du soleil et de la pluie, réverbères repliés, illuminant le sanctuaire pendant la nuit), murs blancs séparant la mosquée, l’esplanade longeant le cimetière, le cimetière.. le cimetière.
Le cimetière ne s’ouvre que deux fois par jour, après la prière du matin et après la prière de l’après-midi, et que pour les hommes.
Ils peuvent alors marcher dans les allées qui le parcourent et s’ils ont de la chance, longer les « tombes » des quatre Imams(p) mises côte à côte marquées de quatre pierres dans le plus total dénuement. {Certes, nous sommes à Dieu et c’est vers Lui que nous retournons.}
Ils s’imaginent mettre leurs mains, leurs corps sur leur terre bénie, chercher refuge auprès de leurs tombes, demander leur intercession auprès de Dieu pour tout ce qu’ils désirent. Héritiers des Prophètes, ils sont les flambeaux des ténèbres et les enseignes de la piété, les indices sur sa voie. C’est par eux que Dieu fait descendre la pluie, empêche le ciel de tomber, dissipe les soucis, soulage la misère.
Sans eux, la nation islamique n’aurait plus jamais connu la Parole divine ni la Sunna du Prophète, colonnes de lumière reliant la terre au ciel…
Quant aux femmes, accrochées aux grilles de la dernière rangée de l’esplanade derrière le cimetière, derrière la rangée des hommes, derrière, derrière.. pressées de toutes parts par d’autres femmes, elles doivent se contenter d’imaginer ces tombes. Elles peuvent peut-être apercevoir la tombe de Oum al-Banin, la mère d’Abû Fadl al-‘Abbas, le frère fidèle de l’Imam Hussein(p).
Ou bien se contenter de les visiter de loin, le cœur meurtri, les larmes ruisselant sur les joues, la poitrine soulevée par les sanglots étouffés.
Mazâr é-Sharîf la grande mosquée bleue en Afghanistan
Mazâr é-Sharîf est la 4e plus grande ville d’Afghanistan, avec une population de 300 000 habitants. Capitale de la province de Balkh, elle est située à 400km au nord-ouest de Kaboul, non loin de la frontière de l’Ouzbékistan, sur une hauteur de 377m.
Son nom « Mazâr é-Sharîf » (« mazâr » = lieu de visite (sanctuaire) et « Sharîf » le noble) fait référence à sa superbe mosquée aux carreaux bleu turquoise (dus au pigment mis dans la pierre de faïence), élevée, dit-on ici, sur l’emplacement du tombeau de l’Imam ‘Alî. La fierté régionale.
Une légende, défendue avec force par la population locale, toutes confessions confondues, raconte que lorsque l’Imam ‘Alî(p) (cousin et gendre du Prophète(s)) rendit l’âme à Kûfa et que son corps fut emmené à dos de chameau, la bête ne se rendit pas à Nadjaf comme cela est connu, mais prit la route vers l’est, en direction de l’Afghanistan. Elle parcourut une grande distance jusqu’à mourir d’épuisement. L’endroit où elle s’écroula fut considéré comme un signe de Dieu et le corps qu’il portait y fut enterré, avec, toujours selon la légende, son sabre « Dhû-l-fikâr ».
La mosquée fut bâtie à partir de 1481 (quand les marchands arrêtèrent de prendre la route de la soie au profit de l’occident) sur une grande place au centre de la ville. Pour y accéder, il faut parcourir une route, au sein d’une chaîne de montagnes là comme pour la protéger, qui longe les berges d’une rivière encaissée au fond d’un canyon. Epargnée jusqu’à maintenant malgré les nombreuses années de guerre, elle reste l’un des plus beaux monuments du patrimoine afghan et est considérée comme un joyau de l’Afghanistan, une des plus belles mosquées d’Asie Centrale.
Chaque année, au nouvel an (solaire hégirien) (Nawrouz), le 21 mars, des foules considérables accourent de partout vers Mazâr-e Charîf, qu’elles considèrent comme un lieu saint, et s’assemblent sur le parvis de la mosquée pour évoquer Dieu, le Prophète Mohammed(s), l’Imam ‘Alî(p). Tous ensemble, ils prient Dieu de leur accorder une année heureuse, prospère et comblée de bienfaits.
La tradition est que l’on célèbre en ce jour la « fête de l’élévation du mât ». Un drapeau, préalablement posé sur le tombeau supposé de l’Imam ‘Alî(p), est hissé par de pieux musulmans. Cette manifestation symboliserait l’arbre de la vie, le lien entre le ciel et la terre, le lien à Dieu par l’intermédiaire de la wilâyat de l’Imam ‘Alî(p). A cette époque de l’année, celle de la renaissance de la terre, les tulipes et les pigeons sont également au rendez-vous par milliers. La légende raconte que tout pigeon gris ou noir, arrivant en ces lieux, devient blanc dans la demi-heure, soulignant la sainteté de cet endroit. On rapporte aussi des prodiges et des guérisons. Même les carreaux de faïence ornant les façades de la mosquée et les milliers de tuiles sont de la partie en offrant une magnifique gamme de couleurs, notamment au moment du coucher du soleil ! l’effervescence et la dévotion sont alors à leur comble.