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Les preuves chiites que le Coran n’a jamais été falsifié
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Dans cet article, nous allons présenter un résumé de quelques preuves chiites démontrant que le coran a été préservé de toute falsification (suppression et/ou ajout de parties), ce qui est l’avis extrêmement majoritaire chez les chiites. Seront discutés aussi le cas des hadiths chiites de la falsification et la polémique sunnite sur ce sujet contre les chiites. Et de Dieu, nous implorons la réussite.
Une promesse de Dieu
Les anciens textes sacrés ont été falsifiés pour divers raisons. Mais concernant le coran, le dernier livre sacré révélé au dernier messager de Dieu et sceau des prophètes, Dieu affirme qu’il sera gardé de toute falsification et que jamais le mal ne le touchera.
Dieu dit : « Ceux qui ne croient pas au Rappel [le Coran] quand il leur parvient… alors que c’est un Livre puissant [inattaquable]; Le faux ne l’atteint [d’aucune part], ni par devant ni par derrière: c’est une révélation émanant d’un Sage, Digne de louange. » Coran 41:41-42
Et Dieu dit aussi : « En vérité, c’est Nous qui avons fait descendre le rappel, et c’est Nous qui en sommes gardien. » Coran 15:9
Le Miséricordieux dit également : « C’est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute, c’est un guide pour les pieux. » Coran 2:2
Et quel pire mal ou doute pour le dernier livre de Dieu révélé aux hommes que d’être falsifié si ça avait vraiment eu lieu ?
L’autorité ultime selon Ahl el Bayt
Le Prophète (sawas) et les imams d’Ahl el bayt (as) ont tous demandé que les hadiths qui leur sont attribués soient confrontés avec le saint Coran. Si les hadiths le contredisent, ils doivent être rejetés et ne sont que des mensonges faussement attribués aux 14 infaillibles (as). Le coran est la constitution et les hadiths les articles de loi. Si ces derniers contredisent la constitution, ils ne passent pas et sont rejetés.
(…) D’Ayoub ben Al-Hur qui dit : j’ai entendu Aba Abdillah (as) dire : “Toute chose doit revenir au Livre et à la Sunnah. Et tout hadith qui n’est pas en accord avec le livre d’Allah est alors un mensonge aux belles apparences “(zukhruf)”
عدة من أصحابنا ، عن أحمد بن محمد بن خالد ، عن أبيه ، عن النضر بن سويد ، عن يحيى الحلبي ، عن أيوب بن الحر قال : سمعت أبا عبد الله عليه السلام يقول : كل شئ مردود إلى الكتاب والسنة ، وكل حديث لا يوافق كتاب الله فهو زخرف
Al-Kafi, d’Al-Kulayni, Vol 1, page 69, hadith n°3
Al-Majlissi dit que ce hadith est Sahih (authentique) (Mirât Al-‘Uqul, Vol 1, page 229)
(…) De Hicham ben Al-Hakam et d’autres d’Aba Abdillah (as) qui dit : “Le Prophète (sawas) a fait un sermon à Mina, il a alors dit : Ô gens, ce qui vous vient de moi en accord avec le livre d’Allah, alors je l’ai dit. Et ce qui vous vient en contradiction avec le livre d’Allah, alors je l’ai pas dit”
محمد بن إسماعيل ، عن الفضل بن شاذان ، عن ابن أبي عمير ، عن هشام بن الحكم وغيره ، عن أبي عبد الله عليه السلام قال : خطب النبي صلى الله عليه وآله بمنى فقال : أيها الناس ما جاء كم عني يوافق كتاب الله فأنا قلته وما جاء كم يخالف كتاب الله فلم أقله .
Al-Kafi, d’Al-Kulayni, Vol 1, page 69, hadith n°5
Al-Majlissi dit que ce hadith est majhul (inconnu) mais considéré comme Sahih (authentique) (Mirât Al-‘Uqul, Vol 1, page 229) مجهول كالصحيح
À la fin d’un hadith où ils discutaient sur la vision de Dieu (Al-Ru’ya), Abu Qurra dit à Abu Al-Hassan (as) : “Alors, déments-tu les narrations ?”
Abu al-Hassan (as) a alors répondu : “Si les narrations contredisent le Coran, je les démens”
قال أبو قرة : فتكذب بالروايات ؟ فقال أبو الحسن عليه السلام : إذا كانت الروايات مخالفة للقرآن كذبتها
Al-Kafi, d’Al-Kulayni, Vol 1, page 96, hadith n°2
Al-Majlissi dit que ce hadith est Sahih (authentique) (Mirât Al-‘Uqul, Vol 1, page 328)
Si le coran a été falsifié comment serait-il possible que les infaillibles nous demandent de le prendre comme ultime autorité pour accepter tel hadith ou rejeter tel hadith ? Comment un livre falsifié pourrait-il être le juge de ce qui est véridique pour notre foi ?
Le coran qui dit que tel hadith est à prendre ou à rejeter se doit d’être parfait et complet sinon cela n’a aucun sens de lui donner le rôle de la référence et le juge ultime pour une simple et très bonne raison : Il n’est alors tout simplement plus un juge.
En effet, S’il est falsifié, techniquement, il n’est plus possible qu’il soit utilisé pour accepter ou rejeter tel ou tel hadith. Si un hadith doit être analysé avec un verset pour qu’il soit accepté, si le coran a été falsifié, ce ne sera plus possible car soit le coran est manquant (donc les versets auxquelles les hadiths doivent revenir sont manquants) soit falsifié par ajouts de mots ou versets (donc les versets sont faux et les hadiths ne peuvent être filtrés par le coran puisqu’ils ne peuvent être filtrés par le faux).
Concrètement, inventons un exemple simpliste pour comprendre correctement ce point. Imaginons qu’il existe un verset coranique “Ne mangez pas les pommes vertes”. Mais le coran a été falsifié. Ce verset a été complètement supprimé ou bien “vertes” a été remplacé par “rouges”. Il existe un hadith qui dit que nous pouvons manger les pommes vertes. Suivant les ordres d’Ahl el Bayt (as), nous devons faire revenir ce hadith au coran pour savoir s’il est acceptable ou non. Si le coran est falsifié, cela n’est pas possible.. En effet, puisque le verset des pommes vertes a soit été supprimé soit changé (“vertes” par “rouges”). Et les pommes vertes seront mangés alors que Dieu les avait interdites !
Dès lors, si les Ahl el Bayt nous demande de faire revenir les hadiths qui leur sont attribués à ce livre, cela signifie obligatoirement que le coran est complet et authentique. “Le faux ne l’atteint [d’aucune part], ni par devant ni par derrière” Coran 41:42
Le grand savant et exégète (mufasir) chiite, Al-Fayd Al-Kashani (m. en 1680), dit : “Il a été énormément rapporté du Prophète (sawas) et des imams (as), le hadith du retour de la narration rapportée au livre d’Allah pour que tu puisses connaître sa véracité du fait qu’elle soit en accord avec lui ou sa corruption du fait qu’elle le contredise. Si le Coran qui est entre nos mains était falsifié, à quoi sert alors de lui faire revenir les narrations ?”
Tafsir Al-Safi, d’Al-Kashani, vol 1, page 51
Le grand savant et muhaqiq chiite, Ali ben Hussain Al-Kirki (m. en 1533), dit sur ce point et les hadiths qui prétendent que des parties du coran sont manquantes : “Il n’est pas acceptable que le livre auquel doivent retourner les narrations soit autre que le livre notoire (mutawatir) qui est entre nos mains et les mains des gens. Autrement, la responsabilité religieuse demanderait ce qui est au-delà du faisable (supportable). Il est obligatoire de faire revenir les narrations à ce livre et les narrations de l’altération (des versets manquants) s’ils sont retournés au coran, ils le contredisent puisqu’ils disent qu’il n’est pas . Et quel démenti pire que celui-ci ?!”
Al-Burhan, de mirza Mahdi Bourujurdi, page 116-117
Très bonne remarque d’Al Kirki, qu’Allah lui fasse miséricorde. Si le coran est falsifié et manquant, alors les Ahl el Bayt nous demande l’impossible puisque nous ne pouvons faire revenir les hadiths à des versets falsifiés (donc qui ne sont pas des versets d’Allah) ou manquants (puisqu’on ne les a pas). Ensuite, les hadiths parlant de falsification sont les premiers à contredire les versets coraniques que nous avons évoqués au début de l’article.
Hadith Al-Ghadir et toutes les vérités historiques
Les hadiths de la falsification sont contre toutes les réalités historiques. Par exemple, beaucoup disent qu’il y a eu suppression (ou modification) dans des dizaines voire des centaines de versets pour cacher le nom de l’imam Ali ou l’autorité des imams. C’est énorme en nombre, vraiment.
Ces prétentions n’ont aucune réalité historique.
-Si ces versets existaient vraiment, alors pourquoi le Prophète a-t-il, àGhadir Khom, à la fin de sa vie, tenu un long discours sous le soleil brûlant devant des milliers de musulmans pour désigner l’imam Ali comme successeur après qu’un verset lui soit révélé pour l’ordonner de le faire ? Et pourquoi le Prophète craignit les gens et Dieu lui promit de le protéger si ces versets avec le nom d’Ali existaient déjà ? Ne Suffisait-il pas de mentionner ces versets avec le nom de l’imam ?
-Si ces versets existaient vraiment, alors pourquoi les proches et fidèles compagnons (Salman, etc) et surtout Fatima Al-Zahra (as), dans leurs discours publiques directement après l’usurpation du califat et le vol de Fadak, n’ont-ils en aucun cas pris ces versets comme arguments ? Pas une seul fois. Par contre, ils ont utilisé les versets qui existent dans le coran que nous avons et qui ont été révélé à leur propos (comme le verset de la Mawaddah, etc). Jamais l’imam Ali (as) sur les 30 ans qu’il a vécu après la mort du Prophète n’a cité ces prétendus versets comme preuves et arguments. Imaginons qu’un têtu nous dise que c’était par taqiya car Othman imposa sa version du coran. L’Imam avant la collecte d’Othman avait une quinzaine d’années pour utiliser ces versets. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? Même pas une fois de toute son existence, et ainsi Fatima dans son discours publique après la mort du messager, etc.
Ces hadiths présentent des versets qui n’ont eu aucune réalité historique. Cela se voit très directement qu’ils ont été inventés des dizaines d’années voire bien plus après la mort du Prophète.
Rappelons pour ce qui suit que la désignation d’Ali (as) par le Prophète (sawas) comme son successeur fut dans le chemin du retour du pèlerinage d’adieu vers la fin de la vie du Prophète (quand le coran était presque entièrement révélé) et après que lui ait été révélé ce verset : “Ô Messager, transmets ce qui t’a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisait pas, alors tu n’aurais pas communiqué Son message. Et Allah te protégera des gens. Certes, Allah ne guide pas les gens mécréants.” (Coran 5:67). Dieu dit au Prophète de transmettre ce qui lui a été révélé. La désignation d’Ali. Il y a grande insistance. Et Dieu promet de protéger le Prophète du mal des gens, il ne doit donc avoir aucune crainte dans l’application de cette désignation publique.
Le maître de la Hawza, le plus grand savant chiite du 20ème siècle, sayed Abu al-Qassim Al-Khoei (m. en 1992), dit : “Et parmi les preuves qui prouvent que le nom de l’émir des croyants (as) n’a pas été cité explicitement dans le coran se trouve le hadith d’Al-Ghadir car il indique explicitement que le prophète (s) n’a désigné Ali que par ordre de Dieu après que lui fut parvenu l’insistance sur cela et après que Dieu lui promit la protection contre les gens. Et si le nom “Ali” était cité dans le coran, alors il n’aurait pas eu besoin de le désigner ni de préparer ce grand rassemblement des musulmans. Et le messager d’Allah (s) n’aurait pas alors craint de faire cela pour qu’ensuite lui vienne l’insistance sur le fait de le transmettre. En résumé, l’authenticité du hadith d’Al-Ghadir nous oblige de démentir les narrations qui disent que les noms des imams étaient cités dans le coran. De plus, le hadith d’Al-Ghadir était dans le pèlerinage d’adieu qui a eu lieu vers la fin de la vie du Prophète (sawas) et la révélation de la majorité du coran et sa transmission auprès des musulmans (…).”
Al-Bayan fi Tafsir Al-Qur’an, d’Al-Khoei, page 231
Le guide de la révolution iranienne et l’un des plus grands savants chiites,l’imam Ruhollah Al-Khomeini (m. en 1989), dit : “Si la situation était comme l’a décrite cette personne et ses semblables comme quoi le livre divin était rempli des citations des noms d’Ahl el Bayt et leurs mérites et du nom de l’émir des croyants et les preuves de sa désignation et de son imamat : alors pourquoi l’émir des croyants ne prit jamais l’un de ces versets du livre divin comme argument ? Et Fatima ? Et Al-Hassan ? Et Al-Hussein ? Que la paix soit sur eux. Et Salman ? Et Abu Dhar ? Et Miqdad ? Et Ammar ? (…) Si le coran était rempli du nom de l’émir des croyants et ses infaillibles descendants avec leurs mérites et la confirmation de leur califat, alors pourquoi le Prophète (sawas) eut peur dans le pèlerinage d’adieu dans les dernières années de sa sainte vie et à la fin de la descente de la révélation divine de transmettre un seul verset concernant cela (la succession) jusqu’à que Dieu dise même ‘Et Allah te protégera des gens’ ?”
Anwar Al-Hidaya, d’Al-Khomeini, page 241-242
Hadith Al-Thaqalayn
Le hadith des deux poids (al-thaqalayn) est un hadith qui a atteint le plus haut degré d’authenticité que ça soit dans les sources chiites ou sunnites (Sahih Muslim, Musnad Ahmad, etc). Le Prophète y dit qu’il laisse à sa communauté deux poids, le livre d’Allah et sa famille, qui les guideront et ne s’égareront jamais s’ils s’y attachent. Et il ajouta qu’ils ne se sépareront jamais jusqu’à ce qu’ils le rejoignent au Bassin le jour du jugement.
Cela implique plusieurs choses et entre autres que le Coran soit préservé.
L’un des plus grands anciens savants chiites, Sheikh Abu Ja’far Al-Toussi(m. en 1067), dit : “Il a été rapporté du Prophète ce hadith que personne ne conteste: «Je vous laisse en héritage les deux poids (Thaqalayn), tant que vous y resterez attachés, vous ne serez pas égarés. Ce sont le Livre d’Allah et ma Famille, les Gens de ma Maison. Ils ne se sépareront pas jusqu’à ce qu’ils reviennent à moi auprès du Bassin». Ceci montre que le Coran existe à toute époque, autrement le Prophète n’aurait pas pu nous ordonner de nous attacher à ce à quoi nous ne pourrions pas nous attacher…”
Al-Tibian fi Tafsir Al-Qur’an, d’Al-Toussi, vol 1, page 3
Les remarques que nous avons fait au-dessus concernant le hadith d’Al-Ghadir sont aussi valables concernant hadith Al-Thaqalayn.
L’imam Ali durant son califat
L’émir des croyants et l’imam des musulmans, Ali ibn Abi Taleb (as), durant son califat n’a strictement rien changé du coran collecté par Othman. Si cette version qui a donné le coran qui est entre nos mains aujourd’hui était vraiment falsifié, il se devait de la corriger surtout que dans cette période, il avait les pleins pouvoirs pour le faire. Il ne l’a pas fait puisqu’il n’y avait aucune falsification.
La prière des chiites
Contrairement aux écoles de jurisprudence (fiqh) sunnites, dans celle des chiites duodécimains, l’école Jafarite, il est obligatoire de réciterentièrement deux sourates dans les deux premières rak’ats pour que la prière soit valide et acceptée. Tous les versets de la Fatiha et la sourate choisie doivent être récités. Ceci est une preuve que le coran ne peut pas avoir été falsifié.
-Si le coran est manquant, alors le croyant lira des sourates manquantes. Or la validité de la prière n’est pas réalisée s’il ne lit pas deux sourates en entier. Donc sa prière sera invalide.
-Si des mots, versets ou sourates ont été ajoutés, il lira alors des sourates dont le contenu aura été modifié, il donc lira des sourates qui ne sont pas des paroles d’Allah, ce qui invalidera sa prière.
Seul le vrai véridique guide les âmes
Anthropologiquement, sociologiquement et philosophiquement, un livre falsifié n’a plus aucune autorité aux yeux des gens et savants de cette religion ou (et surtout) des autres religions. Quel sentiment et jugement en tant que musulmans avez-vous de la Torah actuelle des juifs et la bible actuelle des chrétiens ? Vous les prendrez comme les sources de votre religion et foi ?
D’ailleurs, l’une des accusations que lance la religion musulmane et ses adeptes contre les juifs et chrétiens est que leurs livres sont falsifiés. Si, pour finir, cette religion a suivi ses deux prédécesseurs avec son propre livre falsifié, quelle crédibilité lui donner ? Ce serait vraiment l’hôpital qui se moque de la charité..