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La traduction et l’exégèse de la Sourate Ar-Ra’d (Le Tonnerre)
جَنَّاتُ عَدْنٍ يَدْخُلُونَهَا وَمَن صَلَحَ مِنْ آبَائِهِمْ وَأَزْوَاجِهِمْ وَذُرِّيَّاتِهِمْ وَالْمَلَائِكَةُ يَدْخُلُونَ عَلَيْهِم مِّن كُلِّ بَابٍ
Les jardins d’Eden, où Les croyants entreront, ainsi que tous ceux de leurs ascendants, conjoints et descendants, qui ont été de bons croyants. De chaque porte, les Anges entreront auprès d’eux : (13:23)
سَلَامٌ عَلَيْكُم بِمَا صَبَرْتُمْ فَنِعْمَ عُقْبَى الدَّارِ
“Paix sur vous, pour ce que vous avez enduré ! ” – Comme est bonne votre demeure finale ! ” (13:24)
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre»), qui nous ont indiqué que les vrais croyants ont la patience, telle qu’elle a été prescrite par la religion, pour faire l’office et adorer le Seigneur, pour aider les nécessiteux et pour s’occuper des affaires de leur communauté. Ils résistent à toutes les épreuves et ne reculent jamais devant les difficultés.
Les versets 23 et 24 de la sourate XIII du noble Coran nous disent que les vrais serviteurs du Seigneur mériteront le séjour éternel, dans le paradis céleste, où ils seront honorés par les anges, en raison de leur patience et endurance. Au jour de la résurrection, ces serviteurs vertueux du Seigneur seront ressuscités, en compagnie de leurs parents, épouses et enfants, qui entreront, avec eux, dans le paradis, à condition qu’ils soient, eux aussi, vertueux et croyants, car les versets 23 et 24 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») soulignent que le paradis n’est pas la demeure des mécréants et des impurs.
Selon les hadiths et les récits, l’une des conditions, pour les fidèles, qui entrent dans le paradis, est de s’être soumis au leadership des purs élus, pendant leur existence terrestre. Le noble Prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), dit : «La soumission à Ali et à ses descendants vous ouvre les portes du paradis».
Les versets 23 et 24 de la sourate XIII nous disent, enfin, que, lorsque les serviteurs vertueux du Seigneur entrent dans le paradis, les anges prient pour eux et leur rendent hommage, en raison de leur patience et de leur endurance.
وَالَّذِينَ يَنقُضُونَ عَهْدَ اللَّـهِ مِن بَعْدِ مِيثَاقِهِ وَيَقْطَعُونَ مَا أَمَرَ اللَّـهُ بِهِ أَن يُوصَلَ وَيُفْسِدُونَ فِي الْأَرْضِ أُولَـٰئِكَ لَهُمُ اللَّعْنَةُ وَلَهُمْ سُوءُ الدَّارِ
Mais ceux qui violent leur pacte avec Dieu après l’avoir engagé, et rompent ce que Dieu a commandé d’unir et commettent le désordre sur terre, auront la malédiction et la mauvaise demeure. (13:25)
Contrairement aux sages serviteurs de Dieu, qui se soumettent à Dieu, à Son messager et aux lois de la religion, les mécréants auront un très mauvais sort, dans l’au-delà.
Ce verset nous décrit ces mécréants, comme des gens qui brisent leurs pactes avec le Seigneur. Ils brisent, aussi, leurs pactes avec les vrais fidèles et les élus du Seigneur. Ils commettent des péchés et propagent la corruption sur la terre. Pour eux, Dieu le Très-haut, réserve un très dur châtiment et les logera dans le feu de l’enfer.
Le noble Coran insiste, toujours, sur l’importance, pour les fidèles, de renforcer les liens qui les unissent avec les membres de leurs familles. Le saint Coran nous apprend que les gens qui ne respectent pas leurs engagements envers les membres de leur famille, ne respectent pas, non plus, leurs pactes avec le Seigneur.
En effet, dans l’optique du Livre saint des Musulmans, le comportement envers les membres de la famille est un critère pour connaître les vrais serviteurs de Dieu, critère qui les distingue, clairement, des mécréants.
اللَّـهُ يَبْسُطُ الرِّزْقَ لِمَن يَشَاءُ وَيَقْدِرُ وَفَرِحُوا بِالْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَمَا الْحَيَاةُ الدُّنْيَا فِي الْآخِرَةِ إِلَّا مَتَاعٌ
Dieu étend largement Ses dons ou les restreint à qui Il veut. Ils se réjouissent de la vie sur terre, mais la vie d’ici-bas ne paraîtra que comme une jouissance éphémère en comparaison de l’au-delà. (13:26)
C’est Dieu qui décide, uniquement, à qui donner Ses bienfaits matériels sur la terre. Il est possible que Dieu donne une large part de bienfaits terrestre aux mécréants, pendant leur vie sur la terre, mais ces gens-là risquent d’avoir une part infime du pardon divin, dans l’au-delà.
La jouissance des bienfaits matériels d’ici-bas n’est pourtant qu’une jouissance passagère et éphémère, si l’on la compare avec les bienfaits du Seigneur, dans l’autre monde.
وَيَقُولُ الَّذِينَ كَفَرُوا لَوْلَا أُنزِلَ عَلَيْهِ آيَةٌ مِّن رَّبِّهِ قُلْ إِنَّ اللَّـهَ يُضِلُّ مَن يَشَاءُ وَيَهْدِي إِلَيْهِ مَنْ أَنَابَ
Ceux qui ont mécru disent : “Pourquoi n’a-t-on pas descendu sur lui un miracle venant de son Seigneur ? ” O Prophète ! Dis : “En vérité, Dieu égare qui Il veut et Il guide vers Lui celui qui se repent. (13;27)
Selon la tradition divine, les messagers de Dieu faisaient des miracles, pour prouver qu’ils étaient porteurs du message de leur Seigneur.
Les gens qui voyaient ces miracles réalisés par la force divine et de la main des messagers comprenaient, alors, que ces derniers étaient, vraiment, des envoyés de Dieu.
Pourtant, cela ne signifiait, absolument, pas que les messagers de Dieu étaient obligés de réaliser tout ce que les mécréants leur demandaient, en faisant des miracles.
En outre, les miracles que les messagers de Dieu réalisent, grâce à la volonté de Dieu, ne se substituent pas à la foi spontanée dans le cœur des humains, car la foi, comme nous l’apprend le saint Coran, dans de nombreux versets, doit être le fruit d’une croyance intérieure et de la volonté de chaque individu.
Ceci étant dit, le miracle avait une fonction précise, en tant que preuve pouvant susciter la confiance chez les humains. Sinon, mille miracles n’auraient pas été suffisants, pour les mécréants, qui s’obstinaient dans leur égarement et qui se rebellaient contre Dieu et Ses messagers.
En ce qui concerne le noble prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), le saint Coran est le plus grand miracle qu’il a apporté aux humains, grâce à la révélation divine.
Le saint Coran est un critère de la foi et de la mécréance : ceux qui croient dans le Coran trouveront le chemin qui les conduira vers le salut. Or, ceux qui nient le Coran se perdront dans les ténèbres.
Si le verset 26 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») dit : «Dieu égare qui Il veut», cela ne veut pas dire que Dieu aurait voulu que certaines de ses créatures soient égarées, mais cela indique, clairement, que cet égarement est le résultat de la rébellion des gens qui désobéissent au Seigneur et à Son messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). C’est cette désobéissance qui les prive des bienfaits et de la miséricorde du Seigneur.
Autrement dit, la tradition divine consiste en la guidance, pour tous les humains, mais, parmi ces derniers, nombreux sont ceux qui nient le message que leur ont apporté les prophètes. Alors, Dieu les prive de Sa clémence, jusqu’à ce qu’ils supplient Dieu de leur accorder la grâce, par la repentance.
الَّذِينَ آمَنُوا وَتَطْمَئِنُّ قُلُوبُهُم بِذِكْرِ اللَّـهِ أَلَا بِذِكْرِ اللَّـهِ تَطْمَئِنُّ الْقُلُوبُ
Les croyants sont ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l’évocation de Dieu”. N’est-ce point par l’évocation d’Allah que se tranquillisent les cœurs ? (13:28)
Le verset 28 de la sourate XIII du noble Coran dit que la guidance est accordée à ceux, parmi les humains, qui se rappellent, constamment, de Dieu et à qui le rappel du Seigneur donne la sérénité et le calme.
Il est évident que le rappel, dont parle ce verset, ne se limite pas à la prière, mais qu’il s’agit, en général, d’une manière d’être : le vrai croyant se souvient de Dieu, en toutes circonstances, l’empêchant, ainsi, de commettre des péchés.
Le rappel des bienfaits de Dieu, le Très-haut, fait que le croyant mérite la bénédiction divine et le pardon du Seigneur.
Dans un hadith du vénéré Imam Sadjad, (béni soit-il), il est dit : «Le rappel de Dieu est la source infinie du calme et de la sérénité».
الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ طُوبَىٰ لَهُمْ وَحُسْنُ مَآبٍ
Ceux qui croient et font de bonnes oeuvres, auront le plus grand bien et aussi le plus bon retour. (13:29)
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») qui nous ont décrit les vertus du rappel de Dieu. Ces versets nous ont dit comment le rappel du Seigneur donne du calme et de la sérénité aux cœurs des croyants.
Le verset 29 de la sourate XIII du noble Coran nous apprend que les vrais croyants sont ceux qui font des œuvres bonnes et que, pour cette raison, Dieu leur accordera Sa grâce, tant dans ce monde que dans l’au-delà.
Il est à souligner ici que, dans la plupart des versets du noble Coran, la foi est évoquée en même temps que les œuvres bonnes des vrais croyants. Autrement dit, dans l’optique coranique, la foi et la pratique des bonnes œuvres sont indissociables.
Le comportement des croyants est opposé à celui des corrompus et des hypocrites. Les corrompus peuvent croire en Dieu, dans le fond de leur cœur, mais, en pratique, ils sont perdus dans le péché et le vice. Quant aux hypocrites, ils veillent toujours à avoir l’apparence de vrais croyants, mais dans leurs cœurs, ils n’ont pas de foi.
Ce verset nous apprend que la douceur de la vie n’est pas dans la corruption ou l’hypocrisie, mais dans la soumission à Dieu et la pratique des œuvres bonnes.
Voici, maintenant, le verset 30 de la sourate XIII du noble Coran :
كَذَٰلِكَ أَرْسَلْنَاكَ فِي أُمَّةٍ قَدْ خَلَتْ مِن قَبْلِهَا أُمَمٌ لِّتَتْلُوَ عَلَيْهِمُ الَّذِي أَوْحَيْنَا إِلَيْكَ وَهُمْ يَكْفُرُونَ بِالرَّحْمَـٰنِ قُلْ هُوَ رَبِّي لَا إِلَـٰهَ إِلَّا هُوَ عَلَيْهِ تَوَكَّلْتُ وَإِلَيْهِ مَتَابِ
Ainsi Nous t’envoyons dans une communauté – que d’autres communautés ont précédée – pour que tu leur récites ce que Nous te révélons le Coran, cependant qu’ils ne croient pas au Tout Miséricordieux. Dis : “C’est Lui mon Seigneur. Pas d’autre divinité à part Lui. En Lui je place ma confiance Et à Lui je me repens”. (13:30)
Le verset 30 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») évoque la continuité de la révélation et l’envoi des prophètes, par Dieu, pour guider l’humanité.
Dans ce verset, Dieu s’adresse à Son noble messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), pour lui dire qu’il n’était pas le premier prophète nié par une partie de son peuple.
Les mécréants et les païens de la Mecque refusaient de croire dans le message que leur apportait le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Mais avant le vénéré prophète de l’Islam, il y a eu d’autres prophètes, comme nous l’indique ce verset, qui ont été niés par leurs peuples.
A l’instar des prophètes d’antan, le noble prophète de l’Islam disait aux gens ce que Dieu, le Très-haut, lui avait révélé, sans rien ôter, ni rien ajouter à la parole divine.
Le message fut fondé sur l’unicité de Dieu, créateur des deux mondes. C’est Lui qui doit être adoré en dehors de toute autre divinité. Et toutes les créatures viendront vers Lui.
Le verset 30 de la sourate XIII du noble Coran nous apprend l’importance de la connaissance de l’histoire des peuples anciens, pour mieux comprendre la continuité de la révélation divine et le caractère parfait du dernier message, celui de l’Islam.
وَلَوْ أَنَّ قُرْآنًا سُيِّرَتْ بِهِ الْجِبَالُ أَوْ قُطِّعَتْ بِهِ الْأَرْضُ أَوْ كُلِّمَ بِهِ الْمَوْتَىٰ بَل لِّلَّـهِ الْأَمْرُ جَمِيعًا أَفَلَمْ يَيْأَسِ الَّذِينَ آمَنُوا أَن لَّوْ يَشَاءُ اللَّـهُ لَهَدَى النَّاسَ جَمِيعًا وَلَا يَزَالُ الَّذِينَ كَفَرُوا تُصِيبُهُم بِمَا صَنَعُوا قَارِعَةٌ أَوْ تَحُلُّ قَرِيبًا مِّن دَارِهِمْ حَتَّىٰ يَأْتِيَ وَعْدُ اللَّـهِ إِنَّ اللَّـهَ لَا يُخْلِفُ الْمِيعَادَ
S’il y avait un Coran à mettre les montagnes en marche, à fendre la terre ou à faire parler les morts, ce serait celui-ci. C’est plutôt à Dieu le commandement tout entier. Les croyants ne savent-ils pas que, si Dieu voulait, Il aurait dirigé tous les hommes vers le droit chemin. Cependant, ceux qui ne croient pas ne manqueront pas, pour prix de ce qu’ils font d’être frappés par un cataclysme, ou qu’un cataclysme s’abattra près de leurs demeures jusqu’à ce que vienne la promesse de Dieu. Car Dieu, ne manque pas Sa promesse. (13:31)
Le verset 31 de la sourate XIII du noble Coran reprend le thème des versets précédents de la sourate, pour rappeler aux vrais croyants le refus qu’exprimaient les mécréants, par rapport aux enseignements du Prophète.
Mais les mécréants et les infidèles ne doivent pas croire qu’ils sont en dehors de la volonté et de l’autorité de Dieu. Dieu voit et entend tout ce qu’ils font et tout ce qu’ils disent. Ils seront châtiés, non seulement, dans ce monde, mais aussi, dans l’au-delà.
Parmi les mécréants, il y en a qui ne connaissent pas la vérité du message divin, mais s’ils le connaissent, ils y croiront.
Par contre, il y a parmi les mécréants, des gens qui s’obstinent dans leur égarement, bien qu’ils aient connu le message des prophètes. Le verset 3 de la sourate XIII dit que, même si le Coran avait mis en marche les montagnes, et s’il avait fait parler les morts, ces gens-là n’y auraient jamais cru. Les croyants n’ont point à s’inquiéter du mauvais sort de ces mécréants.
وَلَقَدِ اسْتُهْزِئَ بِرُسُلٍ مِّن قَبْلِكَ فَأَمْلَيْتُ لِلَّذِينَ كَفَرُوا ثُمَّ أَخَذْتُهُمْ فَكَيْفَ كَانَ عِقَابِ
Ô Prophète ! On s’est certes moqué des messagers avant toi. Alors, J’ai donné un répit aux mécréants. Ensuite, Je les ai saisis. Et quel fut Mon châtiment ! (13:32)
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») qui nous ont relaté que les mécréants et les païens de la Mecque refusaient de croire dans le message que leur apportait le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Mais le Coran évoque qu’avant le vénéré prophète de l’Islam, il y avait eu d’autres prophètes qui avaient été niés par leurs peuples.
A l’instar des prophètes d’antan, le noble prophète de l’Islam disait aux gens ce que Dieu, le Très-haut, lui avait révélé, sans rien ôter, ni rien ajouter à la parole divine.
Le message était fondé sur l’unicité de Dieu, créateur des deux mondes. C’est Lui qui doit être adoré en dehors de toute autre divinité. Et toutes les créatures viendront vers Lui.
Dans le verset 32 de la sourate XIII du noble Coran, Dieu s’adresse, de nouveau, à Son noble messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), pour lui dire qu’avant lui, d’autres peuples s’étaient moqués de leurs prophètes.
Ces mécréants nièrent Dieu et devinrent rebelles. Dieu leur donna un délai, pour qu’ils se repentissent. Mais ils s’obstinèrent, dans leur égarement, et Dieu les châtia d’un dur châtiment.
Ce verset nous apprend que la connaissance de l’histoire des peuples anciens et des malheurs qu’ont subis les croyants, autrefois, donne une leçon de patience et d’endurance aux vrais serviteurs du Seigneur.
En outre, le verset 32 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») nous rappelle que le délai que Dieu, le Très-haut, accorde aux mécréants et aux pécheurs est une opportunité, pour eux, afin qu’ils se repentissent de leurs péchés et qu’ils se soumettent à Dieu et à Son messager.
أَفَمَنْ هُوَ قَائِمٌ عَلَىٰ كُلِّ نَفْسٍ بِمَا كَسَبَتْ وَجَعَلُوا لِلَّـهِ شُرَكَاءَ قُلْ سَمُّوهُمْ أَمْ تُنَبِّئُونَهُ بِمَا لَا يَعْلَمُ فِي الْأَرْضِ أَم بِظَاهِرٍ مِّنَ الْقَوْلِ بَلْ زُيِّنَ لِلَّذِينَ كَفَرُوا مَكْرُهُمْ وَصُدُّوا عَنِ السَّبِيلِ وَمَن يُضْلِلِ اللَّـهُ فَمَا لَهُ مِنْ هَادٍ
Est-ce que Celui qui observe ce que chaque âme acquiert est semblable aux associés ? Et pourtant ils donnent des associés à Dieu. Dis-leur : “Nommez-les. Ou essayez-vous de Lui apprendre ce qu’Il ne connaît pas sur la terre ? Ou avez-vous été simplement séduit par de faux noms ? ” En fait, on a embelli aux mécréants leur stratagème et on les a empêchés de prendre le droit chemin. Et quiconque Dieu laisse égarer, n’a plus personne pour le guider. (13:33)
لَّهُمْ عَذَابٌ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَلَعَذَابُ الْآخِرَةِ أَشَقُّ وَمَا لَهُم مِّنَ اللَّـهِ مِن وَاقٍ
Un châtiment les atteindra dans la vie présente. Le châtiment de l’au-delà sera, cependant, plus écrasant et ils n’auront nul protecteur contre Dieu. (13:34)
Les versets 33 et 34 de la sourate XIII du noble Coran indique que Dieu est conscient de tout. Il n’a, nullement, besoin d’un associé. Ceux qui associent d’autres divinités à Dieu finissent par attribuer des mensonges au Seigneur. Ils ne savent pas que Dieu connaît leurs ruses et qu’Il les déjouera toutes. Pour eux, il y aura un très dur châtiment, et ils demeureront éternellement, dans le feu de l’enfer.
Les versets 33 et 34 de la sourate XIII du noble Coran évoquent les croyances superstitieuses des mécréants et des associationnistes qui prétendaient que leurs idoles avaient un quelconque rôle à jouer dans le monde de la création. Ils pensaient que les idoles seraient capables de faire descendre la pluie ou châtier les humains par la sécheresse.
Le noble Coran rejette ces croyances superstitieuses. Pourtant, les tentations diaboliques embellissent, aux yeux de ces égarés, leurs fausses croyances, et les font se rapprocher de leur perdition.
Voici, enfin, le verset 35 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») :
مَّثَلُ الْجَنَّةِ الَّتِي وُعِدَ الْمُتَّقُونَ تَجْرِي مِن تَحْتِهَا الْأَنْهَارُ أُكُلُهَا دَائِمٌ وَظِلُّهَا تِلْكَ عُقْبَى الَّذِينَ اتَّقَوا وَّعُقْبَى الْكَافِرِينَ النَّارُ
Tel est le paradis qui a été promis aux pieux : sous lequel coulent les ruisseaux ; ses fruits perpétuels, ainsi que son ombrage. Voilà la fin de ceux qui pratiquent la piété, tandis que la fin des mécréants sera le Feu. (13:35)
Le verset 35 de la sourate XIII du noble Coran dit que Dieu, le Très-haut, promet aux pieux, la vie éternelle, dans le paradis céleste. Il est à noter que, dans ce verset, le mot «pieux» remplace le mot «croyant», dans les versets précédents, ce qui indique, selon des exégètes du Livre saint, que la croyance ne sera parfaite, aux yeux de Dieu, que lorsqu’elle est complétée par la piété.
وَالَّذِينَ آتَيْنَاهُمُ الْكِتَابَ يَفْرَحُونَ بِمَا أُنزِلَ إِلَيْكَ وَمِنَ الْأَحْزَابِ مَن يُنكِرُ بَعْضَهُ قُلْ إِنَّمَا أُمِرْتُ أَنْ أَعْبُدَ اللَّـهَ وَلَا أُشْرِكَ بِهِ إِلَيْهِ أَدْعُو وَإِلَيْهِ مَآبِ
Ô Prophète ! Et ceux à qui Nous avons déjà donné le Livre se réjouissent de ce qu’on a fait descendre vers toi. Tandis que certaines factions en rejettent une partie. Dis : “Il m’a seulement été commandé d’adorer Dieu et de ne rien Lui associer. C’est à Lui que j’appelle les gens, Et c’est vers Lui que sera mon retour”. (13:36)
Dans le verset 36 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre» ), Dieu, le Très-haut, s’adresse à Son noble Messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), pour lui rappeler, à l’instar de plusieurs autres versets coraniques, que la mission des messagers consistait à être annonciateurs et avertisseurs, sans jamais devoir obliger les gens à adorer Dieu et avoir foi, car la foi doit être, d’après la vision coranique, le fruit d’une croyance et d’un choix personnel de tout un chacun.
Dans le verset 36 de la sourate XIII, Dieu dit à Son messager de ne pas s’attendre à ce que tous les gens acceptent son appel et qu’ils se soumettent, de leur gré, aux enseignements de la religion et du Livre saint. Il y a parmi les gens, certains qui y croient, et il y a certains qui le refusent.
Mais ce verset dit que, dans aucun cas, le messager de Dieu ne doit se désespérer ou douter. Le Seigneur, le Très-haut, dit à son noble messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), que même si tous les hommes deviennent mécréants et rebelles, il ne doit jamais se détourner du droit chemin.
Il est clair que le verset 36 de la sainte sourate «Raad» («Le Tonnerre») fait allusion à l’attitude des gens du Livre, à l’époque du vénéré Prophète de l’Islam.
Certains d’entre eux crurent dans le message que leur avait apporté le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), tandis que d’autres s’abstinrent de croire dans l’Islam et dans le Coran.
Voici, maintenant, le verset 37 de la sourate XIII du noble Coran :
وَكَذَٰلِكَ أَنزَلْنَاهُ حُكْمًا عَرَبِيًّا وَلَئِنِ اتَّبَعْتَ أَهْوَاءَهُم بَعْدَ مَا جَاءَكَ مِنَ الْعِلْمِ مَا لَكَ مِنَ اللَّـهِ مِن وَلِيٍّ وَلَا وَاقٍ
Ainsi l’avons-Nous fait descendre le Coran sous forme de loi et de la sagesse en arabe. Et si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu comme savoir, il n’y aura pour toi, contre Dieu, ni allié ni protecteur. (13:37)
Le verset précédent avait évoqué l’attitude des gens qui rejetaient l’Islam et les enseignements du noble Coran.
Alors, dans le verset 37 de la sainte sourate «Raad», ( «Le Tonnerre»), Dieu le Très-haut dit à Son messager et, aussi, à tous les croyants, que le refus de ces gens-là ne doit pas les détourner du saint Coran et de ses enseignements.
Car le Coran est le livre qui permet aux humains de distinguer le juste de l’injuste. C’est un livre de la loi divine et de la sagesse, révélé, dans la langue du Prophète, pour indiquer aux humains le chemin du salut.
Ensuite, le verset 37 de la sourate XIII avertit les croyants que s’ils se détournent, un jour, de la foi et de leur croyance en Dieu et en Son Livre, ils s’exposeront à la colère d Dieu, et qu’il n’y aura, pour eux, aucun abri, face au châtiment sévère que Dieu réserve à tous les mécréants.
وَلَقَدْ أَرْسَلْنَا رُسُلًا مِّن قَبْلِكَ وَجَعَلْنَا لَهُمْ أَزْوَاجًا وَذُرِّيَّةً وَمَا كَانَ لِرَسُولٍ أَن يَأْتِيَ بِآيَةٍ إِلَّا بِإِذْنِ اللَّـهِ لِكُلِّ أَجَلٍ كِتَابٌ
Et Nous avons certes envoyé avant toi des messagers, et leur avons donné des épouses et des descendants. Et il n’appartient pas à un Messager d’apporter un miracle, si ce n’est qu’avec la permission de Dieu. Chaque échéance a son terme prescrit. (13:38)
Le verset 38 de la sourate XIII rappelle que la vie du noble prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), n’était pas différente de celle des messagers que Dieu avait envoyés avant, pour guider les gens.
Bien qu’ils soient des élus de Dieu, pour guider les humains vers le salut, les messagers de Dieu vivaient comme leurs semblables.
En réponse aux mécréants et aux infidèles, qui demandaient au messager de Dieu de faire, chaque jour, un miracle, pour qu’ils croient en Dieu, le noble Coran dit, explicitement, que les messagers de Dieu n’étaient capables de faire des miracles que lorsque Dieu, le Très-haut, leur donnait la force et l’autorisation de le faire.
En effet, dans de nombreux versets du noble Coran, Dieu Tout-Puissant dit qu’il y a des gens qui auraient continué de ne pas croire en Lui, même si les envoyés de Dieu avaient fait, chaque jour, un miracle, pour montrer la force du Seigneur.
يَمْحُو اللَّـهُ مَا يَشَاءُ وَيُثْبِتُ وَعِندَهُ أُمُّ الْكِتَابِ
Dieu efface ou confirme ce qu’Il veut, et l’écriture primordiale est auprès de Lui. (13:39)
Certains individus croient que Dieu créa le monde, et qu’une fois la création de l’univers terminée, Dieu a abandonné le monde. Ils croient, donc, qu’il y a un Ordre bien établi, pour les affaires de l’univers, sans que Dieu y intervienne.
Or, l’existence d’un Ordre bien établi, par le Seigneur, pour les affaires de ce monde, ne signifie pas du tout que Dieu n’y intervienne plus ou qu’Il n’a plus de rôle à jouer, dans une nature qui aurait échappé, désormais, à Son pouvoir ou à Son autorité.
Par contre, Dieu peut intervenir et changer le sort de Ses créatures. Ce que nous croyons inchangeable peut, donc, changer, grâce à la volonté du Seigneur.
Le verset 30 de la sainte sourate «Raad», («Le Tonnerre»), nous indique la nature des liens qui existent entre le Créateur et les créatures.
Ce verset souligne que Dieu domine tout ce qui se passe dans l’univers des matières. Tout est écrit, déjà, dans le livre de la genèse, auprès du Seigneur.
D’ailleurs, dans d’autres versets coraniques, nous lisons que Dieu détermine le sort de Ses créatures, étapes par étape, jour après jour.
Nous pouvons en donner plusieurs exemples, dans l’histoire des prophètes : Dieu avait dit au vénéré Moïse d’aller s’installer au sommet du Mont Sinaï, pour une trentaine de jours, mais quand le vénéré Moïse s’y rendit, Dieu lui dit d’y rester quarante jours.
Ou bien, Dieu avait promis de châtier le peuple de son messager, le vénéré Jonas, mais lorsque ce peuple finit par croire en Dieu, le Seigneur changea son sort.
Voici, maintenant, le verset 40 de la sourate XIII du noble Coran :
وَإِن مَّا نُرِيَنَّكَ بَعْضَ الَّذِي نَعِدُهُمْ أَوْ نَتَوَفَّيَنَّكَ فَإِنَّمَا عَلَيْكَ الْبَلَاغُ وَعَلَيْنَا الْحِسَابُ
Ô Prophète ! Que Nous te fassions voir une partie de ce dont Nous les menaçons, ou que Nous te fassions mourir avant cela, ton devoir est seulement la communication du message, et le règlement de compte sera à Nous. (13:40)
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Raad», («Le Tonnerre»), dans lesquels, Dieu soulageait Son noble messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), en l’assurant qu’Il châtierait ceux qui niait sa prophétie.
Dans le verset 40 de la sourate XIII, Dieu dit à Son messager qu’il châtiera les mécréants, soit du vivant du Prophète, soit après son décès.
Le verset souligne que, dans tous les cas, le devoir des prophètes n’était que d’apporter le message aux gens, sans jamais les juger, car c’est, uniquement, le Seigneur, qui jugera Ses créatures.
أَوَلَمْ يَرَوْا أَنَّا نَأْتِي الْأَرْضَ نَنقُصُهَا مِنْ أَطْرَافِهَا وَاللَّـهُ يَحْكُمُ لَا مُعَقِّبَ لِحُكْمِهِ وَهُوَ سَرِيعُ الْحِسَابِ
Ne voient-ils pas que Nous frappons la terre et que Nous la réduisons de tous côtés ? C’est Dieu qui juge et personne ne peut s’opposer à Son jugement, et Il est prompt à régler les comptes. (13:41)
Le verset précédent indiquait que Dieu avait réservé Son châtiment, pour les mécréants et les pécheurs, dans un temps déterminé.
Le verset 40 de la sourate XIII précise que les gens doivent étudier l’histoire des peuples d’antan et en tirer des leçons, pour savoir que la colère divine frappe, tôt ou tard, les rebelles.
En effet, à l’instar de plusieurs autres versets coraniques, le verset 41 de la sainte sourate «Raad», («Le Tonnerre»), met l’accent sur l’importance des leçons que les gens peuvent tirer de l’histoire des peuples anciens châtiés et anéantis par la colère divine.
Ces peuples de pécheurs avaient-ils su résister à la colère de Dieu ? Dieu est le seul Juge, et personne ne peut contredire ou rejeter Son jugement. Et le jugement de Dieu est prompt et immédiat.
وَقَدْ مَكَرَ الَّذِينَ مِن قَبْلِهِمْ فَلِلَّـهِ الْمَكْرُ جَمِيعًا يَعْلَمُ مَا تَكْسِبُ كُلُّ نَفْسٍ وَسَيَعْلَمُ الْكُفَّارُ لِمَنْ عُقْبَى الدَّارِ
Certes ceux d’avant eux ont manigancé contre leur Messager ; le stratagème tout entier appartient à Dieu. Il sait ce que chaque âme acquiert. Et les mécréants sauront bientôt à qui appartient la bonne demeure finale. (13:42)
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Raad», («Le Tonnerre»), dans lesquels, Dieu soulageait Son noble messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Dans ces versets, Dieu disait au Prophète de ne pas s’inquiéter du mal des mécréants de la Mecque, qui niaient sa prophétie, car les prophètes d’antan étaient, eux aussi, niés par leurs peuples, qui ne croyaient, ni en Dieu, ni au message divin que leur apportaient leurs prophètes.
Le verset 42 de la sourate XIII du noble Coran souligne que, pour fuir le châtiment de Dieu, les mécréants et les rebelles chercheraient à avoir recours à des ruses contre leur Créateur. Mais Dieu Tout-Puissant déjouera toutes leurs ruses, et Il les frappera tous de Sa colère.
En effet, comme nous l’indique le verset 41 de la sainte sourate «Raad», («Le Tonnerre»), Dieu châtiera les mécréants, tant dans ce bas monde que dans l’au-delà, où ils seront logés, éternellement, dans le feu de l’enfer.
Les ruses des rebelles seront inutiles, car la science du Seigneur est immense et infini.
Il sait tout ce qui se passe dans le cœur et dans l’esprit de Ses créatures, et les gens apprendront, bientôt, que les méchants demeureront en enfer, tandis que les pieux et les croyants seront logés au paradis.
Ce verset nous apprend, aussi, que si Dieu, le Seigneur, retarde le châtiment des pécheurs, c’est pour leur accorder un délai, afin qu’ils se repentissent.
Mais les mécréants abusent de ce délai et ils s’enfoncent davantage dans leur égarement, certains d’entre eux estimant même que Dieu les épargne de Son châtiment, car Il est satisfait de leurs actes vicieux. Il y a, encore, des infidèles qui croient avoir réussi à tromper Dieu, par leurs ruses mesquines. Or, Dieu est le plus savant et Il déjoue toutes les ruses.
وَيَقُولُ الَّذِينَ كَفَرُوا لَسْتَ مُرْسَلًا قُلْ كَفَىٰ بِاللَّـهِ شَهِيدًا بَيْنِي وَبَيْنَكُمْ وَمَنْ عِندَهُ عِلْمُ الْكِتَابِ
Et ceux qui ne croient pas disent : “Tu n’es pas un Messager”. Dis : “Dieu suffit, comme témoin entre vous et moi, et ceux qui ont la connaissance du Livre sont aussi témoins”. (13:43)
Dans le dernier verset de la sourate XIII du noble Coran, Dieu dit à Son noble messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), de ne pas se chagriner d’entendre les païens dire qu’il n’est pas un envoyé du Seigneur.
En réalité, le dernier verset de la sourate XIII reprend le thème du premier verset de ce chapitre coranique qui dit : «Voici les versets du Livre ; et ce que t’a été révélé par ton Seigneur est la vérité; mais la plupart des gens ne croient pas».
Mais le Seigneur dit à Son messager de ne pas se décourager, car ce qui lui fut révélé par Dieu était la vérité.
C’est pourquoi, dans le dernier verset de la sainte sourate «Raad», («Le Tonnerre»), Dieu dit au vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), de répondre aux mécréants que Dieu lui suffirait comme témoin et juge entre lui et les païens.
En outre, dans ce verset, Dieu dit à Son messager de prendre pour témoin celui qui a la connaissance du Livre de Dieu.
Selon certains hadiths, dans ce verset, le saint Coran fait allusion au premier homme qui a cru au messager de Dieu et qui se convertit, avant les autres, à l’Islam, c’est-à-dire, le vénéré Imam Ali, (béni soit-il).
Il est, donc, clair que cet homme serait digne pour que le vénéré Messager de Dieu le prenne, comme témoin, entre lui et les gens qui niaient sa mission prophétique.