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Le mariage à durée déterminée [mut’ah] est l’une des lois islamiques glorieuses. Du point de vue islamique imâmite ja’farite (chiite) il y a deux sortes de mariage : le mariage permanent et le mariage à durée déterminée.
Certains des effets qui découlent de ces deux sortes de mariage sont les mêmes, et certains autres sont différents. Il y a deux traits distinctifs entre eux. Le premier réside dans le fait que, dans le mariage à durée déterminée, un homme et une femme concluent un contrat de mariage pour une durée déterminée à l’expiration de laquelle ils peuvent la prolonger ou se séparer.
L’autre trait distinctif est le fait que le mariage à durée déterminée offre une plus grande liberté de choix. Les parties contractantes peuvent stipuler toutes conditions qu’elles désirent. Par exemple, dans un mariage permanent, le mari est tenu d’entretenir sa femme et de pourvoir à ses dépenses quotidiennes. En outre, il doit se charger de l’achat de ses vêtements, des besoins du ménage et d’autres nécessités de la vie, tels que les médicaments, les soins médicaux, etc. Tandis que dans le mariage à durée déterminée chaque chose dépend des termes du contrat. Il est possible que le mari ne puisse ou ne veuille pas supporter les dépenses de sa femme, ou que la femme n’aime pas utiliser l’argent de son mari.
Dans le mariage permanent, la femme doit accepter son mari comme étant le chef de la famille, et lui obéir dans les limites de l’intérêt familial, mais dans le mariage à durée déterminée cette position du mari dépend là aussi des termes du contrat. Dans le mariage permanent, la femme et le mari héritent l’un de l’autre, tandis que dans le mariage à durée déterminée, non.
La principale différence entre un mariage à durée déterminée et un mariage permanent est que le premier impose moins de restrictions aux époux que le second, puisque tout dépend de leur volonté commune et des choix et des accords conclus entre eux. Le mariage à durée déterminée offre, de par sa nature, une sorte de liberté aux deux parties, car il laisse la détermination de sa durée entre leurs mains.
Dans le mariage permanent, ni le mari, ni la femme, ne peuvent utiliser une méthode contraceptive sans le consentement de l’un et de l’autre, tandis que dans le mariage à durée déterminée on n’a pas besoin de ce consentement. C’est là en fait une autre sorte de liberté offerte aux deux conjoints.
L’enfant issu d’un mariage à durée déterminée ne diffère en rien quant à ses droits légaux d’un enfant né d’un mariage permanent.
La dot [mahr] est obligatoire dans les deux mariages, à cette différence près qu’elle doit être obligatoirement spécifiée lors de la conclusion du contrat dans le mariage à durée déterminée sous peine d’invalidité, tandis que sa non-spécification au moment du contrat n’affecte pas la validité du mariage, dans le mariage permanent. Si la dot n’est pas spécifiée dans le mariage permanent, la femme aura droit à une dot équivalente à celle qu’on fixe habituellement aux femmes de sa catégorie.
Dans le mariage permanent, il est interdit pour toujours au mari de se marier avec la mère ou la fille de sa femme, et à la femme de se marier avec le père ou le fils de son mari, et il en va de même dans le mariage à durée déterminée. Et de même qu’il est interdit de demander la main d’une femme mariée d’un mariage permanent, de même il est interdit de demander la main d’une femme engagée dans un mariage à durée déterminée. Et au même titre que l’adultère avec une femme mariée d’un mariage permanent entraîne l’interdiction permanente pour l’homme adultère de se marier avec elle, l’adultère avec une femme engagée par un mariage à durée déterminée, entraîne l’interdiction permanente pour l’homme adultère de se marier avec elle.
Tout comme une femme mariée d’un mariage permanent et divorcée doit passer un délai d’attente -probatoire- [‘iddah] avant de pouvoir se remarier, une femme liée par un mariage à durée déterminée doit elle aussi passer, après l’expiration de cette durée ou après la fin du mariage, un délai de probation avant de pouvoir se remarier (en mariage permanent ou à durée déterminée). La seule différence entre les deux mariages sur ce point est que le délai d’attente [‘iddah] est de trois menstrues dans le mariage permanent et de deux cycles menstruels -ou de 45 jours- dans le mariage à durée déterminée. Se marier en même temps avec deux surs est interdit aussi bien dans le mariage permanent que dans le mariage à durée déterminée. Telle est la signification du mariage à durée déterminée selon la loi islamique chiite.
Evidemment, nous souscrivons à cette loi avec ses conditions et spécifications mentionnées ci-dessus. S’il y a des gens qui ont mal usé et abusé, ou qui usent mal et abusent encore dans la pratique de ce mariage, leur attitude n’a rien à voir avec le système légal. L’abolition de cette loi, comme certains modernistes le suggèrent, ne servirait à rien, car loin de pouvoir mettre un terme aux abus, elle déboucherait sur de nouvelles formes d’abus. En outre, l’abolition de cette loi provoquerait beaucoup d’autres maux. Ce qu’il faut faire, c’est réformer les gens et les éduquer correctement, au lieu de chercher à tout prix des défauts à cette loi.
Maintenant, voyons pourquoi il est nécessaire d’avoir l’institution d’un mariage à durée déterminée côte à côte avec celle du mariage permanent. Le mariage à durée déterminée est-il ou non compatible avec les conditions de notre époque et les exigences de la vie moderne ? Nous nous proposons de traiter de cette question sous deux titres :
a – La vie moderne et le mariage à durée déterminée
b – Les défauts et les points négatifs du mariage à durée indéterminée.
La Vie Moderne et le Mariage à durée déterminée
Comme nous avons pu déjà le constater, le mariage permanent impose de lourdes responsabilités et obligations à la fois au mari et à la femme.
Pourtant, aucun garçon ni aucune fille à l’âge de la puberté, où il ou elle se voit sous la lourde pression de l’instinct sexuel, n’est préparé(e) pour un mariage permanent. Les exigences de l’époque moderne ont allongé l’intervalle entre la puberté naturelle et la maturité sociale où l’on est en mesure de fonder une famille. Anciennement, lorsque la vie était simple, un garçon pouvait, dès sa puberté, entreprendre un travail ou un métier qu’il continuerait à pratiquer jusqu’à la fin de sa vie. Mais de nos jours ce n’est plus possible. Un garçon complète les différentes phases de son éducation ou de sa formation à l’âge de 25 ans, quand bien même il n’aurait échoué dans aucune de ces phases. C’est à cet âge seulement qu’il pourrait espérer avoir un revenu indépendant. Il lui faudra trois ou quatre autres années d’attente et de travail avant de pouvoir avoir les moyens matériels de s’installer dans la vie et de se marier. Il en va de même pour une fille qui désire recevoir une meilleure éducation et une formation adéquate.
Les adolescents et la crise sexuelle
Aujourd’hui, si vous demandiez à un garçon de 17 ans, dont le besoin sexuel est à son paroxysme, de se marier, les gens se moqueraient de vous. Il en va de même avec une élève de 16 ans. A cet âge, aussi bien les garçons que les filles sont incapables de supporter le fardeau d’un mariage permanent et d’accepter les responsabilités qui en découlent, non seulement concernant la vie du ménage, mais vis-à-vis des futurs enfants.
Que choisir : une vie monacale temporaire, un communisme sexuel, ou un mariage à durée déterminée ?
Nous savons ce qu’est la nature, mais les conditions de la vie dans le monde actuel ne nous permettent pas de nous marier à l’âge de 16 ou de 17 ans. La nature n’est pas préparée à retarder la puberté ni à ajourner le besoin sexuel jusqu’à la fin de notre formation ou de nos études. Nos jeunes sont-ils disposés à passer une vie de moine temporaire, de renoncement et d’extrême austérité, jusqu’à ce qu’ils soient éligibles pour un mariage permanent ? Même si un jeune homme voulait bien accepter une vie d’ermitage temporaire, la nature est-elle disposée à l’excuser des tensions et des désordres nerveux qui résultent normalement de l’abstinence des activités sexuelles normales, comme l’a bien montré la psychanalyse moderne ?
Sinon, il reste deux alternatives seulement. La première consisterait à laisser à un garçon la latitude de jouir de dizaines de filles, et à une fille la possibilité d’avoir des relations illicites avec plusieurs garçons, et de recourir par la suite à plusieurs avortements. Cela équivaudrait pratiquement à l’acceptation du communisme sexuel. Certes, si nous autorisions une telle permissivité à pied d’égalité aux garçons et aux filles, nous donnerions satisfaction à la Déclaration des Droits de l’Homme, car l’esprit de celle-ci exige que si les hommes et les femmes voulaient aller en Enfer ensemble, ils devraient y aller ensemble main dans la main (en toute égalité). Mais la question qui se pose alors et s’il est possible pour de tels garçons et filles de former une famille saine lorsqu’ils se marient d’un mariage permanent, après tant de relations sexuelles pendant la phase scolaire et universitaire.
La seconde alternative : un libre mariage à durée déterminée. En premier lieu, le mariage à durée déterminée restreint une femme à n’avoir qu’un seul homme à la fois. Il est clair que la restriction imposée à la femme entraîne bon gré mal gré une restriction pour l’homme, qu’il le veuille ou non. Si chaque femme est restreinte à un seul homme, chaque homme sera naturellement restreint à une seule femme, sauf si le nombre de l’un des deux sexes était de loin plus grand que celui de l’autre. Donc, les garçons et les filles peuvent traverser leur phase d’études sans être confrontés aux effets maladifs de l’ermitage temporaire, ni tomber dans l’abîme du communisme sexuel.
Le mariage d’essai
La nécessité du mariage d’essai n’est pas limitée à la période des études seulement, mais elle se fait sentir dans d’autres circonstances aussi. Ainsi, un homme et une femme désirant se marier d’un mariage permanent, mais n’ayant pas encore une confiance totale l’un en l’autre, pourraient contracter un mariage d’essai pour une période déterminée au terme de laquelle ils décideraient de rester ensemble s’ils constataient qu’ils étaient faits l’un pour l’autre, autrement ils se sépareraient.
On peut s’interroger sur les raisons qui ont conduit les Européens à grouper un nombre de prostituées dans un lieu particulier sous le contrôle de l’Etat ? N’est-ce pas parce que l’existence de célibataires incapables de se marier d’un mariage permanent constituerait un danger potentiel pour les familles et les foyers ?
Russel et sa théorie de mariage à durée déterminée
Dans son livre “Le Mariage et la Morale”, le célèbre philosophe anglais Bertrand Russel dit : «Les prostituées protègent la chasteté de nos femmes et de nos filles. Lorsque cette opinion a été exprimée par Luckey au milieu de l’époque victorienne, les moralistes furent très offensés, sans avoir compris le sens réel de cette opinion. En tout cas ils étaient incapables de réfuter les arguments de Luckey. La logique des moralistes était que si le peuple avait suivi leurs enseignements, les prostituées n’auraient plus existé. Mais ils savent bien que personne ne prêtait attention à ce qu’ils disaient.»
Cette thèse occidentale, visant à écarter les risques que présentent les hommes et les femmes incapables de se marier d’un mariage permanent, était la même que l’Islam avait présentée plusieurs siècles auparavant. Si cette thèse est adoptée et que ce devoir social est laissé à la charge d’une catégorie de femmes malheureuses, la femme pourra-t-elle pour autant préserver sa dignité, atteindre la position convenable, et les choses iront-elles dans le sens de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ?
Bertrand Russel a consacré dans son livre un chapitre à la question du “Mariage d’essai”, où il écrit notamment : «Lindsay, qui fut pendant de longues années président du tribunal de Denver, et qui a pu constater beaucoup de faits dans l’exercice de ses fonctions, propose l’institution d’un “mariage d’amitié”, mais malheureusement sa proposition lui a valu la perte de son poste aux Etats-Unis. On lui reprochait en fait de penser plus au bonheur des jeunes filles et des jeunes gens qu’à susciter un sentiment de culpabilité chez eux. Les Catholiques et les anti-Noir, les Ku Klux Klan, ont joué un rôle principal dans sa destitution.
«La proposition du mariage d’amitié faite par un conservateur sage avait pour but l’instauration d’une sorte de stabilité dans les relations sexuelles. En effet, Lindsay avait remarqué que l’obstacle principal devant le mariage est le manque d’argent. La nécessité de l’argent n’avait pas pour seule cause le souci de la charge que poserait la naissance de futurs enfants, il y avait aussi le fait que charger la femme de la tâche d’assurer les besoins du ménage n’était pas considéré comme convenable. De là, l’idée de la nécessité pour les jeunes gens de recourir au mariage de compagnie qui diffère du mariage ordinaire sur trois points :
1 – Ce mariage n’a pas pour but la mise au monde d’enfants.
2 – Puisque la jeune femme n’aura pas engendré d’enfants et ne sera pas tombée enceinte, le divorce par consentement mutuel sera facile.
3 – Au cas de divorce, la femme aura mérité une allocation lui assurant sa subsistance.
Pour ma part, je ne doute pas de la pertinence de la proposition de Lindsay. Si la loi l’avait acceptée, cela aurait assaini beaucoup les murs».
Ce que Lindsay et Russel appellent “le mariage d’amitié” ou de “compagnie”, bien qu’un peu différent du mariage à durée déterminée que l’Islam avait institué, montre que des penseurs occidentaux se sont rendu compte que le mariage normal et permanent ne suffit pas à la satisfaction de tous les besoins de la société.
Nous avons déjà décrit les caractéristiques du mariage à durée déterminée, sa nécessité, et l’insuffisance du mariage permanent pour la satisfaction de tous les besoins de l’humanité. Maintenant, nous nous proposons d’étudier, comme on dit, le revers de la médaille, c’est-à-dire les éventuels désavantages et inconvénients du mariage à durée déterminée. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient d’éclaircir le point suivant :
L’Historique des croyances
De tous les sujets à propos desquels diverses opinions ont été exprimées, aucun ne semble aussi complexe et aussi ambigu que l’histoire des idées, des croyances, coutumes et des usages humains. C’est pourquoi, bien que ce sujet ait été le plus populaire, la plupart des opinions exprimées à son propos ont été absurdes. Toute personne connaissant des sujets tels que la philosophie, la gnose, le mysticisme, la scholastique musulmane, et lisant les écrits contemporains, dans notre nation, sur les questions relatives à ces sujets qui sont empruntés à l’étranger, ou des reproductions exactes de ces écrits, peut comprendre très bien ce que je veux dire. Les écrivains de nos jours reproduisent le plus souvent, ou tout au moins répètent, les écrits des orientalistes, alors que ceux-ci et leurs acolytes ne font qu’approfondir ces questions.
Par exemple, la question qu’on connaît dans le mysticisme musulman sous le vocable de “wahdat al-wujûd” [l’unité de l’Etre] a été discutée sous tous les angles concevables. Pourtant la seule chose qu’on y a négligée est de savoir :Qu’est-ce que l’unité de l’Être? Quelle était la conception de ses précurseurs et héros, tels que Muhy-al-Dîn Ibn Arabî et Sadr-ul-Muta’allihîn al-Chirâzî ? Récemment, certains commentaires sur le mariage à durée déterminée, parus dans la revue iranienne Zané Imrûz” [Femme actuelle] m’ont rappelé la question de “wahdat al-wujûd”.
Dans ces commentaires tout a été dit à propos du mariage à durée déterminée, sauf l’essentiel, à savoir ce qui constitue l’esprit de la loi et l’intention du législateur.
L’indifférence qu’on y montre vis-à-vis de la loi régissant ce mariage est due au fait qu’elle est un héritage oriental ! Si elle était une création occidentale, la position aurait été totalement différente.
Si cette loi avait été promulguée en Occident, beaucoup de conférences et de séminaires auraient été organisés aujourd’hui pour dire que la limitation du mariage à sa forme permanente n’est pas conforme aux conditions de la seconde moitié du 20e siècle, que la génération actuelle ne veut pas assumer les responsabilités d’un mariage permanent, qu’elle aspire à être libre et à mener une vie libre, et qu’elle désire un mariage libre dont les conditions peuvent être librement fixées selon la volonté commune des parties concernées !
Maintenant que des voix se sont élevées en Europe en faveur du mariage temporaire et que des personnalités éminentes telles que Bertrand Russel le prêchent sous l’appellation de “mariage de compagnie”, on pourrait prédire que ledit mariage à durée déterminée sera, avant longtemps, si populaire que nous serons obligés de lancer une campagne en vue de défendre le mariage permanent.