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Les Prières des jours de la semaine
■ L’Imam al-Hassan al-‘Askari (p), cité par Ibn Tâwûs, rapporte : “J’ai lu dans les écrits de mes ascendants (p) que quiconque accomplit le samedi quatre rak‘ah de prière et qu’il récite dans chacune d’elles les sourates (chapitres) al-Fâtihah, al-Tawhîd, ainsi que Âyat al-Kursî , Allah – Il est Puissant et Sublime- l’inscrit dans la position des prophètes, des martyrs et des serviteurs pieux. Quelle bonne compagnie !”
■ Selon l’Imam al-Hassan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le dimanche quatre rak‘ah de prière et qu’il lit dans chacune d’elles les sourates al-Fâtihah, Tabârak (al-Mulk, No. 67), Allah lui accordera au Paradis la maison qu’il choisirait”
■ Selon l’Imam al-Hassan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le lundi dix rak‘ah de prière et qu’il récite dans chacune d’elles, la sourate al-Fâtihah et 11fois la sourate al-Tawhîd, Allah fera du jour de vendredi une source lumineuse qui illumine ce jour-là tellement le lieu de sa prière que toutes les créatures d’Allah l’en envieraient .
■ Selon l’Imam al-Hasan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le mardi six rak‘ah de prière et qu’il récite dans chacune d’elles la sourate al-Hamd, le verset de “Âman-ar-rasûlu” et la sourate al-Zalzalah (chapitre 99), Allah absout ses péchés jusqu’à ce qu’il en soit aussi purifié que le jour où sa mère l’a mis au monde .
■ Selon l’Imam al-Hasan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le mercredi quatre rak‘ah de prière et qu’il récite dans chacune d’elles les sourates al-Hamd, al-Ikhlâç et al-Qadr, Allah lui pardonnera tous ses péchés et le mariera à une houri aux grands yeux .
■ Selon l’Imam al-Hasan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le jeudi 10 rak‘ah de prière comprenant chacune la lecture de la sourate al-Fâtihâh (une fois) et la sourate al-Tawhîd (11 fois), les Anges lui diront: “Demande ce que tu voudrais, tu l’auras”
■ Selon l’Imam al-Hasan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le vendredi 4 rak‘ah de prière comprenant chacune la lecture des sourates al-Fâtihâh, al-Mulk (chapitre 67) et Hâ’ Mîm al-Sajdah, Allah le fera entrer dans Son Paradis, acceptera son intercession en faveur des membres de sa famille, lui évitera la pression de la tombe et la terreur du Jour de la Résurrection”. L’horaire de cette prière va du lever du soleil au coucher du soleil .
La Prière de la nuit de l’enterrement
Selon un hadith du Prophète (P), cité par Ibn Tâwûs: «Le mort ne connaît pas une nuit plus dure que la première nuit de son enterrement. Faites donc miséricorde à vos morts en faisant l’aumône en leur faveur. Si vous n’en avez pas les moyens, accomplissez deux rak‘ah de prière dont la première comprend la lecture de la sourate al-Fâtihah et deux fois la sourate al-Tawhîd, et la seconde, la sourate al-Fâtihah et dix fois la sourate al-Takâthur (chapitre 102). Une fois la prière terminée dites :
“Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa-b‘ath thawâbihâ ilâ qabri ….(prononcez le nom complet du mort) ”.
اَللّهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد وَابْعَثْ ثَوابَها اِلى قَبْرِ فُلان
O mon Dieu! Prie sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad et envoies-en la récompense spirituelle (le thawâb de cette prière) à la tombe de….(prononcez le nom complet du mort)
Allah enverra alors tout de suite à sa tombe mille Anges dont chacun lui apportera une chemise et un manteau, et Il élargira l’étroitesse de la tombe, et ce jusqu’au Jour où l’on soufflera dans la Trompe (le Jour de la Résurrection). En outre, Allah mettra au crédit de celui qui fait cette prière la récompense d’un nombre de bonnes actions, égal au nombre des levers du soleil, et l’élèvera de quarante degrés »
■ Il y a une autre version de cette prière : Elle consiste elle aussi en deux rak‘ah dont la première comprend la lecture de la sourate al-Fâtihah et Âyat al-Kursî , et la seconde, la sourate al-Fâtihah et dix fois la sourate al-Qadr (chapitre 97). Une fois la prière terminée dites :
“Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa-b‘ath thawâbihâ ilâ qabri …(prononcez le nom complet du mort) ”.
اَللّهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ وَابْعَثْ ثَوابَها اِلى قَبْرِ فُلان
(O mon Dieu! Prie sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad et et envoies-en la récompense spirituelle (le thawâb de cette prière) à la tombe de….(prononcez le nom complet du mort) )
■ Selon al-‘Allâmah al-Majlicî dans “Zâd al-Ma‘âd”, le croyant ne doit pas négliger de se rappeler ses proches morts, car ceux-ci n’ont plus la possibilité d’accomplir de bonnes actions et les actes de bienfaisance (pour se racheter) et espèrent vivement que leurs descendants, leurs proches et leurs frères croyants en général le font à leur place et en leur nom. Ils attendent d’eux un geste de bienfaisance de leur part et surtout leur du‘â’ lors de la Prière de la Nuit. Le croyant doit faire le du‘â’ à ses parents après les Prières obligatoires et dans les lieux saints, sans oublier les bonnes oeuvres dédiées à leur mémoire. Car selon le Hadîth : “Peut-être un homme qui avait été noté comme ‘âq (désobéissant à ses parents) de leur vivant, sera-t-il considéré comme bâr (obéissant et bienfaiteur envers ses parents) après leur mort, grâce aux bonnes oeuvres qu’il aura accomplies en leur nom. De même un homme qui avait été noté comme bâr envers ses parents de leur vivant, serait-il enregistré comme ‘âq envers eux, à cause de son manque d’accomplissement d’actes de bienfaisance qui leur sont dus”. Parmi les devoirs les plus importants qu’on doit accomplir envers les parents et les proches figurent l’acquittement de leurs dettes impayées et de toutes autres obligations non acquittées envers les gens ou envers Allah. Ainsi, on doit s’efforcer d’accomplir en leur nom ( soit soi-même, soit en déléguant un autre -moyennant rémunération- pour le faire) un pèlerinage dû qu’ils auraient manqué ou tous autres actes d’adoration qu’ils auraient manqués. Selon un hadith sain (çahîh) l’Imam al-Sâdiq (p) accomplissait chaque nuit deux rak‘âh de prière dédiées à son fils, et chaque jour deux autres rak‘ah au nom et à la place de ses parents. Dans la première rak‘ah, de chaque prière il récitait après la sourate al-Hamd, la sourate al-Qadr (chapitre 97), et dans la seconde la sourate al-Kawthar (chapitre 108).
■ Toujours selon l’imam al-Sâdiq (p) : “Il arrive que le mort qui se trouve en difficulté soit subitement soulagé et que l’on l’informe que ce soulagement est dû à la prière faite à son bénéfice par un tel frère croyant”. Et lorsque le rapporteur de ce hadith demanda à l’Imam s’il était possible qu’on accomplisse une prière de deux rak‘ah pour deux morts à la fois, il répondit par l’affirmative. Il dit également : “Le mort se réjouit du du‘â’ et de l’istigh-fâr faits en son nom autant que le vivant se réjouit d’un beau cadeau qu’on lui offre.” Et l’Imam d’ajouter : “La Prière, le jeûne, le Pèlerinage, l’aumône, l’acte de bienfaisance et le du‘â’ faits au nom d’un mort parviennent à sa tombe”. Il dit également : “La récompense (la rétribution = ajr) de ces actes (faits au nom d’un mort) bénéficie aussi bien au mort à qui ils sont destinés qu’à la personne qui les lui a dédiés. Selon un autre hadith attribué à l’Imam al-Sâdiq (p) : “Tout Musulman qui accomplit une oeuvre (acte de piété ou de bienfaisance) au bénéfice d’un mort, Allah lui accorde une double récompense tout en faisant parvenir la rétribution de cette oeuvre audit mort.”
La prière dédiée aux deux parents décédés
Elle consiste en deux rak‘ah : dans la première rak‘ah on récite la sourate al-Hamd une fois et dix fois :
“Rabbi-gh-fir lî wa liwâlidayya wa li-l-mu’minîna yawma yaqûm-ul-Hisâb”
رَبِّ اغْفِرْلي وَ لِوالِدَي وَ لِلْمُؤْمِنينَ يَوْمَ يَقُومُ الْحِسابُ ً
(O mon Dieu pardonne-moi ainsi qu’à mes parents et aux croyants le Jour où le Compte sera établi),
et dans la seconde, une fois la sourate al-Hamd et dix fois :
“Rabbi-gh-fir lî wa liwalidayya wa liman dakhala baytî mu’minan wa il-l-mu’minîna wa il-l-mo’minatî”
رَبِّ اغْفِرْلي وَ لِوالِدَي وَ لِمَنْ دَخَلَ بَيْتِيَ مُؤْمِناً وَ لِلْمُؤْمِنينَ وَ الْمُؤْمِناتِ
(O mon Dieu! Pardonne-moi, ainsi qu’à mes parents et à quiconque entre dans ma maison en croyant, et à tous les croyants et croyantes)
Et une fois qu’on prononce le salâm qui marque la fin de la Prière, on récite dix fois :
“Rabbi-rhamhumâ kamâ rabbayânî çaghîrâ”
رَبِّ ارْحَمْهُما كَما رَبَّياني صَغيرا
(O mon Dieu! Couvre-les (mes deux parents) de Ta Miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit)
■ Selon l’Imam al-Sadiq (p) : «Quiconque souffre de la faim, qu’il fasse l’ablution (wudhû’) et deux rak‘ah de prière au terme desquelles il dit :“O mon Seigneur ! J’ai faim! Nourris-moi”. Allah exauce sa prière immédiatement »
Prière contre le scepticisme, les tentations de Satan et le doute obsessionnel
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p), il ne s’écoule pas 40 jours pour un croyant sans qu’il ne soit atteint, au moins une fois par le scepticisme (hadîth al-nafs) (associationnisme). Lorsque cela arrive, il doit accomplir deux rak‘ah de prière et demander à Allah de l’en guérir.
■ Toujours selon l’Imam al-Sâdiq (p) : «Lorsque Adam (p) se fut plaint auprès d’Allah du scepticisme, Jibrâ’îl (l’Archange Gabriel) descendit vers lui et lui dit : “Dis : lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh (لا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللَّه) (il n’y a de Force ni de Pouvoir en dehors d’Allah) ”. Adam s’exécuta et en guérit»
■ Selon l’Imam Mohammad al-Bâqir (p) :«Un homme était venu se plaindre auprès du Prophète (P) des tentations de Satan, du scepticisme et d’une dette qui l’accablait, le Prophète (P) lui conseilla :
“Dis :
“Tawakkaltu ‘alâ-l-Hayy-il-lathî lâ yamût-u wa-l-hamdu lillâh-il-lathî lam yattakhith waladan wa lam yakun lahu charîkun fî-l-Mulki wa lam yakun lahu waliyyun min-ath-thulli wa kabbirhu takbîrâ”
تَوَّكَلْتُ عَلَى الْحَي الَّذي لا يَمُوتُ وَالْحَمْدُ للهِِ الَّذي لَمْ يَتَّخِذْ وَلَداً وَلَمْ يَكُنْ لَهُ شَريكٌ فِي الْمُلْكِ وَلَمْ يَكُنْ لَهُ وَلِي مِنَ الذُّلِّ وَكَبِّرْهُ تَكْبيراً
(Je m’en remets au Vivant qui ne S’est jamais attribué d’enfant et Qui n’a jamais eu de protecteur contre l’humiliation, et proclame hautement Sa Grandeur).
L’homme revint quelques jours plus tard et dit au Prophète (P) : “Allah a écarté de moi le scepticisme, acquitté ma dette, et m’a fait sortir du besoin (de la pauvreté)”»
■ Pour conjurer les tentations de Satan encore, on peut réciter l’invocation suivante :
“Huwa-l-Awwalu wa Huwa-l-Âkhiru wa-l-dhâhiru wa-l-Bâtinu wa-Huwa bi-kulli chay’in ‘Alîm”
هُوَ الاَْوَّلُ وَالآخِرُ وَالظّاهِرُ وَالْباطِنُ وَ هُوَ بِكُلِّ شَيءٍ عَليمٌ
(Il est le Premier et il est le Dernier, Il est le Manifeste et Il est le Caché, et Il est au courant de toute chose)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p), lorsqu’on est en proie aux tentations de Satan, on doit passer la main sur la poitrine et dire :
“Bism-illâhi wa bi-llâhi, Muhammadun Rasûl-ullâhi, wa lâ Hawla wa lâ Quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm. Allâhumma-msah ‘annî mâ ah-thar-u”
بِسْمِ اللهِ وَ بِاللهِ مُحَمَّدٌ رَسُولُ اللهِ وَلاحَوْلَ وَ لا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ الْعَلِي الْعَظيمِ اَللّهُمَّ امْسَحْ عَنّي ما اَحْذَرُ
(Au Nom d’Allah et par Allah ! Muhammad est le Messager d’Allah. Et il n’y a de Force ni de Pouvoir en dehors d’Allah, le Très-Haut, le Sublime.. O Allâh ! Chasse de moi ce que je crains)
Puis on passe la main sur le ventre 3 fois.
■ D’autre part, on peut soigner le scepticisme par le lavage de la tête avec du lotus, l’utilisation du miswâk (pour nettoyer les dents), ou en mangeant des grenades et buvant de l’eau de pluie du mois d’avril
Prière de demande de pardon des péchés (istigh-fâr)
Elle consiste en deux rak‘ah de prière dont chacune comporte la récitation de la sourate al-Hamd ( 1fois) et 60 fois la sourate al-Tawhîd .
■ Une autre prière de demande de pardon des péchés:
Selon Ibn Mas‘ûd, le Prophète (P) dit : “Quiconque accomplit la prière suivante le vendredi après Salât al-‘Açr (Prière de l’après-midi), ne quittera pas ce monde sans qu’Allah ne lui montre en songe le Paradis et la place qui lui y sera réservée :
Cette prière consiste en deux rak‘ah : dans la première on récite la sourate al-Hamd 1 fois, suivie de Âyat al-Kursî (le Verset du Trône) et de la sourate al-Falaq (chap. 113), 25 fois .
■ Le Prophète (P) dit :
Si tu constates des difficultés dans ta subsistance et des ennuis dans tes affaires, confie tes difficultés à Allah et n’omets pas d’accomplir la Prière de l’istigh-fâr, laquelle consiste en deux rak‘ah: dans chaque rak‘ah récite la Sourate al-Hamd et la Sourate Innâ Anzalnâhu (Sourate al-Qadr = Le Destin) suivie de la formule Astagh-fir-ullâh (je demande pardon à Allah) quinze fois, puis fais le rukû‘ (agenouillement) et récites-y la même formule dix fois, à la manière de la Prière de Ja‘far al-Tayyâr (R) . Après quoi Allah arrangera tes affaires ».
La Prière de l’Istikhârah au tirage au sort
Si on se trouve dans une situation où il est difficile de prendre une décision ou d’entreprendre une action, on peut recourir à l’istikhârah, c’est-à-dire demander l’aide d’Allah pour nous guider. Une des manières de solliciter l’assistance divine consiste à prendre six morceaux de papier : sur 3 d’entre eux on écrit la formule :
“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Khîratun min-Allâh-il-‘Azîz-il-Hakîm li…. (Untel fils d’Untel) : If‘al”
(Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. Le meilleur choix de la part d’Allah, le Puissant, le Sage pour…(Untel fils d’Untel) : Fais-le),
et on écrit dans les trois autres papiers :
“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Khîratun min-Allâh-il-‘Azîz-il-Hakîm li…. (pour Untel fils d’Untel) : Lâ taf‘al”
(Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. Le meilleur choix de la part d’Allah, le Puissant, le Sage pour…(Untel fils d’Untel) : Ne le fais pas).
Puis, on plie les six papiers, on les dépose sous la natte de la prière et on accomplit deux rak‘ah de prière. Tout de suite après on fait une prosternation dans laquelle on récite cent fois : “Astakhîr-ullâha bi-Rahmatihi khîratan fî ‘âfiyah” (Je demande à Allah de choisir pour moi, par Sa Miséricorde le meilleur choix qui me préserve de tout mal). Puis on redresse le buste pour rester assis et on récite la formule :
“Allâhumma khir lî fî jamî‘ umûrî, fî yusrin minka wa ‘âfiyah
(O mon Dieu! Choisis pour moi dans toutes mes affaires afin que Ton choix me mette à l’abri des difficultés et me préserve de tout mal).
Après quoi on mélange bien les morceaux de papier pliés et on en ramasse trois un par un. Si les trois premiers papiers ramassés portent tous la mention “fais-le”, cela signifie qu’il faut faire l’action pour laquelle on a sollicité l’aide d’Allah, et si tous les trois portent la mention “ne le fais pas”, on doit s’en abstenir. Mais si le premier papier tiré a la mention “fais-le”, le second “ne le fais pas”, on doit en tirer encore trois un par un. Si sur les cinq papiers tirés trois portent la mention “fais-le” et deux “ne le fais pas”, il faut accomplir l’action concernée, dans le cas contraire il faut s’en abstenir.
Il est à noter que “istikhârah” signifie la demande du bien. Lorsqu’on veut faire quelque chose on demande à Allah de nous guider dans notre choix. Selon le Hadith, on sollicite la guidance d’Allah dans de telles situations lors de la dernière sajdah (prosternation) de la Prière surérogatoire de la Nuit (Salât-ul-layl) en récitant cent fois : “Astakhîr-ullâha bi-Rahmatihi” (Je sollicite la guidance d’Allah, par Sa Miséricorde, pour faire le bon choix). De même il est recommandé de faire l’istikhârah lors de la dernière sajdah de la prière surérogatoire du matin, ainsi que dans chacune des rak‘ah des prières surérogatoires de midi .
D’autres méthodes de faire l’Istikhârah
■ Selon des Récits, l’Imam al-Mahdi (‘aj) faisait l’istikhârah par le chapelet. Cette méthode consiste à réciter d’abord, trois fois “Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad” et à fixer ensuite une partie quelconque du chapelet avec une main et une autre avec l’autre main, puis à dévider deux par deux les grains compris entre les deux mains. Si à la fin il reste un grain, le résulta est bon (cela signifie qu’il faut accomplir l’action pour laquelle on a sollicité l’aide d’Allah) et s’il en reste deux, le résultat est mauvais (il faut s’abstenir de l’action projetée).
Il y a une autre variante de cette méthode. Elle consiste à réciter tout d’abord une sourate quelconque du Coran suivi d’une invocation quelconque, puis à poser la main à un endroit du chapelet et à en dévider les grains à partir de cet endroit huit par huit. Si à la fin il reste un grain, le résultat est considéré comme bon en général. S’il en reste deux, cela équivaut à une interdiction (d’exécuter l’action projetée). S’il en reste trois, le résultat est neutre (on peut indifféremment faire ou ne pas faire l’action projetée). S’il en reste quatre, cela équivaut à deux fois l’interdiction (interdiction confirmée). S’il en reste cinq, cela signifie que l’exécution de l’action projetée comporte la fatigue ou le blâme. S’il reste six grains, cela signifie que le résultat est très bon et qu’il faut accomplir l’action projetée sans tarder. S’il en reste sept, le résultat est identique au cas de figure où il en reste cinq (fatigue ou blâme). Et s’il en reste huit, cela signifie que l’interdiction d’exécuter l’action projetée est confirmée quatre fois .
Istikhârah ou présage par le Coran
■ Selon un hadith attribué au Prophète (P) : “Si tu veux tirer présage du Livre d’Allah – Il est Puissant et Sublime, récite la sourate al-Ikhlâç 3 fois, puis dis 3 fois :
“Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in”
(اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد)
(O Allah, prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille),
et ensuite fais l’invocation suivante :
“Allâhumma tafa’-’altu bi-Kitâbika, wa tawakkaltu ‘alayka, fa-arinî min Kitâbika ma huwa maktûmun min Sirrik-al-maknûn-i fî Ghaybika”
(O mon Dieu ! Je cherche présage dans Ton Livre et je me confie à Toi! Montre-moi donc dans Ton Livre ce qui est dissimulé de Ton Secret caché dans Ton Mystère).
Après quoi ouvre le Coran et tire présage de la première ligne de la page de droite”
■ selon l’Imam al-Sâdiq (p) si quelqu’un veut faire l’istikhârah dans le Noble Livre (tirer présage ou augure du Coran), qu’il dise :
“Bism-illâ-ir-Rahmân-ir-Rahîm”
(Au Nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux),
suivi de l’invocation suivante :
“In kâna fî Qadhâ’ika wa Qadarika an tamunna ‘alâ chî‘ati Âle Muhammadin, ‘alayhim-is-salâmu bi-faraji Waliyyika wa Hujjatika ‘alâ Khalqika, fa’akhrij ilaynâ âyatan min Kitâbika nastadillu bihâ ‘alâ thâlika” (S’il est (écrit) dans Ton Décret et Ta Décision que Tu fasses aux adeptes des Membres de la Famille de Muhammad (que la Paix soit sur eux) la faveur de faire réapparaître Ton Ami et Ton Argument (le Mahdi attendu) auprès de Ta création, fais que nous tombions sur un verset de Ton Livre, susceptible de nous l’indiquer).
Puis, il doit ouvrir le Coran au hasard, compter à partir de la partie ouverte 6 feuilles suivantes. Et sur la septième feuille, il doit lire ce qui suit les six premières lignes, le présage concernant l’objet de son istikhârah .
Istikhârah par le chapelet et le nombre
■ Selon un hadith attribué à l’Imam al-Mahdi (‘aj) , pour faire l’istikhârah, on récite au moins une fois (sinon 10 fois, ou à défaut 3 fois) la sourate al-Hamd (al-Fâtihah), puis 10 fois la sourate al-Qadr (Chap. 97), et ensuite 3 fois l’invocation suivante :
“Allâhumma innî astakhiruka li-‘Ilmika bi-‘âqibat-il-umûri, wa astachîruka li-husni dhannî bika fî-l-ma’mûli wa-l-mah-thûri…”
اَللّهُمَّ اِنّي اَسْتَخيرُكَ لِعِلْمِكَ بِعاقِبَةِ الاُْمُورِ وَ اَسْتَشيرُكَ ِحُسْنِ ظَنّي بِكَ فِي الْمَاْمُولِ وَالْمَحْذُورِ
(Mon Dieu ! Je Te demande le bon augure, parce que Tu connais les conséquences des actes, et je Te consulte, parce que j’ai bonne foi en Toi concernant ce qu’on espère et ce qu’on craint…)
Ensuite, on forme mentalement l’intention (niyyah) et on délimite au hasard une portion du chapelet. Si le nombre de grains est pair, le résultat est négatif (il faut abandonner le projet) et s’il est impair, le résultat est positif (on peut exécuter le projet), ou vice versa, selon la règle qu’on se fixe préalablement .
L’Istikhârah (consultation divine) d’après le Prophète (P)
■ Jâbir Ibn ‘Abdullâh témoigne: Le Messager d’Allah (P) nous apprenait l’istikhârah comme il nous apprenait une sourate (chapitre) coranique. Il (le Prophète) disait:
«Si l’un de vous a une décision (dont on ne connaît pas les conséquences) à prendre, qu’il accomplisse deux rak‘ah de Prière recommandée, puis qu’il dise: “O Allah ! Je Te consulte par Ta Science, je fais appel à Ton Pouvoir, et je Te demande de Ta Grâce grandiose – car Toi, Tu as le Pouvoir, moi non, Toi, Tu es Omniscient, moi je ne sais rien, Tu es le Connaisseur des Mystères. Si Tu vois que cette affaire (mentionnez la décision qui vous préoccupe) est bien pour moi, relativement à ma Religion, à ma vie et à mon destin, fais qu’elle soit à ma portée, facilite-la et bénis-la pour moi, et si Tu vois qu’elle est un mal pour moi relativement à ma Religion, ma vie ou mon destin, écarte-la de moi et écarte-m’en, et dirige-moi alors vers le bien là où il se trouve, puis fais-m’en satisfait».
Invocation lors de la circoncision
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) il est recommandé de réciter l’invocation suivante lors de la circoncision d’un enfant (et même après la circoncision si l’on omet de le faire tout de suite) :
“Allâhumma hâthihi Sunnatuka wa sunnatu nabiyyika çalawâtuka ‘alayhi wa âlihi, wa-t-tibâ‘un minnâ laka wa li-nabiyyika bi-Machî’atika wa bi-Irâdatika wa Qadhâ’ika, li-amrin aradtahu wa qadhâ’in hatamtahu wa amrin anfath-tahu wa athiqtahu harr-al-hadîdi fî khitânihi wa hijâmatihi bi-amrain Anta a‘rafu bihi minnî. Allâhumma fa-tahhirhu min-ath-thunûbi wa zid fî ‘umrihi wa-dfa‘-il-âfâti ‘an badanihi wa-l-awjâ‘a ‘an jismihi, wa zid-hu min-al-ghinâ wa-dfa‘ ‘anhu-l-faqra, fa-innaka ta‘lamu wa lâ na‘lamu”
اَللّهُمَّ هذِهِ سُنَّتُكَ وَ سُنَّةُ نَبِيِّكَ صَلَواتُكَ عَلَيْهِ وَ آلِهِ وَاتِّباعٌ مِنّا لَكَ وَ لِنَبِّيِكَ بِمَشِيَّتِكَ وَ بِاِرادَتِكَ وَ قَضآئِكَ لاَِمْر اَرَدْتَهُ وَ قَضآءً حَتَمْتَهُ وَ اَمْر اَنْفَذْتَهُ وَ اَذَقْتَهُ حَرَّ الْحَديدِ في خِتانِهِ وَ حِجامَتِهِ بِاَمْرٍ اَنْتَ اَعْرَفُ بِهِ مِنّي اَللّهُمَّ فَطَهِّرْهُ مِنَ الذُّنُوبِ وَزِدْ في عُمْرِهِ وَادْفَعِ الاْفاتِ عَنْ بَدَنِهِ وَالاَْوْجاعَ عَنْ جِسْمِهِ وَ زِدْهُ مِنَ الْغِنى وَ ادْفَعْ عَنْهُ الْفَقْرَ فَاِنَّكَ تَعْلَمُ وَلانَعْلَمُ
(O Allah ! Ceci est Ta Législation et la sunna (la Tradition) de Ton Prophète – que Tes Prières soient sur lui et sur les Membres de sa Famille – et l’acquittement de notre part, par obéissance à Toi et à Ton Prophète, selon Ta Volonté, Ton Dessein et Ton Décret, d’une chose que Tu as voulue et un décret que Tu as rendu obligatoire, et par laquelle Tu fais goûter (à cet enfant) la chaleur du fer lors de la circoncision et du saignement (de la ventouse), pour une raison que Tu connais mieux que moi. O Allah ! Purifie-le donc de ses péchés, prolonge sa vie, éloigne de son organisme les maladies et les douleurs de son corps. Augmente sa richesse et éloigne de lui la pauvreté. Car Tu sais et nous ne savons pas)
■ Selon al-Râwandî, un jour l’Imam Zayn al-‘Abidine (p) a vu un homme assis près de la porte d’un nanti. Aussi lui demanda-t-il : “Pourquoi t’assois-tu devant la porte de ce puissant nanti?” “Le besoin”, lui répondit l’homme. L’Imam (p) lui dit alors : “Lève-toi ! Je vais te guider vers une porte bien meilleure que celle-ci”. Il l’amena ainsi à la Mosquée du Prophète (P) et lui dit : “Mets-toi face à la Qiblah (la direction de la Mecque) pour accomplir deux rak‘ah de prière. Puis lève tes mains vers Allah -Il est Puissant et Glorieux- et après avoir fait Ses louanges et prié sur Son Messager, supplie-Le avec le dernier verset de la sourate al-Hachr , les six premiers versets de la sourate al-Hadîd , et deux versets de la sourate Âle ‘Imrâne . Après quoi demande à Allah ce dont tu as besoin, Il te donnera tout ce que tu lui demanderas” .
■ Selon Amîr al-Mu’minine, l’Imam Ali (p) : “Si l’un d’entre vous a un besoin, qu’il le demande à Allah, le jeudi, tôt le matin, et qu’il récite, en sortant de sa maison le dernier verset de la sourate Âle ‘Imrâne, le verset du Trône (Âyat al-Kursî) , la sourate al-Qadr et la sourate al-Hamd ”
■ Une autre prière du besoin consiste en l’accomplissement de quatre rak‘ah comprenant le qunût et les autres piliers de la prière régulière :
– Dans la première rak‘ah on récite la sourate al-Hamd suivie de :
“Hasbunâ-llâhu wa ni‘m-al-Wakîl” ( sept fois) ;
حَسْبُنَا اللَّهُ وَنِعْمَ الْوَكِيلُ(173)(ال عمران)
(Allah nous suffit. Quel excellent Protecteur !)
– dans la deuxième, la sourate al-Hamd suivie de:
“mâ châ’a-llâhu, lâ quwwata illâ billâhi, in tarani anâ aqalla minka mâlan wa waladan”
مَا شَاءَ اللَّهُ لاَ قُوَّةَ إِلاَّ بِاللَّهِ إِنْ تَرَنِ َأَنَا أَقَلَّ مِنْكَ مَالاً وَوَلَدًا(39) (سورة الكهف)
(“Telle est la Volonté d’Allah ! Il n’y a de puissance qu’en Allah ! Si tu me vois moins pourvu que toi en biens et en enfants”) , (sept fois) ;
– dans la troisième, la sourate al-Hamd suivie de :
“Lâ ilâha illâ Anta Subhânaka innî kuntu min-adh-dhâlimîn-a” (sept fois) ;
لاَ إِلَهَ إِلاَّ أَنْتَ سُبْحَانَكَ إِنِّي كُنتُ مِنْ الظَّالِمِينَ(الانبياء 187)
(Il n’y a de Dieu que Toi ! Gloire à Toi ! Oui, j’étais au nombre des injustes)
– dans la quatrième la sourate al-Hamd suivie de:
“Ufawwidhu amrî ila-llâhi, inna-llâha Baçîrun bi-l-‘ibâd-i” (sept fois)
وَأُفَوِّضُ أَمْرِي إِلَى اللَّهِ إِنَّ اللَّهَ بَصِيرٌ بِالْعِبَادِ(44) (سورة غافر)
(Je confie mon sort à Allah. Allah voit parfaitement Ses serviteurs)
Prière pour se sortir d’une situation difficile
L’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Si tu te trouves dans une situation difficile dont tu ne peux pas te sortir, accomplis à midi deux rak‘ah de prière, dont la première comporte la lecture de la sourate al-Hamd, la sourate al-Tawhîd (chap. 112), et la sourate al-Fat-h (chap.48), et la seconde, la sourate al-Hamd, la sourate al-Tawhîd, et la sourate al-Charh (chap. 94)
Prière pour augmenter les moyens de subsistance (rizq)
■ Selon la Tradition, un homme vint voir le Prophète et se plaignit : “O Messager d’Allah ! J’ai une grande famille. Je suis accablé de dettes et je suis dans la gêne. Apprends-moi donc un du‘â’ par lequel je prierais Allah -Le Puissant et le Sublime- de me fournir les moyens financiers de régler ma dette et de subvenir aux besoins de ma famille nombreuse.” Le Prophète (P) lui dit : “O Serviteur d’Allah (Abdullâh) ! Fais le wudhû’ (ablution) selon toutes ses règles et accomplis deux rak‘ah de prière comportant le rukû‘ (génuflexion) et le sujûd (prosternation). Après quoi dis :
“Yâ Mâjidu yâ Wâhidu ya Karîmu ! Atawajjahu ilayka bi-Muhammadin nabiyyika, nabiyy-il-rahmati, çallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi ! Yâ Muhammadu yâ rasûl-Allâh ! Innî atawajjahu bika ilâ-llâhi Rabbî wa Rabbika wa Rabbi kulli chay’in, wa as’aluka Allâhumma an tuçalliyya ‘alâ Muhammadin wa Ahli Baytihi wa as’aluka Naf-hatan karîmatan min Nafahâtuka wa fat-han yasîran wa rizqan wâsi‘an alummu bihi cha‘thî wa aq-dhî bihi daynî wa asta‘înu bihi ‘alâ ‘iyâlî”
يا ماجِدُ يا واحِدُ يا كَريمُ اَتَوَجَّهُ اِلَيْكَ بِمُحَمَّدٍ نَبِيِّكَ نَبِيِّ الرَّحْمَةِ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ يا مُحَمَّدُ يا رَسُولَ اللهِ اِنّي اَتَوَجَّهُ بِكَ اِلَى اللهِ رَبّي وَ رَبِّكَ وَ رَبِّ كُلِّ شَيْئٍ وَ اَسْأَلُكَ اللّهُمَّ اَنْ تُصَلِّيَ عَلى مُحَمَّد وَ اَهْلِ بَيْتِهِ وَ اَسْأَلُكَ نَفْحَةً كَريمَةً مِنْ نَفَحاتِكَ وَ فَتْحاً يَسيراً وَ رِزْقاً واسِعاً اَلُمُّ بِهِ شَعَثي وَ اَقْضي بِهِ دَيْني وَاَسْتَعينُ بِهِ عَلى عِيالي
(O Glorifié ! O Un ! O Généreux ! Je me dirige vers Toi en Te suppliant par l’amour de Muhammad, Ton Prophète, le Prophète de la Miséricorde – que la prière d’Allah soit sur lui et sur sa Famille. O Muhammad ! O Messager d’Allah ! Je m’appuie sur toi pour me diriger vers Allah, mon Seigneur, ton Seigneur et le Seigneur de toute chose. Et je Te demande, O Allah, de prier sur Muhammad et sur les membres de sa Famille, et je Te demande aussi (de m’accorder) un souffle généreux de Tes Souffles, une conquête facile, et de larges moyens de subsistance par lesquels je pourrais sortir de mon désarroi, acquitter ma dette et subvenir aux besoins de ma famille) .
■ Une autre prière pour augmenter la subsistance (rizq)
Lorsqu’on s’apprête à aller à son lieu de travail, on passe d’abord par une mosquée pour accomplir une prière de deux rak‘ah et une autre de quatre rak‘ah. Puis on récite cette supplication :
“Ghadawtu bi-Hawl-illâhi wa Quwwatihi wa ghadawtu bilâ hawlin minnî wa lâ quwwatin, wa lâkin bi-Hawlika wa Quwwatika, Yâ Rabbi. Allâhumma innî ‘abduka, altamisu min fadh-lika kamâ amartanî, fayassîr lî thâlika wa anâ khâ’idhun fî ‘Âfiyatika”
غَدَوْتُ بِحَوْلِ اللّهِ وَ قُوَّتِهِ وَ غَدَوْتُ بِلا حَوْل مِنّي وَلا قُوَّة وَلكِنْ بِحَولِكَ وَ قُوَّتِكَ يا رَبِّ اَللّهُمَّ اِنّي عَبْدُكَ اَلْتَمِسُ مِنْ فَضْلِكَ كَما اَمَرْتَني فَيَسِّرْ لي ذلِكَ وَ اَنَا خافِضٌ في عافِيَتِكَ
(Je me trouve de bon matin par le Pouvoir et la Force d’Allah. Je ne me trouve pas de bon matin par mon pouvoir et ma force personnels, mais par Ton Pouvoir et Ta Force, O Seigneur ! O Allâh ! Je suis Ton serviteur, et je Te demande de m’accorder un peu de ta Grâce, comme Tu m’as ordonné de le faire ! Accorde-le-moi donc alors que je suis entré dans la sphère de Ta Générosité)
■ Il y a une autre prière pour l’augmentation du rizq. Elle consiste en 2 rak‘âh : dans la première on récite la sourate al-Hamd une fois, suivie de la sourate al-Kawthar (Chap. 108) trois fois, et dans la seconde la sourate al-Hamd une fois, suivie de la sourate al-Falaq (chap. 113) 3 fois et de la sourate al-Nâs (Chap. 114) 3 fois .
Du‘â’ pour le rizq (moyen de subsistance)
■ Selon l’Imam al-Bâqir (p) pour demander à Allah d’assurer ou d’augmenter vos moyens de subsistance, récitez le du‘â’ suivant en vous prosternant :
“Yâ Khayr-al-Mas’ûlîn-a wa Yâ Khayr-al-Mu‘tîn-a, irzuqnî wa-rzuq ‘iyâlî min Fadhlik-a, fa-Innaka thu-l-Fadhl-il-‘Adhîm-i”
يا خَيْرَ الْمَسْئُولينَ وَ يا خَيْرَ الْمُعْطينَ اُرْزُقْني وَارْزُقْ عِيالي مِنْ فَضْلِكَ فَاِنَّكَ ذُوالْفَضْلِ الْعَظيمِ
(O le Meilleur des sollicités et le Meilleur des donateurs ! Accorde-moi, ainsi qu’à ma famille, par Ta Grâce, les moyens de subsistance ! Tu es, certes, le Maître de la Grâce abondante)
■ Ibn Baçîr témoigne : “Je me suis plaint auprès de l’Imam al-Sâdiq (p) du fait que je me trouvais dans le besoin et je lui ai demandé de m’apprendre un du‘â’ qui amène les moyens de subsistance. Il m’a appris le du‘â’ suivant, à réciter pendant la prosternation de la Prière de l’après-minuit (çalât-ul-layl). Je me suis exécuté et depuis lors je ne me suis jamais retrouvé dans la gêne” :
“Yâ Khayra Mad‘uwwin wa Yâ Khayra Mas’ûl-in, wa Yâ Awsa‘a man a‘tâ wa Yâ Khayra Murtajâ ! Urzuqnî wa awsi‘ ‘alayya min Rizqika wa sabbib lî rizqan min Qibalika , Innaka ‘alâ kulli chay’in Qadîr ”
يا خَيْرَ مَدْعُوٍّ وَ يا خَيْرَ مَسْئُولٍ وَ يا اَوْسَعَ مَنْ اَعْطى وَ يا خَيْرَ مُرْتَجى اُرْزُقْني وَ اَوسِعْ عَلَيَّ مِنْ رِزْقِكَ وَسَبِّبْ لي رِزْقاً مِنْ قِبَلِكَ اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَئٍٍْ قَديرٌ
(O le Meilleur de ceux qu’on prie et le Meilleur de ceux qu’on sollicite ! O le plus Généreux des donateurs et le Meilleur de ceux qu’on implore! Accorde-moi les moyens de subsistance et trouve-moi de Ta Part le moyen de gagner ma vie ! Tu as certes le Pouvoir sur toute chose)
■ Il est rapporté que le Prophète (P) recommanda le du‘â’ suivant pour solliciter d’Allah les moyens de subsistance :
“Yâ Râziq-al-muqillîn-a wa Yâ Râhim-al-masâqîn-a wa Yâ Waliyy-al-mu’minîn-a wa Yâ Thâ-l-Quwwat-il-Matîn-a ! çalli ‘alâ Muhammadin wa Ahli Baytihi, wa-rzuqnî wa ‘âfinî wa-kfinî mâ ahammanî ”
يا رازِقَ الْمُقِلّينَ وَ يا راحِمَ الْمَساكينَ وَ يا وَلِي الْمُؤْمِنينَ وَ يا ذَا الْقُوَّةِ الْمَتينَ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ اَهْلِ بَيْتِهِ وَارْزُقْني وَ عافِني وَ اكْفِني ما اَهَمَّني
(O Pourvoyeur de subsistance des pauvres! O Miséricordieux envers les indigents ! O Ami des croyants ! O le Détenteur de la Force, l’Inébranlable ! Prie sur Muhammad et sur les Gens de sa Famille, accorde-moi les moyens de subsistance, assure-moi la sécurité et épargne-moi ce qui me préoccupe.)
Du‘â’ pour s’acquitter des dettes
■ L’Imam Mûsâ al-Kâdhim (p) recommanda l’invocation suivante pour s’acquitter des dettes:
“Allâhumma ardud ilâ jamï‘i khalqika madhâlimahum-ul-latî qibalî çaghîrihâ wa kabîrihâ fî yusrin minka wa ‘âfiyah, wa mâ lam tabluhg-hu quwwatî wa lam tasa‘hu thâtu yadî wa taqwa ‘alayhi badanî wa yaqînî wa nafsî fa’addihi ‘annî min jazîli mâ ‘indaka min fadhlika, thumma lâ tukhallifu ‘alayya minhu chay’an tuq-dhîhi min hasanâtî, Yâ Arham-ar-râhimîn-a. Ach-hadu anna Muhammadan ‘abduhu wa Rasûluhu, wa inna-d-dîna kamâ chara‘a wa inna-l-Islâma kamâ waçafa wa inna-l-Kitâba kamâ anzala wa anna-l-qawla kamâ hadatha wa inna-llâha Huwa-l-Haqq-ul-Mubîn-u. Thaka-llâhu Muhammadan wa Ahli Baytihi bi-khayrin wa hayyâ Muhammadan wa Ahli Baytihi bi-s-salâmi ”
اَللّهُمَّ ارْدُدْ اِلى جَميعِ خَلْقِكَ مَظالِمَهُمُ الَّتي قِبَلي صَغيرَها وَ كَبيرَها في يُسْر مِنْكَ وَ عافِيَة وَ مالَمْ تَبْلُغْهُ قُوَّتي وَ لَمْ تَسَعْهُ ذاتُ يَدي وَ لَمْ يَقْوَ عَلَيْهِ بَدَني وَ يَقيني وَ نَفْسي فَاَدِّهِ عَنّي مِنْ جَزيلِ ما عِنْدَكَ مِنْ فَضْلِكَ ثُمَّ لاتُخَلِّفْ عَلَي مِنْهُ شَيْئاً تَقْضيهِ مِنْ حَسَناتي يا اَرْحَمَ الرّاحمِينَ اَشْهَدُ اَنْ لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ وَ اَشْهَدُ اَنَّ مُحَمَّداً عَبْدُهُ وَ رَسُولُهُ وَ اَنَّ الدّينَ كَما شَرَعَ وَ اَنَّ الاِْسْلامَ كَما وَصَفَ وَ اَنَّ الْكِتابَ كَما اَنْزَلَ وَ اَنَّ الْقَوْلَ كَما حَدَّثَ وَ اَنَّ اللهَ هُوَ الْحَقُّ الْمُبينُ ذَكَرَ اللهُ مُحَمَّداً وَ اَهْلَ بَيْتِهِ بِخَيْر وَ حَيّا مُحَمَّداً وَ اَهْلَ بَيْتِهِ بِالسَّلامِ.
(O Allah ! Fais que les droits (dettes), majeurs ou mineurs, que tous Tes serviteurs ont sur moi soient acquittés, par Ta Grâce, sans difficulté et en toute sécurité. Et si la portée de ma force, la largesse de ma main, la capacité de mon corps, de ma certitude et de mon âme ne me permettaient pas d’acquitter une partie de ces droits, acquitte-la alors à ma place (en la prélevant) sur la profusion de Ta Bienveillance, et n’en laisse rien qui puisse être prélevé sur mes actes de bienfaisance, O le Plus Miséricordieux des miséricordieux! J’atteste que Muhammad est le Serviteur et le Messager d’Allah, que la Religion est telle qu’elle a été décrétée, que l’Islam est tel qu’il a été décrit, que le Livre est tel qu’il a été révélé, que la Parole est telle qu’elle a été dite, qu’Allah est la Vérité évidente. Allah a mentionné en bien Muhammad et les Gens de sa Famille, et Il a salué par le Salâm Muhammad et les Gens de sa Famille.)
■ Un homme se plaignit un jour auprès de ‘Isâ Ibn Maryam (Jésus) (p), des lourdes dettes qui l’accablaient. Le Prophète Isâ (p) lui recommanda de lire le du‘â’ suivant et lui promit :“La récitation de ce du‘â appelle Allah à acquitter ta dette, même si elle était si considérable qu’elle couvrirait la terre” :
Allâhumma Yâ Fârij-al-hammi wa Munaffis-al-ghammi wa muth-hib-al-ahzâni, wa Mujîbâ da‘wat-il-mudh-tarrîna ! Yâ Rahmân-id-duniyâ wa-l-âkhirati wa Rahîmahumâ, Anta Rahmânî wa Rahmânu kulli chay’in, fa-rhamnî rahmatan tughnînî bi-hâ ‘an rahmati man siwâka wa taq-dhî bihâ ‘annî-d-dayn-a ”
اَللَّهُمَّ يا فَارِجَ الهَمِّ وَمُنَفِّسَ الغّمِّ وَمُذْهِبَ الاَحْزانِ وَ مُجيبَ دَعْوَةِ المُضْطَرِّينَ؛ يا رَحْمانَ الدُّنيا وَ الآخِرَةِ وَرَحِيمَهُما؛ اَنْتَ رَحْماني وَرَحْمان كُلِّ شَيْءٍ فَارْحَمْني رَحْمَةً تُغْنيني بِها عَنْ رَحْمِةِ مَنْ سِوَاكَ وَتَقْضي بِها عَنِّي الدَّيْنَ
(O Allah! O Toi qui dissipes le souci, qui soulages l’angoisse, qui éloignes les afflictions, qui exauces les prières de demande des nécessiteux ! O le Tout-Miséricordieux et le Très-Miséricordieux de ce monde et de l’Au-delà ! Tu es mon Tout-Miréricordieux et le Tout-Miséricordieux de toute chose ! Couvre-moi donc d’une Miséricorde grâce à laquelle je me passerai de la miséricorde de tout autre que Toi, et par laquelle Tu acquitteras ma dette!)
Demande de secours adressée à (l’intercession de) Fatimah al-Zahrâ’ (p)
■ Si on a un besoin pressant qu’on veut demander à Allah de satisfaire et qu’on ne plus attendre, on peut accomplir deux rak‘ah de prière au terme desquelles, on récite trois fois le takbîr (Allâhu Akbar), suivi de la récitation de Tasbîhat al-Zahrâ’ .
Après quoi, on se prosterne en disant 100 fois :
“Yâ mawlâtî yâ Fâtimah ! Aghîthînî”
يا َمولاتي يا فاِطَمةُ اَغيثيني
(O ma Maîtresse, o Fâtimah, secours-moi !)
Puis on pose la joue droite par terre et on récite la même chose 100 fois, suivie de la joue gauche en faisant la même récitation encore 100 fois, et enfin on refait la prosternation et on récite toujours la même formule 110 fois. Après quoi on demande à Allah de satisfaire notre besoin .
Du‘â’ contre les maux et les maladies
N.B. Selon des hadith concordants, la lecture des versets 21-24 de la sourate al-Hachr (chapitre 59) commande le soulagement et la guérison de tous les maux et maladie :
“Law anzalnâ hathâ-l-Qur’âna ‘alâ jabalin la-ra’aytahu khâchi‘an mutaçaddi‘an min khachyat-illâh-i wa tilka-l-amthâlu nadhribuhâ il-n-nâsi la‘allahum yatafakkarûn-a (21) Huwa-l-lathî lâ Ilâha illâ Huwa Âlim-ul-ghaybi wa-ch-chahâdati Huwa-r-Rahmân-ur-Rahîm-u (22). Huwa-llâhu-l-lathî lâ Ilâha illâ Huwa-l-Maliku-l-Quddûs-us-Salâm-ul-Mu’min-ul-Muhaymin-ul-‘Azîz-ul-Jabbâr-ul-Muta-kabbir-u Subhân-Allâhi ‘ammâ yuchrikûn-a (23). Huwa-llâh-ul-Khâliq-ul-Bârî’-ul-Muçawwir-u lahu-l-Asmâ’-ul-Husnâ yusabbihu lahu mâ fî-s-samâwâti wa-l-ardhi wahuwa-l-‘Azîz-ul-Hakîm (24).
لَوْ أَنْزَلْنَا هَذَا الْقُرْآنَ عَلَى جَبَلٍ لَرَأَيْتَهُ خَاشِعًا مُتَصَدِّعًا مِنْ خَشْيَةِ اللَّهِ وَتِلْكَ الأَمْثَالُ نَضْرِبُهَا لِلنَّاسِ لَعَلَّهُمْ يَتَفَكَّرُونَ(21) هُوَ اللَّهُ الَّذِي لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ عَالِمُ الْغَيْبِ وَالشَّهَادَةِ هُوَ الرَّحْمَانُ الرَّحِيمُ(22)هُوَ اللَّهُ الَّذِي لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ الْمَلِكُ الْقُدُّوسُ السَّلاَمُ الْمُؤْمِنُ الْمُهَيْمِنُ الْعَزِيزُ الْجَبَّارُ الْمُتَكَبِّرُ سُبْحَانَ اللَّهِ عَمَّا يُشْرِكُونَ(23)هُوَ اللَّهُ الْخَالِقُ الْبَارِئُ الْمُصَوِّرُ لَهُ الأَسْمَاءُ الْحُسْنَى يُسَبِّحُ لَهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضِ وَهُوَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ (24) (الحشر 59 )
(Si Nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu aurais vu celle-ci s’humilier et se fendre par crainte révérencielle d’Allah. Ce sont-là des paraboles que Nous citons aux gens dans l’espoir qu’ils réfléchissent (21). Il est Allah, en dehors de Qui il n’y nulle autre divinité, Celui qui connaît ce qui est visible et ce qui est invisible, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux (22). Il est Allah, en dehors de Qui il n’y nulle autre divinité, le Roi, le Pur, la Paix, le Rassurant, le Prédominant, le Puissant, le Contraignant, le Très-Grand (23). Il est Allah, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. Lui appartiennent les plus beaux Noms. Ce qui se trouve dans les cieux et sur la terre Le glorifie. Et c’est Lui le Puissant, le Sage (24)
■ Sa‘îd Ibn Abî-l-Fat-h al-Qummî, cité par Al-Sayyid Ibn Tâwûs rapporte :
“J’ai été atteint d’une maladie contre laquelle les médecins n’ont rien pu faire. Mon père m’amena alors à un centre hospitalier où étaient regroupés les meilleurs médecins (dont des Chrétiens) du pays. Le comité de médecins qui m’examina minutieusement vint à la conclusion que ma maladie ne pourrait être guérie que par Allah. Aussi ai-je rebroussé chemin, le coeur brisé, en proie au désespoir. Le hasard voulut que je tombe sur un livre appartenant à mon père, et au dos duquel, je lus ceci : “Le Prophète (P), cité par l’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Quiconque atteint d’une maladie, récite l’invocation suivante quarante fois après la Prière de l’aube et passe sa main ensuite sur la partie du corps atteinte par le mal, Allah- le Sublime- l’en guérira :
“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Al-Hamdu lillâhi Rabb-il-‘âlamîn-a. Hasbunâ-llâh-u wa N‘im-al-Wakîl-u. Tabârak-Allâhu Ahsan-ul-khâliqîn. Wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm-i”
بِسْمِ اِللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيم ألحَمْدُ لِلّهِ رَبِّ العاَلمينَ حَسْبُنَا اللهُ وَنِعْمَ الْوَكيلُ َتَبارَكَ اللهُ اَحْسَنُ الْخالِقينَ ولا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللَّه العليِّ العَظيمِ
(Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. Louanges à Allah, Seigneur des mondes. Allah nous suffit . Quel meilleur Garant ! Il n’y a de force ni de pouvoir en dehors d’Allah)
Aussi ai-je attendu jusqu’à l’aube où j’ai accompli la Prière prescrite (salât-al-Fajr) et récité 40 fois l’invocation ci-dessus en passant ma main sur la partie endolorie de mon corps. A ma grande surprise, Allah ne tarda pas à faire disparaître le mal dont je souffrais. Toutefois, incrédule, je suis resté sur place, appréhendant le retour de la maladie. Après trois jours d’attente, j’ai annoncé la nouvelle de ma guérison à mon père, lequel, après avoir remercié Allah, me montra au médecin traitant. Il faisait partie des gens du Livre. M’ayant examiné et constatant la disparition effective de la maladie, il se convertit tout de suite à l’Islam et prononça l’attestation de foi islamique” .
■ Selon l’Imam al-Bâqir (p), un jour l’Imam Ali (p) étant tombé malade, le Prophète (P) vint lui rendre visite et lui dit de réciter l’invocation suivante pour guérir :
“Allâhumma innî as’aluka ta‘jîla ‘âfiyatika wa çabran ‘alâ baliyyatika wa kurûjan ilâ rahmatika”
اَللّهُمَّ اِنّي اَسْئَلُكَ تَعْجيلَ عافِيَتِكَ وَصَبْراً عَلى بَلِيَّتِكَ وَ خُرُوجاً اِلى رَحْمَتِكَ
(O mon Dieu ! Je te demande de hâter la venue de ton remède, de me rendre patient devant Ton épreuve et de me faire sortir vers Ta Miséricorde)
■ Quiconque désire guérir d’une douleur, qu’il récite pendant la second sujûd (prosternation) de chacune des deux premières rak‘ah de la Prière surérogatoire de la Nuit l’invocation suivante :
« Yâ ‘Aliyyu yâ ‘Adhîmu, yâ Rahmânu yâ Rahîmu, yâ Samî‘-ud-da‘awâti, yâ Mu‘tiy-al-khayrâti, çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi wa a‘tinî min khayr-ud-duniyâ wa-l-âkhirati mâ Anta Ahluhu wa-çrif ‘annî min charri-d-duniyâ wa-l- âkhirati mâ Anta Ahluhu wa ath-hib ‘annî hâthâ-l-waja‘a (prononcez le nom de la maladie) fa-innahu ghâdhanî wa ahzananî »
يا عَلَيُ يا عَظيمُ يا رَحْمنُ يا رَحيمُ يا سامِعَ الدَّعَواتِ يا مُعْطِيَ الْخَيْراتِ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ وَاَعْطِني مِنْ خَيْرِ الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ ما اَنْتَ اَهْلُهُ وَاصْرِفْ عَنّي مِنْ شَرِّ الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ ما اَنْتَ اَهْلُهُ وَاَذْهِبْ عَنّي هذَا الْوَجَعَ فَاِنَّهُ قَدْ غاظَني وَاَحْزَنَني
(O le Très-Haut ! O l’Inaccessible ! O le Tout-Miséricordieux ! O le Très-Miséricodieux ! O Toi qui entends les appels (du‘â’), O Toi qui fournis les bienfaits ! Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et donne-moi des bienfaits de ce monde et de l’Autre monde ce dont Tu es Digne, et écarte de moi cette douleur (nommez-la, s’il y a lieu), qui m’a irrité et affligé !)
■ Quiconque souffre d’un mal ou d’une maladie, qu’il passe sa main sur la partie endolorie en récitant ce verset coranique :
“Wa nunazzilu min-al-Qur’âni mâ huwa chifâ’un wa rahmatun li-l-mu’minîna wa lâ yazidu-dh-dhâlimîna illâ khasârâ”
وَنُنَزِّلُ مِنْ الْقُرْآنِ مَا هُوَ شِفَاءٌ وَرَحْمَةٌ لِلْمُؤْمِنِينَ وَلاَ يَزِيدُ الظَّالِمِينَ إِلاَّ خَسَارًا(8217/ )
“Nous faisons descendre, du Coran, ce qui est guérison et miséricorde pour les croyants, et ce qui ne fait qu’accroître la perte des injustes” (17/82)
■ Selon l’Imam Ali (p), pour se départir d’une douleur, on pose la main sur la partie endolorie et on dit trois fois :
“Allâhu, Allâhu, Allâhu Rabbî haqqan lâ uchriku bihi chay’an ! Allâhumma Anta lahâ wa li-kulli ‘adhîmatin fa-farrijhâ ‘annî”
اَللهُ اَللهُ اَللهُ رَبّي حَقّاً لا اُشْرِكُ بِهِ شَيْئاً اَللّهُمَّ اَنْتَ لَها وَ لِكُلِّ عَظيمَة فَفَرِّجْها عَنّي
(Allah, Allah, Allah est vraiment mon Seigneur ! Je n’associe rien à Lui ! O Allah ! Tu as le pouvoir sur mon mal et sur tout grand malheur, éloigne-le donc de moi !)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p), lorsqu’on a mal quelque part, on pose la main d’abord sur l’endroit endolori en disant “Bism-Illâh” (Au Nom d’Allah), puis on l’y passe (on essuie la douleur avec la main) en répétant sept fois l’Invocation suivante :
“A‘ûthu bi-‘Izzat-illâhi wa a‘ûthu bi-Qudrat-illâhi wa a‘ûthu bi-Jalâl-illâhi wa a‘ûthu bi-‘Adhamat-illâhi wa a‘ûthu bi-Jam‘-Illâhi wa a‘ûthu bi-Rasûl-illâhi callâ-llâhu ‘alayhi wa Âlihi wa a‘ûthu bi-Asmâ’-illâhi min charri mâ akhâfu ‘alâ nafsî”
اَعُوذُ بِعِزَّةِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِقُدْرَةِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِجَلالِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِعَظَمَةِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِجَمْعِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِرَسُولِ اللهِ صَلّىَ اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ وَ اَعُوذُ بِاَسْمآءِ اللهِ مِنْ شَرِّ ما اَحْذَرُ وَ مِنْ شَرِّ ما اَخافُ عَلى نَفْسي
(Je me protège par la Toute-Puissance d’Allah, je me protège par le Pouvoir d’Allah, je me protège par la Majesté d’Allah, je me protège par la Puissance d’Allah, je me protège par le Jam‘ (les Attributs cumulés d’Allah), je me protège par le Messager d’Allah- que la Paix d’Allah soit sur lui et sur les membres de sa Famille- et je me protège par les Noms d’Allah contre le mal de ce que je crains et de ce dont j’ai peur pour moi)