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Les doutes concernant la prière
Les doutes qui surviennent pendant la prière ou à la fin de la prière concernent les choses suivantes: la prière elle-même, les conditions relatives à la prière, les actes de la prière et le nombre de raka‘at.
Les cas principaux sont:
1- Lorsqu’on doute d’avoir accompli la prière.
L’Imam al-Baqir (a.s) a dit: «Si tu es sûr que tu n’as pas accompli une prière obligatoire ou tu doutes de l’avoir accomplie, et [tu sais] qu’il n’est pas trop tard pour la faire en son temps, tu devras l’accomplir. Et si tu doutes de cela au moment où il est trop tard pour la faire en son temps, tu n’auras pas besoin de la faire. Mais si tu te rends compte par la suite que tu ne l’as pas faite, tu devras la faire quel que soit l’état dont tu es.»(1)
Question: Si quelqu’un doute d’avoir accompli l’une des cinq prières quotidiennes, que devra-t-il faire?
Réponse: Si le doute survient avant qu’il ne soit trop tard pour la faire en son temps, il devra l’accomplir. Et s’il survient en dehors du moment de la prière, il n’aura pas besoin de la faire. Toutefois, s’il se rend compte par la suite qu’il ne l’a pas faite, il devra la faire.
– Les jurisconsultes sont unanimes à dire ceci: «Si, après avoir accompli la prière, quelqu’un doute de l’avoir correctement faite, il ne devra pas tenir compte de son doute.» La preuve pour cela est le hadith où l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Si, après avoir fait la prière, quelqu’un doute de l’avoir [correctement] faite, il n’aura pas besoin de la refaire» (2)et le hadith où il a dit: «Si, après avoir fini de faire la prière, tu doutes de l’avoir correctement faite, ne tiens pas compte de ton doute et ne la refais pas.» (3)
2- Lorsqu’on doute d’avoir rempli toutes les conditions nécessaires pour pouvoir faire la prière.
Si, avant de commencer à faire la prière, quelqu’un doute d’avoir rempli toutes les conditions nécessaires pour pouvoir accomplir la prière (par exemple il doute de la pureté de ses vêtements, ou d’avoir couvert ses parties intimes), il devra d’abord s’assurer que toutes les conditions sont remplies. Si le même doute survient pendant la prière, il devra interrompre sa prière pour s’assurer que toutes les conditions sont remplies car, selon la règle al-istishab, tant qu’on n’est pas sûr d’avoir rempli une condition, on ne devra pas la considérer comme étant remplie. En outre, dans un cas pareil, on ne peut pas s’appuyer sur la règle al-faragh, car celle-ci concerne uniquement le cas où on est sûr d’avoir commencé à accomplir un acte mais, après avoir fini de le faire, on doute de l’avoir correctement fait. Et si le même doute survient après avoir fini de faire la prière, il ne devra pas en tenir compte, c’est-à-dire il n’aura pas besoin de refaire la prière.
3- Lorsque le doute concerne l’un des actes de la prière.
L’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Si quelqu’un ne sait pas s’il a fait une seule sajda ou bien deux, il devra faire une sajdat.» (4)
Quelqu’un a dit à l’Imam as-Sadiq (a.s): «Que devra faire un homme si, au moment où il se tient debout, il doute d’avoir fait ar-roukou‘?» Et l’Imam (a.s) lui a dit: «Il devra faire ar-roukou‘ et as-soujoud.» (5)
Zourara a dit: «J’ai dit à l’Imam as-Sadiq (a.s): «Que devra faire un homme s’il doute au moment où il fait al-iqama d’avoir fait al-adhan (l’appel à la prière)?» Il a dit: «Il devra continuer [de faire al-iqama].» J’ai dit: «Et si, après avoir fait takbirat-ul-ihram (dire: Dieu est plus grand), il doute d’avoir fait al-adhan et al-iqama, [que devra-t-il faire]?» Il a dit: «Il devra continuer.» J’ai dit: «Et si, après avoir récité [la sourate ou les sourates], il doute d’avoir fait takbirat-ul-ihram, [que devra-t-il faire]?» il a dit: «Il devra continuer.» J’ai dit: «Et si, après avoir fait ar-roukou‘, il doute d’avoir récité [la sourate ou les sourates], [que devra-t-il faire]?» Il a dit: «Il devra continuer.» J’ai dit: «Et si, après avoir fait as-soujoud, il doute d’avoir fait ar-roukou‘, [que devra-t-il faire]?» Il a dit: «Il devra continuer sa prière. Ô Zourara! Si, au moment où tu fais une chose, tu doutes de celle que tu viens de terminer, alors tu ne devras pas tenir compte de ton doute.» (6)
Les jurisconsultes distinguent deux sortes de doute:
a- Le doute qui survient avant d’entamer l’acte qui vient après celui dont on doute (par exemple lorsqu’on doute d’avoir fait takbirat-ul-ihram avant de commencer à réciter les sourates, ou bien lorsqu’on doute d’avoir récité les sourates avant de faire ar-roukou‘…). Dans un cas pareil, on doit accomplir l’acte dont on doute avant de passer à l’acte suivant. Cet avis s’appuie sur les hadiths d’Ahl-ul-bayt (a.s).
b- Le doute qui survient après avoir commencé à accomplir l’acte qui vient après celui dont on doute (par exemple lorsqu’on doute d’avoir fait takbirat-ul-ihram au moment où on récite les sourates…). Dans un cas pareil, on ne doit pas tenir compte du doute, c’est-à-dire on doit continuer de faire la prière. A propos de cet avis, l’auteur d’al-jawahir a dit: «Cet avis est adopté par la plupart des jurisconsultes. Certains ont même prétendu qu’il fait l’unanimité. En outre, il est conforme au hadith où l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «S’il doute d’avoir fait as-soujoud après avoir redressé son corps, il ne devra pas tenir compte de son doute.» et le hadith où il a dit: «Il a fait ar-roukou‘» en réponse à celui qui lui a demandé ce que devra faire un homme si, au moment où il s’assoit pour faire as-soujoud, il doute d’avoir fait ar-roukou‘.»(7)
4- Lorsqu’on ne sait pas combien de raka‘at on a faites.
– Si, pendant l’accomplissement de la prière de l’aube ou celle d’al-maghrib ou bien pendant l’accomplissement de la prière écourtée (celle que fait le voyageur), quelqu’un n’arrive pas à savoir combien de raka‘at il a faites, sa prière sera incorrecte. La preuve pour cela est al-ijma‘ et le hadith où l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Si tu doutes d’avoir fait correctement la prière d’al-maghrib, refais-la. Et si tu doutes d’avoir fait correctement la prière de l’aube, refais-la.» (8)et le hadith où il a dit: «Et si tu n’arrives pas à savoir si tu as fait seulement une seule rak‘a ou bien deux, refais la prière. De même, si, pendant la prière du vendredi l’imam ne se souvient pas [du nombre de raka‘at qu’il a faites] il devra refaire la prière, car [celle-ci] se fait en deux raka‘at.» (9)L’expression «car [celle-ci] se fait en deux raka‘at» veut dire ceci: Si, pendant la prière obligatoire qui se fait en deux reka‘at, quelqu’un n’arrive pas à savoir dans quelle rak‘a il est, sa prière sera incorrecte.
– Si quelqu’un ne sait pas s’il a fait seulement une seule rak‘a ou bien plus d’une seule, il devra refaire sa prière. La preuve pour cela est al-ijma‘ et des hadiths rapportés par plusieurs personnes. Parmi ces hadiths, on peut citer celui où l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Si tu ne sais pas dans quelle rak‘a tu es: dans la première, ou la deuxième, ou la troisième ou la quatrième, tu devras tenir compte de ton doute, [c’est-à-dire] tu devras refaire ta prière.» (10)
– Si quelqu’un ne sait pas s’il a fait seulement deux raka‘at ou bien plus, et son doute survient avant qu’il termine as-soujoud, il devra refaire la prière car, dans un cas pareil, il ne peut pas être sûr d’avoir fait les deux premières raka‘at, or si quelqu’un n’est pas sûr d’avoir accompli les deux premières raka‘at, sa prière sera incorrecte. La preuve pour cela est le hadith où l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Si quelqu’un doute d’avoir fait les deux premières raka‘at, il devra refaire la prière, à moins qu’il ne sache avec certitude qu’il les a déjà faites.» (11)
– Si quelqu’un ne sait pas s’il a fait seulement deux raka‘at ou bien cinq, et son doute survient pendant une prière qui se fait en quatre raka‘at, sa prière sera incorrecte, car s’il n’a réellement fait que deux raka‘at, sa prière est incorrecte parce qu’elle est incomplète; et si réellement il a fait cinq raka‘at, sa prière est incorrecte parce qu’il a fait une rak‘a en plus.
– Si, pendant une prière qui se fait en deux raka‘at (comme la première du vendredi, celle de l’Aïd ou celle des Signes divins), quelqu’un n’arrive pas à savoir dans quelle rak‘a il est, sa prière sera incorrecte.
– Si quelqu’un n’arrive pas à savoir combien de raka‘at il a faites, sa prière sera incorrecte. La preuve pour cela est le hadith où l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Si tu ne sais pas combien de raka‘at tu as faites, et rien ne se présente à ton esprit, tu devras refaire la prière.» (12)
Les doutes qui ne rendent pas la prière incorrecte
1- Si, après avoir fait correctement as-soujoud, quelqu’un n’arrive pas à savoir s’il a fait seulement deux raka‘at ou bien trois, il devra considérer la dernière rak‘a qu’il a faite comme étant la troisième rak‘a, ensuite il devra faire la quatrième rak‘a. Et juste après avoir fait at-taslim, il devra faire une rak‘a debout ou bien deux raka‘at en position assise. Toutefois, il est préférable qu’il fasse une rak‘a debout. La preuve pour cela est le hadith où l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit à l’un de ses compagnons: «Veux-tu que je t’apprenne ce que tu dois faire lorsque tu n’arrives pas à savoir si tu as a fait [toutes les raka‘at] ou pas? Si tu es dans le doute, considère le plus grand nombre [qui vient à ton esprit] comme étant le nombre de raka‘at que tu as faites. Et après avoir fait at-taslim, lève-toi et fait ce que tu crois avoir manqué. Ainsi, si réellement tu n’as rien manqué, tu n’auras pas besoin [de refaire la prière]. Et si tu te rends compte par la suite que ta prière était incomplète, tu seras sûr de l’avoir complétée avec ce que tu as fait [après at-taslim].» (13)
2- Si quelqu’un n’arrive pas à savoir s’il a fait seulement trois raka‘at ou bien quatre, il devra considérer la rak‘a qu’il fait comme étant la quatrième rak‘a. Et après avoir fait at-taslim, il devra faire une rak‘a debout ou bien deux raka‘at en position assise. Toutefois, il est préférable dans ce cas qu’il fasse deux raka‘at en position assise. En effet, quelqu’un a demandé à l’Imam as-Sadiq (a.s) ce que devra faire un homme s’il n’arrive pas à savoir s’il a fait seulement trois raka‘at ou bien quatre, et l’Imam (a.s) lui a dit: «S’il n’arrive pas à savoir s’il a fait seulement trois raka‘at ou bien quatre, il devra faire une rak‘a debout ou bien deux raka‘at en position assise.» (14)
3- Si, après avoir fait correctement as-soujoud, quelqu’un n’arrive pas à savoir s’il a fait seulement deux raka‘at ou bien quatre, il devra considérer la dernière rak‘a qu’il a faite comme étant la quatrième rak‘a. Et après avoir fait at-taslim, il devra faire deux raka‘at debout. La preuve pour cela, est le hadith où l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Si tu n’arrives pas à savoir si tu as fait seulement deux raka‘at ou bien quatre, fais at-tachahhoud et at-taslim, ensuite fais deux raka‘at et quatre sajadat. Récite pendant chacune des deux raka‘at la première sourate du Coran. [A la fin], fais at-tachahhoud et at-taslim. Ainsi, si réellement tu n’as fait que deux raka‘at, les deux dernières raka‘at complèteront ta prière. Et si réellement tu as fait quatre raka‘at, les deux dernières raka‘at seront considérées comme une prière surérogatoire.» (15)
4- Si, après avoir fait correctement as-soujoud, quelqu’un un n’arrive pas à savoir s’il a fait seulement deux raka‘at, ou bien trois, ou bien quatre, il devra considérer la dernière rak‘a qu’il a accomplie comme étant la quatrième rak‘a. Et après avoir fait at-taslim, il devra faire deux raka‘at debout et deux autres en position assise. En effet, quelqu’un a demandé à l’Imam as-Sadiq (a.s) ce que devra faire un homme s’il n’arrive pas à savoir s’il a fait seulement deux raka‘at, ou bien trois, ou bien quatre, et l’Imam (a.s) lui a dit: «Il devra se lever pour faire deux raka‘at debout à la fin desquelles il devra faire at-tachahhoud et at-taslim. [Et juste après at-taslim], il devra faire deux autres raka‘at en position assise à la fin desquelles il devra faire at-tachahhoud et at-taslim. Ainsi, si réellement il a fait quatre raka‘at pendant la première prière, les raka‘at qu’il a faites après seront considérées comme une prière surérogatoire. [Et s’il a fait moins de quatre raka‘at], les raka‘at qu’il a faites après complèteront sa prière.» (16)
– Si, au moment où quelqu’un se tient debout pendant la prière, il n’arrive pas à savoir s’il a fait seulement quatre raka‘at ou bien cinq, il devra considérer la dernière rak‘a qu’il a accomplie comme étant la quatrième rak‘a; il devra ensuite s’asseoir immédiatement pour terminer sa prière. Après avoir fait at-taslim, il devra faire une seule rak‘a debout ou bien deux raka‘at en position assise. Et si le doute survient juste après la deuxième sajda, il devra considérer la dernière rak‘a qu’il a accomplie comme étant la quatrième rak‘a. Ensuite, il devra faire at-tachahhoud et at-taslim. Et juste après at-taslim, il devra faire soujoud as-sahw. S’il fait cela et se rend compte par la suite que sa prière était incomplète, il n’aura pas besoin de la refaire, car l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Si réellement sa prière est incomplète, elle sera complétée par les raka‘at [qu’il a faites] par précaution.» Ce hadith concerne les deux cas.
Lorsque le doute survient pendant la prière surérogatoire
Si, pendant la prière surérogatoire, quelqu’un n’arrive pas à savoir combien de raka‘at il a accomplies, sa prière ne sera pas incorrecte. En effet, quelqu’un a demandé à l’Imam as-Sadiq (a.s) ce qu’il devra faire s’il doute d’avoir fait correctement la prière surérogatoire, et l’Imam (a.s) lui a dit: «Tu n’auras besoin de la refaire.» (17)Si quelqu’un se retrouve dans une situation pareille, il devra considérer le premier nombre qui viendra à son esprit comme étant le nombre de raka‘at qu’il a faites, à condition qu’il ne soit pas supérieur à deux, car si quelqu’un fait plus de deux raka‘at pendant la prière surérogatoire, sa prière sera incorrecte. Toutefois, il est préférable qu’il considère la dernière rak‘a qu’il a accomplie comme étant la première. Certains ont dit qu’il est permis de rompre la prière surérogatoire.
Si quelqu’un a tendance à trop douter pendant la prière, il ne devra pas tenir compte de son doute. En effet, quelqu’un a dit à l’Imam as-Sadiq (a.s): «Que devra faire un homme qui doute beaucoup pendant la prière, au point où il n’arrive à savoir ce qu’il a déjà fait et ce qui lui reste à faire?» Et l’Imam (a.s) lui a dit: «Il devra refaire la prière.» Alors, on lui a dit: « [Et si] son doute s’accentue à chaque fois qu’il refait la prière, [que devra-t-il faire]?» l’Imam a dit: « [Dans ce cas-là], il ne devra pas tenir compte de son doute…Ne laissez pas le Vilain s’habituer à rompre votre prière, car le Satan s’habitude à tout ce qu’on l’habitude. Pour que le doute ne survienne plus, ne tenez pas comptes des doutes répétés et ne rompez pas fréquemment votre prière, car le Vilain veut qu’on se soumette à lui; et si vous lui désobéissez, il ne reviendra plus chez vous.» (18)
La façon dont se fait salat al-ihtiyat (la prière de précaution)
Pour pouvoir accomplir la prière de précaution, il faut que toutes les conditions concernant la prière obligatoire soient réunies (il faut être en état de pureté, il faut que les vêtements soient purs et licites…).
La prière de précaution se fait de la façon suivante: il faut d’abord avoir an-niyya, ensuite il faudra faire takbirat-ul-ihram, puis dire à voix basse la première sourate du Coran, puis faire ar-roukou‘ et as-soujoud. Comme toutes les prières, la prière de précaution se termine avec at-tachahhoud et at-taslim. Pendant cette prière, il ne faut pas faire al-qounout ou dire la première sourate du Coran à haute voix.
La prière de précaution ne fait pas partie de la prière qu’elle complète. A ce propos, l’auteur d’al-jawahir a dit: «Pendant la prière de précaution il est obligatoire d’avoir an-niyya et de faire takbirat-ul-ihram, car, selon les hadiths et les fetwas, elle ne fait pas partie de la première prière…»(19)On retrouve le même avis dans l’ouvrage intitulé misbah al-faqih.
– Au moment où le doute survient, on devra faire un effort pour se rappeler; c’est-à-dire on ne devra pas penser directement à compléter la prière qu’on fait.
– Si quelqu’un ne se souvient pas du nombre exacte de raka‘at qu’il a faites mais pense que tel nombre est plus probable, il devra considérer ce nombre-là comme étant le nombre de raka‘at qu’il a accomplies. La preuve pour cela est le hadith où le Prophète (a.s.s): «Si quelqu’un parmi vous doute [de quelque chose], il devra chercher [à enlever son doute].» (20)Dans misbah al-faqih, cheikh al-Hamedani a dit: «Cet avis jouit d’une réputation.» (21)Quant à l’auteur d’al-‘ourwa al-wouthqa, il a dit: «Si quelqu’un croit avoir fait tel nombre de raka‘at (que ce soit pendant les deux premières raka‘at ou bien pendant les deux dernières), il devra se considérer comme étant sûr de les avoir faites.» (22)
– Si, après avoir fait at-taslim et avant de commencer à faire la prière de précaution, quelqu’un fait un acte qui rend la prière incorrecte (par exemple il parle volontairement), il devra d’abord faire la prière de précaution, ensuite il devra refaire la première prière, car, en faisant cela, il sera sûr d’avoir accompli son devoir. Par contre, s’il ne refait pas la première prière après la prière de précaution, ou s’il la refait juste après at-taslim (c’est-à-dire sans faire la prière de précaution), il restera dans le doute.
– Si, pendant l’accomplissement de la prière de précaution, quelqu’un oublie de faire un des actes considérés comme les piliers de la prière, ou fait un en plus, sa prière sera incorrecte. En cela, il n’y a aucune différence entre la prière de précaution et les autres prières.
– Si, pendant l’accomplissement de la prière de précaution, quelqu’un n’arrive pas à savoir combien de raka‘at il a accomplies, il devras considérer le plus grand nombre qui viendra à son esprit comme étant le nombre de raka‘at accomplies, mais à condition que ce nombre-là ne dépasse pas le nombre de raka‘at qu’il est obligé de faire. Et après avoir fini de faire la prière de précaution, il devra refaire la première prière. A ce propos, l’auteur d’al-‘ourwa al-wouthqa a dit: «Par précaution, il devra d’abord terminer la prière de précaution, ensuite il devra refaire les deux prières (c’est-à-dire la première prière et la prière de précaution.» (23)S’il fait cela, il sera sûr d’avoir accompli son devoir.
La compensation des prières manquées
Quelques principes fondamentaux
1- Il va sans dire qu’il n’est obligatoire de compenser un acte manqué que s’il était obligatoire au moment où on l’a manqué. Par exemple, si un fou revient à la raison, il ne sera pas obligé de compenser les actes qu’il a manqués au moment de la folie. De même, si une personne évanouie reprend connaissance, elle ne devra pas compenser les actes manqués au moment de l’évanouissement. La preuve pour cela est le hadith qui dit: «Rien ne lui incombera.» et le hadith qui dit: «Il n’est obligé de compenser ni le jeûne, ni la prière. C’est à Dieu de pardonner à la personne qu’Il a Lui-même rendue incapable [d’accomplir ses obligations].» (24)
Ce principe doit donc être considéré comme une référence, sauf s’il y a un hadith qui dit que, dans telle situation, il est obligatoire de compenser les actes manqués.
Certains hadiths sont conformes à ce principe. Par exemple, les hadiths selon lesquels le fou, l’enfant qui n’a pas atteint l’âge de puberté, celui qui ne dispose pas de quoi faire al-woudho’ ou at-tayammoum et la femme qui est en période de règles ou de lochies ne son pas obligés de faire la prière en son temps, et ne sont pas obligés de la compenser en dehors de son temps. D’autres ne sont pas conformes à ce principe. Par exemple, les hadiths qui disent que la femme doit compenser le jeûne qu’elle a manqué pendant la période de règles ou de lochies. Il y a d’autres hadiths qui concernent uniquement les non musulmans qui se sont convertis à l’islam et, selon lesquels, ceux-ci ne sont pas obligés de compenser les actes qu’ils ont manqués avant de se convertir à l’islam. En fait, le non musulman est concerné aussi bien par les croyances islamiques que par les préceptes de la loi islamique. Mais s’il se convertit à l’islam, il ne sera pas obligé de compenser les actes qu’il a manqués avant de devenir musulman. La preuve pour cela, est le hadith où le Prophète (a.s) a dit: «La conversion à l’islam annule [les actes commis] avant elle.» (25)
2- L’ordre d’accomplir une obligation s’annule dans les trois cas suivants: lorsque l’obligation est accomplie, lorsqu’on désobéit à l’ordre, ou lorsque l’objet sur lequel porte l’ordre est inexistant ou bien inaccessible. Par exemple, si quelqu’un ordonne à une personne de préparer un bon repas pour son invité, son ordre s’annule dans l’un des trois cas suivants: lorsque le bon repas est préparé au moment voulu, lorsque le repas n’est pas préparé au moment voulu (dans ce cas la personne qui a reçu l’ordre mérite une punition), ou bien lorsque l’invité ne vient pas.
3- Les obligations de la loi islamique concernent indistinctement celui qui les connaît, celui qui les ignore, celui qui les a oubliées, celui qui s’en souvient, le dormant et l’éveillé. Et si quelqu’un n’accomplit pas l’une de ces obligations au moment voulu, il sera puni, sauf si cela est dû à l’oubli, au sommeil ou à l’ignorance qui n’est pas le résultat de la négligence. Toutefois, si quelqu’un n’accomplit pas un acte obligatoire pour l’une de ces trois raisons, il devra l’accomplir ultérieurement.
4- Si quelqu’un dont l’un des deux parents est musulman s’abstient d’accomplir une seule prière en prétendant que l’accomplissement de la prière n’est pas obligatoire, il sera considéré comme un apostat (car la prière est l’un des piliers de l’islam) et il méritera la peine capitale, à moins qu’il ne fournisse un alibi très solide (par exemple, le fait d’avoir grandi dans un lieu où il n’y a aucune trace de l’islam).
Si un enfant issu d’un homme et d’une femme athées se convertit à l’islam à l’âge de puberté, puis s’abstient de faire la prière tout en prétendant qu’il n’est pas obligatoire de l’accomplir, il sera considéré comme un apostat. S’il se repentit, il ne sera pas exécuté, et s’il persiste à désobéir à la loi islamique, le gouverneur devra lui infliger la peine capitale, à moins qu’il ne fournisse un alibi très solide (par exemple, s’il vient juste de se convertir à l’islam).
Et si quelqu’un néglige de faire la prière tout en croyant qu’il est obligatoire de l’accomplir, le gouverneur devra lui infliger un châtiment corporel. S’il recommence, il devra le punir une deuxième fois, et s’il recommence une deuxième fois, il devra le punir pour la troisième fois; et s’il persiste dans sa désobéissance, il devra lui infliger la peine capitale.
Quand est-ce qu’on est obligé de compenser la prière manquée?
Quelqu’un a dit à l’Imam as-Sadiq (a.s): «Que devra faire un homme s’il fait la prière tout en étant impur, ou s’il la rate à cause de l’oubli ou du sommeil?» Et l’Imam (a.s) lui a dit: «Dès qu’il se rendra compte [qu’il ne l’a pas faite ou qu’il était impur au moment où il l’a faite], il devra la faire, qu’il se rende compte pendant le jour ou pendant la nuit. Mais s’il a peur qu’en la faisant il sera trop tard pour faire la prière suivante en son temps, il devra d’abord commencer par celle-ci, ensuite il compensera celle qu’il a manquée, et il ne devra faire aucune prière surérogatoire avant de compenser la prière obligatoire.» (26)
Quelqu’un a demandé à l’Imam as-Sadiq (a.s) ce que devra faire un homme s’il se rappelle dans son lieu de résidence qu’il a manqué une prière pendant le voyage, et l’Imam (a.s) lui a dit: «Il devra compenser [la prière] qu’il a manquée [avec une prière pareille] à celle qu’il a manquée.» (27)
Les jurisconsultes ont dit ceci:
– Si quelqu’un manque une prière, que ce soit volontairement ou involontairement (par exemple, à cause de l’oubli ou du sommeil), il devra la compenser par une autre prière.
– Si quelqu’un consomme une matière qui fait perdre la conscience, et manque des prières à cause de cela, il devra les compenser dès qu’il reprendra conscience, car une telle personne n’est pas concernée par le hadith où l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «C’est à Dieu pardonner à la personne qu’Il a Lui-même rendue incapable [d’accomplir ses obligations].»
– Si quelqu’un rate la prière du vendredi (c’est-à-dire il n’a pas pu participer à la prière collective), il devra faire la prière du dhohr à sa place (c’est-à-dire il devra faire quatre raka‘at) La preuve pour cela est le hadith où l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Si quelqu’un rate la prière du vendredi, il devra faire quatre raka‘at.» (28)
– Si quelqu’un rate la prière de l’Aïd (c’est-à-dire il n’a pas pu participer à la prière collective), il n’aura pas besoin de la compenser. La preuve pour cela, est le hadith où l’Imam as-Sadiq (a.s): «Si quelqu’un n’arrive pas à participer à la prière collective de l’Aïd [et fait la prière tout seul], sa prière ne sera pas acceptée, et il ne sera pas obligé de la compenser.» (29)
– Si quelqu’un manque une prière obligatoire pendant le voyage, il devra la compenser avec une prière écourtée, même s’il se retrouve dans son lieu de résidence au moment de la compensation. Et s’il manque une prière obligatoire dans son lieu de résidence, il devra la compenser avec une prière complète même s’il est en voyage. La preuve pour cela, est le hadith où l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Si quelqu’un manque une prière, il devra la compenser [avec une prière] pareille à celle qu’il a manquée.» (30)et le hadith où il a dit: «Compense ce que tu as manqué en faisant la même chose que ce que tu as manqué…Si [quelqu’un] se retrouve dans son lieu de résidence, il devra compenser [la prière qu’il a manquée pendant le voyage] en faisant une prière pareille à celle qu’il devait faire pendant le voyage; et s’il est en voyage, il devra compenser [la prière qu’il a manquée dans son lieu de résidence], en faisant une prière pareille à celle qu’il devait faire chez lui.» (31)
Question: Si quelqu’un était en voyage au début du moment de la prière, et il est arrivé chez lui à la fin du moment de la prière, devra-t-il faire une prière complète ou bien une prière écourtée? Et s’il était chez lui au début du moment de la prière, et il s’est retrouvé loin de son lieu de résidence (c’est-à-dire il était en voyage) à la fin du moment de la prière, devra-t-il faire une prière complète ou bien une prière écourtée?
Réponse: Dans les deux cas, il devra compenser la prière manquée avec une prière pareille à celle qu’il devait faire au début du moment de la prière. C’est-à-dire s’il devait faire une prière complète (c’est-à-dire quatre raka‘at) en ce moment-là, il devra compenser la prière manquée en faisant une prière complète; et s’il devait faire une prière écourtée (c’est-à-dire deux raka‘at), il devra compenser la prière manquée en faisant une prière écourtée. La preuve pour cela est le hadith où l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Si quelqu’un oublie de faire [une prière qui se fait en] quatre raka‘at, il devra la compenser en faisant quatre raka‘at, qu’il soit en voyage ou dans son lieu de résidence. Et s’il oublie de faire [une prière qui se fait en] deux raka‘at, il devra la compenser en faisant deux raka‘at, qu’il soit en voyage ou dans son lieu de résidence.» (32)
– Si quelqu’un a assez de temps pour compenser la prière manquée et faire la prière du moment présent, il devra commencer par la prière manquée. Et s’il ne reste pas assez de temps pour les faire toutes les deux, il devra commencer par la prière du moment présent, ensuite il compensera la prière manquée. En cela, les jurisconsultes sont tous d’un même avis.
Question: Si quelqu’un manque une prière, devra-t-il la compenser au moment même où il se rendra compte qu’il l’a manquée?
Réponse: La plupart des jurisconsultes ont dit qu’il ne sera pas obligé de la compenser dans l’immédiat, c’est-à-dire il pourra la compenser quand il voudra, car, selon eux, l’ordre ne sous-entend pas que son exécution doit être dans l’immédiat, et selon la règle al-bara’a, lorsqu’on n’est pas sûr qu’il est obligatoire de compenser dans l’immédiat une prière manquée, on pourra la compenser quand on voudra.
A propos de cet avis, l’auteur d’al-jawahir a dit: «Il jouit d’une réputation chez les jurisconsultes de l’époque récente. Et selon l’auteur de l’ouvrage intitulé adh-dhikra, il est également réputé chez les anciens jurisconsultes. Et selon l’auteur de l’ouvrage intitulé al-masabih, cet avis jouit d’une réputation tant chez les anciens jurisconsultes que chez ceux de l’époque récente.» (33)
Dans misbah al-faqih cheikh al-Hamedani a dit: «L’avis selon lequel il n’est pas obligatoire de compenser dans l’immédiat la prière manquée est plus juste. Vraisemblablement, cet avis qui jouissait d’une réputation chez les jurisconsultes de l’époque récente était le plus célèbre chez les anciens jurisconsultes, même si certains ont prétendu que l’avis selon lequel la prière manquée doit être compensée dans l’immédiat était le plus célèbre chez eux. Quoi qu’il en soit, on devra opter pour l’avis des jurisconsultes de l’époque récente, car l’avis dont la réputation est plus récente est plus convaincant.» (34)
Si cheikh al-Hamedani a dit que l’avis dont la réputation est plus récente est plus convaincant, c’est parce que les connaissances des jurisconsultes de l’époque récente sont plus vastes que celles de leurs illustres prédécesseurs. En effet, les premiers connaissent tous les avis des anciens jurisconsultes, et connaissent toutes les nouvelles fetwas et les nouvelles théories.
En ce qui concerne le hadith où l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Dès qu’il se rendra compte [qu’il ne la pas faite, ou bien qu’il était impur au moment où il l’a faite], il devra la faire, qu’il se rende compte pendant la journée ou pendant la nuit.», il veut simplement dire qu’il est obligatoire de compenser la prière manquée; il ne veut pas dire qu’il est obligatoire de la compenser immédiatement. Certes, il est recommandé de compenser les prières manquées le plus tôt possible.
Doit-on respecter l’ordre chronologique des prières manquées?
Quelqu’un a dit à l’Imam as-Sadiq (a.s): «Que devra faire un homme s’il se rend compte au moment de la prière d’al-‘icha’ qu’il a raté la première prière, la prière d’al-‘asr et celle d’al-maghrib?» Et l’Imam (a.s) lui a dit: «Il devra d’abord commencer par la prière présente, car s’il meurt avant de l’accomplir, il aura manqué une prière qu’il pouvait accomplir en son temps, ensuite il devra compenser les prières manquées tout en respectant leur ordre chronologique.» (35)
L’Imam as-Sadiq (a.s) a dit aussi: «Si tu oublies de faire une prière, ou si tu la fais sans woudho’, et tu as d’autres prières à compenser, commence par la première prière [manquée].» (36)
– Si quelqu’un manque plusieurs prières, il devra les compenser selon leur ordre chronologique. Par exemple, si quelqu’un sait qu’il a manqué les cinq prières d’une même journée, il devra d’abord compenser la prière de l’aube, puis respectivement celle du dhohr, celle d’al-‘asr, celle d’al-maghrib et celle d’al-‘icha’. Et si, par exemple, il sait qu’il a manqué le dimanche de la semaine passée la prière d’al-‘asr, le lundi celle du dhohr, le mardi celle d’al-‘icha’ et le mercredi celle d’al-maghrib, il devra compenser la prière d’al-‘asr avant celle du dhohr, et celle d’al-‘icha’ avant celle d’al-maghrib. A propos de cet avis, l’auteur d’al-jawahir a dit: «En cela, les jurisconsultes sont tous d’un même avis.»
Et si quelqu’un ignore l’ordre chronologique des prières manquées, il devra les compenser dans les différents ordres possibles afin qu’il soit sûr d’avoir respecté leur ordre chronologique. Par exemple, s’il sait qu’un jour il a manqué la prière du dhohr, et un autre jour il a manqué celle d’al-‘asr, mais il ignore laquelle des deux est la première prière manquée, il devra compenser celle du dhohr puis celle d’al-‘asr, ensuite il devra faire l’inverse, c’est-à-dire il compensera d’abord celle d’al-‘asr, puis celle du dhohr.
Le respect de l’ordre chronologique des prières manquées concerne uniquement les cinq prières quotidiennes. Donc, même si quelqu’un connaît l’ordre chronologique des autres prières manquées (les prières surérogatoires, les prières des Signes divins…), il ne sera pas obligé de le respecter.
Notes:
1- Al-wasa’il (v:4 / p:283)
2- Al-wasa’il (v:8 / p:246)
3- Al-wasa’il (v:8 / p:246)
4- Al-wasa’il (v:6 / p:368)
5- Al-wasa’il (v:6 / p:316)
6- Al-wasa’il (v:8 / p:237)
7- Al-jawahir (v:12 / p:320)
8- Al-wasa’il (v:8 / p:194)
9- Al-wasa’il (v:8 / p:195)
10- Al-jawahir (v:12 / p:329)
11- Al-wasa’il (v:8 / p:188)
12- Al-wasa’il (v:8 / p:226)
13- Al-wasa’il (v:8 / p:213)
14- Al-wasa’il (v:8 / p:216)
15- Al-wasa’il (v:8 / p:219)
16- Al-wasa’il (v:8 / p:223)
17- Al-wasa’il (v:8 / p:320)
18- Al-wasa’il (v:8 / p:228)
19- Al-jawahir (v:12 / p:370)
20- Mousnad Ahmed Ibn Hanbal (v:1 / p:379)
21- Misbah al-faqih, chapitre «La prière» p:71
22- Al-‘ourwa al-wouthqa (v:1 / p:656)
23- Al-‘ourwa al-wouthqa (v:1 / p:668)
24- Al-wasa’il (v:8 / p:259)
25- ‘Awali alla’ali’(v:2 / p:54)
26- Al-wasa’il (v:8 / p:257)
27- Al-wasa’il (v:8 / p:268)
28- Al-wasa’il (v:7 / p:345)
29- Al-wasa’il (v:7 / p:421)
30- ‘Awali alla’ali’ (v:3 / p:107)
31- Al-wasa’il (v:8 / p:268)
32- Al-wasa’il (v:8 / p:269)
33- Al-jawahir (v:13 / p:33)
34- Misbah al-faqih, chapitre «La prière» p:608
35- Al-wasa’il (v:8 / p:257)
36- Al-wasa’il (v:8 / p:254)