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Un coup d’œil sur l’Historique des droits de la femme en Europe
Depuis le XVIIe siècle, on a commencé à entendre des murmures à propos des droits de l’homme en Europe. Puis, des écrivains et des penseurs -aux XVIIe et XVIIIe siècles- ont essayé de diffuser d’une manière soutenue et étonnante leurs idées sur les droits humains naturels, innés et inaliénables. Parmi eux figuraient Jean-Jacques Rousseau, Voltaire et Montesquieu. Le premier résultat tangible de leur action s’est traduit par une polémique qui s’est engagée entre le gouvernement et le peuple en Angleterre. Et, dès 1688, le peuple anglais a obtenu certains droits sociaux et politiques figurant dans une charte appelée : «The Bill of Rights».
L’autre résultat notable de la diffusion des idées de ces écrivains et penseurs, fut la Guerre d’Indépendance américaine contre l’Angleterre. Une conférence eut lieu à Philadelphie, dans laquelle la Déclaration d’Indépendance fut préparée et approuvée. Dans l’introduction de cette déclaration, il était dit : «Nous tenons comme vérités évidentes le fait que : “tous les hommes ont été créés égaux, qu’ils ont été dotés, par le Créateur, de certains droits inaliénables, tels que le droit à la vie, le droit à la liberté et au bonheur” ; le but de la formation de tout gouvernement est de faire respecter ces droits ; le pouvoir de tout gouvernement dérive du consentement du peuple ; chaque fois qu’un gouvernement porte atteinte à ces droits, le peuple a le droit de le changer et d’abolir sa légitimité pour le remplacer par un nouveau gouvernement fondé sur des principes et un pouvoir susceptibles de mieux garantir la sécurité et le bonheur du peuple.»
En ce qui concerne la charte connue sous l’appellation de “La Déclaration des Droits de l’Homme”, elle fut élaborée après la Révolution Française. Il s’agit d’une série de principes universels, qui sont considérés comme faisant partie intégrante de la Constitution Française. La Déclaration consiste en 17 Articles. Le Premier Article dit que tous les hommes sont nés libres et le demeurent leur vie durant, et qu’ils sont égaux en droits.
Au XIXe siècle, de nouveaux développements eurent lieu, et de nouvelles idées émergèrent en matière de droits de l’homme, dans les domaines économique, social et politique, ce qui conduisit à l’apparition du socialisme, à la participation des travailleurs aux bénéfices de l’entreprise, et le transfert du gouvernement des mains des capitalistes à la classe laborieuse.
Jusqu’au début du XXe siècle, toutes les discussions sur les droits de l’homme furent concentrées sur les droits du peuple par rapport au gouvernement, ou les droits des classes laborieuses par rapport au patronat.
Au XXe siècle est apparue, pour la première fois, la question des droits de la femme par rapport aux droits de l’homme, et c’est seulement au cours de ce siècle que l’Angleterre a reconnu l’égalité des droits entre l’homme et la femme, bien que ce pays soit considéré comme le plus ancien Etat démocratique. Quant aux Etats-Unis, qui ont reconnu les droits de l’homme lors de la proclamation de leur Indépendance au XVIIIe siècle, ils ont ratifié la loi établissant l’égalité de l’homme et de la femme en matière des droits politiques, en 1920. Et c’est au cours de ce siècle que la France a fait de même.
En tout état de cause, c’est au XXe siècle que beaucoup de groupes se formèrent un peu partout dans le monde, appelant à opérer une profonde transformation dans les rapports homme/femme concernant les droits et les devoirs. Les tenants de la nécessité de cette transformation soutenaient que tous les changements intervenus jusqu’alors dans les rapports peuples/gouvernements et travailleurs/patronat, ne sauraient assurer la justice sociale tant qu’ils ne tiendront pas compte des rapports de droits entre l’homme et la femme.
C’est pourquoi on a écrit, dans le préambule de la Déclaration des Droits de l’Homme, élaborée par les Nations Unies en 1948 : «Vu que les peuples des Nations Unies ont reconnu les droits de l’homme, la dignité de l’être humain, et l’égalité des droits entre l’homme et la femme…»
La crise provoquée par le développement des machines aux XIXe et XXe siècles, et ses conséquences pénibles sur la condition pitoyable des travailleurs, et en particulier des travailleuses, ont focalisé l’attention sur l’état de la femme, et c’est pour cette raison qu’on a pensé à la question de ses droits. Selon un historien : «Tant que les gouvernements ne prêtaient pas attention à la condition des travailleurs et à l’attitude des employeurs, les capitalistes faisaient ce qui leur plaisait, n’hésitant pas à employer des femmes et des enfants mineurs avec des salaires dérisoires. Et étant donné qu’ils travaillaient trop d’heures, beaucoup d’entre eux tombaient malades et mouraient jeunes.»
C’était là un bref historique du mouvement des droits de l’homme en Europe. Et, comme nous le savons, toutes les clauses de la Déclaration des Droits de l’Homme, que les Européens n’ont découvertes que dernièrement, avaient été élaborées par l’Islam il y a quatorze siècles, et certains intellectuels arabes et iraniens ont fait des études comparées entre les enseignements islamiques et les Articles de ladite Déclaration. Certes il y a encore quelque différence entre certaines parties de cette Déclaration et ce que l’Islam enseigne à ce propos. Mais c’est justement cette différence qui devrait susciter l’intérêt de ceux qui se penchent sur ce sujet. L’Islam, par exemple, accepte l’égalité entre les droits de l’homme et de la femme, mais il n’accepte pas l’uniformité et la similarité de leurs droits.
La Dignité de l’homme et les Droits de l’Homme
«Vu que la reconnaissance de la dignité innée et de l’égalité et de l’inaliénabilité des droits de tous les êtres humains est le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde»
«Vu que la non-reconnaissance et le mépris des droits de l’homme conduisent à des actes sauvages consécutifs à la pression psychologique des individus, l’émergence d’un monde où tous les individus jouissent de la liberté d’afficher leurs croyances et où les gens sont libérés de la peur et de la pauvreté, constitue l’idéal suprême de l’humanité»
«Vu que la protection des droits de l’homme doit être assurée par la loi, afin que les gens ne soient acculés à la révolte comme dernier recours contre l’injustice et la tyrannie»
«Vu qu’il est fondamental de promouvoir le développement de relations amicales entre les nations»
«Vu que les peuples des Nations Unies ont réaffirmé, dans la Charte, leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, et dans l’égalité des droits de l’homme et de la femme, et qu’ils se sont montrés déterminés à promouvoir le progrès social et un meilleur niveau de vie dans un climat plus libre»
«Pour tout ce qui précède… l’Assemblée générale proclame cette Déclaration Universelle des Droits de l’Homme comme la devise commune de tous les peuples et nations, afin que tous les membres et organes de la société, en ayant constamment présente à l’esprit, cette Déclaration, s’efforcent, par l’éducation et l’enseignement, de promouvoir le respect le développement de ces droits et libertés, et prennent des mesures progressives, nationales et internationales, en vue d’assurer leur reconnaissance et leur observance universelle et effective, aussi bien par les peuples des Etats membres eux-mêmes que par les peuples des territoires vivant sous leur juridiction…»
Ces formules dorées et mielleuses constituent donc le Préambule de la Charte Universelle des Droits de l’Homme, préambule présenté comme étant “la plus grande réalisation à laquelle soit parvenue l’humanité jusqu’à présent, sur la voie du soutien aux droits de l’Homme”.
Chaque mot et chaque phrase ont été soigneusement pesés, dans cette Déclaration qui est comme nous l’avons dit, le fruit des idées des philosophes de la liberté et des juristes de plusieurs siècles.
Remarques importantes sur le Préambule de la Déclaration des Droits de l’Homme
La Déclaration consiste en 30 Articles, dont certains paraissent superflus, et il y a certains points qui reviennent dans plusieurs articles.
Mais il y a surtout certaines remarques importantes concernant le préambule de la Déclaration, qui méritent d’être faites ci-après. En effet, il est dit dans ce préambule :
1 – Tous les individus jouissent d’un même niveau de dignité, de respect et de droits innés inaliénables.
2 – La dignité, le respect et les droits innés de l’homme sont communs à tous les individus du genre humain, sans distinction de race, de couleur et de sexe. Tous les êtres humains sont membres d’une famille, et par conséquent personne n’est supérieur à un autre.
3 – Le fondement de la liberté, de la paix et de la justice est que tous les individus croient dans leur for intérieur, à la dignité humaine et au respect de tout le monde.
Le contenu de cette Déclaration laisse entendre que la source de tous les problèmes, les guerres, les actes d’injustice et de barbarie qui prévalent dans la société, est la non-reconnaissance de la dignité et des droits humains. Cette non-reconnaissance conduit certains individus à se révolter contre certains autres, ce qui met en danger la paix et la sécurité.
4 – La plus sublime aspiration, pour la matérialisation de laquelle tout le monde doit lutter, est l’émergence d’un monde dans lequel la liberté de croyance, la sécurité et le bien-être matériel doivent être assurés, et où disparaîtraient la peur, la pauvreté et la terreur. Les 30 articles de la Déclaration ont été élaborés en vue de réaliser cet idéal suprême.
5 – La croyance à la dignité humaine et au respect des droits inaliénables de l’homme doit être inculquée graduellement dans tous les esprits, par l’enseignement et l’éducation.
La position et le respect de l’homme
Etant donné que la Déclaration des Droits de l’Homme a été élaborée sur la base du respect de l’humanité, de la liberté et de l’égalité, et en vue de faire revivre les Droits de l’Homme, elle commande le respect de toute personne consciente. Nous, les peuples orientaux, croyons à la dignité humaine et au respect de l’humanité depuis longtemps. En effet, l’Islam attache une grande importance à la dignité humaine, au respect des droits humains de liberté et d’égalité. Ceux qui ont élaboré cette Déclaration, et les philosophes qui l’avaient réellement inspirée, méritent notre haute estime. Toutefois, il s’agit pour nous d’un texte philosophique écrit par des mains humaines et non par des anges. Par conséquent, tout philosophe a le droit d’ana- lyser cette Déclaration et de souligner ses points faibles. Cependant nous ne voulons pas maintenant mettre en évidence ces points faibles, mais plutôt ses points forts.
La Déclaration, s’appuyant sur la position naturelle de l’homme, son honneur et sa dignité, estime que celui-ci possède une série de droits et de libertés dérivant de sa possession d’une sorte de dignité et d’honneur qui manquent chez les autres êtres, lesquels manquent par là même desdits droits et libertés. Tel est donc le principal point fort de la Déclaration.
La philosophie occidentale dévalorise l’homme
Là encore nous sommes devant une vieille question philosophique : Quelle est la nature de la dignité humaine qui distingue l’homme d’un cheval, d’une vache et d’un pigeon ?
C’est là que la contradiction entre la base de la Déclaration des Droits de l’Homme et l’appréciation occidentale de l’homme devient évidente.
En effet, la philosophie occidentale a depuis longtemps dévalorisé l’homme. Ce qu’on disait jadis dans les pays orientaux à propos de la position distinguée de l’homme, fait l’objet de raillerie et de mépris dans la plupart des philosophies occidentales.
L’homme est rabaissé, dans l’optique occidentale, au niveau de la machine, son âme et son originalité reniées, la croyance selon laquelle la nature a une finalité est considérée comme une idée réactionnaire.
Maintenant, personne en Occident ne peut dire que l’homme est le centre de l’univers, car selon une théorie européenne courante, croire à cette idée et à celle qui affirme que les autres êtres sont des instruments au service de l’homme, c’est croire à l’ancienne doctrine désuète de l’astronomie ptolémaïque selon laquelle la terre serait le centre de l’univers et les autres planètes tourneraient autour d’elle. Et étant donné que cette doctrine est tombée dans les oubliettes de l’histoire, l’idée qui fait selon laquelle l’homme serait le plus noble des êtres est tombée par conséquent en désuétude elle aussi. Selon l’Occident : «Cette idée n’était que le résultat de l’admiration de l’homme du passé pour lui-même, et l’homme contemporain ne se considère pas comme étant supérieur aux autres êtres vivants. Sa vie est uniquement physique, et après sa mort se décompose, et c’est la fin de tout pour lui.»
Les Occidentaux ne croient pas que l’âme a une existence indépendante, et ne se considèrent pas comme étant différents d’aucune manière, d’une plante ou d’un animal. Selon eux, il n’y a pas de différence essentielle entre la nature des facultés intellectuelles et spirituelles de l’homme, et la nature de la chaleur émanant du charbon. Pour eux : «Tout ceci n’est que des manifestations diverses de l’énergie et de la matière. La vie pour tous les êtres, y compris l’homme, est champ de lutte constant pour la survie.» Tel est, pour eux, le principe fondamental de la vie. L’homme s’est efforcé toujours de sortir victorieux de ce combat pour la survie, et pour sauvegarder sa position, il a inventé des règles morales telles que la justice, la vertu, la coopération, la sincérité.
Du point de vue de certaines puissantes écoles de pensée européennes, «l’homme n’est qu’une machine qui fonctionne uniquement par les motivations de gains économiques. La religion, la morale, la philosophie, la science, la littérature et les arts sont des superstructures dont l’infrastructure est le mode de production et de distribution de la richesse, qui détermine tous les aspects de la vie humaine.»
Bien plus, certains penseurs occidentaux sont d’avis que les facteurs sexuels sont la vraie force motrice de toutes les activités humaines. La moralité, la philosophie, la science, la religion et les arts ne seraient que des aspects agréables du facteur sexuel.
Comment pourrions-nous parler de la dignité humaine et des droits inaliénables, et les considérer comme la base de nos actions, si nous niions que la nature a un but final, si nous pensions que la lutte pour la survie du plus fort est la seule loi qui régisse la vie, si nous croyions que l’homme est une simple machine, identique à un appareil fabriqué par des mains humaines, si nous soutenions que l’âme n’a pas d’existence, si nous estimions que la force motrice de toutes les activités humaines consiste soit en des facteurs sexuels, soit des facteurs économiques, si nous arguions que le bien et le mal ne sont que des conceptions relatives, si nous étions d’avis que les inspirations naturelles et intuitives seraient des absurdités, et enfin si nous disions que l’homme serait l’esclave de ses désirs et passions et qu’il ne se soumettrait qu’à la force, etc.
La vision occidentale de l’homme est en contradiction avec la dignité humaine sur tous les plans -sur le plan des causes qui l’ont amené à l’existence, sur le plan du but pour lequel il a été créé, sur le plan de sa structure, sur le plan de ses motivations et sur le plan de sa conscience.
Mais, malgré tout cela, les pays européens ont proclamé une très sérieuse Déclaration sur la position et la dignité humaines et sur les droits sacrés et inaliénables de l’homme, et ont invité l’humanité à l’appliquer ! Mais avant d’élaborer cette sérieuse Déclaration sur les droits naturels et sacrés de l’homme, l’Occident ne devrait-il pas revoir son interprétation de l’homme ?
Nous admettons que tous les philosophes occidentaux n’expriment pas les mêmes vues. Beaucoup d’entre eux pensent comme nous en Orient, sur ce sujet. Et nous croyons que le courant de pensée qui prévalait dans la plupart des milieux occidentaux a influencé le reste du monde.
La Déclaration des Droits de l’Homme aurait dû être élaborée par ceux qui considèrent l’être humain comme étant plus élevé qu’un robot, qui pense que ses motivations ne se limitent pas à ses instincts personnels et animaux, et qui ont foi dans la conscience humaine. La Déclaration des Droits de l’Homme aurait dû être élaborée par les peuples orientaux qui croient que l’homme est le lieutenant d’Allah sur terre. Le Saint Coran dit : «Je vais établir un lieutenant sur la terre.» (Sourate al-Baqarah, 2 : 30). Seuls ceux qui croient que l’homme a un but et une destination peuvent parler des droits de l’homme.
Le Coran dit encore : «O les Hommes ! Vous marchez vers Allah, et vous êtes donc appelés certainement à Le rencontrer.»
(Sourate al-Inchiqâq, 84 : 6)
La Déclaration des Droits de l’Homme sied aux systèmes qui croient que l’homme a une inclination naturelle pour la vertu :
«Par l’âme et Celui Qui l’a perfectionnée et lui a inspiré la connaissance du mal et du bien.» (Sourate al-Chams, 91 : 7-8)
La Déclaration des Droits de l’Homme aurait dû être élaborée par ceux qui sont optimistes pour la nature humaine :
«Nous avons créé l’homme selon les proportions les plus parfaites.» (Sourate al-Tîn, 95 : 4)
La Déclaration des Droits de l’Homme ne sied pas au mode de pensée occidental dominant. Ce qui sied vraiment à ce mode de pensée, c’est ce que l’Occident fait effectivement lorsqu’il assassine les sentiments humains, se moque des privilèges des êtres humains, préfère le capital à l’homme, fait passer l’argent avant l’homme, adore l’outil, divinise la richesse, exploite l’homme, laisse au capitalisme un pouvoir illimité, au point que lorsqu’un millionnaire lègue dans son testament sa fortune à son chien bien-aimé, celui-ci devient l’objet d’un respect qui dépasse celui auquel l’homme a droit, et les gens rivalisent pour travailler au service de ce chien, comme esclave, secrétaire ou directeur de bureau, et s’agenouillent devant lui en signe de respect et de révérence !
Selon les termes du Coran, la question sociale la plus importante de nos jours est que l’homme s’est oublié lui-même. Il ne s’est pas seulement oublié lui-même, mais il a oublié également son Dieu. Il a focalisé son attention sur le monde matériel, et a totalement oublié l’introspection. Il pense qu’il a perdu son âme. Cette façon de penser est la plus désastreuse pour l’homme et pourrait ruiner complètement l’humanité. La civilisation moderne peut produire n’importe quoi de premier degré, mais elle ne peut produire un vrai homme.
Ghandi a dit : «L’Européen mérite d’être appelé le seigneur de la terre, car il possède toutes les ressources terrestres et peut faire des choses qui, selon la croyance d’autres nations, ne peuvent être faites que par Dieu. Mais il y a une seule chose que l’Européen ne sait pas faire, c’est l’introspection. Et ceci est suffisant pour établir la futilité de l’éclat brillant de la civilisation moderne. La civilisation occidentale incite les Occidentaux à l’alcool et au sexe afin qu’ils s’oublient au lieu de se rechercher. Les capacités scientifiques de l’homme occidental, dans le domaine de la découverte et de l’invention des armes et des équipements militaires, ne sont qu’une manifestation de la fuite de soi, et non point une manifestation de la recherche de soi. La peur de la solitude, et la recherche de l’argent, ont rendu l’Occidental incapable d’écouter la voix de sa conscience. C’est son incapacité à se contrôler qui l’a poussé à contrôler le monde, à propager la perversion et les troubles dans les quatre coins du monde. Mais à quoi sert de conquérir le monde et de se perdre soi-même. Les Evangiles ont ordonné à leurs adeptes d’être des missionnaires ayant pour charge de propager la vérité, l’amour et la paix à travers le monde, mais les Occidentaux se sont répandus partout en vue de chercher l’or, les esclaves et les intérêts personnels. Au lieu de chercher le pardon et la justice dans le Royaume d’Allah, comme les y invitent les Evangiles, ils ont utilisé leur religion seulement pour se racheter de leurs péchés, et au lieu de diffuser la Parole de Dieu, ils se sont ingéniés à lancer leurs bombes sur les têtes des peuples.»
C’est pourquoi nous pensons que le premier à avoir violé la Déclaration des Droits de l’Homme, c’est l’Occident lui-même. La philosophie qu’adopte l’Occident dans sa vie pratique ne peut que conduire à la violation de la Charte des Droits de l’Homme.