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L’Imam Mohammad Baqir avait des jardins et des champs en grand nombre qu’il visitait et dont il partageait le travail avec les cultivateurs et les travailleurs. Il partageait son déjeuner et parlait humblement avec ses serviteurs. Il était un maître qui avait des relations étroites avec ses employés.
Quelque soient les produits agricoles qu’il recevait de ses jardins et de ses champs, il les donnait au nom de Dieu. Il répondait à tous les besoins et les exigences de ses travailleurs dans la mesure où il fut connu comme l’un des hommes les plus généreux de son temps dans Hijaz.
Mohammad bin Mankadir, un sot qui se montrait pieux, déclare: «Comme l’Imam (Psl) travaille trop dur, je me suis dit qu’il était matérialiste et que je devais l’arrêter et l’admonester.
Alors un jour, je l’ai vu épuisé et en sueur à cause du travail sous le soleil brûlant. Je suis allé près de lui, le saluai et lui dit: “O fils du Saint Prophète, pourquoi courez-vous derrière la richesse du monde? Si la mort vous vient dans cet état, que feriez-vous alors? ”
Il a dit: “C’est le meilleur de mon temps parce que je travaille en sorte que je ne dépende pas des autres personnes, et que je mange de la rémunération des autres. Si Dieu me donne la mort dans cet état, je serai beaucoup plus heureux que de trouver la mort lors de ses prières et son obéissance. ”
Lorsqu’il dit cela, j’ai compris alors que j’avais tort. Je lui ai présenté mes excuses, en disant: «Je voulais vous avertir et vous conseiller, mais c’est vous qui m’aviez averti et informé.”
La bonté envers les frères en religion :
L’un des compagnons de l’Imam al-Baqir (Psl), Abi Obadiah, raconte: ” J’avais l’habitude d’accompagner l’Imam al-Baqir dans ses voyages. Pendant les trajets, l’Imam ne montait sur son cheval qu’après que je ne sois assis sur ma monture. (Cet acte de l’Imam al-Baqir (Psl) évoquait un respect extrême).
Chaque fois que nos montures étaient côte à côte, il conversait avec moi et m’interrogeait sur mon état de santé d’une telle manière comme s’il venait de rencontrer un vieil ami qu’il n’avait pas vu depuis longtemps, alors qu’il venait de me voir quelques instants plus tôt.
Je lui ai demandé: ” O! Fils du Saint Prophète Mohammad (Pslf), vous agissez d’une manière complètement différente de tous les autres lorsque vous fréquentez les gens. Votre gentillesse et votre amabilité envers vos compagnons et vos amis sont exceptionnelles. Vraiment, il serait appréciable que les autres en fassent autant lors de leur premier contact avec autrui. ”
L’Imam al-Baqir (Psl) répondit: ” Ne savez-vous pas la valeur de serrer la main gentiment des amis et des croyants? Chaque fois que les croyants font ceci, leurs péchés tombent (sont pardonnés) comme les feuilles chutent d’un arbre. Et ils sont sous la bénédiction d’Allah (SWT) jusqu’à leur séparation.”
En outre, beaucoup d’autres paroles de l’Imam al-Baqir (Psl) recommandent la bonté envers les amis et les frères de religion: ” Une prière qui est plus susceptible de recevoir une réponse et plus rapidement exaucée, est une prière pour un frère de religion, en son absence. ”
Imam al-Baqir (Psl), a dit aussi: ” Un croyant est le frère d’un autre croyant. Il ne doit ni insulter l’autre, ni le refuser, ni l’accuser inutilement”
Et l’Imam Baqir (Psl) conseilla à ses compagnons: ” Soyez indulgents quand vous parlez à un hypocrite, aimez les croyants de tout cœur, et comportez-vous bien, même si vous êtes face à un Juif.”
Et enfin, l’Imam Baqir (Psl) considère que l’un des devoirs les plus importants d’un croyant est d’aider financièrement son frère de religion.
Les récits ci-après sont révélateurs de la qualité de son caractère :
Un jour, un chrétien insulta l’Imam en le traitant de Baqar (une vache). L’Imam lui répondit : « Je suis Al Bâqir (celui qui exhume la connaissance) ». Le chrétien rétorqua : « Tu es le fils d’une cuisinière ». L’Imam répondit : « C’était son travail ». Le chrétien, injurieux, répliqua : « Tu es le fils d’une mère barbare ». L’Imam lui dit : « Si tu as dit la vérité qu’Allah lui pardonne, et si tu as menti, qu’Allah te pardonne ».
Ayant constaté cette bonté chez l’Imam, le chrétien se convertit à l’Islam.
L’Imam Al Bâqir (P) était un océan de connaissances et pouvait répondre à toute question sans hésitation. Ibn Ata Al Makki dit à ce propos : « Je n’ai jamais vu de grands savants se sentir aussi inférieurs devant quelqu’un, qu’ils le sont devant Muhammad Al Bâqir (P). Ainsi j’ai assisté à son entretien avec Hakim Ibn Utayba : celui-ci était comme un enfant face à son instituteur ».
Muhammad, fils de Muslim relate : « jamais une question ne m’est venue à l’esprit sans que je manque de la poser à l’Imam Muhammad Al Bâqir (P), jusqu’à ce que le nombre de questions que je lui ai posées ait atteint 30 000. »
A Médine où il était la référence ultime en matière de Connaissance, il arrivait que les gens évitassent de le rencontrer de peur de subir des représailles des dirigeants Ommeyades de l’époque. ‘Umar Ibn Abdel ‘Aziz, après s’être rendu compte de l’affaiblissement de la dynastie Ommeyyade à la suite de multiples coups portés par les révoltes des populations, décida d’interdire les injures qui étaient proférées tous les vendredi à l’encontre des descendants du Prophète(P) depuis l’Imam ‘Ali (P). Egalement il prit la décision de rendre aux descendants du Prophète le champ de dattiers connu sous le nom de Fadâk que Fatima Zahra (P), qui l’avait hérité de son père le Prophète (P), avait réclamé à Abû Baker pendant son règne.
De telles décisions encouragèrent les Musulmans de l’époque à rendre visite à l’Imam Al Bâqir (P) sans plus aucune crainte. Cette ère fut appelée pour sa fécondité Al Asr Azahab ou l’époque d’Or.
L’Imam Muhammad Al Bâqir (P) se rappelait toujours Allah. Son fils, l’Imam Ja’far Al Cadiq (P) raconta : « Mon père se rappelait Allah à tout moment ; partout où je l’accompagnais, je le voyais évoquer Allah; même lorsqu’il conversait avec les gens, il gardait Allah dans la mémoire; il accomplissait la prière de Tahajjud (surérogatoire de minuit) régulièrement, était dévoué à l’adoration d’Allah, et pleurait d’amour d’Allah.
Jusqu’au règne de l’Ommeyyade ‘Abdul Malick Ibn Marwan, la monnaie utilisée par les musulmans était la monnaie byzantine. Un conflit éclata, et l’empereur byzantin voulut utiliser l’arme économique, et envoya un ultimatum après quoi les musulmans seraient privés de la monnaie byzantine.
Embarrassé et craignant le pire, le calife demanda conseil à tous les notables mais la situation étant tellement imprévisible ils se déclarèrent tous dépourvus de solutions. C’est alors que l’imam Bâqir (P) voyant que la réputation de l’islam allait être atteinte et que l’état islamique risquait d’être déstabilisé par ses ennemis, conseilla au calife de collecter suffisamment d’or et d’argent de toutes les provinces islamiques afin de frapper une monnaie islamique pour remplacer la monnaie byzantine.
Il indiqua le poids adéquat et les inscriptions qu’il fallait mettre sur la nouvelle monnaie.
Le Pourfendeur De Sciences
Lorsque l’Imam al-Baqir (Psl) prit sa place dans la Mosquée de Médine afin d’enseigner et de réhabiliter les préceptes de l’Islam authentique de son aïeul. Il relata les Hadiths et la récitation du Saint Coran pour les musulmans. Cette attitude fut l’inauguration d’une page nouvelle dans l’histoire des sciences des Musulmans.
L’Imam (Psl) ne refusait jamais une demande scientifique. Nous pouvons citer le récit d’un homme syrien qui assistait aux cours de l’Imam (Psl) et méprisait la famille de Prophète. Il assistait aux cours avec une insolence particulièrement rude. Un jour cet homme tomba malade et l’Imam (Psl) lui rendit visite lui-même et lui proposa un médicament qui lui rendit la santé. Après sa guérison, le syrien devint l’un des partisans de l’Imam (Psl).
A cette époque, beaucoup de fils d’anciens compagnons du Prophète (que le salut de Dieu sur lui) prétendaient détenir la Science alors qu’ils n’avaient pas la compétence et imitaient l’Imam (Psl) dans les enseignements. L’un d’entre eux, Abdallah fils d’Oumar fils de Khattab avait été étourdi par une question, il ne savait pas la réponse.
Il indiqua l’Imam (Psl) à celui qui lui avait posé la question pour qu’il puisse recevoir une réponse.
Comme ses prédécesseurs, l’Imam (Psl) représentait parfaitement la religion Islamique à ses interlocuteurs qui étaient d’autres religions. Bien que l’Imam (Psl) et son fils Dja’ffar As’ Sadiq (Psl) furent sous la pression des Omeyyades ils voyageaient beaucoup en Syrie. Ce qui permettait à nombreux Syriens qui étaient Chrétiens avoir une connaissance de l’Islam.
Un jour Imam (Psl) et son fils arrivèrent en Syrie et vit une foule de Chrétien qui patientaient devant une porte, ils se demandèrent de quoi s’agissait-il ? On leur dit qu’ils attendaient leur grand Prêtre qu’ils ne voyaient qu’une seule fois par an pour lui poser des questions.
L’Imam (Psl) attendit parmi la foule. Le Patriarche Chrétien remarqua que l’Imam (Psl) ne faisait pas partie des siens et lui demanda s’il était Chrétien ou Musulman. L’Imam (Psl) lui répondit qu’il était Musulman.
Le Prêtre voulut alors tester l’Imam (Psl) afin de savoir s’il était un ignorant ou un Savant.
Le Prêtre : “Comment pouvez-vous prétendre que les gens du paradis boivent et mangent sans uriner ?»
L’Imam (Psl): “Le fœtus est nourri dans le ventre de sa mère sans uriner !”
Le Prêtre : ” Connais-tu un moment qui ne soit ni du jour, ni de la nuit ?”
L’Imam (Psl) : “Entre le commencement de l’aube et le lever du soleil où le malade se calme et le veilleur s’endort !”
Le Prêtre : “Parle-moi de 2 personnes qui naissent le même jour et meurent le même jour, mais l’âge de l’un est 150 ans quand il meurt et l’âge de l’autre n’est que 50 ans quand il meurt ?”
L’Imam (Psl): “Il s’agit d’Ouzayr et son frère, lorsque Ouzayr avait 25 ans, il passa près d’un village ravagé et dit ” Comment Dieu va-t-Il redonner la vie après la mort ?” Dieu voulait qu’il meurt pendant 100 ans puis il l’a ressuscité et retrouva son frère âgé et vécurent encore 25 ans ensemble”
Le Prêtre : “Comment Dieu va-t-Il redonner la vie à Ouzayr après sa mort ? ”
L’Imam (Psl) : “Dieu le fit mourir et le garda ainsi pendant cent ans. Puis il le ressuscita en disant :”Combien de temps as-tu demeuré ainsi ? Je suis resté un jour, dit l’autre, ou une partie de la journée. Non! dit Dieu, tu es resté cent ans.”