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Telle que nous la concevons, l’Economie islamique ne peut être étudiée en articles séparés les uns des autres, par exemple étudier le jugement de l’Islam interdisant l’intérêt usuraire ou autorisant la propriété privée séparément de l’ensemble des parties d’un plan général. De même, il est inadmissible d’étudier l’ensemble de l’Economie islamique en tant qu’un sujet à part, une entité doctrinale indépendante des autres entités (sociales, politiques, etc.) de la Doctrine et indépendante de la nature des rapports établis entre ces entités. Il faut comprendre l’Economie islamique dans le cadre de la formule islamique générale, laquelle régit les divers aspects de la vie dans la société. Car, de même que nous percevons la chose sensible dans le cadre d’une formule générale composée d’un groupe de choses, et que notre vision d’une chose dans le cadre d’une formule générale est différente de notre vision de cette chose en dehors de ladite formule générale, ou dans le cadre d’une autre formule (au point qu’une ligne quelconque peut paraître plus courte qu’elle ne l’est dans la réalité lorsqu’elle est vue dans le cadre d’une combinaison donnée de lignes, et plus longue lorsqu’on change la combinaison de ces lignes), de même les formules générales des doctrines sociales jouent un rôle important dans l’appréciation de leurs plans économiques. Il est donc erroné de ne pas accorder à la formule islamique générale son importance, et de ne pas tenir compte de la nature des relations entre l’Economie et l’ensemble des parties de la doctrine, et de l’influence réciproque entre ces différentes parties dans son entité organique générale.
De même, il ne faut pas séparer la Doctrine islamique dans sa formule générale du terrain particulier qui lui est préparé et qui renferme tous les éléments de la survie et de la force de la doctrine. Car de même que nous percevons les formules sensibles dans des terrains différents, et que chaque forme s’accorde avec un terrain spécifique, ce terrain spécifique pouvant s’adapter à une autre, et cette forme particulière pouvant s’adapter à un tel terrain et ne pas s’adapter à tel autre, de même la formule générale de la doctrine, de toute doctrine, exige un terrain, un sol adapté à sa nature et lui fournissant la croyance, les conceptions et les sentiments qui lui conviennent. Donc, il est indispensable d’étudier la formule générale de la doctrine sur la base du terrain et du sol qui lui sont préparés, c’est-à-dire dans son cadre général, lorsque nous voulons en faire l’appréciation.
Il apparaît ainsi que l’Economie islamique est corrélative dans ses lignes et détails, qu’elle constitue à son tour une partie d’une formule générale de la vie, que cette formule a un terrain qui lui est propre, et que la société islamique intégrale voit le jour lorsqu’elle acquiert et la formule et le terrain, lorsqu’elle obtient et la plante et le sol. La méthode de recherche dans l’Economie islamique ne s’avère juste que lorsque celle-ci est étudiée en tant qu’un plan à parties corrélatives et en tant qu’une partie de la formule islamique générale de la vie, et que cette formule elle-même est à son tour fondée sur le terrain ou le sol que l’Islam a préparé pour une société islamique authentique.
Le terrain (base) de la société islamique et de sa doctrine sociale.
Le terrain, ou le sol, de la société islamique et de sa base doctrinale est composé des éléments suivants :
1- Le dogme(1): c’est la base centrale de la pensée en Islam, qui détermine la vision principale de l’homme, de l’univers en général.
2- Les conceptions qui reflètent le point de vue islamique sur l’interprétation des choses à la lumière de la vision générale que la doctrine cristallise.
3- Les sentiments et les sympathies que l’Islam entend propager et développer à côté desdites conceptions. Car la conception, en tant qu’une idée islamique d’une réalité donnée, fait exploser dans l’âme du Musulman un sentiment particulier envers la réalité en question et détermine sa tendance sentimentale envers elle (la réalité). Ainsi, les sentiments islamiques sont engendrés par les conceptions islamiques, lesquelles sont à leur tour formulées à la lumière de la Doctrine islamique fondamentale. Prenons-en un exemple dans la crainte révérencielle (Taqwâ). C’est au sein de la Doctrine de l’Unicité que naît la conception islamique de la crainte révérencielle, conception selon laquelle la crainte révérencielle est le critère de la dignité et de la distinction préférentielle entre les êtres humains. C’est de cette conception que naît un sentiment islamique envers la crainte révérencielle et les hommes pieux (ceux qui éprouvent la crainte révérencielle), un sentiment de révérence et de respect.
Ce sont ces trois éléments : la doctrine, les conceptions et les sentiments, qui s’associent pour former le terrain sain de la société.
Puis, après le terrain, vient le rôle de la formule islamique générale de la vie, en tant qu’un tout indivisible qui s’étend vers toutes les branches de la vie. C’est seulement lorsque la société islamique complète son terrain et sa formule générale que nous pouvons attendre de l’Economie islamique qu’elle accomplisse sa mission unique dans la vie économique, d’assurer à la société les facteurs du bonheur et du bien-être, et de nous permettre d’en cueillir les meilleurs fruits. Quant à attendre du grand message islamique qu’il réalise tous ses buts dans l’un des aspects de la vie, au cas où ce message viendrait à être appliqué dans cet aspect séparément de toutes les autres branches de la vie, ce serait une grossière erreur, car les corrélations qui existent entre les différents aspects du plan islamique grandiose de la société, rendent ce plan pareil à un plan dessiné par un architecte des plus habiles pour la construction d’un bâtiment merveilleux, plan qui ne peut refléter la beauté et la merveille voulues par l’architecte que s’il est appliqué entièrement. Et si nous suivions ledit plan pour construire une partie du bâtiment, nous ne pourrions nous attendre à ce que cette partie soit conforme à la volonté de l’architecte dans son élaboration du plan en tant que tout. Il en va de même pour le plan islamique. En effet, l’Islam a établi une voie qui lui est propre. Il en a fait l’instrument complet du bonheur de l’humanité, à condition que cette voie islamique grandiose soit suivie dans un milieu islamique conforme, dans son existence, ses pensées et toute son entité, à la règle de l’Islam, et qu’elle (cette voie) soit suivie entièrement, en tant qu’un tout complet dont les parties sont complémentaires et inséparables. Car isoler toute partie de la voie islamique de son milieu et des autres parties, équivaut à son isolement des conditions dans lesquelles elle peut réaliser son but idéal. Ce qui est dit ici ne constitue pas un reproche fait aux directives islamiques, ni une sous-estimation de leur compétence et de leur capacité à diriger la société. Il s’agit de noter seulement que ces directives ne portent leurs fruits que lorsque les conditions qu’elles exigent sont réunies.
Nature des liens entre l’Economie islamique et tous les autres éléments de l’Islam.
Nous ne pouvons pas mettre en évidence, dans cet exposé, tous les aspects de cette corrélation dans l’Economie islamique, ni les aspects de la corrélation et de l’interaction entre elle et toutes les caractéristiques et les autres éléments islamiques qui lui sont liés. Aussi nous bornerons-nous à en citer quelques exemples.
Le lien de l’Economie islamique avec la Croyance, laquelle est la source de l’approvisionnement spirituel de la Doctrine. En effet, la Croyance pousse le Musulman à s’adapter à la Doctrine, celle-ci étant l’émanation de celle-là, ce qui confère à la Doctrine un caractère de Foi et une valeur subjective -abstraction faite de la qualité des résultats objectifs qu’elle (la Doctrine) enregistre sur le plan pratique- et crée dans l’âme du Musulman un sentiment de sécurité intérieure au sein de la Doctrine -celle-ci étant considérée comme émanant de la Croyance à laquelle il adhère. Ainsi, la force de la garantie de l’exécution, le caractère de Foi et de spiritualité, la sécurité intérieure,.. toutes ces caractéristiques constituent des traits qui distinguent l’Economie islamique grâce à la Croyance fondamentale sur laquelle elle repose, et dans le cadre général duquel elle se forme. C’est pourquoi ces caractéristiques n’apparaissent pour le chercheur que s’il étudie l’Economie islamique à la lumière de la Foi et voit dans quelle mesure elle est en interaction avec celle-ci.
L’attachement de l’Economie islamique aux conceptions islamiques de l’univers et de la vie, et sa façon propre d’interpréter les choses, tels que la conception islamique de la propriété privée et du gain. En effet, l’Islam considère la propriété comme un droit de patronage impliquant une responsabilité, et non pas comme un pouvoir absolu. De même, il confère au gain une conception plus étendue et plus large que ne lui donne le calcul purement matériel, en faisant entrer dans le cadre du gain, dans cette acception islamique, beaucoup d’activités considérées comme une perte dans une optique non islamique.
Il est naturel que cette conception islamique de la propriété laisse une trace dans la façon de jouir du droit de la propriété privée et de sa limitation, conformément à son cadre islamique. De même, il est naturel que le domaine économique soit affecté lui aussi par la conception islamique du gain et par le degré que détermine la profondeur et la concentration de la conception ; et par conséquent, celle-ci influe sur le cours de l’Economie islamique pendant son application. L’Economie islamique doit donc être étudiée à travers ces données, et il n’est pas permis de l’isoler de l’influence de différentes conceptions à travers l’application.
Le lien de l’Economie islamique avec les sentiments et passions que l’Islam diffuse dans le milieu islamique et qui sont fondés sur ses conceptions particulières. Il s’agit des sentiments tels que la fraternité générale, qui fait jaillir dans le coeur de chaque Musulman une fontaine d’amour pour autrui, et de partage des malheurs et des joies d’autrui. Cette fontaine s’enrichit et jaillit au prorata du degré du sentiment passionnel de fraternité, de la fusion de l’entité spirituelle de l’homme avec les passions islamiques. Ces sentiments et passions jouent un rôle important dans l’adaptation de la vie économique, et soutiennent la Doctrine dans les buts qu’elle poursuit.
Le lien entre la Doctrine économique et la politique financière de l’Etat, au point que celui-ci permet de considérer sa politique financière comme une partie du programme de la Doctrine économique de l’Islam, la politique financière de l’Etat étant constituée de sorte à se rencontrer avec la politique économique générale et à œuvrer en vue de réaliser les buts de l’Economie islamique. La politique financière en Islam ne se contente pas de couvrir les frais nécessaires de l’Etat, mais vise à contribuer au rétablissement de l’équilibre social et de la solidarité publique. C’est pourquoi il était nécessaire de considérer la politique financière comme une partie de la politique économique générale, et d’insérer les statuts relatifs à l’organisation financière de l’Etat dans la structure de la réglementation générale de la vie économique, comme nous allons le voir dans les chapitres prochains.
Le lien entre l’Economie islamique et le régime politique en Islam. Car la séparation entre les deux conduit à une erreur dans l’étude. En effet, l’autorité gouvernante a de larges pouvoirs économiques ainsi que de grandes propriétés dont elle dispose à sa guise et selon son appréciation. Ces pouvoirs et propriétés doivent être toujours étudiés en même temps que l’autorité en Islam, ainsi que les garanties que celui-ci exige quant à l’intégrité et à la droiture du détenteur de l’autorité, garanties qui doivent être traduites par son infaillibilité ou son attachement à la concertation et à la justice, et qui sont exigées par les différentes écoles juridiques islamiques. C’est à la lumière de ces garanties que nous pouvons étudier la place de l’Etat dans la Doctrine économique et croire à la juste nécessité de conférer à ce dernier les pouvoirs et les droits que lui prescrit l’Islam.
Le lien entre l’abolition du capital usuraire et les autres statuts islamiques relatifs à la spéculation, à la solidarité générale et à l’équilibre social. Si l’on étudie isolément la prohibition de l’intérêt usuraire, on trouvera qu’elle est de nature à poser de graves problèmes pour la vie économique. Mais si nous la considérons comme une partie d’une seule et même opération jumelée, nous remarquerons que l’Islam a trouvé auxdits problèmes des solutions claires et appropriées à la nature, aux buts et aux objectifs de la Législation islamique, et ce grâce à ses statuts relatifs à la spéculation, à l’équilibre, à la solidarité et à l’argent, comme nous le verrons plus loin.
Le lien entre certains statuts de la propriété privée dans l’Economie islamique et les statuts du Jihâd qui régissent les relations des Musulmans avec les non-musulmans pendant la guerre. En effet, l’Islam a permis au Tuteur d’asservir les prisonniers de guerre, considérés comme une partie du butin, et de les partager entre les combattants, au même titre que les autres parties du butin. Les ennemis de l’Islam, les croisés, ont l’habitude de présenter ce statut de la Législation islamique séparément de ses conditions et de ses circonstances pour faire croire que l’Islam constitue une de ces législations esclavagistes et d’asservissement que l’homme a connues depuis les époques les plus sombres de l’Histoire, et que seules les civilisations européennes modernes, qui auraient libéré l’humanité et l’auraient débarrassée de la boue et de l’humiliation, pourraient sauver l’homme de cette législation.
L’asservissement des prisonniers de guerre en Islam. Pour étudier objectivement l’Islam et son statut du butin, il faut savoir avant tout dans quelles conditions quelque chose peut être considéré comme butin selon l’optique de l’Islam. Et ensuite, comment, et dans quelles limites, l’Islam a permis au Tuteur d’asservir le prisonnier de guerre en le considérant comme une partie du butin. Et quel type de gouvernant est ce Tuteur à qui on a donné l’autorisation d’asservir le prisonnier de guerre à ce titre. Lorsque nous aurons compris toutes ces questions, nous pourrons juger correctement le statut du butin établi par l’Islam.
Ainsi, la condition fondamentale de la conception islamique du butin est que celui-ci soit obtenu dans une guerre légitime de Jihâd et dans une bataille menée conformément aux règles doctrinales. Si la guerre ne revêt pas le caractère de Jihâd, le bien saisi n’est pas considéré comme butin. Et ce caractère de Jihâd dépend de deux choses :
1) La guerre doit être autorisée par l’Autorité légale, pour diffuser le Message de l’Islam. Car ce n’est pas faire le Jihâd que de déclencher des guerres de pillage et de vol, comme c’était le cas dans les batailles de l’anté-Islam, ou des guerres visant à s’emparer des richesses et des marchés d’un pays, comme c’est le cas des guerres capitalistes.
2) Les missionnaires musulmans doivent annoncer publiquement leur Message islamique et expliquer ses aspects principaux appuyés d’arguments et de preuves. Une fois que l’Islam a exposé le bien-fondé de sa thèse et que les vis-à-vis, bien qu’ils n’aient plus d’arguments logiques et sains à opposer au Message, persistent à récuser la Lumière (de l’Islam), à ce moment-là seulement il ne reste à l’Appel islamique, en tant qu’appel idéologique universel soucieux de défendre les véritables intérêts de l’humanité, qu’à frayer son chemin par les forces matérielles, par le Jihâd armé. Et c’est dans de telles conditions seulement que les acquisitions de la guerre sont considérées comme butin dans l’optique de l’Islam.
Quant au statut de prisonnier de guerre en tant que butin, il a trois applications : le prisonnier de guerre peut être ou gracié, ou libéré après paiement d’une rançon, ou asservi. L’asservissement est donc l’un des trois traitements possibles que l’Autorité légale doit appliquer au prisonnier de guerre.
Et lorsqu’on sait à ce propos que l’Autorité légale est tenue d’appliquer le plus pertinent des trois traitements, et celui qui se conforme le mieux à l’intérêt général(2), comme l’ont souligné al-Fâdhel et al-Châhid al-Thâni, ainsi que d’autres faqîh de l’Islam, et que l’on ajoute à ce fait une autre vérité islamique, à savoir que porter l’Appel islamique aux pays impies ne revêt pas le caractère d’une autorisation générale, mais n’est autorisé que lorsqu’il y a un Dirigeant Infaillible qui se charge lui-même de la direction de l’invasion et conduit la marche des forces de l’Islam dans ses combats de Jihâd, lorsque nous tenons compte de l’ensemble de ces deux vérités, nous pouvons en conclure que l’Islam n’autorise l’asservissement du prisonnier de guerre que lorsque cette mesure s’avère plus appropriée que la grâce et la rançon à la fois, et que seule une Autorité légale infaillible (qui ne se trompe pas dans sa connaissance et sa distinction du « plus approprié ») est autorisée à opter pour l’asservissement.
On ne peut rien reprocher à l’Islam concernant ce statut, car il s’agit d’un statut sur lequel ne divergent pas les diverses doctrines sociales, quelles que soient leurs conceptions de l’asservissement. En effet, l’asservissement pourrait s’avérer parfois plus pertinent que la grâce et la rançon à la fois, si l’ennemi lui-même recourt à l’asservissement des prisonniers de guerre qu’il capture. Dans un tel cas, il devient nécessaire d’user de rétorsion vis-à-vis de l’ennemi et de le traiter de la même façon. S’il y a des cas dans lesquels l’asservissement est préférable à la grâce et à la rançon, pourquoi l’Islam ne précise-t-il pas ces cas ? En fait, il s’est dispensé d’une telle précision en chargeant le gouvernant infaillible, exempt d’erreur et de caprice, qui conduit politiquement la bataille de Jihâd, de cette tâche. C’est donc ce gouvernant infaillible qui a la responsabilité de distinguer ces cas et d’agir selon son jugement personnel.
Si nous examinons l’application du statut islamique du prisonnier de guerre à travers la vie politique de l’Etat islamique, nous remarquerons que l’asservissement n’a été choisi que dans les cas où il était le plus approprié des trois traitements, l’ennemi avec lequel l’Etat islamique était en conflit armé ayant traité les prisonniers de guerre de cette façon.
Il n’y a donc pas lieu de critiquer la promulgation générale de l’autorisation de l’asservissement, ni d’y objecter, car l’Islam n’a autorisé à asservir les prisonniers de guerre que lorsque cela apparaît le plus conforme à l’intérêt général aux yeux du Gouvernant infaillible ; de même, il n’y a pas lieu de critiquer l’application de cette autorisation, qui n’est intervenue, chaque fois, que dans la mesure où l’asservissement s’avérait être le plus approprié des trois traitements.
Le lien entre l’Economie et la Législation pénale en Islam. En effet, la solidarité générale et la sécurité sociale dans l’Economie islamique éclairent la nature de la peine dont sont passibles certains crimes. Ainsi, la peine d’amputation de la main, réservée au voleur, paraîtrait relativement sévère dans un milieu capitaliste où un grand nombre de membres de la société sont laissés à la merci du sort et dans les difficultés de la lutte pour la survie. En revanche, dans un milieu islamique où existe un terrain propice pour l’Economie islamique et où la société vit dans le giron de l’Islam, ce n’est guère une sévérité que de traiter le voleur fermement, après que l’Economie islamique lui a trouvé tous les moyens de mener une vie généreuse, et effacé de sa vie tous les motifs pouvant l’acculer au vol.
Notes:
1-Aqîdah
2-Ce qui est impossible avant la réapparition de l’Imam al-Mahdî.