La splendeur et la grandeur de l’Imam Ali (P)
Introduction
Dans l’histoire et la culture du monde islamique, le nom de « Ali ibn Abi-Talib » a toujours été placé à côté de celui du Prophète de l’Islam (paix et salut sur lui et sa sainte famille). Dans la plupart des encyclopédies sur l’Islam, il est présenté comme étant le gendre, cousin, et fervent disciple du Prophète Mohammad (paix et salut sur lui et sa sainte famille).
Dès de son enfance, l’Imam Ali a refusé l’idolâtrie et il ne s’est jamais agenouillé pour les idoles.
Il est la première personne qui a accepté l’Islam, et le premier Imam du chiisme et quatrième calife de l’islam sunnite. Il a grandi auprès du prophète, y a acquis son caractère, a cru en lui dès l’âge de dix ans, et l’a suivi. Puis il est devenu son porte-étendard, son soldat courageux dans toutes les batailles : Badr, Ohod, Hunayn, al-Ahzâb, Khaybar, Thât-al-Salâçil et dans bien d’autres combats au terme desquels l’Islam a remporté la victoire. Le Prophète lui-même a témoigné du courage et du rôle de l’Imam ‘Ali dans ces batailles victorieuses, et son témoignage constitue une décoration éternelle qui orne à jamais les pages de l’Histoire et qui matérialise, à l’intention de l’humanité, l’idée suprême du Sacrifice et du Jihâd.
Il a occupé une place prédominante dans l’Islam et il est vénéré comme un des plus grands chefs dans l’histoire islamique. C’est un homme dont la vie nous livre d’extraordinaires leçons et beaucoup d’exemples de conduites peuvent en être tirés. C’est un homme qui incarnait la connaissance, la générosité, le courage, la bravoure et le dévouement pour l’Islam.
Dans cet article, nous vous présentons quelques aspects de la grandeur de l’Imam Ali (Paix et salut sur lui)
Eléments biographiques
Abû-l-Hasan ’Ali ibn Abî-Tâlib est né vers l’année 600 à la Mecque, soit environ dix ans avant le début de la Révélation prophétique. Son père, Abû Tâlib, était lui-même l’oncle du Prophète Mohammad. Dès son enfance, ’Ali quitta le foyer familial pour suivre ce dernier et épousa sa fille sainte et pure, Fatima Al-Zahra, qui lui donna deux fils qui devinrent eux-mêmes deux Imâms vénérés du chiisme : Hassan et Hossein. Il fait donc partie de Ahl al-Bayt (« les gens de la Maison », c’est-à-dire des proches du Prophète) Alors il reste complètement avec le prophète Mohammed (paix et salut sur lui et sa sainte famille) dès qu’il avait cinq ans jusqu’à sa mort, à l’âge de trente-trois ans.
Participation aux batailles du Prophète (p)
Imam Ali (Paix sur lui ) a joué un rôle très efficace à al-Ghazavât et as-Sarâya du début de l’islam. Il a été aux côtés du Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) dans toutes les Ghazva, sauf à celui de Tabûk.[1] Il était, dans de nombreuses batailles, le porte-étendard de troupe militaire ; il est resté aussi avec le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) dans différentes razzias après même que tous les autres avaient fui le Champ de la bataille.[2]
Bataille de Badr
Bataille de Badr fut la première guerre entre les musulmans et les polythéistes de Quraysh. Elle eut lieu près des puits de Badr, un vendredi, le 17e jour du mois de Ramadan de la deuxième année de l’hégire.[3] Lors de cette bataille, les musulmans abattirent près de soixante-dix Qurayshites dont des notables comme Abû Jahl[4], ‘Utbat b. Rabî‘a (le père de Hind), Shayba et Umayya[5].
A l’époque, c’était de coutume de faire duel lors des batailles. Lors de cette bataille, ‘Utbat b. Rabî‘a, son fils, al-Walîd, demandèrent au Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) de leurs envoyer des paires à battre. Le Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) leurs envoya alors l’Imam Ali (Paix sur lui ), Hamza et ‘Ubaydat b. al-Hârith. L’Imam (Paix sur lui ) battu al-Walîd, Hamza, ‘Utba et ‘Ubayda, Shayba.[6]
Ali (Paix sur lui ) a abattu également Nawfil b. Khuwaylid que le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) avait maudit,[7] mais aussi Hanzala b. Abû Sufyân, al-‘Âs b. Saîd et une vingtaine d’autres ont été abattus par Ali (Paix sur lui ).[8] Plus tard, l’Imam Ali (Paix sur lui ) écrit dans une lettre adressée à Muawiya :
J’ai toujours l’épée avec laquelle, j’ai tué ton ancêtre, ton oncle et ton frère.[9]
Bataille d’Uhud
Lors de la bataille d’Uhud, quand les Qurayshites emportaient la bataille, de nombreux musulmans fuyaient le Champ de la bataille, et délaissaient le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille). L’Imam Ali (Paix sur lui ) faisait parmi les rares personnes qui n’ont pas quitté le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille), et le défendait.[10] Lui-même narre cet événement ainsi :
« Les Muhadjirun et les Ansar fuyait vers leurs maisons, mais je suis resté défendre l’Envoyé de Dieu (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) avec les soixante-dix plaies que j’avais sur mon corps. »[11]
Selon les rapports chiites[12] et sunnites,[13] en récompense des bravoures et de la loyauté de l’Imam Ali (Paix sur lui ) dans cette bataille, l’Ange Gabriel descendit sur le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) et loua l’acte sacrificiel de Ali (Paix sur lui ) et dit :
« C’est le comble du dévouement et du sacrifice que Ali éprouve. »
Le Messager de Dieu (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) le confirma et dit :
« Je suis de Ali et Ali et de Moi. »
Puis une voix se diffusa dans le ciel :
لا سيف إلاّ ذو الفقار *** ولا فتى إلاَّ علي
Il n’y a pas de héro (ou chevalier) comme Ali, il n’y a pas d’épée comme Dhul Faqâr (la célèbre épée de l’Imam Ali) [14]
Bataille de la tranchée
Pour la bataille de la Tranchée (al-Khandaq), le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) demanda le conseil de ses compagnons au sujet des tactiques militaires. Salman al-Farisi lui proposa le creuser une tranchée autour de la ville de Médine.[15]
Les deux camps se confrontaient alors pendant plusieurs jours des deux côtés de la tranchée et se jetaient de temps à l’autre des lances et des pierres jusqu’à ce que ‘Amr b. ‘Abdiwad du camps opposé accompagné de quelques soldats, traversa la tranchée de l’endroit le plus étroit. Après plusieurs appels au duel de ‘Amr et le silence des musulmans, l’Imam Ali (Paix sur lui ) demanda l’autorisation du Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) pour le combattre. Le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) la lui accorda et l’Imam Ali (Paix sur lui ) abattit ‘Amr.[16]
L’Envoyé de Dieu (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) à ce sujet dit :
ضربة علي يوم الخندق أفضل من عبادة الثقلين
La valeur de la frappe de Ali (Paix sur lui ) lors de la Bataille de la Tranchée, est supérieure aux observances et prières des deux choses lourdes (de l’homme et du djinn) [17]
Bataille de Khaybar
La bataille de Khaybar eut lieu la septième année de l’hégire. Ce fut contre la machination des Juifs que le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) ordonna d’attaquer leur forteresse.[18] Abu Bakr et Umar étant incapables de les battre, Prophète Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) dit alors :
« Je confierai demain ce drapeau à un homme qui aime Dieu et Son Envoyé, et que Dieu et son Envoyé l’aime aussi. »[19]
Le lendemain, le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) appela Ali (Paix sur lui ) et lui confia le drapeau. Selon Cheikh al-Mufîd, l’Imam Ali (Paix sur lui ) partit au Champ de la bataille, s’approcha à la forteresse et arracha la porte de celle-ci et l’utilisa comme son bouclier jusqu’à la fin de la bataille.[20]
Conquête de La Mecque
Le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) quitta Médine au début du mois de Ramadan de la 8e année de l’hégire pour la conquête de La Mecque. Il prit le drapeau de Sa‘d b. ‘Ubâda, parce que celui-ci exprimait des propos rancuniers et le confia à l’Imam Ali (Paix sur lui ).[21] Après la conquête de La Mecque, il ordonna à l’Imam Ali (Paix sur lui ) de monter sur ses épaules et de casser les idoles de la Kaba et de faire tomber l’idole Khuzâ‘a du toit de la Kaba[22].
Bataille de Hunayn
La bataille de Hunayn eut lieu durant la huitième année de l’hégire. Pendant cette bataille, le drapeau d’une partie des Muhadjirun fut dans la main de l’Imam Ali (Paix sur lui ).[23] Dans cette bataille, suite à l’attaque soudaine des impies, les musulmans fuirent le Champs de la bataille et restèrent seuls Ali (Paix sur lui ) et peu d’autres aux côtés du Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille).[24]
Bataille de Tabûk
Tabûk est la seule bataille à laquelle, l’Imam Ali (Paix sur lui ) fut absent, car, le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) lui avait demandé de rester à Médine pour protéger les familles et aussi pour surveiller les Hypocrites et les empêcher de comploter contre le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) dans l’absence.
Or les Hypocrites commencèrent de propager de rumeurs indécentes contre Ali (Paix sur lui ). Afin de contourner leur intention, l’Imam Ali (Paix sur lui ) prit son arme et sortit de la ville pour rejoindre le Prophète (Paix sur lui ) à la bataille et l’informer. Ce fut à ce moment-là que le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) prononça un hadith, nommé plus tard, Hadith al-Manzila. Voici le texte du hadith :
« Ali, mon frère, retourne à Médine, puisqu’il n’y a que toi et moi, qui avons le mérite de gérer les affaires dans cette ville. Tu es donc mon représentant et mon remplaçant parmi les Gens de a Maison (les ‘Ahl al-Bayt) et de ceux de ma tribu. Ô Ali! ne serait pas tu contes de voir que ton lien avec moi, est comme celui de Hârûn (Aaron) avec Mûsâ (Moïse)? Avec seule différence qu’après moi, il n’y aura plus de prophète. »[25]
Sarâyâ
Sarîyya de Ali b. Abî Talib (Paix sur lui ) contre le Fadak pour combattre les Banû Sa’d. Ce fait eut lieu au mois de sha’bân de l’an 6 de l’hégire.[26]
Sarîyya de Ali b. Abî Talib (Paix sur lui ) contre le temple des idoles nommé Fals, dans la tribu des Banû Tayy; il eut lieu au mois de Rabî’ al-Âkhar de l’an 9 de l’hégire.[27]
Sarîyya de Ali b. Abî Talib (Paix sur lui ) à Yémen qui eut lieu au mois de Ramadan de l’an 10 de l’hégire.[28]
Missions au Yémen
Après la conquête de La Mecque et la victoire dans la bataille de Hunayn en l’an 8 de l’hégire, le noble Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) étendit son invitation et envoya Mu’âdh b. Jabal au Yémen.
Celui-ci n’a pas pu résoudre certains problèmes et rentra. Le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) envoya alors Khâlid b. al-Walîd. Lui non plus n’a pas réussi et rentra après six mois. Puis le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) appela l’Imam Ali (Paix sur lui ) et l’envoya au Yémen avec une lettre. L’Imam Ali (Paix sur lui ) lut la lettre du Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) pour les gens de Yémen et les invita à la at-Tawhîd (l’unicité divine), suite à cela les gens de la tribu de Hamdân se convertirent à l’islam.
L’Imam Ali (Paix sur lui ) apporta cette nouvelle au Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) qui en fut content et effectua des prières pour eux.[29] Dans d’autres rapports est mentionné que Ali (Paix sur lui ) eut des conflits avec les gens de la tribu de Madhhaj.
Selon ces rapports, ces conflits furent dû au fait que les gens de cette tribu n’ont pas accepté l’invitation de l’Imam Ali (Paix sur lui ) et l’ont attaqué. L’Imam (Paix sur lui ) entre alors en guerre avec eux ; il emporte la guerre puis les invite à nouveau. Il ne prit pas les butins, mais les rassembla et les rendit au Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) avec les dons de Nadjran lors du dernier pèlerinage du Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) à La Mecque.[30]
Le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sainte famille) confia à Ali (Paix sur lui ) le poste du juge à Yémen et pria pour qu’il soit solide dans cette tâche. Dans certaines sources historiques, on peut lire des exemples de ces jugements.[31]
Quelques-uns des Versets coraniques concernant Imam Ali (P)
Bien que l’Imam Ali (p) ne soit pas mentionné par son nom dans le Coran, les commentateurs sunnites et chiites conviennent que de nombreux versets font référence à son grand statut.
Mentionnons-en quelques exemples:
Le Verset de la Wilâyah
«Vous n’avez pas de Maître en dehors d’Allah et de Son Prophète, et de ceux qui croient: ceux qui s’acquittent de la Prière, ceux qui font l’aumône tout en s’inclinant humblement. Ceux qui prennent pour Maîtres Allah, Son Prophète et les Croyants : voilà ceux qui forment le parti d’Allah, et qui seront les vainqueurs!» (Sourate al-Mâ’idah, 5 : 55-56)
Selon al-Zamakh-charî, dans « Al-Kach-châf »:
«Il [ce Verset] a été révélé à propos de ‘Ali (qu’Allah ennoblisse son visage) lorsqu’un mendiant l’a sollicité pendant qu’il était en position d’Inclination dans sa Prière, et qu’il a laissé tomber pour lui sa bague -qui flottait à son petit doigt- sans interrompre sa Prière. Si vous vous demandez comment il [ce Verset] peut être relatif à ‘Ali (qu’Allah ennoblisse son visage), alors que le terme désigne un pluriel, je vous répondrai : si le terme désigne un pluriel, bien qu’il s’agisse d’un seul homme, c’est pour inciter les gens à faire comme lui -dans le but d’obtenir la récompense qu’il a obtenue – et pour rappeler que la nature des Croyants devrait être tellement soucieuse de la piété, de la bienfaisance et du secours envers les pauvres, que même quand ils sont en train de faire la Prière, ils ne devraient pas ajourner l’accomplissement d’une action de bienfaisance – qui ne supporte aucun retard- jusqu’à la fin de leur Prière.» [32]
Citant al-Kalbî, et parlant des circonstances de la Révélation de ce Verset : «Vous n’avez pas de Maître en dehors d’Allah et de Son Prophète, et de ceux qui croient : ceux qui s’acquittent de la Prière, ceux qui font l’aumône tout en s’inclinant humblement», al-Wâhidî a écrit:
«La fin de ce Verset concerne ‘Ali (que la Satisfaction d’Allah lui soit acquise), car il a donné sa bague à un mendiant pendant qu’il se trouvait dans la phase d’Inclination de sa Prière.» [33]
Un grand nombre d’ouvrages de tafsîr et de hadith ont affirmé que ce Verset a été révélé à propos de ‘Ali. Pour plus de détails concernant ces livres, le lecteur peut consulter l’Annexe n° 4, à la fin de cet ouvrage.
Autres Versets
Il y a de nombreux Versets – dont le texte et l’explication ne sauraient être contenus dans le cadre de notre présente recherche- qui parlent de la position des Ahl-ul-Bayt, de leur honorabilité, et de la grandeur de leur personnalité. Quelques-uns d’entre eux concernent le père de cet arbre béni, l’Imam ‘Ali. Le lecteur peut les trouver dans les livres de tafsîr, de hadith et les biographies, dans les chapitres relatifs aux « circonstances de la Révélation ». Nous mentionnons ci-après quelques-uns de ces Versets:
1) «Tu n’es qu’un Avertisseur. Un Guide est donné à chaque peuple.» (Sourate al-Ra’d, 13 : 7)
Il est dit à ce propos que le Prophète a posé sa main sur sa poitrine et a dit : «Je suis un Avertisseur, et le Guide de tout peuple.» Puis, pointant sa main vers l’Imam ‘Ali, il a ajouté : «Tu es celui qui guide, ô ‘Ali ! C’est par toi que seront guidés les Croyants après moi.» [34]
2) «Le Croyant serait-il semblable au pervers? Ils ne sont pas égaux!» (Sourate al-Sajdah, 32 : 16)
Dans ce Verset, ‘Ali est désigné comme le Croyant, et al-Walid ibn ‘Oqbah comme le pervers. [35]
3) «Celui auquel une Preuve de son Seigneur a été donnée peut-il rester dans le doute ? D’autant plus qu’un Témoin venu de la part de son Seigneur lui communique ceci.» (Sourate Hûd,11 : 17)
C’est au Prophète qu’une Preuve de son Seigneur a été donnée, et c’est l’Imam ‘Ali qui est le Témoin[36].
4) «… Sachez qu’Allah est son Maître, et qu’il a pour soutien Jibrîl et tout homme juste parmi les Croyants…» (Sourate al-Tahrîm, 66 : 4)
Le Juste parmi les Croyants, c’est ‘Ali ibn Abî Tâlib[37]
5) «… et qu’une oreille attentive le retienne.» (Sourate al-Hâqqah, 69 : 12)
Selon de nombreux témoignages, lorsque le Prophète a récité ce Verset, en se tournant vers ‘Ali pour lui dire : «J’ai demandé à Allah que ce soit ton oreille» ‘Ali répondit : «Je n’ai jamais oublié quelque chose que j’avais entendu du Messager d’Allah.» [38]
Selon al-Wâhidî, parlant des circonstances de la Révélation de ce Verset, on rapporte ce hadith, qui remonte à Buraydah:
«Le Messager d’Allah a dit à ‘Ali: « Allah m’a ordonné de te rapprocher de moi et de ne pas t’en éloigner, de t’apprendre et de te faire retenir, et Allah a voulu que tu retiennes. C’est pourquoi ce Verset a été révélé : « … et qu’une oreille attentive le retienne. »»
6) «… Le Miséricordieux accordera Son Amour à ceux qui auront cru et qui auront accompli des oeuvres bonnes.» (Sourate Maryam, 19: 96)
Selon les hadith, le Messager d’Allah a dit à l’Imam ‘Ali :
«O ‘Alî ! Dis : « O Allah ! Garde pour moi un Pacte chez Toi, et suscite dans les poitrines des Croyants un amour pour moi. »» C’est dans ces circonstances qu’Allah a révélé ce Verset relatif à ‘Ali.» [39]
7) «Quant à ceux qui croient et qui accomplissent des œuvres bonnes, voilà le meilleur de l’humanité.» (Sourate al-Bayyenah, 98 : 7)
Selon des hadith concordants, le Prophète dit à l’Imam ‘Ali, à ce propos : «Ceux-là sont toi-même et tes Chi’ites.» [40]
8) «Placerez-vous celui qui donne à boire aux Pèlerins et qui est chargé du service de la Mosquée Sacrée, au même rang que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier ?…» (Sourate al-Tawbah, 9 : 19)
Selon les hadith, sont visés dans ce Verset, d’une part Talhah et al-‘Abbâs -désignés par le premier terme de la comparaison-, et d’autre part l’Imam ‘Ali -comme celui qui croit. [41]
Certains de ces versets s’appliquent clairement à l’Imam Ali et aux Ahlul Bayt
Comme:
Le Verset de Tat-hîr (la Purification)
«O vous, les Gens de la Maison! Allah veut seulement éloigner de vous la souillure, et vous purifier totalement.» (Sourate al-Ahzâb, 33 : 33)
Le Verset de Mawaddah
«Dis : « Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n’est votre amour envers les Proches.« »
(Sourate al-Chûrâ, 42 : 23)
Le Verset de Mawaddah
«Dis : « Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n’est votre amour envers les Proches.« »
(Sourate al-Chûrâ, 42 : 23)
Le Verset de Mubâhalah
«Si quelqu’un te contredit après ce que tu as reçu en fait de Science, dis : « Venez ! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous-mêmes: nous ferons alors une exécration réciproque en appelant la Malédiction d’Allah sur les menteurs. »» (Sourate Âle ‘Imrân, 3 : 61)
Le Verset de Çalât
«Oui, Allah et Ses Anges prient sur le Prophète. O vous les Croyants ! Priez sur lui et appelez sur lui le Salut.» (Sourate al-Ahzâb, 33: 56)
La Sourate al-Insân
«Les hommes purs boiront à une coupe dont le mélange sera de camphre. Les serviteurs d’Allah boiront à des sources que Nous ferons jaillir en abondance. Ils tenaient fidèlement leurs promesses, ils redoutaient un Jour dont le mal sera universel. Ils nourrissaient le pauvre, l’orphelin et le captif, pour l’amour d’Allah. « Nous vous nourrissons pour plaire à Allah Seul ; nous n’attendons de vous ni récompense, ni gratitude. Oui, nous redoutons, de la part de notre Seigneur, un Jour menaçant et catastrophique. » Mais Allah les a protégés du malheur de ce Jour. Il leur fera rencontrer la fraîcheur et la joie. Ils les récompensera pour leur patience, en leur donnant un Jardin et des vêtements de soie. Là, accoudés sur des lits d’apparat, ils n’auront à subir ni soleil ardent, ni froid glacial. Ses ombrages seront cueillis. On fera circuler parmi eux des vases d’argent et des coupes de cristal, de cristal d’argent, et remplies jusqu’au bord. Ils boiront à une coupe dont le mélange sera de gingembre, puisé à une source nommée là-bas: « Salsabil ». Des éphèbes immortels circuleront autour d’eux. Tu les compareras, quand tu les verras, à des perles détachées. Quand tu regarderas là-bas, tu verras un délice et un faste royal. Ils porteront des vêtements verts, de satin et de brocart. Ils seront parés de bracelets d’argent. Leur Seigneur les abreuvera d’une boisson très pure. « Cela vous est accordé comme récompense. Votre zèle a été reconnu. »» (Sourate al-Insân, 76 : 5-22)
Les recommandations du Prophète (P) à propos de ‘Ali (p)
Au cours de sa mission prophétique, le noble Messager de l’Islam (P) a de nombreuses fois souligné pour les musulmans les perfections innées et le rang scientifique de l’Imam ‘Ali (p), indiquant l’obligation de le suivre et lui obéir. De cette façon, il a préparé l’opinion publique à l’acceptation de sa tutelle et son Imamat. Il y a des dizaines voire des centaines de hadiths consignés dans les livres chiites et sunnites, dont certains sont mentionnés ici:
Ibn ‘Abbas dit: «L’Envoyé de Dieu (P) a dit : ‘Si vous aimez vivre et mourir comme moi et habiter au Paradis préparé de mon Seigneur, vous devez accepter la tutelle de ‘Ali après moi, lier d’amitié avec ses amis, et suivre les Imams après moi ; parce qu’ils sont ma Lignée (‘itrat) et sont créés à partir de la même essence dont je suis créé, et possèdent ma compréhension et ma connaissance. Malheur à ceux qui les nient et rompent avec mon droit de parenté, et mon intercession ne sera pas pour eux .» [42]
Hudhayfah ibn al-Yaman a dit: «Certains des compagnons ont dit : ‘Ô Envoyé de Dieu ! Ne vous désignez pas ‘Ali comme calife?’ Le Prophète (P) a répondu: ‘Si vous acceptez sa tutelle, il vous guidera vers le droit chemin’ ».[43]
Abû Sa’id Khodrî a rapporté que l’Envoyé de Dieu (P) a tapé sur l’épaule de ‘Ali et dit: «Ô Ali! Tu as sept caractères que personne ne peut contester au moment de la Résurrection : Tu es le premier croyant en Dieu, le plus fidèle aux promesses divines, le plus ferme de tous dans l’exécution des ordres divines, le plus gentille envers le peuple, le plus juste à diviser les biens, le plus savant à juger, et le meilleur de tous au jour de la Résurrection.»[44]
Ummi Salamah a dit: J’ai entendu l’Envoyé de Dieu (P) qui a dit: « ‘Ali est avec le Coran et le Coran est avec ‘Ali et ils ne se seront pas séparés jusqu’au Jour du Jugement. »[45]
L’Envoyé de Dieu (P) a dit : «Je suis la cité du savoir et ‘Ali en est la porte. Si quelqu’un cherche la connaissance, qu’il entre par la porte. »[46]
‘Aïcha a dit: J’ai entendu l’Envoyé de Dieu (P) qui a dit: « ‘Ali est avec la vérité et la vérité est avec ‘Ali; Ils ne se sépareront pas jusqu’à la Résurrection. »[47]
L’Envoyé de Dieu (P) a dit: « Tout le monde qui aime à recourir à ma religion et monter à bord du navire de salut doit suivre ‘Ali ibn Abî Tâlib, lier d’amitié avec ses amis, et être l’ennemi de ses ennemis. Il sera mon successeur et calife après ma mort. ‘Ali est l’Imam de chaque musulman et l’espérance des croyants. Ses paroles, recommandations et prohibitions, disciples et compagnons sont les miens. Ne pas l’aider signifie ne pas venir en mon aide. »[48]
Lesdits hadiths et les dizaines d’autres, qui peuvent être considérés comme transmis successivement, montrent que le plus noble Prophète (P) a eu la mission de la part du Dieu Tout-Puissant de présenter l’Imam ‘Ali (p) comme Imam et successeur après lui-même pour les musulmans et de préparer les conditions de la nomination officielle de l’Imam ‘Ali (p), une mission finalement réalisée à Ghadîr i Khum.
Quelques paroles d’érudits, artistes, savants, philosophistes et de penseurs sur l’Imam Ali
Madame Jane Dieulafoy l’exploratrice française a dit : « Les shiites éprouvent le plus haut degré de respect pour Ali (as) et à juste titre il doit en être ainsi ; car ce grand homme, en plus des sacrifices entrepris pour le développement de l’Islam était incomparable dans la connaissance, les qualités supérieures, la justice et les attributs, et il a laissé après lui une descendance pure et sainte. Ses enfants aussi l’ont suivi et pour le développement de la religion islamique ils ont donné leur corps innocents en martyre… Ali (as) était quelqu’un dont toutes les actions et la conduite à l’égard des musulmans étaient justes[49].
– Edward Gibbon (1737-1794/ historien anglais : (personnalité unique et brillante, poète, croyant, noble et saint, sa sagesse est comme la brise que respire tout humain, elle est morale et humaine, de sa naissance à sa mort, il était sage, il rassembla ses étudiants et les appela mes frères et mes proches, vraiment Aaron le renouvelé était l’ami du Prophète (Moïse tel que décrit par le Prophète Muhammad).
– Sir William Muir / 1819-1905 / Orientaliste écossais : (Avec sa brillante intelligence, sa gentillesse et son influence enchanteresse sur la vie de ceux qui se mêlent et s’assoient avec lui, et faisant l’objet de confiance, de camaraderie et de société, puisqu’il était un jeune garçon, il a donné son âme et son amour pour défendre le prophète Mahomet et son message tolérant, est humble C’est simple : un jour, la moitié du monde islamique a été gouvernée avec le bien, pas avec un fouet.
– Henry Stubbe / 1632-1676/ médecin anglais, écrivain et chercheur : (il méprisait le monde matériel et sa gloire trompeuse, craignait Dieu et était un bienfaiteur bon, le premier et le précurseur de toute action et jugement divins. Il était social, doué de créativité et d’intelligence pointue. Parce que la créativité n’était pas commune, elle ne possédait pas ces sciences qui se terminent sur la langue, mais ces sciences et cette sagesse cachée qui s’étendent et ne finissent ni ne meurent).
Washington Irving (1783 – 1859) Auteur américain, essayiste, biographe, historien et diplomate : (Il était issu de la famille la plus noble de la tribu Quraish, il avait trois qualités que les Arabes chérissaient : le courage, l’éloquence et la générosité, son âme vaillante méritait un immortel titre du Prophète Muhammad (Lion de Dieu) modèles Son éloquence est toujours influente sur chaque langue arabe, sur chaque interprétation coranique, et sur chaque proverbe et dicton qui a prévalu dans la nation arabe à ce jour et son amour, sans condition préalable).Le savant français Monsieur le Baron Cardivo a dit : « Ali (as) était un héros au courage sans égal, un vaillant guerrier compatissant et sensible, et cet ascète lors de l’expérimentation du combat se passait du monde d’ici-bas. Il ne tenait compte ni de la richesse ni des positions de ce monde et en vérité il avait sacrifié sa vie. Il possédait une âme profonde dont les racines étaient insaisissables. [50]»
Monsieur le Baron Carra de Vaux Saint-Cyr historien et chercheur français a dit : « Ali (as) ce courageux sans égal et héros était un combattant sans rival qui s’efforçait de défendre l’Islam auprès du Messager. Le Messager (Que La Paix de DIEU soit sur lui) l’aimait énormément et avait beaucoup confiance en lui. Un jour il a fait signe en direction d’Ali (as) et a dit : « Man Kunto Maula Fahaza Aliyun Maula[51] » (Celui dont je suis le Maitre Ali est son Maitre).
Martyre
L’Imam Ali (P ) fut frappé à l’aube du 19 Ramadan de l’an 40 de l’Hégire, dans la mosquée de Koufa, lorsqu’il était en train de se prosterner, par ‘Abd ar-Rahmân b. Muljam al-Murâdî ; Il a quitté ce monde deux jours plus tard, le 21 Ramadan, et on l’a enterré discrètement.[52]
Cet événement eut lieu, en fait, dans une condition poste guerre (an-Nahravân), alors qu’il essayait de mobiliser les gens de l’Irak contre Muawiya (à Cham) et que très peu de gens lui avaient répondu positivement. Au même moment Muawiya étant conscient de la situation en Irak et de la faiblisse des irakiens, attaquait différentes parties de la Péninsule Arabe et l’Irak qui étaient sous le règne de l’Imam Ali (P ), ce qui a causé encore plus leur affaiblissement.[53]
Certaines sources historiques parlent de la complicité entre trois personnes issues du groupe de Kharidjites pour tuer trois personnes à savoir l’Imam Ali (P ), Muawiya et ‘Amr b. al-‘Âs. ‘Abd ar-Rahmân b. Muljam al-Murâdî était chargé de l’assassinat de l’Imam Ali (P ).[54]
Après son martyre, selon son testament, l’Imam Ali (P ),[55] le Commandeur des croyants, a été entré de manière très discrète et cachée, par ses enfants, à savoir l’Imam al-Hasan (P ), l’Imam al-Husayn (P ) et Muhammad ibn al-Hanafiyya en compagnie de ‘Abd Allah b. Ja‘far dans la nuit à al-Gharîyîn, (Nadjaf actuel).[56]
Sa tombe resta méconnu de tous, afin d’être protégée des Banû Umayya et des Kharidjites, car s’ils connaissaient son lieu de sépulture, ils exhumeraient son corps et le traiteraient avec mépris.[57] Bien des années plus tard, vers l’an 135 de l’Hégire, à l’époque du règne de al-Mansûr al-Abbasî (Abu Jaffar al-Mansur), l’Imam as-Sâdiq (P ) révéla le lieu de la tombe de l’Imam Ali (P ) à Nadjaf.[58]
Selon des hadiths rapporté des Imams (P ), l’Imam Ali (P ) aurait donné des conseils à ses enfants au sujet de ses rites funéraires : la manière de son enterrement, les ablutions, sa mise en linceul, et l’exécution de prières sur son corps.[59] Il leur a également demandé de cacher sa tombe et de garder son emplacement secret.[60]
Lorsque l’Imam Ali (P ) fut blessé par Ibn Muljam, il conseilla à ses fils, al-Hasan (P ) et al-Husayn (P ) :
« Je vous conseille (à la fois) de craindre Allah et de ne pas poursuivre les (plaisirs de ce monde) mêmes s’ils courent après vous. Ne soyez pas tristes par rapport à ce monde que vous avez été nié. Dites la vérité et travaillez pour la récompense [de Dieu dans l’autre monde]. Soyez un ennemi de l’oppresseur et un aide pour les opprimés.
Je vous conseille (tous les deux), tous mes enfants, tous les membres de ma famille et tous ceux que mes écrits peuvent atteindre : craindre Allah, garder vos affaires en ordre et entretenir de bonnes relations entre vous, car j’ai entendu votre grand-père (le noble Prophète (P )) disant : « Résoudre les désaccords vaut mieux que des années de prière et de jeûne. »
(Craindre) Allah (et) gardez Allah à l’esprit en ce qui concerne les orphelins. Ne les laissez pas mourir de faim et ils ne devraient pas être blessés en votre présence.
(Craindre) Allah (et) gardez Allah à l’esprit par rapport à vos voisins, parce qu’ils étaient un sujet de l’avis du Prophète (P ). Il nous conseille énormément en leur faveur, de telle sorte que nous pensions qu’il leur permettrait une part d’héritage.
(Craindre) Allah (et) gardez Allah à l’esprit en ce qui concerne le Coran. Personne ne devrait vous surpasser en agissant conformément à elle.
(Craindre) Allah (et) gardez Allah à l’esprit en ce qui concerne la prière, parce que c’est le pilier de votre religion.
Craindre) Allah (et) gardez Allah à l’esprit en ce qui concerne la maison de votre Seigneur (la Kaba). N’abandonnez pas tant que vous vivez, parce que si elle est abandonnée, vous ne serez pas épargné.
(Craindre) Allah (et) gardez Allah à l’esprit en ce qui concerne le djihad en aidant avec vos biens, les vies et les langues dans le chemin d’Allah. Vous devez respecter la parenté et dépenser pour les autres. Ne vous détournez pas l’un de l’autre et ne rompez pas les relations. Ne cessez pas d’offrir le bien et d’interdire le mal, de peur que les méchants ne vous dominent. Et puis (après cela), si vous voulez prier, vos prières ne seront pas acceptées. »
Il a dit aussi au sujet de la vengeance de son meurtre :
« Ô fils de ‘Abd al-Muttalib, je ne veux certainement pas vous voir plonger dans le sang des musulmans criant « Amîr al-Mu’minîn a été tué ! » Méfiez-vous, ne tuez personne à cause de moi, sauf pour mon tueur. Attendez ma mort. Ensuite, frappez-le une fois contre la frapper qu’il m’a faite, et pas plus …».[61]
Tombeau
L’Imam Ali (P ) fut tomé en martyr en l’an 40 de l’hégire et entré en cachette selon sa propre demande.[62] Le lieu de la tombe de l’Imam Ali (P ) fut inconnu pendant un siècle, jusqu’à la fin de l’époque Ummayade (seuls ses enfants et quelques compagnons très proches connaissaient le lieu de sa sépulture).
Puis, après la prise du pouvoir par les Abbasides, la raison de la discrétion de la tombe étant abolie, le contexte de la révélation de sa tombe se présenta.[63] Toutefois on ne sait pas la date exacte de la révélation du lieu de sa tombe.[64]
Selon certaines sources, cela remonte à la rencontre de l’Imam as-Sâdiq avec as-Saffah (Abu al-Abbas al-Saffah), le premier calife abbaside (califat : 131 H – 136 H) à Koufa : on dit que ce fut à ce moment, quand l’Imam as-Sâdiq (P ) rendit visite à la tombe de son ancêtre, les chiites ont connu le place de la tombe[65] ; mais d’autres sources disent que cela remonte à la période du deuxième calife abbasides, al-Mansûr al-Abbâsî (califat : 136 H – 1358 H) et que l’Imam as-Sâdiq (P ) révéla lui-même l’emplacement de la tombe de l’Imam Ali (P ) à Nadjaf.[66]
Notes:
- Ibn Sa‘d, at-Tabaqât al-Kubrâ, vol 3, p 24
- Ibn Abd al-Bar, al-Isti’âb, vol 3, p 109, 1412 H
- Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 1, p 283
- Ibn Hajar, al-Isâba, vol 8, p 190, 1415 H
- Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 1, p 152
- At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 2, p 148
- Al-Wâqidî, Muhammad b. Umar, al-Maghâzî, vol 1, p 91
- Ibn Hisham, as-Sîrat an-Nabawîyya, vol 1, p 708-713
- Sayyid Radî, Nahj al-Balâgha, p 454, lettre 64, 1414 H
- Al-Wâqidî, al-Maghâzî, vol 1, p 2, 1409 H
- Ad-Daylamî, Irshâd al-qulûb ilâ al-Sawâb, vol 2, p 346, 1412 H
- Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî, vol 8, p 110, 1407 H
- Ibn Athîr, al-Kâmil fî at-Târikh, vol 2, p 154
- Al-Kulayni, al-Kâfî, 110 ; Ibn Athir, al-Kâmil fî Târikh, v. 2, p. 107; Tabarî, Târikh, v. 3, p. 107
- Ibn Hisham, as-Sîrat an-Nabawîyya, vol 3, p 235
- At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 2, p 574 et 573 ; Ibn Kathîr, al-Bidâya wa an-Nihâya, vol 4, p 121, 1413 H
- Majlisî, v20, p216
- Ibn Hisham, as-Sîrat an-Nabawîyya, vol 2, p 328
- Muslim, Sahîh Muslim, vol 15, p 178-179
- Cheikh al-Mufîd, Irshâd, vol 1, p 128
- Âyatî, Târîkh Payâmbar Islâm, p 459
- Az-Zamakhsharî, al-Kashshâf, vol 3, p 689
- Âyatî, Târîkh ¨Payâbar Islâm, p 481
- Al-Ya’qûbi, Târikkh Ya’qûbî, vol 2, p 62
- Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, vol 1, p 156 ; Ibn Hisham, as-Sîrat an-Nabawîyya, vol 4, p 163
- Al-Waqidî, al-Maghâzî, vol 2, p 562 ; Ibn Sa’d, at-Tabaqât al-Kubrâ, vol 2, p 69, 1410 H ; Yâqût al-Himawî, Mu’jam al-Buldân, vol 4, p 438, 1955 C ; at-Tabarî, Târikh al-Mulûk, vol 2, p 642 ; Ibn Kathîr, al-Kâmil fi at-Târîkh, vol 2, p 209
- Âyatî, Târikh Payâmbar Islâm, p 576, 1361 HS
- Ibn Hisham, as-Sîrat an-Nabawîyya, vol 4, p 319 ; al-Wâqidî, al-Maghâzî, vol 3, p 826 ; Rasûlî Mahallâtî, Târikh Islâm, vol 1, p 141-153
- At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 3, p 131-132 ; adh-Dhahabî, Târikh Islam, vol 2, p 690-691 ; Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, vol 1, p 62
- Ibn Sa’d, at-Tabaqât al-Kubrâ, vol 2, p 128-129 ; al-Wâqidî, al-Mughâzî, vol 3, p 1802-1803
- Ahmd b. Hanbal, al-Musnad, vol 2, p 225 ; Hâkim Niyshâbûrî, al-Mustadrak, vol 3, p 145
- Zamakh-charî, « Al-Kach-châf », tafsîr Sourate al-Mâ’idah, V.55.
- Al-Wâhidî, « Les Circonstances de la Révélation », Sourate al-Mâ’idah, Verset 55.
- Voir : « Mustadrak al-Çahîhayn », tome III, p. 129 ; « Kanz al-‘Ummâl », tome VI, p. 157. Voir aussi al-Tabarî, dans son « Tafsîr »; al-Râzî dans son « Al-Tafsîr al-Kabîr » ; al-Çiyûtî dans « Al-Dur al-Manthûr ».
- Selon Ibn Jarîr al-Tabarî, al-Çiyûtî dans « Al-Dur al-Manthûr », al-Zamakh-charî dans « Tafsîr al-Kach-châf », al-Wâhidî dans « Asbâb al-Nuzûl », p. 263, « Ta’rîkh Baghdâd, Riyâdh al-Nadhirah ».
- Voir: al-Çiyûtî dans « Al-Dur al-Manthûr »,al-Fakhr al-Râzî dans son « Tafsîr al-Kabîr », al-Mottaqî al-Hindî dans « Kanz al-‘Ummâl », tome I p. 251.
- Voir : al-Çiyûtî dans « Al-Dur al-Manthûr », en marge du tafsîr de ce Verset, ainsi que dans « Kanz al-‘Ummâl », tome I p. 237. Voir aussi : al-‘Asqalânî dans « Fath al-Bârî », tome XII, p. 27, et al-Haythamî dans son « Majma' », tome IX, p. 194.
- Relaté par Ibn Jarîr al-Tabarî, dans son interprétation de ce Verset, al-Zamakh-charî, dans son tafsîr « Al-Kach-châf », al-Haythamî dans son « Majma' », tome I, p. 31, al-Çiyûtî dans « Al-Dur al-Manthûr » et « Kanz al-‘Ummâl », tome VI, p. 408, al-Wâhidî dans « Asbâb al-Nuzûl ».
- Voir al-Zamakh-charî, dans son tafsîr « Al-Kach-châf », al-Çiyûtî dans « Al-Dur al-Manthûr », al-Haythamî dans son « Majma' », tome IX, p. 125, et dans « Al-Riyâdh al-Nadherah », tome II, p. 207, Ibn Hajar dans son « Çawâ’iq », p. 102.
- Relaté par Ibn Jarîr al-Tabarî dans son « Tafsîr », al-Çiyûtî dans « Al-Dur al-Manthûr » (citant plusieurs chaînes, et y ajoutant cette remarque : «Lorsque les Compagnons du Prophète voyaient venir ‘Alî vers eux, ils disaient : « Voilà le meilleur de l’humanité. »»), et dans « Al-Çawâ’iq al-Muhriqah », p. 96, al-Chablanjî dans « Nûr al-Abçâr », pp. 70, 101.
- Mentionné par al-Wâhidî dans « Asbâb al-Nuzûl », p. 182, al-Tabarî dans son « Tafsîr », al-Fakhr al-Râzî dans son « Tafsîr », al-Çiyûtî dans « Al-Dur al-Manthûr ».
- Hilyatul Awliya’, Vol 1, p. 128.
- Ibid, p. 104.
- Ibid, p. 106.
- Nour ul-Absar, p. 80.
- Nanabi ul-Mawaddah, Vol. 1, p. 75.
- Ghayat ul-Maram, Vol. 5, p. 283.
- Ikmaluddin, Vol. 2, p. 376.
- Assad Alizadeh, Akbar, Emâm Ali aleyhi al-Salam az Negâh Andishmandân Qeyr Shi’e (Le plus grand, Ali Que La Paix de DIEU soit sur lui sous le regard des Penseurs non-shiites), p100 et 101.
- Karim Khâni, Samdani, Ali aleyhi al-Salam Farânsavi Adyân (Les religions françaises), p16.
- Serâj (Lampe), Muhammad Ibrahim, Emâm Ali aleyhi al-Salam Khorshid bi Qorub (Le Soleil sans coucher), p325.
- Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, vol 1, p 9
- Ja‘farîân, Rasûl. Guzîdi Hayât Fikrî va Sîyâsî Imâmân Shi’a, p 53-54, 1391 HS
- Jafariân, Rasul, Guzîdi Hayât Fikrî va Sîyâsî Imâmân Shi’a, p 55, 1391 HS
- Al-‘Allâm al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 42, p 338
- Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, p 27-28, 1428 H
- ‘Abd al-karîm b. Ahmad b. Tâwûs, Farhat al-Gharra fî Ta’yîn Qabr Amîr al-Mu’minîn (P ) fi an-Nadjaf, p 93 ; al-‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 42, p 222
- Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, p 13
- Al-‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 36, p 5
- Al-‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 42, p 290
- Nahj al-Balâgha, traduction de Shahîdî, lettre 47, p 320-321
- Ath-Thaqafî al-Kûfî, al-Ghârât, vol 2, p 835-837
- Hakîm al-Mufassal fî Târîkh an-Najaf, vol 2, p 29
- Hakîm al-Mufassal fî Târîkh an-Najaf, vol 2, p 29
- Hakîm al-Mufassal fî Târîkh an-Najaf, vol 2, p 29
- Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd, p 13