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La bataille d’Uhud (partie II)
Martyre de Hamza b. Abd al-Muttalib, l’oncle du Prophète (Paix et salut sur lui et sa sante famille).
Malheureusement, un homme fort de l’armée musulmane périt. Il s’agit de Hamza ibn Abou Muttalib, l’onc le du Prophète (Paix et salut sur lui et sa sante famille), tombé en martyre lors de la bataille d’Uhud. On le nomme également Asad Allah, Asad-rasûl Allah, et Sayyid ash-Shuhadâ (le Seigneur des martyrs).
Hamza défendait le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sante famille) contre les harcèlements des idolâtres, même quand il n’était pas encore devenu musulman. Comme il était un des nobles de Quraych, quand il est devenu musulman, Quraych harcelait le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sante famille) moins qu’avant.
Il a accompagné les musulmans dans le Shi’b d’Abi Tâlib. Hamza a participé à un certain nombre de batailles, y compris la bataille de Badr et la bataille d’Uhud où il a été martyrisé. Il fut assassiné par un esclave en quête de sa libération. En effet, son maître Jubayr a conditionné sa libération contre le meurtre de Hamza l’oncle du Prophète (Paix et salut sur lui et sa sante famille). L’esclave qui s’appelle Wahchi était habile dans le maniement de la lance.
La bataille d’Uhud a eu lieu le samedi 7 de Shawwâl (ou le 15 de Shawwâl)[1] en l’an 3/625.[2] Dans cette bataille, Hamza a été martyrisé par Wahshî b. Harb, l’esclave éthiopien de la fille de Hârith b. ‘Amir b. Nawfal ou l’esclave de Jubayr b. Mut’im.[3]
Selon un rapport, la fille de Hârith avait promis à Wahshî de le libérer, s’il tue Muhammad (Paix et salut sur lui et sa sante famille), Hamza ou Ali (a), en vengeance de la mort de son père, tué lors de la bataille de Badr.[4] Selon un autre rapport, Jubayr b. Mut’im a donné la promesse de la liberté de Wahshî, à condition qu’il se venge de son oncle Tu’ayma b. ‘Adi, tué dans la bataille de Badr.[5] Cependant, les motifs de Hind, fille d’Utba, épouse d’Abû Sufyân, étaient sans doute plus grands que ceux de Jubayr, et de la fille de Hârith, pour se venger de son père, de son frère et de son oncle qui ont été tués dans la bataille de Badr. Selon certains rapports, Hind a encouragé Wahshî à cela avec la promesse de lui donner de l’argent.[6]
Mutilation de son corps
Le récit de la mutilation du corps de Hamza, constitue un événement dramatique et grave dans l’histoire de l’Islam.
Selon un rapport, Hind avait fait le voeu de manger le foie de Hamza.[7] Wahshî avait d’abord promis de tuer Ali (a), mais sur le champ de la bataille, il a martyrisé Hamza et a apporté son foie pour Hind. Hind a donné à Wahshî, en retour, ses vêtements et ses bijoux et lui a promis de lui donner dix dinars à La Mecque. D’après certains rapports, elle, remplie de rancune dûe à la mort de son père et de son frère lors de la bataille de Badr, est venue ensuite au corps de Hamza. Elle l’a mutilé, et par des parties de son corps, s’est fabriqué des boucles d’oreille et des bracelets pour elle-même, et les a apportés avec le foie de Hamza à La Mecque.[8] D’après d’autres rapports, Mu’awiya b. Mughayra et Abû Sufyân, ont également mutilé ou blessé le corps de Hamza après sa mort.[9]
Traumatisés par la mutilation et la sauvagerie appliquées sur corps de Hamza, certains des compagnons du Prophète (Paix et salut sur lui et sa sante famille), ont ensuite juré qu’ils mutileraient 30 personnes (voire plus) de Quraych de la même façon. Ce fut à ce moment-là que le verset 126 de la sourate al-Nahl (16: 126) a été révélé. Ce verset, bien qu’il leur donnait l’autorisation de se venger, mais valorisait la patience comme un meilleur acte par rapport à la vengeance.[10]
Son enterrement
Hamza était le premier martyr de la bataille d’Uhud pour qui le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sante famille) a accompli la prière. Après lui, d’autres martyrs ont été apportés dans différents temps et ont été mis à côté de lui, pour que le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sante famille) accomplisse la prière pour eux. Par conséquent, le Prophète (a) a fait la prière pour Hamza individuellement, et collectivement (pour lui et d’autres) environ 70 fois.[11] Hamza a été enveloppé dans un morceau de tissu que sa sœur Safiyya avait apporté, puisque ses ennemies avaient volé tous ses vêtements.[12]
Pleurer sur Hamza
Quand le Prophète (Paix et salut sur lui et sa sante famille) vit le corps Hamza dans cet état, il pleura ! [13] et, quand il entendit les Ansâr pleurer pour leurs martyrs, il dit : « Mais Hamza n’a personne qui pleure pour lui ». Sa’d b. Mu’âdh a entendu cela et a amené des femmes à la maison du Prophète (Paix et salut sur lui et sa sante famille); et elles ont pleuré pour Hamza. Depuis lors, toute femme de Ansâr qui voulait pleurer pour une personne décédée, pleurait d’abord pour Hamza.[14] On dit que Zaynab, fille d’Abû Salama, a porté des vêtements noirs de deuil pour Hamza, pendant trois jours. [15]
Tombe de Hamza
On dit que Fatima (a) avait l’habitude de rendre visite à la tombe de Hamza, et elle avait marqué sa monture par des petits cailloux. [16]
En raison de leur inimitié à l’égard de la famille du Prophète, les omeyyades ont maltraité les tombes de Hamza et d’autres martyrs d’Uhud. On dit que sous le califat de ‘Uthman, Abû Sufyân a piétiné la tombe de Hamza et s’est adressé à lui en disant : « ce pour quoi tu as tiré l’épée sur nous hier, est aujourd’hui le jouet de nos jeunes »[17] Mu’awiya aussi, environ 40 ans après l’événement d’Uhud, a utilisé l’excuse de couler l’eau d’un ressort sur cette région, ou peut-être en raison de son inimitié avec la famille du Prophète (s), a ordonné d’exhumer les tombes des martyrs d’Uhud (y compris celle de Hmaza) et de déplacer leur corps. Ainsi éventuellement, les tombes de quelques martyrs d’Uhud et celle de Hamza, ont été changées.[18]
Sur la tombe de Hamza, il y avait à l’époque un dôme et une mosquée. Mais à l’époque des wahhabites et des saoudiens en Arabie saoudite, son tombeau et la mosquée qui était placée à côté de sa tombe, ont été détruits en l’an 1344 H.L / 1925 A.C[19]. Une autre mosquée, connue aujourd’hui sous le nom de Mosquée d’Uhud, Ali (a) et Hamza, dans le côté ouest des tombes des martyrs de Uhud, a été construite plus tard.[20] Ça fait longtemps que la tombe de Hamza à Médine, est devenu un lieu commun de visite pieuse des pèlerins, notamment des chiites.
Nombre des martyrs
Les musulmans ont enterré les morts et le Prophète Muhammad (s) a pratiqué des prières sur chacun des martyrs.[21] Aussi, il fit la prière funérailles soixante-dix fois sur le corps de Hamza.[22] Les noms des musulmans martyrisés sont énoncés exclusivement dans les livres anciens; Il est également dit qu’une vingtaine de Mecquois ont été tués.
Réaction d’Abû Sufyân
Après la bataille, Abû Sufyân est venu près des musulmans qui ont été rassemblés sur les pentes des collines, après avoir loué les idoles, dit-il, cette guerre était une réponse à la bataille de Badr.
Révélation des versets
Selon des sources, quelques versets ont été révélés sur cette bataille, Nous mentionnons quelques versets coraniques à cet égard :
وَإِذْ غَدَوْتَ مِنْ أَهْلِكَ تُبَوِّئُ الْمُؤْمِنِينَ مَقَاعِدَ لِلْقِتَالِ وَاللَّـهُ سَمِيعٌ عَلِيمٌ
« O Prophète, rappelle aux gens lorsque tu quittas ta famille, au matin, matin, pour installer les croyants à leurs postes de combat. Dieu entend tout, Il sait tout.« (3:121)
Ce verset et le passage qui le suit nous évoquent la guerre d’Ohud en l’an 3 de l’Hégire entre les musulmans et les païens de la Mecque. Ce passage de la sainte sourate Al Amram rappelle aux musulmans l’amertume de leur défaite dans cette guerre, et les inscite à tirer leçon de cet événements triste de l’histoire de l’islam.
وَلَقَدْ كُنتُمْ تَمَنَّوْنَ الْمَوْتَ مِن قَبْلِ أَن تَلْقَوْهُ فَقَدْ رَأَيْتُمُوهُ وَأَنتُمْ تَنظُرُونَ
« Vous souhaitiez la mort avant de la rencontrer. Vous l’avez vue de vos propres yeux » (3:143)
Pour commenter ce verset, les exégètes remontent à la guerre de Badr, en l’an 2 de l’Hégire. La petite armée des Mususlmans de Médine l’emporta cette guerre sur les païens de la Mecque. Cependant certains d’entre eux tombèrent en martyrs. Il y eut donc des gens autour du messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) qui dirent qu’ils souhaitaient tomber en martyrs sur le chemin de Dieu, comme les martyrs de Badr.
Mais un an plus tard, pendant la guerre d’Ohud, lorsque les mêmes personnes virent les signes de leur défaite devant l’armée des païens de la Mecque, ils s’enfuirent et laissèrent seul me messager de Dieu.
وَمَا مُحَمَّدٌ إِلَّا رَسُولٌ قَدْ خَلَتْ مِن قَبْلِهِ الرُّسُلُ أَفَإِن مَّاتَ أَوْ قُتِلَ انقَلَبْتُمْ عَلَىٰ أَعْقَابِكُمْ وَمَن يَنقَلِبْ عَلَىٰ عَقِبَيْهِ فَلَن يَضُرَّ اللَّـهَ شَيْئًا وَسَيَجْزِي اللَّـهُ الشَّاكِرِينَ
« Mohammad n’est qu’un Prophète, et d’autres prophètes ont passé avant lui. Quoi, s’il meurt ou s’il est tué, retournerez-vous sur vos pas ? Qui retourne sur ses pas ne nuit en rien à Dieu, mais Dieu donne une récompense à ceux qui sont reconnaissants et persévérants sur Son chemin. » (3:144)
Pendant la guerre d’Ohud, lorsque les païens attaquèrent les musulmans et les repoussèrent, certains crièrent que le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) avait été tué. Cela haussa évidemment le moral des païens, tandis que de nombreux musulmans, lorsqu’ils entendirent cette fausse nouvelle, s’arrêtèrent de se battre et s’enfuirent.
Par contre, les compagnons les plus fidèles du vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), leur disaient : « Pourquoi quittez-vous le champ de batail ? Même si Mohammad était tué, le chemin qu’il nous a indiqué reste toujours ouvert, et Dieu est toujours vivant. »
وَلَقَدْ صَدَقَكُمُ اللَّـهُ وَعْدَهُ إِذْ تَحُسُّونَهُم بِإِذْنِهِ حَتَّىٰ إِذَا فَشِلْتُمْ وَتَنَازَعْتُمْ فِي الْأَمْرِ وَعَصَيْتُم مِّن بَعْدِ مَا أَرَاكُم مَّا تُحِبُّونَ مِنكُم مَّن يُرِيدُ الدُّنْيَا وَمِنكُم مَّن يُرِيدُ الْآخِرَةَ ثُمَّ صَرَفَكُمْ عَنْهُمْ لِيَبْتَلِيَكُمْ وَلَقَدْ عَفَا عَنكُمْ وَاللَّـهُ ذُو فَضْلٍ عَلَى الْمُؤْمِنِينَ
« Dieu a loyalement tenu Sa promesse envers vous, lorsque, au début de la bataille, avec Sa permission, vous les tuiez, jusqu’au moment où vous vous êtes relâchés, vous vous êtes disputés au sujet de l’ordre que vous aviez reçu, vous avez désobéi après que Dieu vous a fait entrevoir ce que vous aimiez. Il en est parmi vous qui désiraient le bien de ce monde, et parmi vous se trouvaient ceux qui désiraient la vie future. Puis, afin de vous mettre à l’épreuve, Il vous a écartés d’eux, de la poursuite des mécréants. Il vous a pardonné. Dieu est Maître de grâces envers les croyants. » (3:152)
Ce verset évoque de nouveau la guerre d’Ohud : la victoire rapide des musulmans au début de la bataille, ensuite la désobéissance des gardes que le Prophète, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) avait chargé à empêcher la contre-attaque des païens, et enfin la fuite d’un nombre des musulmans qui laissèrent seul le messager de Dieu qui les appelait pourtant à revenir et à se battre.
Après la défaite des musulmans dans la guerre d’Ohud, certains compagnons du Prophète lui dirent pourquoi Dieu qui leur avait cependant promis la victoire sur les impies, ne leur apporta pas Son secours.
Pour répondre à cette question, Dieu révéla ce verset 152 de la sourate La famille d’Amram à Son messager.
En réalité, Dieu a tenu à Sa promesse, lorsque, au début de la Bataille, les musulmans se battaient contre les ennemis, en se confiant à Dieu et en obéissant à Dieu et à Son messager.
Mais lorsqu’ils désobéirent et quittèrent leurs postes pour chercher des butins, alors que la guerre n’avait pas encore fini, le Seigneur les mit à l’épreuve et leur fit connaître l’amerture de la défaite.
إِذْ تُصْعِدُونَ وَلَا تَلْوُونَ عَلَىٰ أَحَدٍ وَالرَّسُولُ يَدْعُوكُمْ فِي أُخْرَاكُمْ فَأَثَابَكُمْ غَمًّا بِغَمٍّ لِّكَيْلَا تَحْزَنُوا عَلَىٰ مَا فَاتَكُمْ وَلَا مَا أَصَابَكُمْ وَاللَّـهُ خَبِيرٌ بِمَا تَعْمَلُونَ
« Lorsque vous fuyiez, sans faire attention à personne, et derrière vous, le Prophète vous appelait. Dieu vous a infligé la tristesse, afin que vous ne vous affligiez pas ni de ce qui vous a échappé ni de ce qui vous frappés, et que votre attention et votre cœur soient tournés uniquement vers Dieu. Dieu connaît parfaitement ce que vous faites.« (3:153)
L’adresse de ce verset est à ceux qui ont fui au jour de guerre d’Uhud et décrit leur peur des Polythéistes et leur fuite de champ de bataille qu’ils n’ont pas été l’attention à quelqu’un et n’ont pas respecté aux invitations du Prophète d’Allah (que le salut de Dieu soit sur Lui et sur sa Famille), cependant que, derrière elles, le Messager d’Allah (que le salut de Dieu soit sur Lui et sur sa Famille) elles appelait : « Ô Serviteurs de Dieu ! Venez chez moi, Je suis le Prophète d’Allah », toutefois, aucune personne n’a pas répondu.
Ce verset décrit leur hypocrisie et leur fuite que certains parmi eux avaient été près du Prophète d’Allah (que le salut de Dieu soit sur Lui et sur sa Famille), et certains autres avaient été le plus loin, mais, personne n’a pas accepté la vocation divine du Prophète d’Allah (que le salut de Dieu soit sur Lui et sur sa Famille) et ils quittèrent Sa Sainteté (que le salut de Dieu soit sur Lui et sur sa Famille) parmi les polythéistes et ils n’avaient aucune attention à cette question que si le Prophète d’Allah (que le salut de Dieu soit sur Lui et sur sa Famille) est devenu tué, prisonnier ou blessé.
Assurément, il existait un groupe qui restait autours de Sa Sainteté (que le salut de Dieu soit sur Lui et sur sa Famille) et écartait la perte des ennemies, celui-là que Allah leur rappelle par l’Interprétation de :
سَیَجْزِی اللهُ الشّاکِرِینَ
« Allah récompensera bientòt les reconnaissants. »
Puis Allah connaît leur fuite de champ bataille comme une faute et c’est seulement le Diable qui les a fait broncher :
إِنَّمَا اسْتَزَلَّهُمُ الشَّیْطانُ بِبَعْضِ ما کَسَبُوا
« Ceux d’entre vous qui ont tourné le dos, le jour où les deux armées se rencontrèrent, c’est seulement le Diable qui les a fait broncher, à cause d’une partie de leurs (mauvaises) actions. Mais, certes, Allah leur a pardonné. Car vraiment Allah est Pardonneur et indulgent! »
Ils n’avaient pas été hypocrites, puisque l’hypocrite n’est pas pardonné, mais Allah leur a pardonné, mais au contraire ils avaient été des Compagnons Justes du Prophète d’Allah (que le salut de Dieu soit sur Lui et sur sa Famille)
En outre, certains hadiths sont mentionnés du Prophète Muhammad (s) sur cette bataille. Par la suite, le Prophète Muhammad (s) a parfois visité le lieu d’inhumation des musulmans martyrisés à Uhud.[23] Depuis lors, les voyageurs visitent leur lieu d’inhumation sur le chemin de Médine.
Notes:
- Ibn Ishâq, p324; Ibn Habîb, p112-113; Tabarî, v2, p534
- Vâqidî, v1, p199; Ibn Sa‘d, v2, p36; Balâdhurî, v1, p311-312
- Ibn Ishâq, p323; Ibn Sa‘d, v3, p10; Vâqidî, v1, p285
- Vâqidî, v1, p285
- Ibn Ishâq, p323,329; Ibn Hishâm, partie2, p70-72
- Balâdhurî, v3, p286-287; ‘Ali b.Ibrâhîm Qumî, v1, p116
- Ibn Sa‘d, v3, p12
- Vâqidî, v1, p285-268
- Balâdhurî, v1, p338; Ibn Hishâm, partie2, p93
- Ali b.Ibrâhîm Qumî, et Tûsî, v6, p439, sous la sourate al-Nahl; Ibn Ishâq, p335
- Ibn Sa‘d, v3, p11, comparez avec: v3, p16; Nahj al-balâgha, lettre 28; Kulaynî, v3, p186
- Ibn Sa‘d, v3, p15-16; Balâdhurî, v3, p288-289; Kulaynî, v3, p211
- Ibn ‘Abd al-barr, v1, p374
- Vâqidî, v1, p315-317; Ibn Sa‘d, v3, p11; comparez avec: v3, p17
- Ibn Athîr, v5, p68
- Ibn Sa‘d, v3, p19; Ibn Shabba Numayrî, v1, p132
- Ibn Abi al-hadîd, v16, p136
- Vâqidî, v1, p267-268; Ibn Sa‘d, v3, p11; Ibn Shabba Numayrî, v1, p133; Muhammad Bâqir Najafî, v2, p257
- Ja‘far Khayyât, p254; Muhammad Sâdiq Najmî, p191, 212
- Qâ’idân, Asghar, p332
- Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p328
- Ibn Hishâm, as-Sîra al-Nabavîya, v2, p97; Wâqidî, al- Maghâzî, v1, p310; Ibn Sa‘d, al-Tabaqât al-Kubrâ, v2, p44; Balâdhurî, Ansâb al-’Achrâf, p336
- Bukhârî, Sahîh, v5, p29