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Les orientalistes et le Coran :
plusieurs siècles de recherches occidentales sur le Livre sacré des musulmansL’orientalisme a une vieille histoire qui remonte au-delà même des origines de l’histoire musulmane en tant que discipline. L’épanouissement de la civilisation musulmane amena les esprits occidentaux curieux à décrypter, à tâtons, les mystères du monde oriental notamment à travers les œuvres écrites, en l’occurrence, le Coran, livre sacré et « intact » des musulmans. Les orientalistes se penchèrent essentiellement sur son histoire, son style, sa structure, son contenu et entreprirent d’approfondir la question de la Révélation, les exemples et les sujets abordés dans le Coran, les lettres liminaires des sourates, l’ordre des sourates et les techniques de lecture du Coran, avec l’espoir d’y trouver des réponses à leurs questions. Leurs hypothèses formulées aboutirent, dans de nombreux cas, à la publication d’ouvrages et d’articles qui participèrent parfois à la consolidation de l’édifice de la théologie islamique. Les interprétations furent variées. Tantôt admiratives, elles allaient dans le sens d’une mise en valeur de la théosophie musulmane, tantôt, faute de connaissance, elles tombaient dans la falsification et les critiques négatives. Les activités des chercheurs n’étaient guère limitées à la traduction et à l’interprétation du livre sacré : ils réalisèrent des travaux beaucoup plus conséquents dans ce domaine.
La traduction du livre saint
Selon les musulmans, le Coran est un livre sacré n’ayant pas subi d’altération au cours de l’histoire – ce qu’ils considèrent comme un miracle en faveur de leur foi. Il apparaît donc en principe comme une source d’information fiable pour les chercheurs dans leur quête de l’Orient musulman. Le premier pas consistait alors à comprendre l’œuvre révélée. Pour ce faire, il a fallu le déchiffrer et présenter une traduction claire de son contenu aux spécialistes. Le rôle des traducteurs et des spécialistes de la langue arabe prit alors de l’importance.
La première traduction du Coran fut réalisée en langue persane par Salmân le Perse qui traduisit la sourate al-Fâtiha au VIIIe siècle. [1] La seconde traduction, en langue grecque, fut effectuée entre les années 855 et 870 par Nicetas Byzantius, un savant de Constantinople. Nous ne disposons d’aucune preuve expliquant la raison qui l’amena à engager ce travail laborieux. Si l’on en croit les documents disponibles, il s’agissait d’une traduction entière du Coran. [2] Aucune des parties de cette traduction ne nous est malheureusement parvenue pour confirmer ces affirmations. La première traduction attestée appartient au roi Waliollah, ou plutôt à ses deux fils Shâh Rafi’oddin et Shâh ’Abdolqadir, qui le traduisirent en ourdou.
Comme on vient de le noter, de nombreuses traductions furent effectuées par des Orientaux à partir du Coran. Néanmoins, cet article s’intéresse plutôt à l’apport des Occidentaux dans ce domaine. En remontant le cours de l’histoire occidentale, on retrouve les traces de Robertus Ketenesis qui traduisit le Coran en 1143 en latin sous le titre de Lex Mahumet pseudoprophete. Cette traduction fut réalisée sur l’ordre d’un prêtre français, responsable de l’église de Cluny, Pierre de Montboissier connu sous le nom de Pierre le Vénérable. Elle est actuellement conservée à la bibliothèque de l’Arsenal à Paris. [3] Cet évènement marqua le début des études coraniques au Vatican. Les progrès de la civilisation islamique en Andalousie conduisirent ce prêtre ainsi que deux autres, l’Anglais Robert Ketton et l’Allemand Hermann Delmachi, à s’y consacrer entièrement. Cette traduction fut conservée pendant quatre siècles au sein de l’Eglise et réservée uniquement aux études religieuses. Malgré les maladresses, malentendus et autres erreurs de traduction, l’ouvrage devint la principale source représentative du Coran en Occident, au point que d’autres traductions furent effectuées sur la base de cette traduction latine. Parmi elles, on peut évoquer la traduction en italien en 1547 par Andrea Arrivabene, de l’italien vers l’allemand en 1616 et de l’allemand vers la langue indienne en 1641. [4]
Ludovico Marracci, confesseur du pape Innocent XI, rédigea une deuxième traduction du Coran en latin en 1698. [5] Le prélude contenait un essai en introduction intitulée « Réfutation du Coran ». Celle-ci était en fait un ensemble de commentaires sélectionnés de manière à présenter intentionnellement une image négative du Coran. Marracci déclara lui-même qu’il visait ainsi à discréditer l’islam. Malgré cela, sa traduction devint une source importante pour deux autres fameuses traductions, c’est-à-dire celle de Savory en français et celle de Nerreter en allemand. Ces deux dernières s’avérèrent tout à fait originales et l’une d’entre elles aurait même été publiée à La Mecque en 1165. [6]
Comme nous l’avons vu, la première traduction moderne du Coran en Europe fut celle d’Andrea Arrivabene vers l’italien en 1547, inspirée de la version latine, c’est-à-dire celle de Ketenesis. En 1616 une deuxième version, cette fois-ci en allemand, effectuée par Salomon Schweigger parut à Nuremberg et devint à son tour source principale de la première traduction de Dutch en 1641. [7]
Une première version française du Coran date de 1647 et fut suivie d’une version ultérieure réalisée par André du Ryer en 1775. Cette dernière donna lieu, par son exhaustivité, à d’autres traductions notables en anglais, particulièrement à celle d’Alexander Ross en 1649 ainsi qu’à une autre version allemande réalisée par Lange, mais également à deux autres traductions vers le russe, celle de Postnikov et de Veryovkin. [8] Parmi les traductions espagnoles du Coran, quatre d’entre elles méritent d’être citées. Julio Cortes traduisit El Coran dont les exemplaires étaient largement disponibles en Amérique du Nord. Après lui, Ahmed Aboud et Rafael Castallanos, d’origine argentine, tous deux convertis à l’islam, publièrent El Sagrado Coran à Buenos Aires en 1953. Vint ensuite la traduction de Kamal Mustafa Hallak, celle de l’espagnol, Abdel Ghani Melara Navio, un nouveau converti, intitulée Traduccion-Comentario del noble Coran qui fut publiée au départ en 1979, et enfin une version éditée par Omar Kaddoura et Isa Amer Quevedo parue en 1997.
Quant aux traductions anglaises, on vient de le signaler, la première fut en effet celle d’Alexander Ross, aumônier du roi Charles Ier, qui traduisit le Coran en 1649 d’après la version française de Ryer. Un siècle plus tard, plus précisément en 1734, la première traduction directe de l’arabe vers l’anglais fut effectuée par George Sale, ce qui ne l’empêcha pourtant pas d’y faire apparaître son positionnement religieux. Plus tard deux ecclésiastiques John Rodwell et E. H. Palmer entreprirent successivement en 1861 et en 1880 la traduction anglaise du Coran avec la seule différence qu’ils y relevèrent un nombre important d’erreurs de traduction et d’interprétations erronées. Leurs travaux furent poursuivis par ceux de Richard Bell en 1937 et de l’orientaliste Arthur John Arberry en 1950.
The Qur’an, œuvre de Mirzâ Abolfazl parue en 1910 en anglais était d’une nouveauté extraordinaire. Son œuvre marqua la première traduction des sourates réunies chronologiquement à côté de la version originale du Coran. Au XXe siècle, avec les mouvements d’immigration des populations arabes vers les pays anglophones, une triple traduction fut réalisée pour venir rapidement occuper une position privilégiée. La première en 1917 appartenant à Ahmadi Mawlânâ Mohammad ’Ali, la deuxième en 1930, traduite par un anglais convertit Mohammad Marmaduke Pickthail (littérale certes, mais attestée aujourd’hui comme la plus exacte) et la dernière, celle d’Abdollah Yusuf ’Ali, achevée en 1934. Celui-ci est connu pour avoir enrichi sa traduction de nombreuses gloses explicatives, à peu très 6000. Sa traduction eut un énorme succès et donna lieu à de nombreuses rééditions chez les grandes maisons d’édition. On peut dire qu’elle devint même la plus populaire des traductions du Coran en langue anglaise. [9]
Durant l’après-guerre, vers 1955 et 1956, les traductions d’Arthur Arberry et N. J. Dawood étaient les seules traductions notables en Europe. The Koran Interpreted d’Arberry demeure même aujourd’hui une référence pour la traduction anglaise, utilisée largement par les spécialistes. [10] La traduction de Seyed ’Abdol Latif parut en 1967. Elle ne connut qu’une présence éphémère sur le marché, faute d’exactitude et de fluidité langagière, mais fut cependant hautement estimée.
Non seulement le processus de traduction du Coran n’a jamais cessé durant les décennies postérieures, mais il connut au contraire une expansion inattendue partout dans le monde, de l’Extrême-Orient jusqu’en Amérique du nord. En effet, à la fin du XXe et au début du XXIe siècle, des musulmans immigrèrent en Amérique du nord et contribuèrent ainsi à écrire un nouveau chapitre de l’histoire des traductions du Coran. Ce qui suit, rend compte des versions récentes des traductions du livre sacré des musulmans :
– The Message of the Qur’an : Presented in Perspective (1974), traduit et classé chronologiquement par Hashim Amir ’Ali sous l’influence de Mirzâ Abolfazl ;
– The Message of the Qur’an (1980) traduit par un juif converti à l’islam Mohammad Asad ;
– Al-Qur’an : A Contemporary Translation d’Ahmed ’Ali publié d’abord à Karachi en 1987 puis dans le New Jersey en 1984 (la neuvième édition est parue en 2001). D’après les experts du Coran, notamment F. E. Peters, cette version est sans doute la meilleure, la plus claire et la plus élégante des traductions ;
– Modern English translation (1985) du professeur canadien converti à l’islam T. B. Irving ;
– The Clarion Call of the Eternal Qur’an (1990) de Muhammad Khalilur Rahman, paru au Bangladesh ;
– The Qur’an traduit par Hilali Khan en 1996 et distribué gratuitement partout dans le monde à l’initiative de l’Arabie Saoudite ;
– Finalement en 2007 une dernière traduction du Coran fut effectuée par une irano-américaine Lâleh Bakhtiâr, intitulée The Sublime Quran.
Les raisons qui menèrent à la traduction du Coran furent certes diverses. Certains comme Abraham Henkelman, admettent que le but de la traduction n’était point la propagation de l’islam, mais la découverte de l’arabe et de la société de l’époque. [11] Quant à Marracci en 1968, il soutient que cette tentative eut pour but de défendre le christianisme contre l’islam naissant. [12] L’abbé de Cluny considère également cette traduction comme une voie vers la connaissance directe de l’islam qui pourrait « vacciner » les chrétiens contre les nouveautés et donc les dangers de cette religion. [13]
Lexique terminologique et thématique du Coran
Le rôle du lexique dans la compréhension des concepts coraniques et l’assimilation de la théosophie islamique est incontournable. Son rôle devient d’autant plus important pour les non-arabophones et les non-musulmans qu’il s’agit pour eux d’aller plus avant dans la traduction littérale afin de saisir la véritable signification du Coran. C’est précisément la raison pour laquelle les premiers à entreprendre la mise en œuvre du lexique coranique furent des Occidentaux ou ceux parmi les Orientaux qui ne parlaient pas l’arabe. En approfondissant leurs recherches, ils revinrent sur les lexiques écrits par les musulmans arabes et entreprirent mêmes de les compléter ou de les parfaire en y ajoutant des notes, des gloses ou des commentaires.
L’Allemand Gustav Flügel écrivit à Leipzig pour la première fois un lexique terminologique pour faciliter la recherche autour de Coran, qu’il nomma en 1842 Concordantiae corani arabicae. Son œuvre fut reprise et complétée par Mohammad Foâd ’Abdol-Bâqi un siècle plus tard en 1939. Celui-ci évoqua Flügel dans son exégèse en le remerciant et en exprimant son admiration pour son livre qu’il considérait comme un chef-d’œuvre inégalé dans l’histoire musulmane. Ce n’est qu’après Flügel qu’on assista à l’apparition des lexiques coraniques réalisés par les musulmans eux-mêmes dans les années qui suivirent. [14]
Quant au lexique thématique du Coran, Jules La Beaume fut le premier à entreprendre cette tâche importante. Il réunit ses recherches dans un livre qu’il nomma Le Coran analysé. Ce livre représente un répertoire thématique de la totalité du Coran comprenant 18 titres principaux et 350 sous-titres. Fo’âd ’Abdol-Bâqi le traduisit plus tard sur une recommandation de Sheikh Mohammad ’Abdeh. Afin de combler les lacunes de l’œuvre de La Beaume, il décida d’y joindre le lexique thématique d’Edward Montier, lui aussi traduit en arabe par Chakib Arsalan. Il ne fit pas abstraction de la traduction de La Beaume mais y ajouta une centaine d’entrées en plus du prologue de Farid Vajdi, dont l’ensemble parut en 1954 en langue arabe. [15] Parmi d’autres œuvres éminentes, on peut nommer Al-Monjid conçu et réalisé par deux prêtres chrétiens, Al-Qâmous al-Mohit, le plus ancien et le plus populaire des lexiques du XVe siècle écrit par Yaghoub Firouz-Abâdi et finalement Mohit al-Mohit inspiré par son ancienne version Al-Qâmous al-Mohit en 1870 et dédié au sultan ottoman de l’époque. [16]
Les encyclopédies coraniques
Récemment, en 2003, un groupe d’orientalistes a entrepris de rédiger une encyclopédie coranique en Hollande avec la collaboration de nombreux chercheurs chrétiens, juifs et musulmans dont les plus connus sont Hâmed Nasr Abouzeyd et Mohammad Arkoun. L’organisation de ce vaste projet fut confiée à Gane Dammen Mc Auliffe, professeur à l’Université de Georges Washington. Leur tâche fut et reste d’analyser les différentes dimensions du texte et d’en disséquer les diverses couches afin d’en extraire des données plus précises. [17] La professeure Mc Auliffe, rédactrice en chef de l’encyclopédie, évoque l’arrière-plan historique du projet et ses raisons personnelles pour avoir accepté cette immense responsabilité en soulignant : « La programmation de la mise en œuvre de cette encyclopédie commença en 1993 quand j’ai rencontré le grand éditeur Peri Bearman pour vérifier les tenants et aboutissants de ce travail. Très tôt quatre autres éminents chercheurs nous ont rejoints et nous avons lancé le projet. Le but est de présenter la meilleure étude du siècle dans le domaine coranique afin de préparer le terrain aux chercheurs et pour les années à venir, mais également, pour l’usage des lecteurs amateurs musulmans ou autres. » [18]
Une autre encyclopédie plus ancienne, qui appartient au siècle précédent, réunie par des savants chrétiens, musulmans et juifs de l’époque s’intitule l’Encyclopédie Islamique de Lyden. Aujourd’hui, une traduction arabe de cette encyclopédie est disponible en 15 tomes et elle contient également une préface à propos de divers sujets islamiques. [19] Les entrées délicates et particulièrement importantes comme « Coran », « Mohammad », « révélation », « falsification », « islam », « chiite », « chiite duodécimain », etc. sont à plusieurs reprises analysées, révisées et contrôlées par différents chercheurs musulmans.
Restauration des manuscrits coraniques et islamiques
De nombreux ouvrages coraniques furent retrouvés et réunis au cours des siècles à l’aide des orientalistes qui voyageaient partout dans les contrées musulmanes à la recherche de manuscrits. Ensuite ils les imprimaient dans l’espoir de les préserver des ravages du temps. A titre d’exemple le livre Al-Masâhif rédigé par Aboubakr ’Abdollah ibn Abi Dâwoud fut restauré et imprimé par les soins d’Arthur Jeffrey, professeur australien des langues sémitiques. D’après Ismâ’il Salem ’Abd-ol-Al, rééditer les ouvrages « morts », notamment ceux qui insistaient sur les écarts entre le sunnisme et le chiisme, a des conséquences défavorables au sein du monde musulman puisque cela ne fait qu’aggraver les différends et tensions entre les diverses sectes musulmanes. Il justifia sa position en ajoutant que les prologues et commentaires ajoutés aux manuscrits principaux étaient délibérément falsifiés pour faire dévier l’esprit et la croyance des musulmans. Un autre manuscrit, Moqaddamân fi ’oloum al-Qor’ân (Deux introductions au sujet des sciences coraniques), composé de deux essais datant du début de l’ère musulmane, fut également corrigé et imprimé par Jeffrey. L’Allemand Eric H. Reiter imprima quant à lui le livre Al-Taysir fi al-qirâ’at al-sab’ (La facilitation des sept lectures) appartenant à Abou ’Omar ’Osmân ibn Sa’d et rédigé au Xe siècle. [20]
Il faut également ajouter que des recherches scientifiques, des articles et des ouvrages sur le Coran commencés peu après l’avènement de l’islam influencèrent considérablement le monde non musulman. Des centaines de chercheurs se sont penchés sur le Coran et ont rendu compte des résultats de leur recherche dans des ouvrages qui ont voyagé très loin et ont permis de propager la foi musulmane à travers le monde. Aujourd’hui, la collaboration étroite entre les chercheurs orientaux et occidentaux appartenant à diverses confessions a des résultats très constructifs et prometteurs pour l’avenir des recherches sur l’islam et contribuera encore, nous l’espérons, à une meilleure compréhension et connaissance de ce livre sacré.
Notes
[1] Al-Nawâwi, Al-Majmou’ sharh al-Muhadhdhab, trad. Van den Bergh, 2 vols., éd. Dâr Ihyâ’ Al-Turath Al-’Arabi, Le Caire,1888, p. 380.
[2] Hogel, Christian, Une traduction anonyme du Coran en grec, fragments de Nicetas Byzantius, éd. Collectanea Christiana Orientalia 7, 2010, pp. 65-72.
[3] Fatani, Afnan, Translation and the Qur’an, in The Qur’an : an encyclopedia, Great Britain, éd. Routeledge, 2006, pp. 657-669.
[4] Zamâni, Mohammad Hassan, Mostashreghân va Qor’ân (Les Orientalistes et le Coran), Téhéran, éd. Boustân-e Ketab, 2006.
[5] Zwemer, S. M., Translations of the Koran in the Muslim World, vol. 5, 1915, p. 258.
[6] Fatani, Afnan, Translation and the Qur’an, in The Qur’an : an encyclopedia, Great Britain, éd. Routeledge, 2006, pp. 657-669.
[7] Ibid.
[8] Ibid.
[9] http://www.meforum.org/717/assessing-english-translations-of-the-quran
[10] Ibid.
[11] Fück, Johann, Die Arabischen Studien in Europa (bis in den Anfang des 20. Jahrhunderts), éd. Harrassowitz, Leipzig, 1955, p. 335.
[12] Ibid.
[13] Sasisalem, Haj, Naqd al-Khatâb al-Istishrâqi (Critique des paroles des Orientalistes), éd. Dâr al-Madâres Eslâmi, 2001, p. 15-44.
[14] Il faut malgré tout dire que l’existence des lexiques arabes avant Flügel est un fait attesté par les musulmans mais, faute de documents solides, on ne le considère pas comme un fait avéré.
Bidâdfar, Mohsen, Tartib-e Mo’jam al-mofarhas li-alfâz al-Qo’rân al-Karim, éd. Bidar, 1992, p. 203.
[15] Zamâni, Mohammad Hassan, Mostashreghân va Ghor’ân (Les Orientalistes et le Coran) , éd. Boustân-e Ketâb, Téhéran, 2007, p. 48.
[16] Ibid. p. 51.
[17] Ibid. p. 52.
[18] Dammen, Mc Auliffe, trad. de Eskandarlou, Mohammad Djavâd, Mo’arefi va naghd-e dâyerat-ol-ma’âref-e gho’rân (Présentation et critique de l’encyclopédie coranique), Revue de recherche Farhang va andisheh-ye eslâmi, No. 29, 2003, p. 275.
[19] Zamâni Mohammad Hassan, Mostashreghân va Ghor’ân (Les Orientalistes et le Coran), éd. Boustân-e Ketâb, Téhéran, 2007, p. 56
[20] Ibid., p. 98.