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L’Imam Ali (s) successeur du Prophète (P) sur trois points Petit changement dans la présentation
Le rang de l’Imam Ali (s)
Le rang de l’Imam Ali (s) aux côtés du Prophète Mohammed (saw) n’est égalé par aucun autre compagnon. En témoigne ce hadith célèbre :
Les deux cheicks (Al Boukhary et Muslim), se référant à Sa’d Ibn Abî Waqqâc, rapportent que le Messager de Dieu, ayant décidé de laisser derrière lui Ali ibn Abi Taleb comme son lieutenant pendant l’expédition de Tabuk, Ali lui dit : » O Messager de Dieu ! Me laisses-tu derrière parmi les femmes et les enfants ? » Le Prophète (saw) répondit : » N’es tu pas contre d’être pour moi, ce que Aaron avait été à Moise, à cette différence prés qu’il n’aura pas de Prophète après moi ? »
Le Prophète (saw) qui ne parle jamais sous l’effet de la passion a attribué à l’Imam Ali (s) le même rang qu’occupé Aaron (s) au côté de son frère Moise (s).
Pour les Musulmans qui ont oubliés, voici quelques exemples du rang de Aaron au coté de Moise cité dans le Coran, afin de comprendre l’importance et la place de l’Imam Ali (s) au côté du Prophète Mohammed (saw) :
20.29 » Et assigne moi un ministre (un vizir) de ma Famille
20.30 Aaron, mon frère,
20.31 accrois par lui ma force
20.32 et associe-le à ma mission,
20.33 afin que nous Te glorifions beaucoup,
20.34 et que nous T’invoquions beaucoup.
20.35 Et Toi, certes, Tu es très Clairvoyant sur nous.
20.36 (Allah) dit : Ta demande est exaucée, ô Moïse »
Sourate Ta-ha ; 20 : 29-36.
Dieu a dit :
{…et assigne-moi un assistant de ma famille : Aaron, mon frère, accrois par lui ma force ! et associe-le à ma mission, afin que nous Te glorifions beaucoup, et que nous T’invoquions beaucoup. Et Toi, certes, Tu es Très Clairvoyant sur nous ». [Allah] dit : « Ta demande est exaucée, ô Moïse…} (20/29-36)
Dieu a dit :
{Et par Notre miséricorde, Nous lui donnâmes Aaron son frère comme Prophète.} (19/53)
Dieu a dit :
{En effet, Nous avons apporté à Moïse le Livre et lui avons assigné son frère Aaron comme assistant.} (25/35)
Dieu a dit :
{Mais Aaron, mon frère, est plus éloquent que moi. Envoie-le donc avec moi comme auxiliaire, pour déclarer ma véracité : je crains, vraiment, qu’ils ne me traitent de menteur ». [Allah] dit : « Nous allons, par ton frère, fortifier ton bras, et vous donner des arguments irréfutables; ils ne sauront vous atteindre, grâce à Nos signes [Nos miracles]. Vous deux et ceux qui vous suivront seront les vainqueurs.} (28/34-35)
Dieu a dit :
{Nous t’avons fait une révélation comme Nous fîmes à Noé et aux Prophètes après lui. Et Nous avons fait révélation à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob, aux Tribus, à Jésus, à Job, à Aaron et à Salomon, et Nous avons donné le ZAbour à David.} (4/163)
Il est envoyé à Pharaon avec son frère, mais ils sont démentis tous les deux
Dieu a dit :
{Ensuite, Nous envoyâmes après eux Moïse et Aaron, munis de Nos preuves à Pharaon et ses notables. Mais (ces gens) s’enflèrent d’orgueil et ils étaient un peuple criminel.} (10/75)
Dieu a dit :
{Ensuite, Nous envoyâmes Moïse et son frère Aaron avec Nos prodiges et une preuve évidente, vers Pharaon et ses notables mais ceux-ci s’enflèrent d’orgueil : ils étaient des gens hautains. Ils dirent : « Croirons-nous en deux hommes comme nous dont les congénères sont nos esclaves. Ils les traitèrent [tous deux] de menteurs et ils furent donc parmi les anéantis.} (23/45-48)
Dieu a dit :
{Puis Nous avons dit : « Allez tous deux vers les gens qui ont traité de mensonge Nos preuves ». Nous les avons ensuite détruits complètement.} (25/36)
Il remplace Moussa comme dirigeant des fils d’Israël pendant que ce dernier part à la rencontre de son Seigneur sur le mont Tour
Dieu a dit :
{Et Nous donnâmes à Moïse rendez-vous pendant trente nuits, et Nous les complétâmes par dix, de sorte que le temps fixé par son Seigneur se termina au bout de quarante nuits. Et Moïse dit a Aaron son frère : « Remplace-moi auprès de mon peuple, et agis en bien, et ne suis pas le sentier des corrupteurs ».} (7/142)
En l’absence de Moussa, son peuple adore un veau en or, il les en défend mais son peuple ne l’écoute pas
Dieu a dit :
{Certes, Aaron leur avait bien dit auparavant : « ô mon peuple, vous êtes tombés dans la tentation (à cause du veau). Or, c’est le Tout Miséricordieux qui est vraiment votre Seigneur. Suivez-moi donc et obéissez à mon commandement ». Ils dirent : « Nous continuerons à y être attachés, jusqu’à ce que Moïse retourne vers nous ».} (20/90-91)
Moussa demande pardon pour lui et son frère
Dieu a dit :
{Et (Moïse) dit : « ô mon Seigneur, pardonne à moi et à mon frère et fais-nous entrer en Ta miséricorde, car Tu es Le plus Miséricordieux des miséricordieux ».}
(7/151)
Le savoir de l’Imam Ali
Le savoir de l’Imam Ali (s) est reconnue de tous et le premier à le reconnaitre fût le Prophète (saw) lui-même par ce célèbre hadith : « Je suis la Cité de la Connaissance et ‘Ali en est la Porte »
L’Imam Ali (s) est la porte du savoir pour tous les Musulmans qui souhaite suivre le chemin du Prophète (saw) car il est l’exemple même des enseignements du Prophète (saw).
Il est reconnu historiquement que les trois premiers Califes, Abu Bakr, Omar et Otman, fessaient souvent appel à l’Imam Ali (s) pour qu’il les aides sur des questions de l’Aqida et du Fikh afin de rendre la justice. Les sources Sunnites rapportent souvent ce fait pour justifier la soit disant » bonne entente » entre l’Imam Ali (s) et les trois premiers Califes. Mais ceci nous met en droit de nous poser une autre question : Qui était alors le plus apte à gouverner la Umma ? Car le Coran dis : « Dis : » est-ce qu’ils sont égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ? » » (Zumar, 39 : 9).
L’Imam Ali (s), la porte de la cité de la connaissance, le plus savant de la Umma après le Prophète (saw), qui était pour Mohammed (saw) ce que Aaron était à Moise, était-il l’égal de ceux qui lui demandaient aide ? Certainement non, l’Imam Ali (s) est le véritable successeur, le véritable Commandeur des Croyants après la mort du Prophète (saw) qui appliquait les lois de l’Islam sur lui et sa Sainte Famille avant de l’appliquer aux autres. Si l’Imam Ali (s) accepté d’aider les califes ce n’était certainement pas à cause d’une histoire de bonne entente ou d’amitié, mais parce que Ali (s) se préoccupé plus des intérêts de la Umma que de ses intérêts personnel.
L’Imam Ali (s) lui-même disait : « Demandez-moi avant que vous ne me perdiez. Il n’y a pas un seul verset qui soit descendu sans que je ne sache à quel moment et dans quel contexte il est descendu. »
Sa’id Ibn al-Mussyyab rapporte que ‘Omar Ibn al-Khattâb avait l’habitude d’implorer Dieu de le préserver d’une situation difficile dans laquelle le père d’al-Hassan (‘Ali) n’aurait pas été présent pour la résoudre, et qu’il dit un jour : « Personne parmi les Compagnons, à part Ali, n’avait l’habitude de dire « Interrogez-moi » ».
Ibn Sa’d et d’autres rapportent d’Ibn Tofayl, que ‘Ali a dit : « Interrogez-moi sur le Coran, car il n’y a pas un verset dont je ne sache pas s’il a été révélé la nuit ou le jour, dans les plaines ou sur les montagnes ».
Sa maitrise parfaite du Coran et de la Sunna en faisait un juge de paix parfait aux décisions juste et équitable. L’Imam Ali (s) ne rendait pas la justice selon son opinion personnel ou ses liens d’amitiés avec les protagonistes mais bien selon les commandements du Coran et de la Sunna, exactement comme le faisait le Prophète (saw). Cela été contraire au méthode des précédant califes qui rendaient leurs justice selon leur opinions personnels entrainant des changements dans l’application de la Sunna, ce qui a conduit à avoir plusieurs Madhab rien que dans le Sunnisme, amenant ses écoles à fermer bien plus tard la porte de la méthode du raisonnement par l’opinion personnel.
L’Imam Ali était contre tout changement dans le Coran et la Sunna c’est pourquoi la connaissance du Coran et de la Sunna transmise par l’Imam Ali à ses fils Hassan et Husayn et leur descendants est la Sunna authentique qui nous est transmise par les » Ahl el Beyt » du Prophète Mohammed.
Le héros des batailles de l’Islam
L’Imam Ali (s) est le héros des batailles de l’Islam, combien de guerre face à l’agresseur Koraïchite ont été remportés grâce à Ali (s). Pour ceux qui ont regardé le très beau film sur l’Islam, » Le Message « , on démontre le courage de l’Imam au cours de la bataille de Badr, au côté du noble Hamza (r). C’est à lui que le Prophète (saw) confia l’épée à deux pointes Zulfikar. C’est à lui que le Prophète (saw) confia l’étendard de l’Islam en faisant d’Ali (s) le commandant des armées Musulmanes, notamment après Uhud et chaque bataille qu’il a dirigée fût remportée comme la mémorable bataille de Khaybar.
A ce propos, voici quelques sources tirés de « Târîkh al-Kholafa » de Jalâl-ul-Dîn As-Suyûtî :
1 – Selon Sahl Ibn Sa’d, le Messager de Dieu dit, le jour de Khaybar : « Je confierai sûrement l’Etendard, demain, à un homme entre les mains duquel le Seigneur accordera la victoire, un homme qui aime Dieu et Son Prophète et que Dieu et Son Prophète aiment ». Les gens passèrent la nuit à s’interroger sur l’identité de celui d’entre eux à qui l’Etendard serait confié. Une fois que l’aube se fut levée, ils se hâtèrent chez le Prophète, chacun d’eux espérant être l’heureux élu. « Où est ‘Ali le fils d’Abû Tâlib? » demanda-t-il. Ils lui dirent : « Il souffre d’un mal aux yeux ». Il dit : « Faites-le venir ». Ils l’amenèrent et le Messager de Dieu projeta un peu de sa salive sur ses yeux et pria pour lui. ‘Ali fut rétabli parfaitement, comme s’il ne souffrait de rien, et le Prophète lui remit l’Etendard.
2 – Abû Ya’lâ rapporte qu’Abû Horayrah a relaté que ‘Omar Ibn al-Khattâb avait dit : « ‘Ali a été doté de trois choses dont si je ne possédais qu’une seule, elle me serait plus précieuse que si on m’avait donné des chameaux de haute race ». Lorsqu’on lui demanda quelles étaient ces trois choses, il répondit : « Son mariage avec Fatima, la fille du Prophète, son autorisation de rester à la mosquée dans le cas où cela me l’est interdit, et le fait d’avoir porté l’Etendard le jour de Khaybar ».
3 – Selon Jâbir Ibn ‘Abdullah : Le Jour de la Campagne de Khaybar, le Messager d’Allah (P) envoya un combattant pour faire face à l’ennemi. Mais ce combattant se dégonfla. A` ce moment-là, Mohammad Ibn Maslamah revint (du combat) et dit : « O Messager d’Allah ! Je n’avais jamais vu une chose pareille à ce que j’ai vu aujourd’hui (la puissance de l’ennemi) ! Même Mahmûd Ibn Maslamah a été tué ! ».
Le Messager d’Allah (P) a commandé alors à ses hommes : « Evitez la rencontre avec les ennemis et demandez à Allah la sécurité. Car vous ne savez pas à quelles épreuves ils vous soumettront. Si pourtant, vous veniez à les rencontrer dites : » O Allah ! Tu es notre Seigneur et Le leur. Tu disposes de nos destins et des leurs. Extermine-les Toi-même « . Puis assoyez-vous par terre. Si malgré cela ils s’apprêtent à vous attaquer, relevez-vous et criez « Allâhu Akbar » ».
Et le Messager d’Allah (P) d’ajouter : « Demain je leur enverrai un homme qui aime Allah et Son Messager, lesquels le lui rendent. Il ne reculera jamais. Allah accordera la victoire par lui ». Tout le monde se sentit honoré (par cette nouvelle). ‘Ali (p) était ce jour-là chassieux. Le Messager d’Allah(P) lui a ordonné : « Marche (sur les ennemis) ». ‘Ali (p) lui a demandé : « Pour quel objectif ? ». «Pour qu’ils attestent qu’il n’y a pas de dieu en dehors d’Allah et que je suis le Messager d’Allah. S’ils acceptent, ils m’auront évité l’effusion de leur sang et la confiscation de leurs biens. Pour le reste, Allah s’occupera de leur compte ».
‘Ali (p) alla à leur rencontre et Allah lui accorda la victoire effectivement.
« Mustadrak al-Sahîhayn » : 3/38
Le plus méritant parmi les Compagnons
Malgré les contradictions que l’on peut retrouver dans certains livres Sunnites, il apparait clairement, et ceux parmi les plus grands savants du Sunnisme et du Chiisme, que l’Imam Ali (s) était le compagnon qui avait le plus de mérites.
Cela ne suffit-il pas qu’il soit le plus savant après le prophète (saw) » je suis la cité de la connaissance, Ali en est la porte « ? Cela ne suffit-il pas qu’il soit nommé successeur du prophète (saw) à Ghadir Khum et que le prophète (saw) lui accorde le rang de Aaron aux cotés de Moise » Ali est pour moi ce que Aaron était à Moise » ? Cela ne suffit-il pas qu’il soit le héros des batailles de l’Islam ?
De nombreux savant confirme que l’Imam Ali (s) était le plus méritant, bien qu’au cours de l’histoire, certains ait essayé de faire contrepoids à l’Imam Ali (s) en se forgeant des hadiths, afin de se donné une légitimité respectable après avoir privé Ali (s) de ses droits et son rang.
Ahmad Ibn Hanbal dit : Ce qui nous a été transmis concernant les mérites de ‘Ali, n’a été égalé par les mérites d’aucun des Compagnons du Messager de Dieu. (Al-Hâkim)
Al-Tabarânî rapporte dans » Al-Awsat » qu’Ibn ‘Abbâs a dit : «’ Ali possédait dix-huit qualités éminentes qui n’étaient communes à aucun autre de ce peuple ».
Al-Bazzâr rapporte en citant Sa’d, que le Messager de Dieu a dit à ‘Ali : « Il n’est permis à personne ayant l’obligation d’accomplir l’ablution totale d’entrer dans la mosquée, excepté moi et toi ».
Ali, le premier convertit
Là encore certains ne peuvent pas accepter cette simple réalité et vérité sans essayer de la contredire, malheureusement, au profit de Abu Bakr. La première femme à se convertir à l’Islam fût Khadija (s) l’épouse du Prophète Mohammed (saw) et le premier mâle se convertir à l’Islam après la révélation fût Ali (s) âgé d’une dizaine d’années et qui vivait dans la même maison que Mohammed (saw) et Khadija (s) et qui fût donc élevé par le prophète (saw).
Si j’emploie le terme mâle, c’est parce que certaine personne qui cherche toujours à rabaisser les mérites de l’Imam Ali (s) disent que le premier homme convertit fût Abu Bakr. En terme de comparaison d’âge, Ali (s) à ce moment-là était un enfant, c’est vrai, donc Abu Bakr beaucoup plus âgé était un homme, mais c’est bien et bel Ali (s) qui a été le premier mal à se convertir à l’Islam, et ce avant même son père Abu Talib, qui lui avait valu moquerie de la part des adversaires de la nouvelle religion ( relire le paragraphe sur la nomination de l’imam Ali (s) )
Ibn Mas’ûd a relaté :
« La première chose que j’ai apprise sur le Messager d’Allah (saw), c’était lorsque, venant avec mes oncles à la Mecque, on nous a orientés vers al-‘Abbâs Ibn ‘Abdul-Muttalib. Alors que nous étions assis avec lui à Zam-Zam, un homme est entré (à la Ka’bah) par la porte de Safâ (….). Il portait deux chemises blanches et il brillait comme la pleine lune. A sa droite marchait un garçon imberbe, le visage beau, adolescent ou pubère; et derrière lui, le suivait une femme qui voilait ses beautés. Il se dirigea vers la Pierre Noire et l’embrassa. Le garçon, puis la femme, ont fait de même. Il accomplit ensuite sept tours autour de la Ka’bah, avec le garçon et la femme. Après quoi, il embrassa le Rukn (le Pilier) et levant les mains, il prononça le Takbîr (dire Allâhu Akbar = Allah est le plus Grand).
Le jeune homme se mit debout à sa droite, et levant les mains dit le Takbîr, et la femme à sa gauche accomplit le même rite. L’homme prolongea le qiyâm (la position debout ou station debout) avant de s’incliner longuement, puis de se redresser le buste et faire le qunût (lever les deux mains vers le ciel) pendant qu’il était debout. Puis il se prosterna et avec lui le garçon et la femme qui firent tout ce qu’il fit. Surpris de voir ces gestes que nous n’avions jamais vus avant à la Mecque, et que nous avons désavoués, nous nous sommes adressés à al-‘Abbâs: « O ‘Abu-l-Fadhl! Nous n’avons pas connu cette religion chez vous avant! S’est-il passé quelque chose de nouveau ? ». Al-‘Abbâs répondit : « Oui, par Dieu! Ne le savez-vous pas ? ». « Non ! », répondîmes-nous. Al-‘Abbâs expliqua : « Cet homme est Mohammad Ibn ‘Abdullah, mon neveu. Le garçon est ‘Ali Ibn Abî Tâlib. La femme est Khadîjah Binta Khuwaylid. Par Dieu ! Personne d’autre que ces trois sur la terre n’adore Dieu selon cette religion ».
Tous ses témoignages nous démontrent que l’Imam Ali (s) est le plus grand fils de l’Islam, l’exemple même de ce que doit être un Musulman, selon les enseignements et le modèle du Prophète Mohammed (saw). Ses mérites sont clairs, bien que certains aient essayés de s’attribuer des mérites afin de lui faire contrepoids. Aucun ne fût plus honoré sur le plan du savoir, du courage et du rang par le Prophète Mohammed (saw) que l’Imam Ali (s). L’époux de Fatima Zahra (s), le père des deux princes de la jeunesse du Paradis, Hassan (s) et Husayn (s), il est le successeur logique et légitime du Prophète (saw) afin de protégé et de perpétué le message de l’Islam selon le Coran et la Sunna.
Un homme qui n’a jamais été corrompu et qui vivait comme le plus pauvre des pauvres, un homme qui n’a jamais commis d’injustice alors qu’il a subit les plus grandes injustices, un homme qui n’a jamais mis le Prophète (saw) en colère alors que d’autres ont même doutés de lui. C’est en raison de tous ses faits que les Chiites rappellent régulièrement les mérites de l’Imam Ali (s) et parlent autant de lui, pour maintenir son rang et réparer l’injustice qu’il a subit, certainement pas parce qu’ils le considèrent comme Prophète, comme le prétendent quelques mauvaises langues malhonnêtes.
Les mérites de l’Imam Ali (s) sont trop nombreux pour être rapportés mais dans de prochains articles je posterais quelques lignes, ainsi qu’un aperçu sur sa vie.