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Le complot en vue d’assassiner le Masîh et le mythe de la croix (1)
Son Excellence le Masîh (1) (p), comme les autres prophètes (p), après une période de diffusion de son message prophétique, est sujet à la malfaisance du peuple. Des obstinés parmi les juifs décident alors de l’assassiner, et par là même d’éteindre le flambeau de la guidance. A ce propos, des versets ont été révélés et parlent de ce complot. Les juifs décident de crucifier ‘Isâ (2) (p) et de le tuer. Cependant, Dieu sauve le Masîh (p) de leur colère et au lieu de le crucifier, les juifs crucifient un autre homme qui lui ressemble, pensant avoir crucifié ‘Isâ (p). Comme il incombe à la volonté de Dieu de le délivrer des juifs, Il le sauve et l’élève vers Lui. Dieu expose cela dans les sourates Âli ‘Imrân (La famille de ‘Imrân, sourate 3) et Al-Nisâ’ (Les femmes, sourate 4). Il dit dans la sourate Âli ‘Imrân : « Les fils d’Israël rusèrent contre Jésus. Dieu ruse aussi ; Dieu est le meilleur de ceux qui rusent. Dieu dit : ‘Ô Jésus ! Je vais, en vérité, te rappeler à Moi ; t’élever vers Moi ; te délivrer des incrédules. Je vais placer ceux qui t’ont suivi au-dessus des incrédules, jusqu’au Jour de la Résurrection ; votre retour se fera alors vers Moi ; Je jugerai entre vous et trancherai vos différends.’ » (Sourate Âli ‘Imrân (La famille de ‘Imrân) ; 3 : 54 et 55). Dans le premier verset, il est question du complot des juifs, lorsqu’il est dit : « Ils (les juifs et les autres ennemis du Masîh (p), dans le but de le détruire, ainsi que sa religion) fomentèrent un complot, et Dieu (pour le protéger, ainsi que sa religion) complota, Dieu est le meilleur des comploteurs. »
Il est évident que les plans de Dieu ont la primauté sur tous les autres plans car si les gens ont un savoir limité, le savoir divin est quant à lui sans limite, et lorsque les gens disposent d’une capacité infime pour mettre leurs plans en exécution, la capacité de Dieu ne connaît quant à elle pas de fin. Le verset suivant donne suite aux versets relatifs à la biographie de Son Excellence le Masîh (p), il est célèbre parmi les exégètes. Avec l’aide de ce verset, le verset 157 de la sourate Al-Nisâ’ (Les femmes, sourate 4), nous pouvons affirmer que le Masîh (p) n’a jamais été tué (qu’il a été sauf du complot que les juifs, aidés par certains traîtres chrétiens, ont fomenté contre lui), et que Dieu l’a emporté au ciel, bien que les chrétiens, selon les Evangiles qu’ils ont à leur disposition, disent que le Masîh (p) a été tué, qu’il a été mis au tombeau et qu’ensuite, il s’est levé d’entre les morts. Toujours d’après les Evangiles, il a ensuite demeuré quelque temps sur la terre et a finalement fait son ascension vers le ciel. Le verset précédent est le gardien de cette version (3). Il nous dit : « Ô Jésus ! Je vais, en vérité, te rappeler à Moi ; t’élever vers Moi… » Certains exégètes estiment que le mot mutawaffika / متوفيك provient de wafât / وفات / mort. Pour cette raison, ils pensent qu’il est incompatible avec la croyance usuelle chez les musulmans que Son Excellence ‘Isâ (p) n’est pas mort, et qu’il est demeuré en vie. Mais il n’en est rien, car fawt / فوت signifie « perdre », alors que tawaffa / توفى (sous un poids progressif) provient de wafa / وفي qui signifie « parfaire / achever quelque chose ». Lorsque l’on emploie ce terme pour dire que l’on a tenu une promesse, cela sous-entend qu’elle est complétée et menée à bien. C’est pourquoi lorsqu’un individu voit sa demande parfaitement honorée par quelqu’un, on dit en arabe : « tawaffa dînuh / توفى دينه » (4), ce qui veut dire : « Il a parfaitement obtenu ce qu’il avait demandé. » Dans les versets du Coran également, le mot tawaffa / توفى, signifiant prendre, est employé de manière répétée comme par exemple : « C’est lui qui vous rappelle (5) durant la nuit. Il sait ce que vous accomplissez le jour. » (Sourate Al-An‛âm (Les bestiaux) ; 6 : 60). Dans ce verset, le sommeil est donné pour être le moment où l’esprit est pris. On retrouve cette même signification dans le verset 42 de la sourate Al-Zumar (Les groupes, sourate 39) et dans d’autres versets du Coran. Il est vrai que le terme tawaffa / توفى a parfois le sens de « mort » et que mutawaffa / متوفى désigne le mort. Cependant, même dans ce type de cas, il n’est en fait pas réellement question de mort car il s’agit de remettre l’esprit et, à l’origine, il n’y a pas la notion de mort dans le mot tawaffa / توفى, alors que les mots fawt / فوت et wafa / وفي n’ont rien à voir l’un avec l’autre. D’après cette analyse, le sens du verset discuté s’éclaire. Dieu dit alors : « Ô ‘Isâ ! Je te prends / Je t’enlève, et Je t’élève vers Moi. » (Bien entendu, si tawaffa / توفى se résume à la perception de l’esprit, cela nécessite la mort physique).
‘Allâmeh Tabâtabâ’î déclare : « Le verbe tawaffa / توفى signifie prendre quelque chose de manière complète et entière, c’est pour cette raison qu’il est employé pour la mort, parce que Dieu le Très-Haut, au moment de la mort de l’être humain, extirpe son âme de son corps. Le Coran présente plusieurs formulations à ce sujet dont celle-ci : ‘Ainsi, lorsque surviendra l’heure de la mort pour l’un d’entre vous, Nos envoyés le rappelleront (tawaffathû / توفته) aussitôt.’ (Sourate Al-An‛âm (Les bestiaux) ; 6 : 61). C’est-à-dire que les envoyés le feront mourir. Le Coran dit également : ‘Dis : ‘L’Ange de la mort auquel vous êtes confiés vous recueillera (yatawaffâkum / يتوفاكم) ; puis vous serez ramenés vers votre Seigneur.’ (Sourate Al-Sajda (La prosternation) ; 32 : 11). Il dit aussi : ‘Dieu accueille (yatawaffâ / يتوفى) les âmes au moment de leur mort ; Il reçoit aussi celles qui dorment, sans être mortes. Il retient celles des hommes dont Il a décrété la mort. Il renvoie les autres jusqu’à un terme irrévocablement fixé. Il y a vraiment là des Signes, pour un peuple qui réfléchit.’ (Sourate Al-Zumar (Les groupes) ; 39 : 42). Une attention précise accordée à ces deux versets permet de déduire que le mot tawaffa / توفى n’a pas dans le Coran la signification de ‘mort’. Effectivement, s’il est employé au sujet de la mort, c’est uniquement à la faveur de ces deux notions que sont l’acte de prendre et celui de conserver. » Autrement dit, le mot tawaffa / توفى est employé à propos de cet instant où Dieu le Très-Haut se saisit de l’âme et ce, afin de faire comprendre que l’âme des êtres humains ne se dissout pas ni ne s’éteint avec la mort. Ceux qui imaginent que mourir équivaut à une disparition ignorent tout de la réalité de l’affaire. Au contraire, Dieu le Très-Haut se saisit des âmes et les garde, puis les fait retourner dans les corps jusqu’au jour où les créatures reviendront vers Lui, excepté dans les cas où cette grâce n’est pas de mise et où il n’est question que de la mort. Dans ce dernier cas, le Coran parle de mort (mawt / موت) et non de tawaffa / توفى. Il nous informe par exemple que : « Muhammad n’est qu’un prophète ; des prophètes ont vécu avant lui. Retourneriez-vous sur vos pas (6), s’il mourait, ou s’il était tué. » (Sourate Âli ‘Imrân (La famille de ‘Imrân) ; 3 : 144). Il dit également : « Le feu de la Géhenne est destiné aux incrédules. Leur châtiment ne prendra fin qu’avec leur mort. » (7) (Sourate Fâtir (Le Créateur) ; 35 : 36). Il existe quantité d’autres versets de ce type. Il se trouve même des versets à propos de la mort de ‘Isâ (p) lui-même, dans lesquels le mot mawt / موت est utilisé, comme dans ce verset : « Que la Paix soit sur moi, le jour où je naquis ; le jour où je mourrai ; le jour où je serai ressuscité. » (Sourate Maryam (Marie) ; 19 : 33), et dans celui-ci : « Il n’y a personne, parmi les gens du Livre, qui ne croie en lui avant sa mort et il sera un témoin contre eux, le Jour de la Résurrection. » (Sourate Al-Nisâ’ (Les femmes) ; 4 : 159). Nous comprenons bien que le mot tawaffa / توفى ne désigne pas explicitement la mort.
En sus, lorsque le noble Coran réfute l’affirmation des juifs qui prétendent avoir tué ‘Isâ (p), il conforte notre discours sur la question car il dit : « Et parce qu’ils ont dit : ‘Oui, nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le Prophète de Dieu.’ Mais ils ne l’ont pas tué ; ils ne l’ont pas crucifié, cela leur est seulement apparu ainsi. Ceux qui sont en désaccord à son sujet restent dans le doute ; ils n’en ont pas une connaissance certaine ; ils ne suivent qu’une conjecture ; ils ne l’ont certainement pas tué, mais Dieu l’a élevé vers Lui : Dieu est puissant et juste. Il n’y a personne, parmi les gens du Livre, qui ne croie en lui avant sa mort et il sera un témoin contre eux, le Jour de la Résurrection. » (Sourate Al-Nisâ’ (Les femmes) ; 4 : 157 à 159). Les juifs prétendent avoir tué le Masîh, ‘Isâ ibn Maryam (p), ce que croient également les chrétiens. L’Evangile évoque ainsi que les juifs crucifièrent Jésus et le tuèrent, mais ce qui est en réalité, c’est qu’après qu’il ait été tué, Dieu le Très-Haut l’a fait sortir de sa tombe et l’a emporté au ciel. Les versets coraniques précédemment cités réfutent intégralement le récit de sa mort et de sa crucifixion. Ce qui découle du sens apparent du verset suivant : « Il n’y a personne, parmi les gens du Livre… » (Sourate Al-Nisâ’ (Les femmes) ; 4 : 159), est que « ‘Isâ (p) est vivant auprès de Dieu et qu’il ne mourra pas jusqu’à ce que l’ensemble des gens du Livre aient foi en lui. » Par conséquent, la notion de tawaffa / توفى attribuée à Son Excellence dans le verset discuté a bien pour signification que ‘Isâ (p) sera tiré des mains des juifs.
Le caractère trouble de l’affaire pour les juifs au sujet de la mort et de la crucifixion de ‘Isâ (p)
En nous basant sur les versets coraniques et les hadiths, nous apprenons que les juifs n’ont pas réussi à tuer et à crucifier Son Excellence ‘Isâ (p). Cependant, les chrétiens croient que Son Excellence (p) a bien été crucifié. C’est pourquoi le fait de porter au cou la croix du Masîh (p) est un moyen de se rappeler la crucifixion : la croix en est le symbole. Bien qu’à l’époque actuelle un groupe de chrétiens s’efforce de disculper les juifs, le Coran nous rappelle : « Nous les avons punis parce qu’ils n’ont pas cru, parce qu’ils ont proféré une horrible calomnie contre Marie et parce qu’ils ont dit : ‘Oui, nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le Prophète de Dieu.’ Mais ils ne l’ont pas tué ; ils ne l’ont pas crucifié, cela leur est seulement apparu ainsi. Ceux qui sont en désaccord à son sujet restent dans le doute ; ils n’en ont pas une connaissance certaine ; ils ne suivent qu’une conjecture ; ils ne l’ont certainement pas tué, mais Dieu l’a élevé vers Lui : Dieu est puissant et juste. » (Sourate Al-Nisâ’ (Les femmes) ; 4 : 156 à 158). Les juifs divergent sur la manière dont ils ont tué ‘Isâ (p). L’ont-ils crucifié ? Ou l’ont-ils tué sans le crucifier ? Le fait que le verset qui nous intéresse dise d’abord : « ils ont dit : ‘Oui, nous avons tué le Messie », et réfute ensuite son assassinat et sa crucifixion : « Mais ils ne l’ont pas tué ; ils ne l’ont pas crucifié » est peut-être lié au fait que le Coran entende ici réfuter l’ensemble des affirmations des juifs, afin que plus aucun doute ne subsiste. Effectivement, la crucifixion qui constitue un type particulier de supplice infligé aux condamnés n’entraîne pas fatalement la mort dans tous les cas. C’est pourquoi, le mot « mort » n’étant pas employé, il ne vient pas forcément à l’esprit que le crucifié a été tué, au contraire, le lecteur / auditeur peut supposer qu’il a été crucifié vivant, puis qu’il a été descendu vivant de la croix. Comme les juifs eux-mêmes divergent sur la façon dont ‘Isâ (p) a été tué, un verset ne disant que : « Ils ne l’ont pas tué » n’aurait pas été suffisant parce qu’il aurait été possible que les juifs interprètent la parole de Dieu comme suit : « Effectivement, nous ne l’avons pas tué d’une manière ordinaire, car nous l’avons crucifié. » Ainsi, après avoir dit : « Mais ils ne l’ont pas tué », Dieu le Glorifié ajoute : « ils ne l’ont pas crucifié », afin que les paroles de Dieu établissent la vérité et que de cette manière, le texte nous indique formellement que ‘Isâ (p) ne meurt pas par la main des juifs, qui ne l’ont ni tué ni crucifié. Au contraire, l’affaire leur a été rendue trouble et ils ont arrêté et tué et crucifié un autre à la place, pensant qu’il s’agissait du Masîh (p). Il n’est cependant pas improbable qu’ils aient seulement crucifié cet autre car c’était l’usage à l’époque. En effet, il arrive que lorsque des sociétés se révoltent, il soit difficile de mettre la main sur la personne recherchée, car dans le désordre ambiant, le véritable coupable à tôt fait de disparaître et c’est souvent un innocent qui est exécuté à sa place. Il se trouve justement que dans l’histoire de ‘Isâ (p), ceux qui sont chargés de l’exécution ne sont pas des proches de Son Excellence (p) qui eux le connaissent bien, mais ce sont des soldats romains. Il est clair que les Romains ne pouvaient avoir les moyens de reconnaître Son Excellence (p) avec certitude, et c’est pourquoi il est possible qu’ils aient arrêté quelqu’un d’autre et l’ait tué à sa place. De plus, nous avons dans un hadith l’information que Dieu le Très-Haut a projeté la forme et la physionomie du Masîh (p) sur quelqu’un d’autre, ce qui fait que c’est cet autre-là qui est arrêté et assassiné à la place de ‘Isâ (p). Bien des chercheurs en histoire observent que les récits historiques consignés sur cette question, les événements liés à l’appel de Son Excellence (p), ainsi que les anecdotes que l’histoire a recueillies auprès des juges et des prêtres contemporains de ‘Isâ (p), correspondent tous à deux individus qui s’appellent tous les deux Masîh. Or, entre ces deux Masîh, plus de cinq cents ans se sont écoulés. Le premier Masîh est le Masîh (p) véridique, le prophète de Dieu qui n’a pas été tué, tandis que le second Masîh est un mystificateur qui est alors crucifié. C’est pour cette raison que le calendrier grégorien, qui sert actuellement de référence aux chrétiens, est sujet au doute et à l’interrogation. Ce que nous délivre le Coran au sujet de cette confusion, c’est qu’il s’agit de Masîh fils de Marie (p) et d’un Masîh qui a été crucifié. « Ceux qui sont en désaccord à son sujet restent dans le doute ; ils n’en ont pas une connaissance certaine ; ils ne suivent qu’une conjecture ; ils ne l’ont certainement pas tué. » (Sourate Al-Nisâ’ (Les femmes) ; 4 : 157). Bien des exégètes nous informent que : « Le pronom, dans la dernière phrase, se rapporte à la connaissance, ce qui donne comme sens à la phrase : Ils n’ont certainement pas tué la connaissance. Or, ‘tuer la connaissance’, dans l’usage, signifie la ‘purifier du doute’. »
(A suivre…)
Notes :
1-Littéralement : « celui qui est oint ». Ainsi, le mot Messie correspond à l’étymologie du mot christos, qui donne Christ en français, et désigne celui qui a reçu l’initiation. Ainsi, ‘Isâ al-Masîh (p) correspond précisément à Jésus-Christ (p) et ne diffère pas de la notion de Messie. (Texte traduit du persan. Les traductions des passages du Coran sont de Denise Masson et les notes sont du traducteur).
2-Jésus (p).
3-Que ‘Isâ (p) n’a jamais été tué…
4-Cette occurrence ne donne que 27 résultats sur un moteur de recherche et la quasi-totalité des 27 reviennent à cet article !
5-Selon Denise Masson: « Le verbe tawaffa / توفى est associé à l’idée de la mort. » Notre exégète traduit quant à lui ce passage par: « C’est Lui qui prend votre esprit (le verset ne parle pourtant pas d’esprit!) durant la nuit et qui sait ce que vous accomplissez le jour. »
6-Selon notre exégète : Retourneriez-vous vers la mécréance ?
7-Denise Masson traduit par : « Leur mort ne sera jamais décrétée ; leur châtiment ne sera jamais allégé. »