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Le récit révélateur de la conversion spontanée d’un jeune savant chinois :
Réflexion 7: L’islam et le scientifique
J’ai vécu en France de l’école primaire jusqu’au doctorat. Dans ce cas, il est bien facile de comprendre que mon âme ait été imprégnée par les courants de pensée qui y sont véhiculés. En particulier, par le concept que l’homme vient du singe et qu’il subit des changements selon la théorie de l’évolution. Je me rappelle au collège, la première fois que je voyais le professeur, comment il nous présentait des dessins d’un animal qui se transformait, en fonction du temps, en être humain… Ses matériaux, son savoir-faire devenait de plus en plus sophistiqué au fil des siècles… Nous étions même partis visiter des musées pour confirmer ces affirmations. C’était mon premier contact avec «l’existence». Autrement à cette époque, ce sujet ne m’effleurait à peine l’esprit…
Arrivé en dernières années du lycée, j’ai eu une intelligente professeur en mathématique, qui avait neuf enfants (tous surdoués à l’école) et qui a adopté deux orphelins de guerre! D’après les dires des gens, elle était une bonne chrétienne et très religieuse!! La première contradiction était là devant moi. Comment une scientifique intelligente comme elle, pouvait croire en ces «sottises» de création divine?! Comment était-ce possible…? Entre la théorie de l’évolution apprise à l’école et la création divine défendue par cette enseignante, laquelle était vraie…?
J’apprenais de plus qu’un nombre de ses collègues croyaient comme elle en Dieu! Alors pourquoi d’autres nous enseignaient que nous venions du singe?! Pourquoi un tel décalage? La théorie de l’évolution qui dit se baser sur des preuves scientifiques pour se défendre et malgré cela, des scientifiques eux-mêmes croient en Dieu?? Ce paradoxe m’intriguait… Qu’il est cruel d’imposer une seule vision, un seul concept sans laisser le choix…
J’aime apprendre et comprendre. Je suis très curieux de nature. En tant que scientifique, avec rigueur et précision, ma formation me contraint à trouver des explications plausibles pour tout événement, pour tout phénomène. Une continuelle recherche de l’exactitude, qui m’a beaucoup aidé dans ma soif de vérité, dans ma quête du vrai…
J’ai toujours trouvé cela extraordinaire qu’une simple pomme qui tombe d’un arbre a pu faire réfléchir un savant tel que Newton, pour trouver toute une «théorie de la mécanique» qui porte encore son nom. Ou de me dire que le jet d’un caillou dans l’eau a poussé des mathématiciens à soutenir d’intenses efforts durant des années, pour pouvoir mettre cet événement banal sous forme d’équation appelée «la propagation d’ondes». Le stylo, le cahier, le verre, la bouteille, les habits, le parfum, tous les appareils d’électroménager etc… que nous utilisons quotidiennement ont fait l’objet d’études extrêmement poussées, pour que la science maîtrise complètement leurs composantes internes et externes.
Je suis toujours aussi impressionné par la créativité humaine à produire de nouvelles molécules incroyablement belles, réellement inimaginables. Une toute petite modification chimique apportée à un médicament peut fournir des résultats désastreux ou très prometteurs pour d’autres maladies! Comme le fait de modifier une petite dent d’une clé, dès lors elle n’est plus reconnue par sa serrure, peut totalement perturber l’ouverture d’une immense porte d’un grand château ou peut être utilisée pour d’autres demeures d’une façon inattendue. Mais de là à savoir quelles sont ces autres demeures inconnues?! Seul Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, pourrait les trouver.
Dans l’histoire de l’humanité, je crois que nous vivons une époque où l’être humain a réussi à atteindre un tel niveau de son art, au summum du contrôle de la matière, qu’il peut en être fier. Je suis émerveillé tous les jours de ce que j’apprends dans mon domaine sur les nouvelles percées, les nouvelles applications, les réels espoirs de guérison des malades… C’est fabuleux! Et pourtant, il nous reste tant de choses à chercher et surtout tant à découvrir… Lorsque nous ouvrons une porte de découverte, nous voyons qu’il y a dix autres qui nous restent inaccessibles dans l’immédiat…
Je n’arrivais pas à m’imaginer que toute cette merveille de la nature que je vois à travers la chimie provient du pur hasard. Que l’agencement extraordinaire de certaines structures moléculaires s’est fait d’une manière fortuite. Cela est difficile à croire. Comment croire que l’homme est venu là par accident? Sorti du néant et qu’il s’est formé ensuite avec beaucoup de chance! Comment croire en cela? Beaucoup de questionnements, peu de réponses satisfaisantes pour le scientifique que je suis. A tout moment, j’essaie de dépasser les futilités humaines pour toucher la vérité, bien que parfois cela m’ait énormément porté préjudice. Dieu Seul sait si j’ai atteint ce but. Mais contrairement à certains qui prétendent être des «scientifiques», je n’ai pas d’idées arrêtées et j’essaie de comprendre quoiqu’il arrive, même de marcher sur les vexations que l’on pouvait me faire. Voilà comment j’ai tendance à aborder ma vie, avec beaucoup d’interrogations, sans jamais me reposer jusqu’à ce que je trouve une réponse plausible à ma logique et à ma raison. Modestement, j’applique encore ce principe pour acquérir le peu de science qu’Allah veut bien me donner.
J’ai eu la chance d’avoir étudié durant mon stage de maîtrise de physique la théorie du Big Bang, la fameuse théorie qui devait tout expliquer concernant la naissance de notre univers et de nous-mêmes. Le professeur qui nous supervisait était un type mesquin, susceptible et qui n’avait aucune justice dans l’âme, mais qui prétendait être un scientifique. Bref… un produit raté de la science comme il en existe tant.
Contrairement à cet individu, notre professeur de physique nucléaire était un modèle du genre. Un scientifique modeste, humble, rempli d’une science incroyable et qui avait une maîtrise impressionnante de sa matière. Tous les étudiants l’aimaient. J’étais émerveillé par ce personnage. J’allais à ses cours avec l’envie d’apprendre.
Je me rappelle qu’un jour, alors qu’il nous donnait un cours sur les particules-antiparticules, il était obligé de nous parler du Big Bang et de la création de l’univers pour nous expliquer la formation de ces entités élémentaires. A un moment, il nous montrait une belle diapositive de l’espace entouré d’étoiles et de galaxies que l’on pouvait distinguer. Et il nous expliquait comment les planètes prenaient naissances. Il disait que les scientifiques croient que ces astres étaient créés à partir de la vapeur (ou de la fumée) qui se sont condensées pour donner la forme sphérique finale que nous observons partout dans l’univers, mais ceci d’une façon accidentelle. Juste au moment où il a dit «d’une façon accidentelle», il s’est arrêté et il a eu un regard vide, pensif. Puis il reprit «en tant que scientifique, j’avoue que j’ai un peu de mal à croire que toutes ces merveilles dans l’univers puissent être le fruit du hasard… J’ai beaucoup de mal à y croire…!». Cette affirmation de la part d’un professeur que j’appréciais tant, a laissé une trace, une empreinte dans mon cœur. La preuve en est que je me souviens encore de cet événement datant d’il y a plus de huit ans comme si c’était d’hier! Je n’oublierai jamais son regard lorsqu’il a dit «d’une façon accidentelle». Il semblait être dans la lune, ailleurs perdu avec sa pensée, loin de nous et surtout loin de son cours… Vous pourriez me dire que c’est normal, puisque les physiciens planent toujours et qu’ils ont la tête dans les étoiles. Mais… je ne pense pas que c’était cela l’explication.
A cette époque, avant ma conversion à islam, en moi-même je commençais à me poser des questions à propos du Big Bang et de la création de l’univers. J’étais bien obligé puisque c’était mon sujet de mémoire de maîtrise! J’ai lu un certain nombre de livres sur le sujet. L’auteur que j’ai trouvé excellent, très pédagogue était le professeur Stephen Hawkins, le fameux astrophysicien qui, à partir de son fauteuil roulant nous fait des merveilles en la matière! Rendons à César ses mérites. Si vous connaissiez le personnage, vous comprendriez ce que je veux vous communiquer. Ce scientifique de renommée internationale n’a pas renié sa croyance en Dieu! Et dans la même foulée, j’ai appris que M. Albert Einstein, l’idole de tous les physiciens, lui-même croyait en un Dieu créateur!!! Bah bah bah!!! Le petit étudiant athée que j’étais avant ma conversion, a reçu les claques de sa vie en essayant de comprendre le Big Bang! Comme quoi parfois, les études servent à quelque chose, et pour mon cas, cela a servi pour mon inclination vers Allah, le Créateur Sublime de cet univers, nul autre dieu que Lui.
Mais d’autres scientifiques restent imperturbables, avec un cœur complètement voilé, bien qu’ils perçoivent tous les jours des miracles dans leur domaine de recherche. Ils interprètent cela en termes de données scientifiques et non en termes de réflexions par rapport à la vie, par rapport à leur vie. Comme dirait l’autre, ils sont devenus esclaves de leur objet de recherche.
A ce propos, je me souviens qu’un jour, alors que j’étais en train de faire des manipulations au laboratoire, j’ai vu des gens courir dans le couloir. J’ai cru qu’il y avait une alerte d’évacuation du bâtiment ou un problème quelconque. Les étudiants étaient tous excités. J’ai arrêté une collègue et je lui ai demandé le pourquoi de ce grand remue-ménage. Elle me répondit d’un air tout à fait étonnée: «Tu ne sais pas! Il y a le lauréat du prix Nobel de chimie qui vient assister à la soutenance d’une thèse, alors tu comprends on a envie de le voir en chair et en os!». Avec tout le respect que je dois aux « nobélistes », j’étais quand même surpris par cet enthousiasme que j’ai trouvé extravagant pour ma part. J’ai compris qu’à partir de ce moment précis que certains scientifiques sont devenus des «scientistes», ceux qui ont pris la Science pour un dieu et leurs prophètes sont les lauréats du prix Nobel!
Ils sont aveuglés par les informations, les résultats qui les inondent dans leur domaine. Plus le scientifique est ignorant et plus il devient prétentieux, et plus il s’enfonce dans son incroyance. Un peu de modestie mon ami, même Albert Einstein croit en Dieu, alors qui es-tu par rapport à ce géant de la recherche qu’il était? Connais-tu au moins la valeur de son chef-d’œuvre: la théorie de la Relativité? Fais un peu preuve d’humilité, cela pourrait t’aider à être plus sage, moins idiot, et surtout plus scientifique, ce que tu prétends être… En effet, en recherche expérimentale, en chimie en tout cas, nous admettons les résultats jusqu’à preuve du contraire, jusqu’à ce qu’une autre découverte vienne les infirmer. C’est notre outil de travail. Cela nous permet d’être plus prudents et nous fait prendre conscience que nos trouvailles ne sont que les petites pièces d’un immense puzzle sans limite. A TOUT petit pas, c’est ainsi que notre Science avance, mais elle avance, c’est cela l’essentiel…
L’autre difficulté pour moi, c’était de comprendre pourquoi les gens dans cette société croyaient très peu en Dieu. Pourquoi la plupart des scientifiques chrétiens que je rencontrais, renonçaient facilement à leur foi religieuse? Pourquoi? Comment? Voilà les mots clés.
Pour comprendre, je suis revenu brièvement à l’histoire du christianisme, qui est réellement différente de celle de l’islam. Vous pourrez (si vous êtes honnêtes avec vous-mêmes) vous convaincre seuls si vous étudiez et compariez l’histoire de ces deux religions.
En effet, l’Église, à une certaine époque pas si lointaine que cela, croyait que la terre était plate et placée au centre du système solaire où les autres planètes gravitaient autour. D’après leurs observations, leurs calculs et leurs résultats, des scientifiques tels que Copernic et Galilée ont tenté d’affirmer le contraire. Au nom de la religion, ils ont été vite fait, bien fait, mis à l’écart ou contraints de renier leurs découvertes! Nous savons aujourd’hui que ces deux savants avaient raison. La preuve en est que nous avons tous étudié la gravitation et entendu parler des «lois de Copernic», ou de la mécanique classique utilisant les résultats de Galilée!
Alors dans la tête du scientifique chrétien, n’y aurait-il pas des troubles, des doutes face à cette énorme contradiction?! Si dieu a envoyé cette religion, cela prouve qu’il existe. Or s’il existe, il doit être le créateur de l’univers. Comme l’Église s’est trompée, alors dieu s’est trompé. Donc dieu n’existe pas, sinon il ne peut y avoir de telles erreurs. Par ce simple raisonnement, voilà comment nos amis chrétiens peuvent arriver à la conclusion de la non-existence de Dieu. Autrement, il leur faut croire en cette existence tout en admettant les erreurs de l’Église! Voilà le grand dilemme du scientifique chrétien! That is the question. To be or not to be!
Chacun d’eux fait ce qu’il peut pour contourner cette incompatibilité. Certains de ces amis chrétiens vivent avec cette contradiction et dans ce cas, il ne faut surtout pas leur en parler, sinon ils pourraient vous sauter au cou et vous étrangler sur place. D’autres font semblant de ne pas comprendre et utilisent de la supercherie pour s’échapper. Certains encore ne se fatiguent même pas les neurones, en oubliant cette existence divine qui leur fait tellement mal à la tête. Voilà où se trouve l’une des explications de la nonchalance de ces scientifiques chrétiens envers la religion. D’autres facteurs tout aussi importants sont cachés, sournois et qui détruisent de l’intérieur les principes religieux, ces valeurs dont tout être humain a tant besoin pour vivre avec ses semblables. Je vous laisse le loisir de les chercher par vous-mêmes…
Quant à l’islam, ses enseignements sont souvent corroborés par les données de la science. Le Coran en particulier, renferme une quantité impressionnante et très variée de preuves scientifiques. Ce qui réconforte la position du scientifique musulman croyant! Point de contradiction entre notre religion et la Science! Au contraire, l’islam se défend avec ces découvertes scientifiques! Je vous renvoie à certains livres, que j’ai lus parmi tant d’autres dans le domaine, «Ceci est la vérité», «Les milles et une vérité scientifiques du Coran», ou encore celui du chirurgien français converti à l’islam Dr Maurice Bucaille «Le Coran, la Bible et la Science». Pour ma part, après avoir pris connaissance de ces preuves scientifiques relatées dans le Coran, je ne peux que m’incliner devant la Grandeur et la Gloire d’Allah. Je ne peux qu’être humble devant Lui, en Lui demandant pardon de l’arrogance dont j’ai fait preuve avant ma conversion…
Mais certains individus ne veulent toujours pas accepter la vérité et disent que les soi-disant découvertes dans le Coran ne sont que des interprétations. Cela serait vrai s’il n’y avait qu’une, deux, ou trois interprétations, malheureusement pour eux, il y a d’innombrables preuves avec de telles précisions, qu’il est impossible pour une personne de bonne foi et saine d’esprit de renier l’évidence. Avec le progrès de la Science, des révélations scientifiques du Coran continuent tous les jours à nous surprendre, et même à nous les musulmans! Pourtant, certains s’accrochent et continuent à s’entêter. Allah, Celui qui détient le Trône Absolu, voile les coeurs des pervers-rebelles pour qu’ils ne puissent ni voir, ni comprendre. L’enfer sera certes, leur lieu de repos…
Quant aux musulmans scientifiques célèbres qui ont énormément contribué à l’évolution de l’humanité, je leur rends hommage à ma manière, en les citant modestement dans mes écrits. Je donne trois exemples pour que vous-même alliez chercher les autres si cela vous intéresse.
Jaber Ibn Hayyan (mort en 803 A.C.), encore connu sous le nom de Géber en Occident. Il est connu, reconnu comme étant le père de l’alchimie, ce mot devient plus tard la chimie. Il pratiquait aussi la médecine à Kufa (Iraq) vers 776 A.C. Il est rapporté qu’il a étudié avec son ami très proche l’Imam Ja’far As-sadiq (p), qui lui a prodigué ses idées scientifiques. Consultez: »concise.britannica. Com/ebc/article? e4=44096″ pour en savoir plus. Il a écrit les deux imposants livres Kitab al-Kimya (le livre de la chimie) et Kitab al-Sab’în (le livre des soixante-dix). On lui doit le mot chimie qui dérive du mot arabe al-Kimyâ’, le mot alcali=alcalin (qui veut dire milieu basique en chimie), le mot aldéhyde (qui est un groupement fonctionnel usuel en chimie organique), alambic (le inbiq = appareil servant à la distillation), charab (sirop)…
Il faut savoir que la plupart des noms que nous utilisons commençant par «al» (qui veut dire «le») viennent des mots arabes (algèbre, algorithme, alcali, alcool, alchimie, aldéhyde….). Ou encore d’autres mots arabes francisés comme: calame (crayon), narandj (orange), toubib (médecin), djinn (génie, esprit de l’air), al malgama (amalgame), émir (amiral), badendjil (aubergine), azour (azur), qalib (calibre), kahwa (café), kafur (camphre), sifr=zéro (chiffre), koton (coton), al iksir (élixir), azzahr (hasard), djuba (jupe), makhazine (magasin), nouqoua (nuque), asucare (sucre), samt=chemin (zénith)… Je continue…?? Débrouillez-vous avec le site internet que j’ai découvert: users.antrasite.be/ppoisse/Documents/arabic.htm.
Un autre, savant aussi célèbre que le premier, dont les occidentaux utilisent son travail en mathématiques, sans trop souvent le citer. Donnons à chacun sa juste valeur, son juste droit! Muhamed Bin Mussa Al-Khawarizmi (770-840 A.C.), né à Khawarizm (d’où son nom), située au sud de la mer d’Aral. Il a émigré à Bagdad (Iraq) et a écrit son chef-d’oeuvre en algèbre à l’époque : Al-Jabr wa al-Muqabilah. On lui doit le mot et la conception d’algorithme: (www.ummah.org.uk/history/scholars/KHAWARIZ.html).
Encore un autre scientifique musulman qui a fait un travail extraordinaire en médecine, même huit siècles après sa mort, ses recherches étaient encore honorées. Ibn Sina (980-1037 A.C.) connu sous le nom d’Avicenne en Occident, est né à Afshana près de Bukhara (Ouzbékistan). Agé seulement de dix ans, il a étudié le Coran et il le connaissait entièrement par coeur. Il fut très précoce. A l’âge de 17 ans, il parvint à guérir le prince sâmânide, Nûh ibn Mansûr, atteint de maladie, qui l’avait fait venir auprès de lui. Après la mort de son père, il partit à Gorgan où le prince lui permit de tenir des cours publics, et où il composa sa grande oeuvre médicale, «Le Canon» (Al-Quanun fi al-Tibb). Il est connu aussi pour être philosophe, encyclopédiste, mathématicien et astronome de son temps. Il a eu une grande influence sur St. Thomas Aquine. Pour plus d’information sur ce sujet, consulter: www.muslimphilosophy.com/ei/sina.htm.
Vous pourrez vous amuser à connaître davantage d’autres musulmans scientifiques sur:
www.muslimheritage.com/day_life/default.cfm, ou,
members.tripod.com/~wzzz/, ou,
cyberistan.org/islamic/.
Il est impossible ici pour moi de vous faire une liste exhaustive. Je voulais surtout vous sensibiliser sur la question.
En détaillant la biographie de chacun de ces savants musulmans, je me suis rendu compte que leur relation avec l’islam et Allah était tout à fait particulière. Leurs convictions étaient au-dessus du commun des mortels. L’islam les a honorés et nous sommes fiers en tant que musulmans d’avoir eu des croyants scientifiques aussi brillants que ces savants-là! Notre religion leur a donné une place d’honneur et de prestige pour leurs efforts dans la recherche. L’islam se défend entre autre par la Science et par ses découvertes. Par conséquent, il n’y a point d’opposition entre l’islam et le scientifique. En ce qui me concerne, en tant que scientifique, ce point a été crucial pour ma croyance. C’était un des éléments catalyseurs, LA CLÉ de ma conviction intime, qui m’a permis de tant apprécier cette religion si sublime.
«Le savant est parmi les ignorants, ce que le vivant est parmi les morts. Le chercheur de la Science bénéficie du pardon d’Allah. Rechercher donc la Science, car elle est la voie qui vous mène vers Allah, et la recherche de la Science est une obligation pour tout musulman». Notre bien-aimé Prophète, s’adressant à l’Imam Ali lui dit : «O Ali! Deux rak’ah (prosternation) de prière accomplies par le savant valent mieux que mille rak’ah accomplies par un simple serviteur»
La Science est l’une des meilleures portes pour accéder à la connaissance de l’Etre-Eternel, de l’Etre-Sublime… nul autre que Lui, le Connaisseur, l’Omniscient, qui détient le Savoir illimité, infini…
Réflexion 8: Le riche et le pauvre
A travers mon peu de vécu, il faut avouer qu’il y a des thèmes qui m’ont plus frappé que d’autres. «Le riche et le pauvre» fait partie de ces sujets qui m’ont marqué. J’entends par là, voir des riches débordant de luxe et des miséreux tels qu’ils n’ont même pas de quoi se nourrir quotidiennement, a touché profondément mon âme! Je n’arrivais pas à comprendre cette inégalité, cette iniquité. D’ailleurs à cause de cette énorme injustice sociale, durant des années, je me disais que dieu ne pouvait exister, autrement il n’aurait jamais autorisé de telles choses à se produire. Pendant longtemps, j’ai cru en ce raisonnement. Il m’a fallu du temps pour comprendre, oui beaucoup de temps… Qu’en est-il aujourd’hui réellement?
Pour expliquer ce problème à moi-même, j’étais obligé de revenir à la source des religions monothéistes (croyance en un Dieu unique). Le judaïsme et le christianisme comme l’islam croient que la vie est une épreuve, un test passager mais obligatoire. Et un jour, nous serons jugés par l’Equité-Suprême et aurons mérité la place que nous avons construite pour nous-même dans l’au-delà. Si je dis jugement, alors je dois avoir un libre arbitre dans tout ce que j’entreprends, sinon le verdict ne serait pas équitable. Point de contraintes donc dans nos moindres faits et gestes. Dieu nous donne le libre choix pour que Sa justice ultime soit équitable! Pour que Son décret soit valable! Certains utilisent cette liberté pour commettre le mal. C’est le cas du riche sans scrupule qui ne partage point sa fortune. Une autre preuve évidente de cette latitude est qu’il existe des croyants et des non-croyants! Si Allah avait voulu, Il aurait pu nous créer tous croyants, mais Il ne l’a pas fait pour nous juger impartialement, équitablement. C’est du moins ce que je pense. Nous avons par conséquent la liberté de mener notre vie comme bon nous semble, cependant il faudra quand même rendre des comptes de nos actes d’antan…
J’ai lu dans le Coran que chaque être humain vient au monde avec sa propre subsistance. Alors comment se fait-il qu’il y a des gens qui meurent de faim dans le monde?! Ai-je mal compris? J’ai appris la réponse dans une des sages paroles de l’Imam Ali (p), qui dit: «Chaque fois qu’un pauvre meurt de faim, c’est qu’il y a quelque part un riche qui a trop consommé …». Les fortunés ont monopolisé la richesse mondiale sans partage, créant ainsi cette disparité sociale et provoquant des grandes famines un peu partout dans le monde. Avec tout le trésor que renferme notre planète, nous pourrions faire vivre tous les six milliards d’être humains que nous sommes et plus encore!! Mais il y a des détournements de ressources, des détournements de capitaux… Trouvez-vous cela normal qu’il existe un seul milliardaire dans ce monde qui soit plus riche qu’un pays tout entier?! Dites-moi, trouvez-vous cela normal?!
Vous pouvez me rétorquer: es-tu contre la fortune? Le musulman, doit-il rester toujours pauvre? NON! Je ne dis pas cela! Le musulman peut être riche, même très riche. Mais le vrai croyant n’oublie jamais les autres et partage avec eux l’abondance que Dieu lui a octroyée. Qu’est-ce que cela coûterait aux richissimes de donner les centimes de milliers de dollars aux nécessiteux? Cela les appauvrirait-il? Mais dites plutôt qu’ils sont avares et cupides. Ils thésaurisent le grand serpent qui va les dévorer un jour! Et lorsqu’ils font œuvre de charité, c’est souvent pour obtenir en contrepartie des compliments, de la reconnaissance et des intérêts quelconques plus que de l’amour du prochain. L’islam, quant à lui, oblige le musulman fortuné à payer la zakat (l’impôt purificateur, la taxe) et à verser ainsi un pourcentage aux plus démunis parmi nous. Il prêche que le pauvre a un droit sur notre richesse! C’est une religion de partage et d’amour…
Oui mais… Je me suis dit: Pourquoi est-ce qu’il existe des gens qui naissent pauvres et meurent de faim contrairement à nous?? Ce n’est pas juste! Mes amis m’ont prévenu que je risque de me casser les dents avec ce thème. Je tente quand même le diable. La question est très philosophique, mais comme je l’ai comprise je vais tenter de l’exposer. Peut-être que je l’ai mal saisie? Dans ce cas, j’espère que les lecteurs auront l’obligeance de me pardonner et de me corriger. Vous me direz si je peux appliquer la parole du célèbre mathématicien français, Henri Poincaré qui a dit: «Rien n’est difficile, seulement des choses que nous n’avons pas bien comprises …»?
Pour essayer de répondre à cette interrogation, j’ai dû me documenter et y avoir réfléchi. J’ai compris que l’islam comme toute religion monothéiste, nous enseigne qu’il y aura le Jour du Jugement Dernier. Et en ce jour-là, nous récolterons avec équité selon nos actes passés, nos rétributions soit en enfer, soit au paradis. Cette notion de jugement dernier, un des piliers de la croyance en islam est FONDAMENTALE pour me permettre de comprendre ce thème.
Alors qu’en est-il vraiment de ces gens qui naissent dans des pays tellement pauvres qu’ils succombent par manque d’eau et de nourriture??! Est-ce équitable?? Prenons le cas du bébé éthiopien. Si ce bambin meurt à cet âge, alors je sais que d’après les savants, les textes islamiques stipulent qu’il ira directement au paradis, car cette béatitude est offerte au nouveau-né qui décède avant sa conscience et sa compréhension du monde. Ce n’est que pure justice… Mais cela ne signifie pas qu’il faille le laisser périr! NON sûrement pas! Cela serait en contradiction avec notre morale et notre éthique! La vie est sacrée au nom de toute religion, nous devons aider, mettre tout l’effort possible pour cet enfant, pour qu’il retrouve la santé. Malgré toute cette assistance, si le nouveau-né meurt, alors nous pouvons dire qu’il ira inévitablement au paradis. Et ce lieu de repos serait certainement mieux pour lui que de vivre la misère qui l’attend. Mais seul Dieu a le droit d’enlever la vie. Autrement, cela s’appelle meurtre ou suicide!! Et ces deux éléments constituent des péchés abominables aux yeux de la religion!!
Supposons maintenant que ce bébé grandisse, devienne adulte et vive des situations bien difficiles dans son pays, en raison de l’environnement très austère. Mon amour pour la justice me pousse à dire que dans ce cas, il bénéficierait d’un traitement de «faveur» au Jour du Jugement Dernier, du fait de la dureté de sa vie. Et ce ne serait que pure justice…
Je me suis mis à imaginer, à présent que cet éthiopien, au lieu de vivre la misère sur sa terre natale, grandisse en Occident dans un des pays du G8! Qui peut me promettre que cet individu n’irait pas dans un gang ou qu’il ne ferait pas du trafic de drogue ou qu’il ne tuerait pas de vieilles dames??! Parmi vous, quel est celui qui est capable de me prédire cela?? Si nous connaissions son avenir de péchés, il aurait mieux valu pour lui de rester dans son pays, même pauvre au lieu de risquer d’aller en enfer, n’est-il pas vrai??
L’injustice «du riche et du pauvre» sur terre que je ne comprenais pas, devenait peu à peu claire avec cette réflexion. J’ai saisi que n’importe où nous vivons, chacun a la possibilité de faire le bien pour préparer sa récompense dans l’au-delà. Chaque rétribution sera réévaluée selon ses difficultés et sa peine terrestre. Ce ne sera que pure justice…
Pour compléter la compréhension de ce thème, j’ai aussi incorporé la notion de «destin». Est-ce que nous sommes tous prédestinés à notre vie? Avons-nous le pouvoir de changer notre sort? J’avais du mal à démêler le vrai du faux. A chaque fois que j’en discutais avec mes amis musulmans, ce sujet devenait encore plus confus dans mon esprit. Jusqu’au jour où j’ai pris connaissance d’un hadith de l’Imam Jafar As-sadiq (p) qui tranche d’une façon limpide la question: «Il n’y a pas de prédestination totale ni un pouvoir absolu du jugement humain. La vérité se trouve entre les deux extrêmes».
Pour finir avec «le riche et le pauvre», je disais que grâce à cette autonomie, certains humains utilisent leur intelligence et leurs facultés à s’accaparer des biens d’autrui sans s’acquitter de leurs obligations financières. En islam, l’indigent a un regard sur notre argent… C’est une obligation religieuse de lui donner ce qui lui revient! Je ne connais pas une religion plus magnanime que cela…. Ainsi donc, Dieu existe. Il regarde, observe attentivement nos moindres faits et gestes… Comme Il connaît très bien l’homme, puisqu’Il l’a créé, Il lui donne cette pleine latitude dans ses agissements en toute liberté. Sans quoi, il pourrait contester et arguer que tout ce qu’il aurait fait dans sa vie était sous contraintes! Aucune excuse ne lui sera accordée en un jour de grande terreur…
Pour corriger cette injustice sociale à notre échelle, du mieux que nous le pouvons, chacun peut donner un peu pour que le monde devienne meilleur par cette générosité. Si les peu fortunés vivant en Occident que nous sommes, pouvaient donner quelques euros chacun, alors je vous laisse imaginer la somme astronomique disponible pour ceux qui en ont besoin! Il faut faire ce geste de bonté régulièrement pour purifier nos biens, notre cœur, notre foi… D’un autre côté, par les moyens qui nous sont disponibles, nous pouvons aussi lutter contre cette économie sauvage que certains veulent nous imposer! Nous pouvons devenir très riches, mais… n’oublions jamais ceux qui n’ont même pas la chance de manger à leur faim tous les jours. NON! Ne les oublions pas…
Qu’Allah nous fasse clémence en nous accordant l’abondance pour que nous puissions aider nos prochains. Utilisons cette munificence pour progresser dans notre spiritualité. Autrement, tout ce que nous ferons n’aura aucun sens, aucune profondeur, aucun amour… aucune piété…