L’Ijtihâd et Taqleed dans chiisme
Introduction
Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux
Allah soit loué et que la Paix et la Prière soient sur le Prophète Mohammad, le meilleur de l’humanité, ainsi que sur les membres guidant de sa famille.
Durand la vie du Prophète Muhammad (paix sur lui et sa famille), il était la seule autorité sur toutes les questions religieuses et politiques et les problèmes de la communauté qui lui était adressées ou sur toute personne à qui il a donné autorité (avec l’ordre d’Allah) sur les croyants. Après son décès, la chaine des successeurs, les douzièmes Imams, commença. Le premier à être nommément désigné était Ali ibn Abi Talib (paix sur lui) et le dernier successeur est le douzième Imam, al-Hujjat ibnil Hasan al- Askari (Qu’Allah hâte son avènement), L’Imam Al-Mahdi.
Le leadership du douzième Imam était assez différent de celui des précédents onze Imams sachant que par la Sagesse d’Allah, il était nécessaire pour lui d’aller par deux fois en occultation, toutes les deux différentes de par le contexte et la forme. Sa première occultation, la petite occultation dura 60 ans durant lesquels quatre représentants spécifiques furent désignés pour représenter le douzième Imam. Ils étaient en charge de transmettre à l’Imam les questions sur les problèmes quotidiens auxquels les fidèles étaient confrontés, encaisser les divers prélèvements islamiques (Khums, Zakat, etc..) et les redistribuer selon les instructions de l’Imam (as), et bien d’autres tâches encore.
Après la mort du quatrième représentant en l’an 328 AH, cette forme spécifique de représentation prit fin. Cependant, à notre époque, en l’absence de notre Imam, nous devons chercher ces règles – ou Ahkam – par d’autres moyens.
Quels sont ces moyens ?
Suivre un Mujtahid
Tout Musulman assujetti (mukallaf) à la Loi islamique (la Charî’ah) est tenu de s’assurer de bien s’acquitter des obligations que celle-ci lui impose, et ce, soit par la certitude (la connaissance détaillée), soit par la compétence juridique (ijtihâd), soit par l’imitation passive (taqlîd), soit par la pratique de la précaution juridique (ihtiyât). Mais étant donné que la certitude dans ce domaine se limite souvent aux nécessités (les Fondements de la Foi), il lui faut choisir l’une des trois dernières solutions pour pouvoir s’acquitter légalement des autres obligations.[1]
C’est-à-dire une personne responsable – dispose de plusieurs moyens pour connaître l’Ahkam. Tout d’abord : elle peut se référer aux ressources originales et effectuer l’Ahkam par elle-même, mais cela nécessite une qualification académique élevée appelée « ijtihad » ou « raisonnement indépendant ».
L’ijtihâd
C’est la déduction d’un statut légal (hukm char’î) à partir de ses sources prescrites (c’est-à-dire, les différentes branches des Sciences religieuses auxquelles le juriste doit recourir pour déduire un statut légal). [2]
L’obtention de ce diplôme nécessite un long parcours d’étude approfondie de la jurisprudence islamique, des hadiths, de la langue arabe et de plusieurs autres sciences islamiques. Un mujtahid, ou celui qui a obtenu le degré d’ijtihad, est comparable à un législateur de haut rang qui établit les lois constitutionnelles d’un pays.
L’Ijtihâd est donc une tâche grande et formidable pour les savants érudits (Mujtahid). C’est en fait un devoir sérieux et pénible. A l’époque du Saint Prophète, l’Ijtihâd a joué un rôle appréciable et fondamental. Puis il a été considéré comme un pont reliant l’avenir au passé. L’Ijtihâd est le passe-partout de tous les problèmes une gageure pour toutes les époques. C’est pourquoi il été désigné à juste titre comme « la force dynamique de l’Islam.
Les principes immuables et stables de l’Islam sont limités. Mais les circonstances et les événements apportent, eux, leurs problèmes spécifiques. Il est donc fondamental qu’il y ait à chaque époque une constellation de savants versés dans le code islamique et rompus aux problèmes du monde et aux exigences de l’époque, afin qu’ils soient à même d’assumer la responsabilité de trouver des solutions auxdits problèmes sur la base de 1′Ijtihâd, c’est-à-dire, de déduire, à partir du Saint Coran et de la Sunnah, un jugement applicable aux problèmes qui se posent. [3]
Les conditions nécessaires pour être qualifiées en tant que Mujtahid
On comprend des textes religieux que, être un expert en jurisprudence islamique (fiqh) et autres sciences islamiques n’est pas en soit suffisant pour être qualifié pour être un Mujtahid que tout le monde pourrait suivre. En plus de ce haut niveau d’étude islamique qui doit parfaitement être maitrisé, les lois islamiques stipulent que le Mujtahid doit être un homme libre, d’une naissance légitime, qui a passé l’âge de la puberté, sain, un Shi’a Ithna Asheri et quelqu’un qui soit adil, c.-à-d. un trait qui peut être traduit par ‘juste’ mais qui inclut une qualité morale et légale, comme la piété et l’abstention de tout ce que la Shari’ah interdit et l’accomplissement de toutes les obligations.
Nous lisons dans le livre lois islamiques: » Il est permis de suivre quelqu’un qui remplit les conditions suivantes: La majorité (être majeur) La santé d’esprit (être sain d’esprit) Être de sexe masculin La foi (être Chiite duodécimain) L’intégrité Être de bonne naissance (de naissance légitime) Ne pas avoir une mémoire défaillante (dhabt). Il ne doit pas être trop oublieux ou trop distrait, ni avoir tendance à commettre trop d’erreurs. L’ijtihâd (être mujtahid) La vie (être vivant): on verra les détails de cette condition plus loin. » [4]
Comment reconnaitre un Mujtahid que l’on peut suivre
Comment un simple croyant peut-il découvrir qui est un Mujtahid qu’il ou elle peut suivre ? Il y a trois façons de le reconnaitre:
1) Connaissance personnelle si il/elle est un ou une savant(e) religieux (se) ;
2) Le témoignage de deux adils, attestant qu’ils le reconnaissent en tant que Mujtahid;
3) Un dégrée de popularité qui ne laisse aucun doute quant à sa qualité de Mujtahid.
En plus de ces qualités, beaucoup de savants contemporains estiment qu’il est plus que souhaitable de suivre un Mujtahid qui soit al-A’laam. Dans le sens général cela signifie ‘le plus lettré’, mais dans ce contexte spécifique cela signifie le juriste qui possède la plus grande expertise dans la l’interprétation et l’extraction des règles de la Shari’ah de ses sources. Le plus lettré peut être reconnu en utilisant les mêmes méthodes que ceux utilisées pour identifier un Mujtahid. Mais il est cependant parfois difficile pour les savants Shi’a de distinguer qui parmi tous les juristes est le plus lettré. Ainsi, en conséquence, plus d’un Mujtahid en même temps peut être suivi dans le cadre du taqleed (mais bien entendu une même personne ne pourra suivre qu’un seul d’entre eux), comme c’est le cas en ce moment où il y a plus de 15 savants que les croyants peuvent choisir de suivre, mais cette multiplicité n’a pas pour conséquence des désaccords sur les questions juridiques dans la communauté Shi’a. Selon les instructions données par le 12e Imam, les croyants devraient désormais suivre les érudits (Fuqaha) qui: “…gardent leurs âmes, protègent leur religion, et suivent les commandements de leur Maitre (Allah)…” Ainsi, la représentation générale a été placée sur les épaules des sources d’émulation (Mara’ja Taqleed).
Les bases de l’Ijtihâd:
1- Le Saint Coran
2- La Sunnah (c’est-à-dire les paroles et la conduite du Saint Prophète et des Saints Imams)
3- L’Ejmâ’ (Le consensus unanime)
4- Le `Aql (La Raison)
La nature de la preuve de chacune de ces bases est traitée en détail dans les livres d’Uçûl al-Fiqh (Les Fondements de la Jurisprudence).
Notons au passage que pour atteindre le niveau de Mujtahid, il est indispensable de faire des efforts soutenus considérables en la matière, et que l’accession à cette position n’est possible pour quiconque que s’il se consacre à cette tâche et fait tout ce qui est en son pouvoir pour acquérir de très larges connaissances et avoir la compétence de saisir la Vérité qui se trouve sous-jacente dans les faits. [5]
Le Rôle du Mujtahid
Nous croyons que le Mujtahid remplissant toutes les conditions requises est le représentant de l’Imam durant son absence. Il est le gouvernant et l’autorité suprême de tous les Musulmans, et il accomplit ses fonctions en l’absence de l’Imam en ce qui concerne les décrets (les Fatwâ) et l’administration de la justice. Quiconque fait fî de l’autorité du Mujtahid, aura fait fi par là même de l’autorité de l’Imam. Or, faire fi de l’autorité de l’Imam équivaut à faire fi de l’Autorité Divine, c’est être à la limite du polythéisme, comme l’a expliqué l’Imam
Ja`far al-Çâdeq (voir: Wilayaté Faqih de l’Imam Khomeiny).
La tâche de Mujtahid remplissant toutes les conditions requises ne se limite pas à promulguer des décrets; il constitue une autorité générale sur tous les Musulmans. Ainsi les gens doivent s’en remettre à lui pour ce qui concerne le jugement, l’arbitrage et les sentences, domaine qui lui appartient exclusivement et dont personne d’autre n’a le droit de se charger sans son autorisation. De même, il n’est permis à personne d’appliquer des sanctions pénales sans son ordre et son jugement.
Le Mujtahid doit également être consulté pour la distribution des biens revenant effectivement à l’Imam. Cette autorité exclusive a été accordée par l’Imam au Mujtahid afin qu’il agisse en son nom (de l’Imam) pendant son absence. C’est pour cette raison que le Mujtahid est appelé le député de l’Imam. [6] Lorsqu’on n’est pas mujtahid, on doit imiter (Taqleed). Parlons donc de l’imitation (Taqleed)
Qu’est-ce que le Taqleed?
Taqleed vient de la racine arabe ‘qal-la-da/yuqal-li-du/taqleed’ qui signifie ‘imiter’ ou ’suivre’. Le Taqleed، c’est le fait de suivre les jugements juridiques (fatwâ) du juriste compétent (mujtahid) dans l’acquittement de nos devoirs religieux. Lorsqu’on n’est pas mujtahid, on doit imiter (suivre) un mujtahid, c’est-à-dire se conformer aux jugements d’un mujtahid dans l’accomplissement de ses actes, et on est considéré dans ce cas comme muqallid (imitant).
Pour être considéré comme pratiquant le taqlîd, il suffit que le mukallaf soit sûr que ses actes sont conformes aux jugements émis par le mujtahid qu’il devrait suivre effectivement. La personne qui pratique le taqlîd est désigné par le terme muqallid (imitant).
Cela ne veut en aucun cas dire “suivre aveuglément” comme certains ont pu l’interpréter – au contraire, dans le cadre légal du système islamique, cela signifie que puisque qu’une entité n’est pas apte à extraire les lois de l’islam de sa source il se réfère et met en œuvre les jugements que les érudits qui ont cette compétence émettent.
Nous ne sommes pas obligés de faire le Taqleed : comme le précise les érudits, notre option première est de devenir Mujtahid c.-à-d. celui qui a atteint le niveau de l’Ijtihaad à savoir la capacité d’extraire indépendamment les lois de l’Islam de ses sources. Et ceci est obligatoire pour tous les croyants. Cependant si une seule personne accomplit cette tâche, alors toutes les autres sont déchargées de cette responsabilité.
Puisque atteindre un tel niveau n’est pas possible pour tout le monde, mais aussi parce que si tout le monde dévouait leur vie aux ‘études islamiques’, il n’y aurait pas de scientifiques, de docteurs, d’ingénieurs, d’artistes, de designers, etc… La seconde option qui nous est donné est de faire preuve de prudence (Ihtiyaat) par rapport aux lois islamiques. Si quelqu’un décide de suivre cette méthode, sur un sujet particulier, alors il doit revoir toutes les règles islamiques que les Mara’ja contemporains ont émis sur ce sujet et choisir la ‘position la plus prudente’ possible.
La Précaution (ihtiyât): Adopter une attitude de précaution (dans l’acquittement des obligations de la Charî’ah), c’est faire en sorte qu’on a la certitude d’avoir « l’acquit de conscience vis-à-vis de la réalité inconnue ». Cela s’appelle la « Précaution absolue », par opposition à la « Précaution relative », laquelle s’applique lorsque la personne qui pratique la précaution est confrontée aux jugements émis par plusieurs mujtahids, dont elle sait que l’un d’entre eux est plus érudit que les autres. L’ijtihâd est une « obligation de suffisance » (wâjib kifâ’î). Cela signifie qu’initialement tout le monde doit se sentir concerné par cette obligation, mais que du moment où celle-ci est suffisamment remplie par une ou plusieurs personnes, les autres peuvent se considérer comme en étant déliés. Mais si personne ne s’en acquitte, tout le monde sera puni.
D’autre part, pratiquer la précaution pourrait ne pas être à la portée de tout le monde. Certains mukallaf ne pourraient pas déterminer les situations dans lesquelles la précaution s’impose, comme on le verra plus loin. C’est pourquoi, le devoir de tout mukallaf n’ayant pas une capacité de déduction juridique, est d’adopter le taqlîd (de suivre un mujtahid). Mais lorsque le mukallaf remplit les conditions de la pratique de la précaution, il peut opter, de son choix, pour celle-ci ou pour le taqlîd. [7]
Il est à noter que le Taqleed s’applique uniquement au domaine de la Shari’ah; il ne peut pas y avoir de Taqleed dans le domaine de la foi (Usulu‘d-din). Un musulman doit s’en tenir aux fondamentaux de sa religion après avoir atteint la conviction de sa vérité au travers de son inspection et sa réflexion. En fait le Qur’an condamne très clairement ceux qui suivent aveuglement les autres en matière de foi.
Cependant, pour que les actes de dévotion soient accomplis correctement et acceptés, ils doivent être réalisés conformément aux des trois options données plus haut : ne pas parvenir au dégré de Mujtahid, ne pas pratiquer l’Ihityaat, et ne pas faire le Taqlid d’un Marja’ reconnu rendra toutes les actions (comme les prières et le jeune) d’une personne nulle et non avenue.
Preuve logique du Taqleed
Tout ce dont l’homme a besoin dans sa vie courante et toutes les activités qu’il devrait entreprendre, s’il voulait satisfaire tous ses besoins, ne correspondent pas aux capacités limitées d’un homme ordinaire. Celui-ci ne peut, non seulement, les maîtriser mais, il ne peut même pas les inventorier; aussi, dans ces divers domaines il lui est impossible de se spécialiser et de les connaître parfaitement. D’autre part comme l’homme agit suivant sa raison et sa volonté, c’est-à-dire, ne se décide à entreprendre une action ou à résoudre un problème qu’en connaissance de cause, il doit ou bien maîtriser lui même la question ou faire appel à des experts en la matière. Ainsi, lorsqu’on a affaire à une maladie on fait appel à un médecin pour hâter la guérison; lorsqu’on veut bâtir une maison, on demande à un architecte d’en dessiner le plan, on recourt à un maçon pour la construire, on commande les portes et les fenêtres au menuisier. Autrement dit, on fait confiance à des spécialistes, à des personnes qualifiées dans ces domaines.
On peut donc dire que l’homme se réfère, dans la plupart de ses activités, à des autorités et suit leurs directives; mis à part quelques actes, dans son existence il ne fait que s’en remettre à d’autres, à observer leurs décisions, à les prendre pour modèle (taqlid).
Celui qui prétend: « Je n’accepterai jamais dans ma vie de suivre ou de m’en remettre à un autre », ou bien il n’a rien compris, ou bien il est sous l’emprise d’idées pernicieuses. L’Islam, qui a fondé sa loi sur la nature divine de l’homme, n’a fait que suivre cette méthode. L’Islam a ordonné à ses fidèles d’apprendre les sciences et les pres c r i p tions religieuses et la source de celles-ci ne sont autre que le livre divin, la Sunna du Prophète et des Imams.
I1 est clair que l’acquisition de toutes ces connaissances religieuses n’est pas à la portée de tous; tous les Musulmans ne peuvent y parvenir et seul un petit groupe peut consacrer son temps à l’étude approfondie des sciences islamiques.
Par conséquent, le commandement islamique se présente sous la forme suivante: les Musulmans qui n’ont pas la possibilité de s’instruire théoriquement aux sciences et règles de la religion musulmane, doivent se référer à ceux qui ont approfondi et réfléchi sur ces questions; ils doivent accomplir leurs devoirs religieux en suivant ceux qui ont la compétence nécessaire.
Nous soumettons toujours nos problèmes à ceux qui ont étudiés ou se sont spécialisés dans tous les domaines particulier de la vie. L’interprétation et les règles religieuses ne sont pas différentes. Ainsi, la logique veut que si nous n’avons pas le niveau de compréhension requis sur la Shari’ah, on se doit de demander à ceux qui ont atteint ce niveau.
Preuve textuelle du Taqleed
Le Qur’an incite à suivre les autres’ (en terme de conseil religieux) à plusieurs reprises. Dans le verset 122 de la sourate 9 : « Il ne faut pas que tous les croyants partent tous pour la guerre. Pourquoi donc de chacune de leurs tribus, un groupe ne s’en irait pas s’instruire en la loi de la religion et la jurisprudence, afin d’avertir le peuple, quand ils rentrent chez eux, afin que ceux-ci sachent se prémunir ? «
Dans la culture islamique, l’immigration pour acquérir les sciences est aussi importante que le Djihad contre les ennemis de Dieu et des musulmans.
Dans ce verset, le noble Coran dit que les populations musulmanes doivent envoyer un groupe des leurs dans d’autres lieux pour qu’il enseigne la loi de la religion et la jurisprudence à d’autrui. Ces derniers doivent apprendre les principes religieux à leur peuple.
A titre d’exemple, le noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) avait envoyé le vénéré Imam Ali (béni soit-il) au Yémen, afin qu’il enseigne aux Yéménites la jurisprudence islamique.
Ce verset montre qu’un groupe de personnes doit aller vers l’avant afin d’acquérir une profonde connaissance sur la religion et en revenant le transmettre à ceux retournant des champs de bataille mais aussi instruire les croyants sur leurs responsabilités à l’égard de leur religion.
Ainsi nous lisons dans le verset 36 de la sourate 17 appelle les croyants à ne pas se soumettre à ce dont ils n’ont aucune connaissance.
« Et ne poursuis pas ce dont tu n’as aucune connaissance. L’ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé. » (17:36)
Notes:
- Lois islamiques، Suivre un Mujtahid ، Introduction، Grand Ayatollah al-Sayyid Ali Al-hussaini al-Sistani.
- Lois islamiques، Suivre un Mujtahid ، L’ijtihâd، Grand Ayatollah al-Sayyid Ali Al-hussaini al-Sistani.
- La Rationalité de l’Islam Par un groupe de savants Édité et traduit et annoté par Abbas Ahmad al-Bostani p: 52
- Lois islamiques، Suivre un Mujtahid ، les différentes sortes de la précaution، Article 8
- Les Croyances du Chiisme Mohammad Redhâ al-Modhaffar Édité et traduit par Abbas AHMAD Al-Bostani Page 14
- Les Croyances du Chiisme Mohammad Redhâ al-Modhaffar Édité et traduit par Abbas AHMAD Al-Bostani Page 14-15
- Le Guide Pratique du Musulman (Tawzioul Massael) Abrégé des principaux décrets religieux des juristes musulmans contemporains et notamment de l’Ayatollâh Sayyed Ali Al-Sistâni pour les musulmans Chiites