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Comportements sociaux et politiques de Fatima Zahra (P)

Le rôle social et politique de Fatima Zahra (P)

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La vie de Fatima Zahra (P) est pleine de leçons importantes, dans tout les domaines de la vie. L’un des aspects les plus importants de la personnalité de Fatima Zahra (P) était l’effort constant d’éclairer et d’expliquer la position de la vérité.
Une explication dont le but était d’informer le peuple, de diriger la société et l’éveil des cœurs vers le système de l’Imamat.  Dans cet article, nous allons vous présenter quelques activités politiques et sociaux  de Fatima Zahra (P) .

Biographie:

Fatima Zahra (P) la fille unique du Prophète de l’Islam (P) et de la vénérée Khadija  bt. Khuwaylid (P), et l’épouse de l’Imam Ali (p). Elle fait partie des Ahl al kissa et les personnalités très sacrées des chiites duodécimains à savoir les quatorze immaculés et la mère de toute sa descendance.

Fatima Zahra (P) naquit en l’année 5 après la révélation et l’envoi de son père Muhammad (P) comme messager de Dieu, et trois ans après le Miêraj du prophète (P) (son escalade vers le septième ciel).

Dans son enfance, Fatima Zahra (P) a ressenti et enduré les épreuves de cette époque, dans la vallée d’Abi-Talib, elle est entrée dans les arènes difficiles de la vie.

Plus tard, Fatima Zahra (P)dut faire face aux difficultés de la période de migration pendant laquelle elle fut soumise à des épreuves difficiles. Après cela, Fatima Zahra (P) épousa Ali ibn Abi-Talib (P) et connut de nombreuses épreuves, car il était constamment dans l’arène du djihad. Puis elle dut élever quatre enfants, uniques dans toute l’histoire, et a connu le premier sacrifice après la disparition du Saint Prophète (P), avec la disparition (l’avortement) de Mohsen, son fils, et finalement, est tombée en martyre quelques mois après la disparition du Saint Prophète (p).

Activités sociales et politiques

Fatima Zahra (P), en tant que fille du Prophète (p), se rendit compte qu’elle représentait la personnalité du Prophète (p), telle quelle, et que ceux qui contredirent le Message divin, ils ne cesseraient pas d’achever leur projet malveillant : éliminer toute l’existence de l’Islam représentée par cette noble famille. Fatima Zahra (P) eut de nombreuses activités sociales et points de vue politiques avant et après le décès du Prophète (p)

Activités avant le décès du Prophète (P)

Fatima Zahra (P) eut de nombreuses activités sociales et points de vue politiques. Émigration à Médine, soigner les blessures du Prophète (P) pendant la bataille d’Uhud,[1] livrer de la nourriture au Prophète (P) lors de la bataille de Khandaq[2] et l’accompagner dans la conquête de La Mecque[3] font partie de ses activités avant le décès du Prophète (P) ; Mais la plupart des activités politiques de Fatima (P) furent liées à la courte période de sa vie après le décès du Prophète (P).

Activités après le décès du Prophète (P)

Parmi ses points de vue politiques les plus importants figurent l’affaire de Fadak et le célèbre sermon de Fatima al-Zahra qui qualifiait cette affaire d’« usurpation ». Opposition à l’événement de Saqîfa et à l’élection d’Abu Bakr comme calife après le Prophète (P)

L’affaire de Fadak

Fadak était un jardin que le Prophète (P) avait légué à Fatima Zahra (P) en héritage. Après la mort du Prophète (P), Abu Bakr a attribué un hadith au Prophète (P) affirmant que « les prophètes n’héritent de rien »[4]. En conséquence, il s’est emparé du village de Fadak, qui appartenait alors à Fatima Zahra (P) (P)[5], en faveur du califat[6]. Donc le premier calife usurpa ce droit exclusif des Gens de la Maison, tout comme il refusa le droit de l’Imâm Ali à la succession du Prophète.  Fatima Zahra (P) se rendre chez les chefs des Muhajirun-s et des Ansar pour leur demander de se confesser sur le mérite et supériorité de l’Imam Ali (P) pour le califat, essayant de récupérer la propriété de Fadak, lisant le sermon. Dans son sermon, la fille du Prophète Fatima Zahra (P) s’adressa donc à ceux – le pouvoir califal et ses partisans – qui usurpaient ses droits et ceux de l’Imâm Ali, contrairement à la volonté de Dieu exprimée par le Prophète.

 Opposition à l’événement de Saqîfa

Après l’événement de Saqîfa, la Dame Fatima Zahra (P) s’opposa à ce qui s’était passé et à ses conséquences, qu’elle considérait comme une violation de l’ordre du Prophète (P). Il s’agit notamment des paroles prononcées par elle lors des événements liés à la prestation de serment d’allégeance de l’Imam Ali (P) et au siège de sa maison.[7] Ainsi que du célèbre sermon connu comme le Sermon de Fadak, prononcé par la fille du Prophète (s) dans la mosquée de Médine.[8] Elle défendit l’Imam Ali (P), non parce qu’il était son mari, mais en tant que le calif légitime désigné par Allah.

L’attaque contre la maison de la fille du Prophète, Fatima Zahra (P) 

D’après Abu Ja’far at-Tabarî, un grand savant sunnite du 3e et du 4e siècle de l’hégire :

Après le martyre du Prophète Muhammad (P), certains compagnons se réunirent à Saqîfa pour choisir un successeur. A ce moment-là Talha, Zubayr et certains compagnons du Prophète (P) d’Al-Muhâjurûn étaient chez l’Imam Ali (a) et Fatima Zahra (P). Ils lui demandaient des conseils sur la réunion de Saqîfa.

Ils savaient que le choix de la réunion de Saqîfa n’était pas éligible du tout. Étant informé de leur présence chez Fatima Zahra (P), Umar ibn Khattab s’y rendit, les appela, en disant :

وَاللَّهِ لأَحْرِقَنَّ عَلَيْكُمْ أَوْ لَتَخْرُجُنَّ إِلَى الْبَيْعَةِ

Je jure par Allah, je brûlerai la maison sauf si vous sortiez et que vous prêtiez le serment d’allégeance avec Abu Bakr.[9]

Lorsqu’ils entrèrent dans la maison, Fatima Zahra (P) défendit son mari, l’Imam Ali (P) et les empêcha d’emmener Ali (P) à la mosquée pour prêter le serment d’allégeance avec Abu Bakr.[10]

Fatima Zahra (P) leur dit que s’ils ne laissaient pas son mari, elle se plaindrait auprès d’Allah contre eux.[11] Donc, tous les soldats sortirent de la maison, mais ils emmenèrent tous sauf Ali (P) et Banu Hachim pour les forcer à prêter le serment d’allégeance à Abu Bakr.[12]

Ensuite, pour obliger l’Imam Ali (P) et Banu Hachim à prêter le serment d’allégeance avec Abu Bakr, les soldats revinrent à la maison de l’Imam et brûlèrent la porte. Fatima Zahra (P) qui était derrière la porte, fut blessée et ceci causa l’avortement de son bébé, Muhsin b. Ali (P).[13]

D’après un rapport, Qunfudh mit Fatima Zahra (P) entre la porte et le mur et la blessa.[14] Ceci fut la raison de l’avortement du bébé de la fille du Prophète (P). Après cet événement, Fatima Zahra (P)tomba malade et après quelques jours, elle décéda en martyre.[15]

Colère de Fatima Zahra (P) contre Abu Bakr et Umar

Les confrontations violentes d’Abu Bakr et d Umar avec Fatima Zahra (P) et Ali (P) à propos de l’affaire Fadak et des événements liés à l’allégeance forcée au calife, suivirent la colère de Fatima (P) envers Abu Bakr et Umar jusqu’à la fin de sa vie.[16] D’après les rapports, après tous les préjudices qu’ils firent à l’égard des Ahl al-Bayt (P), Abu Bakr et Umar décidèrent d’aller chez l’Imam Ali (P) et demander pardon à la fille du Prophète (P).

Fatima Zahra (P)ne leur permit pas. Ils insistèrent et enfin ils demandèrent à l’Imam Ali (P) de convaincre Fatima (P) pour leur donner un rendez-vous. Lorsqu’ils entrèrent chez Fatima Zahra (P), celle-ci se détourna vers le mur et ne leur donna pas la réponse de leur salutation.

Fatima Zahra (P) les rappela le hadith du Prophète (P) qui avait dit : « Celui qui met Fatima Zahra (P) en colère, m’a mis en colère et celui qui me met en colère, a mis Allah en colère ». Puis, elle leur dit : « Allah est témoin que vous m’avez mis en colère ».[17] D’après certains rapports, Fatima Zahra (P) jura qu’après chaque prière, elle les maudira.[18]

Conclusion:

La vénérée fatima Zahra (P) joue un rôle majeur dans divers domaines politiques et sociaux. Elle est considérée comme une figure spirituelle importante et un modèle à suivre.

L’un des aspects les plus importants de la personnalité de Fatima Zahra (P) était l’effort constant d’éclairer et d’expliquer l’affaire de Fadak et l’événement de Saqîfa.

Une explication dont le but était d’informer le peuple, de diriger la société et l’éveil des cœurs vers le système de l’Imamat.

Notes:

1-Muhammad Baqer al-Majlisi , Bihâr al-Anwâr, vol 20, p 96, 1404 H ; Abu al-Fida Isma’il ibn Umar ibn Kathir al-Dimashqi , as-Sîrat an-Nabawîyya, vol 3, p 58, 1396 H

2-Muhammad Baqer al-Majlisi, Bihâr al-Anwâr, vol 20, p 245, 1404 H

3-Abu `Abdullah Muhammad Ibn Omar Ibn Al-Wâqidî, al-Maghâzî, vol 2, p 635, 1409 H

4-Aḥmad ibn Yaḥyā ibn Jābir al-Balādhurī, Futûh al-Buldân, 1956, pp. 40-41
5- Abū Manṣūr, Aḥmad b. ʿAlī b. Abī Ṭālib al-Ṭabrisī , al-Ihtijâj, 1403, vol.1, p. 91; Sayyid Ja’far Murtada, al-Sahih min al-Sirat al-Nabî, 1426, vol.18, p. 241
6-Mohammad ibn Yaqub Kolayni , al-Kâfî, 1407, vol.1, p. 543; Muhamed Ibn Mohamed Ibn Noman Abu Abddullah Mufid, al-Maqana’a, 1410, pp. 289-290

7-Abū Muḥammad ʿAbd Allāh ibn Muslim ibn Qutayba al-Dīnawarī, Al-Imâma wa as-Sîyâsa, vol 1, p 30 – 31
8-Sayyid Muhammad at-Tijânî as-Samâwî, Mu’tamar as-Saqîfa Nazara Jadîda fî at-Târîkh al-Islâmî, vol 1, p 75

9-Abū Jaʿfar Muḥammad ibn Jarīr ibn Yazīd, Târîkh At-Tabarî, v 3 p 202

10-Abū Muḥammad ʿAbd Allāh ibn Muslim ibn Qutayba al-Dīnawarī, Al-Imâma wa as-Sîyâsa, v 1 p 30

11-Abū al-ʿAbbās ʾAḥmad bin ʾAbī Yaʿqūb bin Ǧaʿfar bin Wahb bin Waḍīḥ al-Yaʿqūbī, Târîkh Ya’qûbî, v 2 p 105

12-zz al-Dīn ‘Abu Hamīd ‘Abd al-Hamīd bin Hībat-Allah ibn Abi al-Hadīd al Mutazilī , Sharh Nahj al-Balâgha, v 2 p 21

13-Muhammad b. Jarir al-Tabari, Dalâ’il al-Imâma, p 134 ; Abū Jaʿfar Muḥammad b. ʿAlī b. al-Ḥusayn b. Mūsā al-Qummī Cheikh as-Sadûq, Ma’ânî al-Akhbâr, p 206

14-Sulaym ibn Qays al-Hilālī al-ʿĀmirī , Kitab Sulaym ibn Qays ,p 231

15-Muhammad b. Jarir al-Tabari., , Dalâ’il al-Imâma, p 134

16-Abou ‘Abd-‘Allah Mouhammad ibn Isma’îl Bukhârî, Sahîh al-Bukhârî, vol 5, p 82, 1401 H

17-Abū Muḥammad ʿAbd Allāh ibn Muslim ibn Qutayba al-Dīnawarī, Al-Imâma wa as-Sîyâsa, Al-Imâma wa as-Sîyâsa, v 1 p 31

18-Kahâla, A’lâm an-Nisâ’ fî ‘Âlamay al-Arabe wa al-Islam, v 4 p 123 – 124

Bibliographie

  1. Abou ‘Abd-‘Allah Mouhammad ibn Isma’îl Bukhârî, Sahîh al-Bukhârî, , Beirut: Dār Iḥyāʾ al-Turāth al-ʿArabī, 1408 AH.
  2. Abu `Abdullah Muhammad Ibn Omar Ibn Al-Wâqidî, al-Maghâzî, ī (Beirut: Ālam al-Kutub, 2006
  3. Abū al-ʿAbbās ʾAḥmad bin ʾAbī Yaʿqūb bin Ǧaʿfar bin Wahb bin Waḍīḥ al-Yaʿqūbī, Târîkh Ya’qûbî, , Dar Ṣādir, Beyrouth, 1379 h. q./1960.
  4. Abu al-Fida Isma’il ibn Umar ibn Kathir al-Dimashqi , as-Sîrat an-Nabawîyya, Dar Al-Moqah, Beyrouth 1396 hégire.
  5. Abū Jaʿfar Muḥammad b. ʿAlī b. al-Ḥusayn b. Mūsā al-Qummī Cheikh as-Sadûq, Ma’ânî al-Akhbâr, p 206
  6. Abū Jaʿfar Muḥammad ibn Jarīr ibn Yazīd, Târîkh At-Tabarî, éditeur : Dar Al-Maaref, Égypte. Édition : Deuxième, 1387 AH – 1967 AD.
  7. Abū Manṣūr, Aḥmad b. ʿAlī b. Abī Ṭālib al-Ṭabrisī ,al-Ihtijaj ‘ala ahl al-lijaj, Najaf: Dār al-nuʿmān, 1386 AH.
  8. Abū Muḥammad ʿAbd Allāh ibn Muslim ibn Qutayba al-Dīnawarī, al- Imāma wa al- Siyāsa Maʿrūf bi- Taʾrīkh- i Khulafā, Beirut: Dār al- Awḍā
  9. Abû Sâdiq Sulaym b. Qays Al-Hîlali Al-‘Âmîri Al-Koufi,, Kitâb Sulaym b. Qays Al-Hîlali , Iran, Qom éditeur(s) : Hadi Date de publication : 1994 ,1415 AH
  10. Aḥmad ibn Yaḥyā ibn Jābir al-Balādhurī, Kitāb Futūḥ al-Buldān, Leiden, 1870; Cairo, 1901
  11. Al-Murtada al-‘Amili, al-Sayyid Ja’far. Al-Sahih min Sirat al-Nabi al-A’zam. 2nd. ed. vols. 1 & 2, Qum: 1983.
  12. Ibn Abi al-Hadid, `Izz al-Din `Abd al-Hamid b. Hibat Allah, Abu Hamid al-Mu`tazili (d. 656 AH/1258 CE). , Sharh Nahj al-Balâgha, 1ère éd., Dhu al-Qurba, 2004 après JC
  13. Madjlisi, Allamah Muhammad Baqir, Behar al-Anwar, Al- Maktabah al-Islamiah, Téhéran 1386 hégire.
  14. Mohammad ibn Yaqub Kolayni , al-Kâfî, 1407, Daral-Kutub al-Islamiah, Téhéran 1388 hégire.
  15. Muhamed Ibn Mohamed Ibn Noman Abu Abddullah Mufid, al-Maqana’a, Beirut, Dar al-Tarath, 1990/1410 ;
  16. Muhammad b. Jarir al-Tabari, Dalâ’il al-Imâma, éditeur : Besat Lieu d’impression : Iran ; Qom Année de publication : 1413 AH;
  17. Sayyid Muhammad at-Tijânî as-Samâwî, Mu’tamar as-Saqîfa Nazara Jadîda fî at-Târîkh al-Islâmî, vol 1, p 75

 

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