- Islam
- Le Saint Coran
- Prophète et Ahl-ul-Bayt (P)
- À propos d’Ahl al-Bayt (P)
- L’Imam Ali (P)
- La vénérée Fatima Zahra (P)
- L’Imam Hassan (P)
- L’Imam Hussein (P)
- L’Imam al-Sajjad (P)
- L’Imam al-Baqir (P)
- L’Imam al-Sadiq (P)
- L’Imam al-Kadhim (P)
- L’Imam al-Ridha (P)
- L’Imam al-Jawad (P)
- L’Imam al-Hadi (P)
- L’Imam al-Askari (P)
- L’Imam al-Mahdi (P)
- Les prophètes d’Allah
- Les imamzadehs honorés
- Hadiths thématiques
- Al -Shia
- À propos du Chiisme
- Histoire du chiisme
- Géographie chiite
- Les chiites dans les hadiths
- Gouvernements chiites
- Les particularités du chiisme
- Rationalisme
- L’Imâmat et l’Obéissance envers Ahlul-Bayt
- Le refus de l’injustice
- Compassion et bienveillance
- L’ijtihâd
- Éthique et mysticisme
- À propos de l’éthique
- Les vertus moraux
- Les vices moraux
- Mysticisme et Spiritualité
- Culture et civilisation chiites
- Tafsïr et les sciences du Coran
- Hadithologie
- Jurisprudence et Ilm Oṣûl al-fiqh
- Histoire 23
- Éthique et mystique
- dogme
- Littérature
- Sciences expérimentales
- L’art et l’architecture
- Centres scientifiques
- Mosquées
- Personnalités
- Les Érudits religieux
- Les poètes
- Les convertis
- Orientalistes
- Scientifiques
- Personnalités du rapprochement
- La famille et la société
- L’institution Familiale
- Femme et Hidjab
- Droits et devoirs des parents
- Droits et devoirs des époux
- Droits et devoirs des enfants
- Conflits familiaux
- Éducation islamique
- Mode de vie
- Sectes et religions
- Le besoin humain de religion
- Critique du pluralisme
- Religions Généralités
- Étude comparative des religions
- L’Islam et les autres religions
- L’athéisme
- Judaïsme
- Christianisme
- Zoroastrisme
- Bouddhisme
- Hindouisme
- Bahaïsme
- Autres religions
- Sectes Généralités
- Étude comparative des Sectes
- Chiisme et les autres sectes
- Sunnite
- Wahhabisme
- Ismaélisme
- Soufisme
- Critique du faux mysticisme
- Critiques de Pensées
- Frères musulmans
- Takfirisme
- Le rapprochement des écoles islamiques
- Questions et réponses
- Nos questions
- Dogmatique 221
- Historique 123
- Hadith 123
- Coranique 123
- Dogmatique 123
- Réponses aux ambiguïtés 123
- Historique 123
- Hadith 123
- Coranique 123
- Juridique 123
- Juridique 123
- Temps d'étude: 8 minutes
- 0 Avis
Ce qu’il faut savoir sur Muharram, l’Achoura et l’Imam Hussein (as)
Extraits de discours du Guide suprême
6- Le meurtre du petit-fils chéri du Prophète (SAWA) est le résultat des déviations et d’un retour en arrière par rapport aux enseignements islamiques
6-1- Comment est-il possible de tuer l’Imam (as) et de pleurer son martyre ?
Comment la société islamique qui s’appuyait sur le grand Prophète (SAWA), l’amour des gens pour lui, la foi profonde des gens en lui, comment cette société pleine de ferveur, de courage et de foi […], cette société construite par ces personnes qui avaient vu de près le Prophète (SAWA), après cinquante ans, en est arrivée au point où ils se sont unis pour tuer le fils du Prophète (SAWA) de la manière la plus odieuse ? Comment cela est-il arrivé sinon à cause des déviations et de leur retour en arrière ?! […] Lorsque les habitants de Koufa ont vu la tête bénie de l’Imam Hussein (as) sur une lance, et ont vu la fille d’Ali, captive, ils ont compris quelle catastrophe était arrivée et se sont mis à crier et à pleurer. Zeynab al-Kubra (sa) a dit : « Vous pleurez ? » […] Puis elle a dit : « Vous êtes comme une femme qui file la laine et une fois que ses fils sont prêts, elle les défile et recommence ! ». C’est un retour en arrière. C’est une leçon. Toute société islamique est exposée à ce danger.
Déclaration lors des sermons de la prière du vendredi, 8 mai 1998
7- Les trois périodes de la vie de l’Imam Hussein (as) : L’enfant chéri du Prophète ; Un jeune homme exemplaire et respecté de tous ; Un Imam et une figure scientifique respectée par tous les musulmans
7-1- L’enfant chéri du prophète (SAWA)
Le Saint Prophète (as) avait une fille nommée Fatemeh que tous les musulmans connaissent. Le Prophète (SAWA) a dit : « Allah est en colère quand Fatemeh est en colère », « Quelqu’un qui met Fatemeh en colère, a mis Dieu en colère, et Dieu est satisfait de celui dont Fatemeh est satisfaite ». Le Saint Prophète a donné sa fille en mariage, à celui qui, dans la société islamique, possédait les plus grandes qualités, c’est-à-dire Ali bin Abi-Talib (as) […] L’enfant né de ce mariage, Hussein Ibn Ali […] était l’enfant bien-aimé du Prophète (SAWA), celui que le leader du monde islamique, le dirigeant de la société islamique et le bien-aimé de tous, prenait dans ses bras et emmenait à la mosquée. Le Prophète (SAWA) a dit à propos de l’Imam Hassan et de l’Imam Hussein (as) qui avaient six ou sept ans : « Ce sont les jeunes seigneurs du Paradis » […]. Personne n’aurait cru ce jour-là, que cet enfant serait tué par l’Ummah du Prophète, sans s’être rendu coupable d’aucun crime et d’aucune violation. Quand le Prophète (SAWA) l’a dit et a pleuré, tout le monde se demandait ce que cela signifiait et si cela était possible ?!Tout le monde sait que cet enfant était le favori du Prophète qui était lui-même aimé de tous. Le Prophète (SAWA) qui prêchait en chaire, lorsque le pied de cet enfant a heurté un obstacle et qu’il est tombé, est descendu de la chaire, l’a pris dans ses bras et l’a réconforté.
Déclaration lors des sermons de la prière du vendredi, 8 mai 1998
7-2- La deuxième période est la période des vingt-cinq ans après la mort du Prophète (SAWA) jusqu’au règne d’Imam Ali (as).
Hussein (as) était un jeune homme brillant, savant et courageux. […] Lorsqu’on parlait d’un bienfaiteur, tous les regards se tournaient vers lui. Dans toutes les vertus, parmi les musulmans de Médine et de la Mecque, partout où la vague de l’Islam était passée, il brillait comme le soleil. Tout le monde le respectait. Les califes de l’époque respectaient Hussein (as) ainsi que son frère, s’inclinaient devant lui, le glorifiaient et évoquaient son nom avec respect. Personne n’aurait cru que ce jeune homme, modèle de son époque et respecté de tous, serait tué par ces mêmes gens.
Déclaration lors des sermons de la prière du vendredi, 8 mai 1998
7-3- La troisième période est celle qui suivit le martyre de l’Imam Ali (as), la période d’isolement des Ahl-ul-Bayt.
[…] L’Imam Hussein (as), vingt ans après cette période, l’Imam spirituel de tous les musulmans, le Grand Mufti de tous les musulmans, respecté par tous les musulmans, le centre de l’enseignement, le lieu d’attachement et de recours de tous ceux qui voulaient rejoindre les Ahl-ul-Bayt (as) pour exprimer leur dévotion, vivait à Médine. […] Si quelqu’un avait dit que dans un avenir proche, cet homme respectable, honorable, cher et noble – l’incarnation de l’Islam et du Coran aux yeux de tous – serait tué par les membres de la communauté du Coran et de l’Islam – et ce de cette manière cruelle – personne ne l’aurait cru et n’aurait pu l’imaginer. Pourtant, cet évènement incroyable, étrange et étonnant, s’est produit. Qui sont les responsables sinon ceux qui venaient à sa rencontre et le saluaient avec respect. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie que la société islamique avait perdu la spiritualité et la vérité de l’Islam, au cours de ces cinquante années. Son apparence était islamique mais son intérieur était vide. Voilà le danger. Les prières ont lieu, les prières en commun ont lieu, les gens sont apparemment des musulmans et certains, même, sont des partisans des Ahl-ul-Bayt (as) !
Déclaration lors des sermons de la prière du vendredi, 8 mai 1998
8- Prévenir les tragédies historiques en soutenant la Vérité et en prenant des décisions appropriées et opportunes
8-1- Comment les élites d’une société peuvent-elles sauver la société ?
Il y a des gens qui travaillent et prennent des décisions, sur la base de leur réflexion, de leur compréhension et de leur prise de conscience. Ils connaissent la voie et prennent des mesures, bonnes ou mauvaises – ce n’est pas notre sujet – ; Certains d’entre eux sont les élites […], des gens qui comprennent ce qu’ils font et agissent en fonction de leur discernement, même s’ils n’ont pas étudié, ne sont pas allés à l’école, n’ont pas de diplômes et ne portent pas le vêtement des religieux. Ce sont des gens qui comprennent les évènements […] Si ces élites agissent en fonction de ce qu’elles comprennent, à temps et sans délai, l’histoire sera sauvée et aucun Hussein ibn Ali ne sera traîné à Karbala. Si elles comprennent mal ou tardivement, ou si les élites sont divisées, l’événement Karbala se répétera dans l’Histoire.
Déclarations lors d’une réunion avec les commandants de la 27ème division de l’armée Muhammad Rasulallah, 9 juin 1996
8-2- Comment les élites d’une société peuvent-elles créer un désastre ?
Quand les élites chargées de défendre la Vérité dans une société, ou une écrasante majorité de ces élites, changent et ne s’intéressent qu’à leur propre monde, lorsqu’elles ont peur pour leur vie, peur de perdre et de voir se réduire leurs biens, peur de perdre leur statut et leur position, peur d’être haïes et d’être seules, et ne s’opposent pas au Mensonge et ne soutiennent pas la Vérité ni ne risquent leur vie pour celle-ci, le désastre du martyre d’Hussein ibn Ali (as), et ce de cette manière cruelle, se produira.
Déclarations lors d’une réunion avec les commandants de la 27ème division de l’armée Muhammad Rasulallah, 9 juin 1996
8-3- De quoi dépendent l’ascension et la chute d’une société ?
Tout le monde reconnaît qu’il est impossible d’assurer à jamais la société, le système et la révolution. Il faut étudier, faire preuve de précision et réfléchir. Une société (islamique) où les élites, en majorité, sont prêtes à défendre la Vérité et à renoncer, dans le cas nécessaire, aux biens matériels, ne subira jamais le sort de la société de l’Imam Hussein (as), et sera assurée pour toujours. Mais si c’est le contraire qui se produit, et si les élites, censées être en faveur de la Vérité – s’attachent en majorité aux biens matériels, et si ceux qui connaissent la Vérité, fléchissent devant les biens de ce monde – c’est une catastrophe !
Déclarations lors d’une réunion avec les commandants de la 27ème division de l’armée Muhammad Rasulallah, 9 juin 1996
9-Le secret de la pérennité du mouvement de l’Imam Hussein (as) est la sincérité de l’Imam (as) dans la voie de Dieu
9-1- Correction d’un écart
Le mouvement d’Hussein ibn Ali (as) était un mouvement pur et sincère, et sans aucun doute, un mouvement pour Dieu, pour la religion et pour la réforme de la communauté musulmane. […] Hussein ibn Ali (as) a dit : « Je ne me suis pas soulevé pour me vanter ni pour demander quelque chose pour moi-même, pour opprimer ou pour corrompre, mais uniquement pour réformer la communauté de mon Grand-père ». Dans le travail que nous faisons, plus vous et moi sommes sincères, plus ce travail est précieux. […] Dieu est Celui qui juge ce que nous faisons et en évalue la valeur : « Un critique perspicace » ! La moindre impureté dans notre intention, lui fera perdre de sa valeur et Dieu réduira sa durabilité. Dieu, Tout-Puissant, est un critique perspicace. L’œuvre de l’Imam Hussein (as) était exempte de toute impureté. Par conséquent, vous pouvez voir qu’elle est restée vivante jusqu’à présent, et le restera toujours.
Déclaration lors d’une réunion avec les membres du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, 16 janvier 1994
9-2- Au cœur de l’évènement
Un autre point – qui, compte tenu de notre situation actuelle, renvoie, en quelque sorte à la force de la sincérité -, est que dans aucun des événements sanglants du front de l’Islam, il n’y a eu autant de solitude et d’isolement que dans l’évènement de Karbala. C’est l’Histoire de l’Islam. […] Dans l’évènement de Karbala, une des plus importantes personnalités de l’Islam – que tout le monde acceptait – à savoir Hussein ibn Ali (as), était lui-même impliqué et destiné au martyre. Il le savait et ses proches compagnons le savaient aussi. […] Ils (les ennemis) ont même capturé les femmes et n’ont pas épargné les enfants. Ce sacrifice est très difficile : « Aucun jour n’est comme le tien, Ya Aba Abdallah ». Si cette foi, cette sincérité et cette lumière de Dieu ne brillaient pas dans le cœur de l’Imam Hussein (as), qui ont également réchauffé le cœur de ces quelques croyants, un tel évènement ne se serait pas produit. Voyez à quel point cet évènement est exceptionnel !
Déclaration lors d’une réunion avec les membres du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, 16 janvier 1994
10- L’Imam Hussein (as), le chef de file de l’humanité dans la défense de la liberté et de la justice, et dans la lutte contre le mal et l’ignorance
10-1- Le leader dans la recherche du bien et la lutte contre le mal
Aujourd’hui, depuis plus de cinq ou de dix siècles, Hussein ibn Ali (as), l’Islam et vous, êtes connus dans le monde. Aujourd’hui, les penseurs, les intellectuels et les gens de bonne foi qui regardent l’Histoire de l’Islam et l’Histoire de l’Imam Hussein (as), éprouvent un sentiment de respect. Ceux qui ne comprennent pas l’Islam, mais comprennent les concepts de liberté, de justice, de grandeur et d’honneur, et les hautes valeurs humaines, regardent de ce point de vue et considèrent l’Imam Hussein (as) comme leur leader dans la recherche de la liberté et de la justice, et dans la lutte contre les maux, la laideur, l’ignorance et l’humiliation.
Déclaration lors des sermons de la prière du vendredi, 14 avril 2000
10-2- La dignité réside dans la connaissance et la conscience, tout comme la soumission réside dans l’ignorance et l’humiliation
Même aujourd’hui, partout où l’humanité souffre dans le monde – que ce soit au niveau politique, militaire ou économique – si vous recherchez les racines, vous les trouverez dans l’ignorance. Cela signifie que les gens ne savent pas ou n’ont pas les connaissances nécessaires, ou qu’ils ont des connaissances mais se sont vendus à vil prix. Ils ont accepté les humiliations et ont accepté d’être méprisés. L’Imam Sadjad (as) et l’Imam Ali (as) – selon ce qui a été rapporté – ont dit : « Si tu dois vendre ton existence et ton identité, leur seul prix est le paradis divin ». Si tu les vends pour moins que cela, tu es un perdant. Même le monde entier ne peut compenser la bassesse et les humiliations. Tous ceux, dans le monde, qui se sont soumis au pouvoir des puissants et ont accepté l’humiliation – les savants, les politiciens, les militants politiques et sociaux, et les intellectuels – l’ont fait parce qu’ils ne connaissaient pas leur propre valeur. L’honneur ne consiste pas à s’asseoir sur le trône ou à être président. Parfois, une personne, sur le trône, se vante avec arrogance et opprime des milliers de personnes, alors qu’elle est, en même temps, l’esclave d’une autre puissance et captive de ses désirs.
Déclaration lors des sermons de la prière du vendredi, 14 avril 2000