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Abou Talib, le grand défenseur de l’Islam, une haute personnalité. Ainsi, quand l’Islam progressait et que le prophète (ç) continuait ses activités, deux évènements importants intervinrent et augmentèrent la pression sur lui. Il s’agit de la disparition d’Abou Talib et de Khadija, trois ans avant l’hégire. dit-on, tellement les choses étaient devenues difficiles pour le prophète (ç) que certains lui balançaient la poussière sur la tête, d’autres lui versaient les déchets de mouton pendant qu’il priait.
La place d’Abou Talib auprès du prophète (ç)
Nous lisons dans une partie de l’histoire qu’Abou Talib aimait tellement Aqil. Un jour, le prophète (ç) dit à Aqil : «Ô père de Yazid ! Je t’aime pour deux raisons : d’abord parce que tu fais partie de ma famille et de l’autre parce que mon oncle paternel Abou Talib t’aime beaucoup.
Déclaration au sujet de la foi d’Abou Talib
Certains pensent que bien avant d’exposer son appartenance à l’Islam, Abou Talib était déjà musulman et il dissimulait son islamisation pour des raisons.
Mais malheureusement, il faut révéler que tous ceux qui d’une certaine manière étaient reliés à l’imam Ali (as) se sont retrouvés dans un torrent de campagne de dénigrement et d’intoxication des Omeyades.
Et on remarque encore les traces de cela dans certains livres sunnites qui ont survécu jusqu’ici. Ce qui fait que les personnalités importantes comme Abou Talib, l’adorable père d’Ali (as), le grand soutien de l’Islam et le prophète (ç) est l’objet d’attaque et de dénigrement. Or, pour comprendre la foi sincère d’Abou Talib et son soutien pour l’Islam, il faut lire le livre Abou Talib, Mou’mine Qoraysh (croyant Qoraysh) et aussi le grand livre intitulé Al Ghadir Dans ces livres, on trouve plusieurs preuves intéressantes venant des sunnites prouvant la foi d’Abou Talib.
En effet, pourquoi un groupe s’acharne autant à vouloir rejeter toutes ces preuves historiques et traditionnelles qui appuient la foi d’Abou Talib et son soutien à l’égard du prophète (ç) de l’Islam et essaye de montrer qu’il est mort mécréant et païen ? C’est juste parce qu‘il est le père d’Ali Amir-ul-Mou’minine
En effet, sans le grand soutien total d’Abou Talib au prophète (ç) à la Mecque, la tribu Qoraysh et les féroces fauves arabes auraient étouffé l’Islam dans l’œuf et aujourd’hui, on n’aurait plus aucune trace de la religion.Cependant, par rapport à toute cette pression et ce soutien d’Abou Talib, les musulmans ont plutôt jugé bon de dire qu’il n’a jamais cru en l’Islam et qu’il est mort mécréant.
Les poèmes d’Abou Talib, preuve de sa foi et de son grand soutien à l’Islam
Nous vivons à une époque dans laquelle certains croient que des personnes païennes comme Abou Soufiyan (avec tout son antécédent de promoteur de l’islamophobie) sont morts musulman et qu’un grand soutien de l’Islam à l’exemple d’Abou Talib est mort mécréant et non musulman Or, voici la plus petite confession d’Abou Talib au sujet de l’Islam.« Je savais certainement que la religion de Mohammad est la meilleure des religions pour les gens du monde »«Franchement est-ce-qu’Abou Talib est quelqu’un d’une aussi faible volonté et intelligence pour avoir la certitude sur la religion du prophète (ç) comme étant la meilleure des religions et en même temps ne pas y adhérer par crainte pour les gens ?! Non ! N’était-il pas l’un des grands dignitaires et grandes personnalités de la Mecque ? (Sayyid Al Bat’ha) ?
Des poèmes d’Abou Talib au sujet du prophète (ç) sont également des preuves qui soutiennent notre affirmation. Nous avons à notre disposition un livre appelé « Diwan Abou Talib » dans lequel on trouve beaucoup de poèmes.
Par exemple : «les injustes ont décidé d’assassiner Ahmad, mais pour cela, ils n’ont pas trouvé de leader »
« en vérité, Ahmad leur a apporté la religion de la vérité, et il ne leur a jamais apporté le mensonge »
En dehors de «Diwan Abou Talib », nous avons également des poèmes de ce dernier dans d’autres œuvres.
« En fait, Dieu a honoré Mohammad. Raison pour laquelle il est la plus honorée des créatures de Dieu parmi les gens »
Quelques aperçus historiques du soutien d’Abou Talib au prophète (ç)
Abou Talib, le père de l’imam Ali (as) était influent parmi les peuples de la Mecque. Il était un dirigeant habile et intelligent. Il s’était érigé en véritable bouclier pour protéger le prophète (ç), un véritable soutien et appui pour lui.
Pour expliquer cela, on peut citer la déclaration de l’imam Ali (as) qui apparait dans une lettre à Mouawiya :
Selon un groupe de commentateurs de Nahjul Balagha, un passage de cette lettre fait allusion aux personnes telles que Abbas, Abou Talib, Hamza et bien d’autres qui même avant de croire en l’Islam défendaient déjà le prophète (ç) et la religion sur la base de leur loyauté par rapport au principe de l’affection vis-à-vis des membres de la famille.
Dans un hadith de l’imam Ali ibn Hassan (as), nous lisons : « Abou Talib avec son épée défendait incessamment le noble prophète (ç) »
Ou encore ibn Hicham dans son livre «Sirat ul Nabawiya » qui dit qu’au début de l’Islam, quand l’heure de la prière arrivait, le prophète (ç) se retirait discrètement dans certaines vallées de la Mecque accompagné uniquement d’Ali ibn Abi Talib (as) pour prier…Un jour, Abou Talib dit : «Mon fils ! Quelle est cette religion à laquelle tu as adhérée ? » Il répondit : «cher père ! J’ai foi en Dieu en son messager et ce qui lui est révélé. J’accomplis la prière avec lui…Abou Talib dit : « Saches qu’il ne peut t’inviter que dans ce qui est bien et bon. Alors, ne te sépare jamais de lui »
De même, Ousmane ibn Maz’oun, l’un des célèbres compagnons du messager de Dieu déclare : « au début, j’avais accepté l’Islam sur la forme et non dans le cœur. Et la preuve est que le prophète (ç) me proposait incessamment l’Islam et j’ai également accepté par pur loisir. Cela s’est poursuivi ainsi jusqu’au jour où le prophète (ç) m’avait lu un verset jusqu’à la fin. La haute signification de ce verset me toucha et à cet instant, l’Islam s’installa du fin fond de mon âme. Je me rendis auprès d’Abou Talib et je lui expliquai la situation il dit : «Ô peuple de Qoraysh ! Suivez Mohammad et vous serez guidés, car il ne vous invitera que vers les vertus et les qualités morales »
La tristesse du prophète (ç) par rapport à la disparition d’Abou Talib
Dans l’histoire, au sujet du statut d’orphelin du prophète (ç), il est écrit : « lorsqu’il était dans le ventre de sa mère, son père Abdoullah décéda, et quand il avait six ans, sa mère décéda aussi. Dieu le confia à son grand-père Abdoul Moutallib et à 8 ans, son grand-père décéda et sa tutelle revient à Abou Talib qui le prit dans son giron et le protégea.
Oui ! Abou Talib qui était une grande personnalité pleine d’influence auprès du peuple de Qoraysh et à la Mecque avait ainsi prit la tutelle du prophète (ç) et veillait particulièrement sur lui Mais, après le décès d’Abou Talib, les choses devinrent difficiles pour le prophète (ç) qui se rendit alors vers (Tâ’if) pour peut-être essayer de trouver des soutiens. Mais, les dignitaires de Tâ’if s’étaient violemment opposés à sa présence et tellement ils lui avaient balancé les cailloux par derrière qu’il saignait au niveau des pieds. Fatigué et déçu, il s’assit près d’un jardin sous un palmier pendant que le sang coulait de ses pieds.
Dans un célèbre hadith d’Ibn Abbas, nous lisons qu’aucun verset aussi sévère et problématique comme ce verset n’a été révélé au prophète (ç) et quand ses compagnons lui demandèrent : « Ô messager de Dieu ! Pourquoi tes cheveux ont vite blanchi ainsi et que tu présentes signes de vieillesse ? Il dit : «c’est les Sourates Houd et Waqi’ah qui m’ont rendu vieux ainsi, on dit que la Sourate Houd a été révélée après le décès d’Abou Talib et Khadija au moment où une profonde tristesse avait envahi le cœur du prophète (ç).
Conclusion
Mais, à la dixième année après le début de la mission prophétique, ce grand soutien loyal décéda et cela plongea le prophète (ç) dans un état d’affliction et il était presque resté seul.. L’intensité de l’affliction du prophète (ç) par rapport à la mort d’Abou Talib et de Khadija (qui en réalité ont tous les deux joué un rôle considérable dans le progrès de l’Islam) était si forte que cette année fut nommée « l’année de tristesse »